cms

Category: Pour les sportifs

  • Réchauffement climatique : les vacances au ski sont-elles en péril ?

    Réchauffement climatique : les vacances au ski sont-elles en péril ?

    Si la saison 2022-2023 en montagne s’est finalement révélée satisfaisante, avec un enneigement correct, il ne faut néanmoins pas oublier ces images de stations privées de neige et contraintes de fermer en décembre dernier, alors que la saison ne faisait que commencer. Un épisode de douceur exceptionnel qui en rappelle d’autres car, en effet, cela fait plusieurs années que des températures excessives pour la saison privent les stations de neige, ce qui empêche purement et simplement de skier.

    Et s’il est possible de pallier le manque de poudreuse à l’aide de canons à neige, ceux-ci consomment tellement d’eau que leur utilisation est remise en question. Les professionnels sont donc contraints de revoir leurs plans et d’envisager l’avenir avec de nouvelles formules.

    Respecter la montagne

    Si elles sont tributaires de la bonne volonté de Dame Nature, les stations de ski doivent désormais aussi composer avec le respect de l’environnement. C’est ainsi que bon nombre de domaines établissent des “chartes d’éco-engagement” contraignant tout le secteur à réduire son empreinte écologique. Des engagements qui se répartissent généralement en différentes thématiques allant du climat à l’énergie, en passant par l’utilisation de l’eau, le respect des paysages ou encore la gestion des déchets générés par l’activité touristique. De quoi mobiliser tous les acteurs concernés et, in fine, réduire l’empreinte carbone des sports d’hiver.

    Une chose est en tout cas certaine, les vacances au ski comme on les concevait il y a encore une dizaine d’années, c’est terminé ! Les amateurs de glisse vont devoir changer leurs habitudes. En effet, d’un point de vue météorologique, un facteur clé en montagne, on doit s’attendre à une perte de 25 % de l’enneigement envisagée d’ici 2050 ! Aucune station française, suisse, autrichienne ou encore italienne n’aura alors la capacité d’offrir la pratique du ski alpin sans neige de culture artificiellement produite. Pour les stations comme pour le secteur des tour-opérateurs, il va donc falloir faire preuve de créativité dans les années à venir !

  • Boa Vista, l’île aux dunes

    Boa Vista, l’île aux dunes

    A six heures d’avion depuis Bruxelles, Boa Vista fait partie de l’archipel du Cap Vert qui compte dix îles disposées comme la lettre V dont la pointe est tournée vers l’Afrique. Tout au bout de celle-ci, comme une flèche vers le continent noir, voilà Boa Vista. L’île de Sal, au nord, se trouve à quelques coups d’aile de goéland. Toutes deux sont situées à moins de 500 km de la presqu’île du Cap vert au Sénégal, d’où le nom de l’archipel.

    Eric Valenne | cms

    Un désert en mer

    Avec ses 620 km², Boa Vista ressemble à un désert en mer avec des dunes à perte de vue, une végétation rare et parsemée, des routes pavées qui se perdent dans des paysages hérissés de grands palmiers pliés par les alizés. Le long de la côte, des plages immenses voient déferler des rouleaux d’écume venus du bleu intense de l’océan. Avec ses 378 mètres, le point culminant de l’île fut un volcan il y a belle lurette.

    Eric Valenne | cms

    Les villages de Rabil, João Galego, Povoação Velha, Estância de Baixo alignent leurs maisonnettes de toutes les couleurs. Certains hameaux ont une école, parfois une taverne et quelques boutiques de souvenirs. Au bout des ruelles pavées, d’autres maisonnettes et puis souvent la petite église toute simple.

    Eric Valenne | cms

    Gentillesse et convivialité

    L’île fut découverte en 1456 par Diogo Gomes, explorateur portugais. Son nom traduit en « Belle Vue » s’explique peut-être du fait qu’elle fut la première à apparaître à l’horizon en venant d’Afrique. Un peu à l’écart des grandes routes commerciales, l’archipel devint aussitôt une colonie portugaise puis une escale pour le trafic des esclaves entre Afrique et Amérique.

    Eric Valenne | cms

    Aujourd’hui, l’accueil des habitants est tout en gentillesse et convivialité. D’ailleurs, le slogan de l’archipel est « no stress ». On y parle portugais, un peu français et un créole unique. « Ici le crioulo n’est pas le même d’une île à l’autre… mais on se comprend toujours!», plaisantent les Capverdiens… L’île qui développe tranquillement son tourisme a vu la construction de quelques grands hôtels de luxe en all-in, incroyables Babylones entre dunes et plages.

    Eric Valenne | cms

    Mis à part le farniente, la plage, les spas et autres bains de soleil près des immenses piscines, parmi les activités à faire viennent les excursions en quad, en pick up ou en 4X4 pour des tours de l’île. De quoi découvrir quelques plages perdues (Santa Monica et ses onze kilomètres de sable blanc, Santa Maria et sa célèbre épave rouillée…) ainsi que quelques petis saharas comme celui de Viana et ses vagues de dunes. Des sorties en mer permettent de profiter du soleil et des alizés, tandis que le kitesurf est plutôt réservé aux pros.

    Eric Valenne | cms

    Césaria Evora

    La capitale, Sal Rei est un ensemble hétéroclite d’habitations dont le centre et la petite plage ont gardé leur charme avec quelques ruelles pavées, des habitations colorées et des barques tirées sur le sable. Quelques bars ouverts sur la rue lâchent des airs de musique traditionnelle. Il s’agit du morna et du funaná. Le morna dont l’île est le berceau est une musique un peu nostalgique rendue célèbre chez nous par une certaine Césaria Evora. Plus rythmé et déhanché, le funaná a des petits airs cubains et se danse parfois, voire souvent, cela dépend de l’ambiance, des cocktails et des bières ainsi que du rhum qui coulent parfois à flots… Car de nombreux petits concerts improvisés ou programmés égaient les tavernes et les restaurants.

    Eric Valenne | cms

    L’arrivée des baleines à bosse

    Boa Vista est également célèbre pour deux fantastiques rencontres mais qui ne se déroulent pas toute l’année. La plus impressionnante est l’arrivée des baleines à bosse (de mars à mai) avec des sorties en bateau pour les admirer des près. Quant aux tortues marines, ce sera plutôt de juillet à octobre, sur la côte sud-est de l’île qui est la troisième plus grande réserve mondiale de tortues caouannes après Oman et la Floride. Des visites guidées pour observer la nidification des tortues ont lieu tous les soirs de juin à mi-octobre… Bref, qui a dit qu’il n’y avait rien à faire à Boa Vista ?

    L’archipel du Cap Vert est le royaume de l’été quasiment 360 jours par avec de rares journées d’harmattan et de « bruma seca » chargée de sable venu d’Afrique. Quant à la pluie, elle semble avoir oublié l’archipel. Et beaucoup de vent chaud… surtout en hiver.

    Eric Valenne | cms

     

    Infos pratiques

    Il y fait de 22 à 28° degrés et sec toute l’année (avec de rares périodes pluviales fin août et septembre).

    L’euro est accepté quasi partout. 

    Un site très bien documenté : www.boavistaofficial.com/fr/

  • Expérience insolite: Florence vous emmène à vélo, à Charleroi!

    Expérience insolite: Florence vous emmène à vélo, à Charleroi!

    Lors de notre dernière soirée papote, on a accordé nos agendas : on allait partir entre filles ! L’Auberge de jeunesse de Charleroi, située à moins de 4 minutes de la gare et proche du centre-ville était idéale. Nous avons déposé nos sacs à la bagagerie de l’auberge : à nous l’exploration urbaine. On avait sélectionné un circuit un peu décalé qui nous ressemblait : le parcours Street Art.

    Charleroi se dévoile ainsi, de fresque en fresque, de couleur en couleur. Il vous suffit de suivre le logo GR blanc et rouge au départ de la gare : le reste n’est que folie et audace. Artistes contemporains et graffeurs internationaux ont sublimé le patrimoine industriel de la ville. Les fous de photo s’en donneront à cœur joie : j’ai mitraillé. Shooting urbain et fous rires assurés. L’occasion aussi d’observer la silhouette des usines implantées là, d’observer les grues à ferraille et autres installations industrielles : c’est toute une histoire qui nous est contée sur près de 4 km, sur le chemin de halage le long de la Sambre. On a encore flâné ci et là, et on s’est rendues à Mont-sur-Marchienne, pour voir le Musée de la Photographie : merveilleux !

    Le musée de la photo Denis Erroyaux

    On a regagné notre auberge (après un petit resto, évidemment !) et profité de son bar à l’ambiance décontractée. Notre chambre de 4 ? Moderne et confortable, jusque dans la salle de bain privative. Le plus amusant a été de décider qui dormirait en haut des lits superposés. Un joli buffet nous a permis de bien commencer la journée, avec vue sur les quais de Sambre.

    On s’est ensuite rendues au point vélo disponible à la gare : on est parties pédaler sur le RAVeL qui relie Charleroi à Thuin. 24 km pour parvenir aux paysages bucoliques des campagnes thudiniennes. Cheveux dans le vent et rires en cascade. Si on avait disposé de plus de temps (et de moins contraintes), on aurait participé au Hicycle Tour : 10 auberges de jeunesse de Wallonie et Bruxelles à relier à vélo et en train. Des visites, des défis citoyens, une aventure itinérante et peu onéreuse : nul doute que ça nous aurait plu. Peut-être à faire en famille, cet été ! Vivez l’expérience !

     

    L’Auberge de Jeunesse de Charleroi

    L’Auberge de Jeunesse de Charleroi D.R.

    Elle se situe dans la Ville-Basse, juste à côté de la gare de Charleroi-Sud et à 10 km de l’aéroport. Ses chambres (accès aux PMR) de 2, 4 ou 6 lits ont toutes une salle de bain privative.

    Le prix de la nuit comprend un petit-déjeuner extra et une bagagerie. Plus un parking vélo pour vous faciliter la vie. Un lieu à l’ambiance décontractée et à la décoration postindustrielle très tendance !

    Les Auberges de Jeunesse de Wallonie sont partout : Tournai, Mons, Charleroi, Champion, Malmedy, Liège, Bouillon, Namur.

    Auberge de Jeunesse de Charleroi

    Hicycle Tour

    David Samyn

    Un voyage itinérant qui va d’auberge en auberge et vous propose des activités et visites à réaliser en chemin ! Un roadbook et des fichiers GPX permettent d’organiser au mieux le périple. L’idée est de relier les 10 auberges en 10 jours, en train et à vélo ! Mais vous pouvez vivre l’aventure à votre rythme, bien sûr !

    Itinérance entre les Auberges de Jeunesse à vélo

    Parcours Street Art à Charleroi

    Bruno D'Alimonte

    Plongez dans le cœur vibrant de Charleroi « underground » avec ce parcours unique à faire en métro, à pied ou à vélo !

    Les paysages industriels se mêlent à l’univers du street art, créant un spectacle visuellement saisissant. Au fil de la Sambre, découvrez des sites impressionnants comme l’usine Air Liquide et les grues d’Industeel, tout en savourant l’énergie créative des graffitis. Un vrai régal pour les photographes et explorateurs urbains !

    RAVeL Thuin-Charleroi

    Il s’agit de l’étape 4 de la Route Unesco à vélo, qui relie les lieux d’exception inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. 24 km pour relier les deux villes.

    Suivre le RAVeL, pour une étape ou plusieurs, vous permettra de découvrir la Wallonie à votre rythme, en pédalant le long de vallées, de plaines, de rives et de collines.

    Mais encore

    Vous pouvez profiter de votre escapade à Charleroi pour découvrir l’Hôtel de Ville et le beffroi (classé au patrimoine mondial de l’UNESCO), ainsi que l’Église Saint-Christophe. La Manufacture Urbaine et le Musée d’Art de la Province de Hainaut sont à voir aussi. L’Abbaye cistercienne d’Aulne à Gozée est encore une jolie visite. Quant au site du Bois du Cazier et ses terrils, il est juste à côté et le site commémoratif vaut le détour !

    Trouver un autre hébergement écoresponsable

  • La Vendée Nature, nos 5 idées activités outdoor incontournables à faire en famille

    La Vendée Nature, nos 5 idées activités outdoor incontournables à faire en famille

    Je réserve vite mes vacances

    1. Glisser en char à voile à Noirmoutier

    Quentin Boulegon

    Laissez-vous porter par le vent à bord d’un char à voile sur l’une des plus belles et plus grandes plages de l’île de Noirmoutier : la plage de l’Océan à Barbâtre, au sud de l’île. A basse mer, ce sport de plage se pratique toute l’année : peu importe quand et peu importe qui, puisque dès 7 ans, les enfants y sont aussi à l’aise que les adultes ! Avec la mer pour seul horizon, sur des kilomètres de sable fin, le char à voile est l’activité parfaite pour profiter du grand air et lâcher prise, dans un cadre idyllique.

    En savoir plus

    2. Pagayer en canoë sur la Venise Verte

    Vendée Marais Poitevin

    A la recherche de dépaysement ? Et si vous partiez découvrir la Venise Verte, au cœur du Marais Poitevin ? Cet endroit hors du temps se situe dans le sud de la Vendée. 800km de canaux bordés de frênes se fondent dans un paysage de verdure, calme et poétique : vous ne faites plus qu’un avec la nature. Au fil de l’eau, les balades se font à bord d’une barque traditionnelle ou vous êtes guidés ou en canoë kayak où vous êtes aux commandes ! Pagayer seul ou à deux où nul autre ne peut accéder, profitez de l’authenticité de ce parc naturel régional dont la faune et la flore vous marqueront par leur richesse.

    En savoir plus

    3. Geocacher au Pays des Achards

    Julien Gazeau

    Petits ou grands, la chasse au trésor reste pour tous une activité phare pour pimenter les sorties en pleine nature. Le géocaching est tout simplement une chasse au trésor nouvelle génération, inventée dans les années 2000 aux Etats-Unis, qui consiste à utiliser les fonctions d’un GPS pour retrouver des trésors cachés dans la nature. Au Pays des Achards, l’Office de Tourisme propose 8 parcours dont un au lac du Jaunay, véritable bijou de 114 hectares. Hérons cendrés, cormorans, grèbes huppés et martins-pêcheurs pourront être observés. Profitez des rives du lac pour vous évadez au son du chant des oiseaux !

    En savoir plus

    4. S’amuser au Grand Defi

    A Lamoureux

    Avis aux amateurs de sensations fortes : dans ce parc de loisirs extérieur, c’est un passeport pour l’aventure qui s’offre à vous. Entre amis ou en famille, laissez-vous tenter par de nombreuses activités. Attention au vertige, vous découvrirez un des plus grands parcs d’accrobranche au monde ! Enfilez une combinaison et un masque adapté et affrontez-vous sur un terrain de paintball ! Les plus courageux oseront peut-être le quick jump ? Il faudra se lancer du haut d’une tour en bois de 18 mètres ! A partir de 2 ans les activités sont adaptées et quoi que vous choisissiez, l’important est bien sûr, de relever le défi.

    En savoir plus

    5. Monter à cheval en forêt de Mervent Vouvant

    Office de Tourisme Fontenay-Vendée

    Au pas, au trot ou au galop, découvrez la forêt domaniale de Mervent-Vouvant. Non loin de Fontenay Le Comte, ville d’art et d’histoire, se trouve ce massif forestier. Paradis des randonneurs et amoureux des points de vue, les paysages vallonnés de cette échappée verte de 5000 hectares sont à couper le souffle. A cheval à travers les sentiers, 5 circuits en boucle peuvent se réaliser à l’ombre des arbres. Un moment unique à savourer avec votre cheval, une véritable bouffée d’oxygène et de liberté.

    En savoir plus

  • France : des pistes cyclables du feu de Dieu d’ici 2027

    France : des pistes cyclables du feu de Dieu d’ici 2027

    Markus Spiske

    Nos voisins d’outre-Quiévrain vont bénéficier d’un nouveau “plan vélo” pour le moins ambitieux. En effet, quelque 2 milliards d’euros vont être débloqués pour encourager les Français à enfourcher leurs bicyclettes. En septembre dernier, la Première ministre, Elisabeth Borne, avait déjà annoncé consacrer 250 millions d’euros au vélo pour l’année 2023. Mais on sait à présent que cette somme va être reconduite tous les ans pendant cinq ans.

    De coup, c’est la somme colossale de 1,250 milliard d’euros qui sera débloquée pour développer les pistes cyclables dans l’Hexagone. Le reste de l’enveloppe servira à prolonger les aides à l’achat d’un vélo jusqu’en 2027, en ce compris les bicyclettes d’occasion à condition qu’elles soient vendues par des professionnels.

    100.000 km de pistes cyclables d’ici 2030 !

    En France, pas moins de cinq ministres sont mobilisés pour encourager la pratique du vélo. Parmi les initiatives publiques, on peut citer les 200.000 enfants qui participent au dispositif “Savoir rouler à vélo”. Le but est de multiplier leur nombre par quatre d’ici 2027, l’idée étant d’en avoir 800.000 par an à partir de 2027.

    Il y a aussi un enjeu économique. Le marché français du cycle représente plus de 3,6 milliards d’euros. Le “plan vélo” vise à soutenir tout un écosystème, à savoir favoriser la réindustrialisation et donc l’assemblage des vélos en France, car les importations de vélos complets depuis l’Italie, la Roumanie, le Portugal ou l’Asie représentent encore la majorité du marché. L’objectif est aussi de développer des nouveaux métiers, les professionnels estimant qu’on manque de quelque 5.000 réparateurs de vélos en France. Enfin, le gouvernement souhaite arriver à 100.000 km de pistes cyclables d’ici 2030 contre 57.000 km actuellement.

  • À l’assaut des terrils du Pays de Charleroi

    À l’assaut des terrils du Pays de Charleroi

    Leslie Artamonow

    Je vous l’accorde, quand on cherche une destination proche pour passer un week-end un rien dépaysant, on pense tout naturellement à l’Ardenne ou à la mer. Mais j’ai décidé de sortir des sentiers battus et d’explorer une région qui gagne à être connue en tant que destination touristique.

    À l’image de la ville d’Essen en Allemagne, qui a fait de son passé industriel un atout, Charleroi encourage désormais tout un chacun à venir découvrir ce qui a fait sa richesse aux 19e et 20e siècles, à commencer par ses terrils. Ces collines artificielles, érigées par l’accumulation de résidus issus de l’extraction du charbon, sont devenues des havres naturels remarquables qui invitent à la promenade.

    5 sites à ne pas manquer

    Avant de me lancer à l’assaut de ces drôles de collines, j’ai effectué quelques recherches sur la plateforme de Charleroi Métropole Tourisme qui recense tous les sites à découvrir à Charleroi et dans la vingtaine de communes alentour. J’ai repéré plusieurs terrils en libre accès : celui du Martinet à Roux, celui des Vallées à Gilly, le terril Saint-Charles à Marchienne-au-Pont, celui, célèbre, du Bois du Cazier et enfin le terril des Piges à Dampremy.

    Leslie Artamonow

    J’ai jeté mon dévolu sur ce dernier car il offre un panorama exceptionnel sur la ville en contrebas, tout en étant facile d’accès depuis le centre-ville. Formé de plusieurs monticules, il s’étend entre la chaussée de Bruxelles, la route de Mons, la rue Joseph Wauters et la rue Decoux où se situe l’accès principal, situé juste derrière la plaine de jeux. Comme pour gravir tout terril, je vous invite à vous munir de bonnes chaussures de marche, les chemins, riches en terre noire, n’étant pas compatibles avec des baskets blanches !

    De Dampremy à Marchienne

    Après une matinée ensoleillée passée sur les hauteurs de Dampremy, je me suis ensuite rendu au sud de Charleroi et plus précisément sur le site du terril Saint-Charles. Celui-ci est né des extractions du puits Saint-Charles qui a fermé en 1958. Dans les années nonante, les deux terrils de Bayemont et Saint-Charles ont été exploités pour leur charbon résiduel puis remodelés en une seule et même colline. Les autorités locales ont eu la bonne idée d’y planter des arbres et des plantes herbacées et, peu après, une faune et une flore spontanées sont venues enrichir la biodiversité du site.

    Leslie Artamonow

    Ici aussi j’ai particulièrement apprécié la découverte de ce terril qui se distingue par sa sérénité. Ce petit circuit, très aisé dans l’ensemble, grimpe en douceur vers le plateau intermédiaire de la colline où l’on découvre un ancien bassin de décantation aujourd’hui peuplé de roseaux. Le sentier monte ensuite en pente douce vers le sommet où l’on jouit d’une vue fantastique sur le relief de la région ainsi que sur les usines de Marchienne-au-Pont et Marcinelle. Le parcours s’achève par une jolie boucle autour du bassin en contrebas où se dévoilent différents points de vue sur les environs.

    La Boucle Noire

    Vous n’avez jamais entendu parler de la Boucle Noire ? Eh bien moi non plus, du moins jusqu’à ce que je tombe sur un plan expliquant le concept. Si le GR des Terrils (baptisé GR412) consiste en un sentier de plus de 300 km qui relie Bernissart à Liège en passant par Charleroi, sachez qu’une boucle de 22 km peut être effectuée en démarrant depuis la gare de Charleroi-Sud. On peut donc facilement s’y rendre en train, d’où que vous veniez en Belgique. Cette randonnée d’un jour m’a permis de découvrir les châteaux de Marchienne et de Monceau mais aussi les terrils du Martinet et la chaîne des terrils de La Docherie. Un parcours qui comprend l’ascension de quatre collines artificielles, reliées entre elles par des passages et des sentiers. J’ai particulièrement apprécié le balisage clair et bien visible qui permet de cheminer facilement tout au long du parcours !

    Leslie Artamonow

    L’expérience vous tente ? Alors comme moi, rendez-vous sur le site de Charleroi Métropole Tourisme pour préparer votre escapade au Pays Noir !

     

  • Everest : la saison est ouverte !

    Everest : la saison est ouverte !

    Michael Clarke

    Grâce à des conditions météorologiques favorables, neuf Sherpas ont fixé les cordes le long de l’ascension de l’Everest. Ces cordes seront utilisées par les centaines d’alpinistes qui s’attaqueront au sommet de 8 849 mètres dans les semaines à venir.

    Cette année, plus de 900 alpinistes, dont 466 alpinistes étrangers avec des permis d’escalade délivrés par les autorités népalaises, prévoient de gravir l’Everest pendant la saison du printemps. Malgré des tragédies survenues en avril, l’ouverture réussie de la voie par les Sherpas marque le début de cette saison d’ascension.

  • Vidéo | Benjamin Maréchal : J’ai sauté dans le vide au-dessus de l’Ourthe !

    Vidéo | Benjamin Maréchal : J’ai sauté dans le vide au-dessus de l’Ourthe !

    La route qui descend vers Houffalize donne déjà le ton. Ici la nature est belle. Vu du ciel, Vayamundo ressemble à un énorme paquebot blanc. En y entrant avec ma valise, je ne savais pas encore que j’allais marcher au-dessus de l’Ourthe et sauter dans le vide.

    Benjamin Maréchal

    Vayamundo a une histoire. L’hôtel est né dans l’univers syndical pour permettre à l’époque aux travailleurs de s’offrir des vacances à prix abordable. Aujourd’hui, l’hôtel est ouvert à tous et le centre aquatique est même accessible à ceux qui ne logent pas sur place.

    Benjamin Maréchal

    Le programme du jour est chargé, mon cameraman suggère que nous commencions par la «Death Ride». Pour les besoins du reportage, j’accepte et tente de cacher mon émoi. Un groupe d’enfants harnachés se lancent dans le vide sans sourciller…, pas le choix, je saute. Me voilà suspendu dans le vide face à l’hôtel, au-dessus de l’Ourthe. Sensation canon. J’enchaîne avec un parcours sur filin à 3 mètres au-dessus de l’eau. Les moniteurs sont sympas et je me surprends à profiter.

    Benjamin Maréchal

    Quelques mètres plus loin, un autre groupe s’essaye au tir à l’arc. Je passe mon tour et me dirige vers l’intérieur pour suivre un cours de couture. Sur papier, j’étais sceptique en voyant la proposition. Dans les faits, j’ai adoré. La monitrice m’explique avec beaucoup de pédagogie comment utiliser une machine à coudre. En dehors de la salle, les enfants profitent d’une plaine de jeux intérieure gigantesque. C’est sûr, on est dans un endroit idéal pour les familles.

    Benjamin Maréchal

    Tout ce sport m’a donné faim mais je me force de manger léger pour profiter du parc aquatique. S’il n’est pas rare de trouver un hôtel avec piscine, il est plus rare de tomber sur un hôtel avec tout un complexe aquatique. Des couloirs pour faire des longueurs, des espaces pour nager à contre-courant, une pataugeoire, il y a de tout. Je m’offre un tour de toboggan et le directeur me propose de jeter un œil sur le wellness. Dans le genre sauna face à la forêt, c’est difficile de trouver mieux.

    Asbl Côté enfance

    Si j’avais été un vrai touriste j’aurais sans doute participé à la promenade des blaireaux, une promenade qui permet d’approcher ces animaux de près. Malheureusement, je suis en mission commandée et j’ai rendez-vous à Houtopia. Une autre belle surprise. La plaine de jeu extérieure d’Houtopia est gigantesque. Franchement, y’a de jours ou j’aimerais avoir 5 ans.

    Centre de vacances Vayamundo 

    Si vous cherchez un endroit pas trop loin pour étonner vos enfants, vous divertir, participer à un tas d’activités, nager dans une piscine tropicale … bref ne vous occuper de rien et profiter d’un séjour détente, Vayamundo à Houffalize est fait pour vous avec sa formule hôtel-club tout compris.

    Vayamundo , vos 5 sens en éveil

    Au cœur de la vallée de l’Ourthe, toujours à Houfalize, faites un tour à Houtopia, un lieu d’éveil et d’épanouissement dédié à la découverte des 5 sens. Idéal pour les enfants de 18 mois à 12 ans, ils participeront à d’une foule d’activités, d’expériences et de manipulations sensorielles.

    Le Sentier pied nu de la Ferme de la Planche

    Dans le village de Montleban, un sentier insolite de 3,5 kilomètres vous attend… mais uniquement à pieds nus ! Des découvertes se succèdent en pleine nature et une sensation de liberté vous envahi à coup sûr !

    D. Jaunard

    Trouver un autre hébergement adapté aux familles

     

  • La pluie est une bonne nouvelle pour ce secteur !

    La pluie est une bonne nouvelle pour ce secteur !

    Filip Mroz

    Olivier Pitance, administrateur délégué de Dinant Evasion, a d’ailleurs exprimé sa satisfaction quant à cette situation.

    Vive la pluie !

    La météo n’est pas un cauchemar pour tous les professionnels du tourisme en extérieur. Selon Olivier Pitance, il préfère nettement les pluies des derniers jours à la météo plus clémente de l’année précédente. La sécheresse avait déjà sévi en avril, les empêchant de travailler durant la deuxième quinzaine de juillet et tout le mois d’août. Les pluies abondantes récentes ont donc été bénéfiques pour leur activité.

    Un regain d’espoir pour la saison du kayak

    Grâce aux pluies abondantes des derniers jours, la Lesse a retrouvé un niveau qui lui permettra très probablement d’accueillir des kayaks tout au long de l’été. Comparé à l’année précédente marquée par un triste record, cela signifie un gain de six semaines pour cette saison.

    Descente de la Lesse en kayak

  • « Cyclostrade » : le premier tronçon wallon inauguré à La Hulpe !

    « Cyclostrade » : le premier tronçon wallon inauguré à La Hulpe !

    Le ministre wallon de la mobilité et des infrastructures routières, Philippe Henry, a inauguré à La Hulpe le tout premier tronçon wallon de “cyclostrade”, situé le long de la Nationale 275, à proximité du château Solvay. Les cyclostrades sont appelées à devenir l’épine dorsale du réseau cyclable structurant wallon, que veut mettre en place le Gouvernement pour offrir des alternatives attractives à l’usage de la voiture.

    Un tronçon de liaison stratégique vers la Flandre et Bruxelles

    Le tronçon concerné, long d’1,85 km, s’étire jusqu’à la limite de la Flandre, où les travaux sont en cours pour prolonger le cheminement jusqu’à la capitale. L’investissement pour ce premier tronçon d’un peu moins de 2 km est de 2,493 millions d’euros. L’objectif est de prolonger cette cyclostrade vers Bruxelles et d’étendre les travaux jusqu’au carrefour des Trois Colonnes en 2024.

    Une infrastructure sécurisée et conviviale

    Concrètement, il s’agit d’une piste cyclable birectionnelle de 3 mètres de large, séparée des voies de circulation des voitures par une haie et des clôtures en bois. Elle a été aménagée sur le côté gauche de la chaussée en direction de Bruxelles, permettant des connexions plus sécurisées avec les entrées du domaine du Château de La Hulpe et une liaison facile avec le projet en cours de réalisation en Flandre (Hoeilaart).

    Des projets d’expansion pour un réseau cyclable étendu

    Sur place, le ministre Henry a précisé que des projets sont en cours ou à l’étude pour relier Braine-l’Alleud à Tubize (ancienne ligne 115), Wavre à Court-Saint-Etienne et Louvain-la-Neuve à Namur. Le Gouvernement wallon a prévu un budget de 80 millions d’euros pour la réalisation des cyclostrades.