cms

Category: Bons plans

  • Vous partez en vacances en Espagne ? N’oubliez pas de vous couvrir !

    Vous partez en vacances en Espagne ? N’oubliez pas de vous couvrir !

    John McFetridge

    CNN rapporte effectivement qu’à Palma de Majorque, il est interdit de déambuler en maillot dans la ville. La ville veut préserver une certaine image, raison pour laquelle elle pourra imposer des amendes allant jusqu’à 3.000 euros aux touristes trop dévêtus. Une telle réglementation n’est pas exclusive à l’Espagne (Barcelone n’autorise les bikinis que sur la plage). En effet, d’autres destinations touristiques à travers le monde commencent à imposer des réglementations similaires dans le but de maintenir un certain niveau de décence publique.

  • Tous les goûts mènent à Namur !

    Tous les goûts mènent à Namur !

    Explore Meuse

    Premier avantage de Namur : sa position centrale et son accessibilité. Que cela soit en train, en voiture voire à vélo, la ville se rallie facilement, d’où que l’on vienne en Belgique. Néanmoins, nous ne pouvons que vous recommander d’opter pour le chemin de fer, la gare de Namur étant située à cinq minutes à pied du centre-ville. Si vous préférez la voiture, de nombreux parkings sont à votre disposition en périphérie comme en plein centre. Celui de la Confluence sur l’Esplanade notamment est particulièrement recommandé si votre objectif est de rallier le centre-ville. Aménagée sur l’ancien site du Grognon, l’Esplanade La Confluence est un lieu emblématique de rencontre, de convivialité et de détente au centre de Namur.

    Le shopping à ciel ouvert

    Bon nombre de villes ont fait le pari de construire des centres commerciaux extra-muros. À Namur par contre, on a toujours défendu le cœur de la cité et les commerces qui l’animent. Cela en fait du coup une destination shopping particulièrement agréable car en plein air et riche d’une belle variété d’enseignes. En la matière, la rue de Fer est incontestablement l’artère à ne pas manquer, tout comme les rues du Président, de la Croix, de Bruxelles ou encore Saint-Joseph. On y trouve les grands noms du prêt-à-porter accessible comme des boutiques indépendantes aux accessoires plus qualitatifs. Enfin, le shopping ne se résume pas qu’aux vêtements. Qu’il s’agisse de décoration, d’accessoires électroniques, de Hi-Fi ou encore de produits de bouche, ici aussi Namur brille par la variété de ses enseignes !

    Découvrir la ville autrement

    Vespas Namur

    Si Namur peut se découvrir à pied, à vélo, en vespa (y compris de nuit !) ou encore en transports en commun, la capitale wallonne dévoile aussi ses plus beaux atouts à celles et ceux qui apprécient se déplacer à trottinette. Mais pas n’importe lesquelles ! En effet, il est possible d’y enfourcher une “cross trottinette”, à savoir une version tout-terrain plus confortable et plus polyvalente. Après une brève formation, on entame l’ascension des hauteurs de Namur en direction de la citadelle.

    WBT – Denis Closon

    Les chemins, qui se font de plus en plus escarpés, offrent une série de panoramas exceptionnels sur la Meuse et ses environs. Une activité résolument fun, mais encadrée par des pros ! Et pour ceux qui souhaitent prendre de la hauteur et rejoindre la Citadelle en sept petites minutes, il suffit d’emprunter le téléphérique qui offre de splendides vues panoramiques sur la ville. Enfin, un autre moyen original, fun et insolite pour découvrir Namur, est de monter à bord du tuk-tuk pour un parcours guidé au départ de la Citadelle.

    Tuk-Tuk-NamurI

    On peut aussi privilégier la voie fluviale pour bourlinguer en périphérie de la ville. Un choix qui a tout son sens sachant que Namur ne serait pas ce qu’elle est sans la Meuse et la Sambre toutes proches.

    Embarquez pour une croisière juste à côté de l’Enjambée pour naviguer confortablement et visiter Namur et la Haute-Meuse. D’autres formules sont également proposées à bord du bateau “Meuse-Ardennes”, au quai des Chasseurs Ardennais, près du casino. On peut également opter pour une balade privée en bateau vintage grâce à Namur sans amarres.

    Namur Croisiere

    Pour une activité nautique au départ de la terrasse flottante des capitaineries de Namur, telle que du paddle, du canoë-kayak, ou encore la location d’un bateau sans permis, faites appel aux services des Capitaineries de Namur.

    Pour ceux qui recherchent un lieu tendance, The Flow fera mouche. Cette nouvelle base nautique située dans un écrin de verdure vous permettra notamment de siroter un cocktail les pieds dans le sable, de disputer une partie de beach volley ou encore de vous essayer au vélo flottant ! En outre, tout au long de la belle saison, The Flow vous invite à prendre part à une kyrielle d’événements dont des expositions, des ateliers, des croisières ou encore des stages. Enfin, c’est aussi le lieu branché où il faut se rendre pour se restaurer, le midi comme le soir, dans un cadre original et les pieds dans la Meuse… ou presque !

    Une œuvre d’art à chaque coin de rue

    La ville de Namur multiplie les projets en vue d’intégrer l’art dans l’espace public afin de le rendre accessible au plus grand nombre. Une quinzaine d’artistes, belges comme internationaux, ont d’ores et déjà pris part au projet en réalisant une fresque murale. Ne manquez pas la “Fresque des Wallons”, une grande œuvre en trompe-l’œil qui présente quelque 250 Wallons illustres qui ont façonné l’histoire de la Wallonie.

    Explore Meuse – Denis Closon

    De quoi égayer la ville mais aussi renforcer son attractivité tout en transformant les rues en lieu d’exposition permanent. Les différentes créations se concentrent dans le centre-ville, ce qui les rend facilement accessibles depuis la gare. Le plan du parcours street art namurois peut être consulté ou téléchargé ici tandis que le parcours Isaac Cordal peut l’être ici.

    Soirée en terrasse et nuitée sur l’eau

    Namur s’apprécie tout autant en soirée que durant la journée. Dynamique et en perpétuel renouvellement, le centre piétonnier de la ville a vu apparaître de nouveaux bars ainsi que de nombreux restaurants, à même de rencontrer toutes les envies. Bar à fromages, bistro à la parisienne avec terrasse chauffée, bar à cocktails, piano bar ou encore estaminet traditionnel, chacun y trouvera son bonheur !

    Explore Meuse – Denis Closon

    Enfin, pourquoi ne pas finir votre journée sur l’eau voire y passer la nuit ? Ici aussi, on fait dans l’originalité avec la Péniche Formigny, un bateau aménagé qui peut être privatisé et qui comprend des chambres, un bar, une cuisine et un vaste salon. Et après une bonne nuit de sommeil, bercé par les flots, l’équipe de la péniche vous proposera un délicieux petit-déjeuner continental avec une vue imprenable sur les quais tout proches. Pour les petits budgets, Namur compte bien entendu aussi une auberge de jeunesse, située à un petit quart d’heure à pied de la citadelle, où il est possible de passer la nuit à partir de 25 €/personne, petit-déjeuner compris. En solo, en couple ou à plusieurs, l’Auberge de jeunesse de Namur propose toutes les formules de logement possibles avec des chambres doubles, familiales ou encore des dortoirs. Namur compte encore un vaste choix d’hôtels, de gîtes citadins, de chambres d’hôtes,… À chacun sa formule ! Vous n’aurez que l’embarras du choix !

    Explore Meuse

  • Insolite : sera-t-il bientôt possible de réserver son vol via… Uber ?

    Insolite : sera-t-il bientôt possible de réserver son vol via… Uber ?

    Priscilla Du Preez

    Les clients britanniques d’Uber peuvent désormais rechercher, comparer et réserver des billets d’avion directement via l’application. Pour ce faire, Uber s’est associée avec Hopper. Le but est de simplifier le processus de réservation de voyages, en créant une expérience de bout en bout qui va du trajet en voiture jusqu’à la destination finale.
    Sur la plateforme, les clients pourront comparer les prix, réserver des billets, et organiser le transport jusqu’à l’aéroport, le tout au même endroit. Si Uber entend vouloir devenir un « one-shop » en ce qui concerne les voyages, l’entreprise admet tout de même prendre une commission sur les ventes…

  • Boa Vista, l’île aux dunes

    Boa Vista, l’île aux dunes

    A six heures d’avion depuis Bruxelles, Boa Vista fait partie de l’archipel du Cap Vert qui compte dix îles disposées comme la lettre V dont la pointe est tournée vers l’Afrique. Tout au bout de celle-ci, comme une flèche vers le continent noir, voilà Boa Vista. L’île de Sal, au nord, se trouve à quelques coups d’aile de goéland. Toutes deux sont situées à moins de 500 km de la presqu’île du Cap vert au Sénégal, d’où le nom de l’archipel.

    Eric Valenne | cms

    Un désert en mer

    Avec ses 620 km², Boa Vista ressemble à un désert en mer avec des dunes à perte de vue, une végétation rare et parsemée, des routes pavées qui se perdent dans des paysages hérissés de grands palmiers pliés par les alizés. Le long de la côte, des plages immenses voient déferler des rouleaux d’écume venus du bleu intense de l’océan. Avec ses 378 mètres, le point culminant de l’île fut un volcan il y a belle lurette.

    Eric Valenne | cms

    Les villages de Rabil, João Galego, Povoação Velha, Estância de Baixo alignent leurs maisonnettes de toutes les couleurs. Certains hameaux ont une école, parfois une taverne et quelques boutiques de souvenirs. Au bout des ruelles pavées, d’autres maisonnettes et puis souvent la petite église toute simple.

    Eric Valenne | cms

    Gentillesse et convivialité

    L’île fut découverte en 1456 par Diogo Gomes, explorateur portugais. Son nom traduit en « Belle Vue » s’explique peut-être du fait qu’elle fut la première à apparaître à l’horizon en venant d’Afrique. Un peu à l’écart des grandes routes commerciales, l’archipel devint aussitôt une colonie portugaise puis une escale pour le trafic des esclaves entre Afrique et Amérique.

    Eric Valenne | cms

    Aujourd’hui, l’accueil des habitants est tout en gentillesse et convivialité. D’ailleurs, le slogan de l’archipel est « no stress ». On y parle portugais, un peu français et un créole unique. « Ici le crioulo n’est pas le même d’une île à l’autre… mais on se comprend toujours!», plaisantent les Capverdiens… L’île qui développe tranquillement son tourisme a vu la construction de quelques grands hôtels de luxe en all-in, incroyables Babylones entre dunes et plages.

    Eric Valenne | cms

    Mis à part le farniente, la plage, les spas et autres bains de soleil près des immenses piscines, parmi les activités à faire viennent les excursions en quad, en pick up ou en 4X4 pour des tours de l’île. De quoi découvrir quelques plages perdues (Santa Monica et ses onze kilomètres de sable blanc, Santa Maria et sa célèbre épave rouillée…) ainsi que quelques petis saharas comme celui de Viana et ses vagues de dunes. Des sorties en mer permettent de profiter du soleil et des alizés, tandis que le kitesurf est plutôt réservé aux pros.

    Eric Valenne | cms

    Césaria Evora

    La capitale, Sal Rei est un ensemble hétéroclite d’habitations dont le centre et la petite plage ont gardé leur charme avec quelques ruelles pavées, des habitations colorées et des barques tirées sur le sable. Quelques bars ouverts sur la rue lâchent des airs de musique traditionnelle. Il s’agit du morna et du funaná. Le morna dont l’île est le berceau est une musique un peu nostalgique rendue célèbre chez nous par une certaine Césaria Evora. Plus rythmé et déhanché, le funaná a des petits airs cubains et se danse parfois, voire souvent, cela dépend de l’ambiance, des cocktails et des bières ainsi que du rhum qui coulent parfois à flots… Car de nombreux petits concerts improvisés ou programmés égaient les tavernes et les restaurants.

    Eric Valenne | cms

    L’arrivée des baleines à bosse

    Boa Vista est également célèbre pour deux fantastiques rencontres mais qui ne se déroulent pas toute l’année. La plus impressionnante est l’arrivée des baleines à bosse (de mars à mai) avec des sorties en bateau pour les admirer des près. Quant aux tortues marines, ce sera plutôt de juillet à octobre, sur la côte sud-est de l’île qui est la troisième plus grande réserve mondiale de tortues caouannes après Oman et la Floride. Des visites guidées pour observer la nidification des tortues ont lieu tous les soirs de juin à mi-octobre… Bref, qui a dit qu’il n’y avait rien à faire à Boa Vista ?

    L’archipel du Cap Vert est le royaume de l’été quasiment 360 jours par avec de rares journées d’harmattan et de « bruma seca » chargée de sable venu d’Afrique. Quant à la pluie, elle semble avoir oublié l’archipel. Et beaucoup de vent chaud… surtout en hiver.

    Eric Valenne | cms

     

    Infos pratiques

    Il y fait de 22 à 28° degrés et sec toute l’année (avec de rares périodes pluviales fin août et septembre).

    L’euro est accepté quasi partout. 

    Un site très bien documenté : www.boavistaofficial.com/fr/

  • Testé pour vous, le Good Night Train Bruxelles-Berlin

    Testé pour vous, le Good Night Train Bruxelles-Berlin

    Le voyage aller vers Berlin

    3 heures avant le départ un sms avertissait les passagers que l’arrivée prévue à la Hauptbahnhof, soit la gare centrale de Berlin, était déplacée à la Gesundbrunnen, une gare plus excentrée au nord de la ville. Un demi-mal car la capitale allemande est très bien desservie par un réseau de transports complet entre bus, trams (le S) et métro (leU).

    A la garde du Midi – Bruxelles Charles Mahaux

    On est nombreux à avoir choisi par sécurité de se présenter à la gare du Midi avec ¾ d’heure d’avance. Bonne idée car le train qui appartient à une entreprise privée n’était pas annoncé sur les écrans du hall. Le responsable des informations qui a pu être trouvé était désolé de ce couac du « système qui n’avait pas encore été adapté » donc c’est dans son talkie-walkie qu’il a reçu et partagé la nouvelle de l’arrivée de notre train sur le quai 5. On peut espérer que ce souci est résolu depuis !

    Il y avait pas mal d’excitation dans l’air entre les nombreux passagers sur le quai qui n’imaginaient pas un train assez retro dans son look où les placards blancs European Sleeper apparaissent bien discrets sur le flanc des voitures. Chacun s’empresse de trouver son wagon et ensuite son compartiment, on éclate de rire quand on se croise avec les valises et sacs à dos dans le couloir étroit. Les numéros des couchettes sont clairement indiqués sur la porte vitrée du compartiment. Les deux couchettes supérieures sont ouvertes et on y trouve les 4 oreillers, couvertures et draps pour installer plus tard les 4 couchettes réservées dans ce compartiment. On peut choisir de dormir sur les couchettes à hauteur moyenne en relevant les dossiers des divans du bas derrière lesquels se trouve une échelle à fixer pour atteindre plus facilement les couchettes supérieures.

    Un retardataire Charles Mahaux

    Un coup de sifflet, le train part à l’heure et déjà on est ravi de pouvoir baisser les vitres du compartiment comme certaines du couloir, ce qui permet de mieux découvrir encore le paysage qui déroule devant nos yeux et d’apprécier cet air-co naturel ! Un jeune steward vient vérifier que nous sommes bien installés et nous briefer sur l’organisation du voyage. Il n’y a pas de bar-restaurant sur cette ligne mais le steward tient à notre disposition quelques boissons et des snacks. Il nous apporte déjà nos petits déjeuners dans des petits sacs en papier, « rien de très gastronomique » avoue-t-il et il prend la commande de nos souhaits de boisson pour le lendemain matin : café, thé ou jus d’orange.

    Un petit tour aux toilettes et aux lavabos disponibles dans chaque wagon me confirme bien ce côté vintage de notre train. De quoi me rappeler mes voyages en France quand j’étais étudiante. D’autres se souviennent de leurs voyages en train durant un mois en Europe avec la carte inter-rail qui leur a souvent permis d’économiser des nuits d’hôtels en choisissant le train de nuit. En effet le plus gros obstacle rencontré par la jeune entreprise European Sleeper a été de trouver du matériel roulant adéquat car ce service de train-couchette a disparu depuis l’arrivée des avions low-cost. Une rame de 10 voitures est actuellement possible pour opérer cette liaison trois fois par semaine mais il n’y a pas encore de voiture-restaurant.

    La cabine-couchette Charles Mahaux

    Nous avions prévu nos sandwiches, ce n’était pas le cas de notre co-voyageur qui a choisi de jeûner, se contentant de la bouteille d’eau offerte par le steward à chaque passager. Un dernier co-voyageur est monté à Amsterdam, nous l’avons attendu pour organiser nos literies. Le partage obligé avec d’autres passagers d’un même compartiment offre la possibilité de rencontrer des personnes avec qui on ne parlerait sans doute jamais. Ici, il faut bien s’organiser car l’espace est étroit mais tout se passe bien et on s’interroge en riant sur comment se glisser dans la housse de couette sans couette qui nous sert de draps. Prévue pour une personne elles ne sont pas très larges et l’ouverture n’est pas très grande non plus. Pas évident pour une personne plus forte ou moins mobile. Nous voilà installés sur nos banquettes un peu dures, tentures tirées et attentifs aux bruits du roulis qui s’interrompra de temps à autre durant la nuit lorsque le train devra s’arrêter pour permettre sans doute le passage d’autres convois.

    Cabine de luxe European Sleeper

    Pour ma part, je me réveille tôt, comme d’habitude, ce qui me permet de me rafraîchir succinctement dans les espaces lavabos particulièrement étroits également et de quitter mon pyjama. Je resterai un moment dans le couloir à contempler les paysages de la campagne allemande qui s’éveille sous un soleil qui sera sans doute lumineux toute la journée.

    Retour en cabine, le chef du train annonce notre arrivée dans une heure, il est temps de replier les couchettes, de découvrir notre petit déjeuner distribué la veille. De fait, ce n’est pas grand-chose : un croissant emballé dans son plastique, un petit ravier de margarine, un autre de confiture et un dernier de fromage pour garnir 4 mini-crackers. On se regarde tous un peu dépités mais bien décidés à commencer la journée à Berlin par un autre petit-déjeuner. Par contre nous sommes tous ravis de la formule d’autant que nous étions en tenue sportive, ayant choisi cette expérience de voyage pour sa moindre empreinte carbone, mais aussi pour cette impression de gagner du temps en économisant une nuit d’hôtel. Il n’est pas prouvé que l’on arrive à Berlin frais et dispos mais après un second petit déjeuner qui recharge les batteries, nous avons consacré toute notre première journée à arpenter la ville et il est vrai que nous nous sommes écroulés à 21h dans notre lit après une douche bien agréable.

    Les couloirs Charles Mahaux

    Le voyage retour vers Bruxelles

    Il y a encore eu un contretemps mais cette fois nous avons été prévenus deux jours avant le départ, de quoi chercher la bonne formule pour rejoindre la gare de Berlin-Linchtenberg, plus à l’Est de la ville. Le départ était également postposé à 21h13 au lieu de 20h30, ce qui donnait à chacun le loisir de se nourrir avant le départ. Attention toutefois, un dimanche en fin de journée, le quartier de cette gare est complètement mort et il vaut mieux se chercher un petit restaurant dans le centre de la capitale allemande.

    Quand on reprend ce train de nuit pour une seconde fois, la formule est déjà décodée et du coup, on trouve rapidement ses marques. Nous avons voyagé cette fois avec un couple de Berlinois qui profitait de cette option de voyage pour partir en Belgique et visiter Bruxelles et la côte. Le confort quelque peu spartiate des couchettes ne nous ont pas dérangés et chacun a apprécié le roulis du train qui tout compte fait nous a tous bercés. Sans doute aussi faut-il prévoir des bouchons d’oreille si on est sensible au bruit que provoque le mouvement du train plus prononcé que dans les trains modernes. Reste que le petit déjeuner, même servi avec le sourire de la jeune steward, reste particulièrement sommaire d’autant que la seconde boisson comme un jus d’orange ou un second café (du nescafé) est payante.

    Qu’en est-il de l’intérêt financier de la formule ?

    Un aller Bruxelles-Berlin en train de jour suppose une ou deux correspondances en Allemagne et le trajet s’étire quand même sur un minimum de 7 heures de voyage. Le coût le plus bas pour un départ programmé dans 15 jours est de 100 euros sans réservation de place. Le temps d’arriver à l’hôtel et de s’y enregistrer, la journée est passée. Une nuit pour deux personnes dans notre hôtel, le Mercure, idéalement situé sur la place Wittenberg, à côté du KaDeWe juste en face d’arrêts de bus mais aussi de la ligne U2 du métro qui permet de joindre tous les points importants de la ville d’Ouest en Est revient hors petit déjeuner à 162 euros. Bref pour un couple, nous en sommes pour le voyage aller à 362 euros. Notre voyage en train de nuit sans doute plus long, quelque 12h30, nous a coûtés 238 euros petit déjeuner inclus même s’il était minime, il avait au moins le mérite d’exister. Avec le voyage retour qui nous a permis de nous offrir 4 journées pleines dans la capitale allemande avec 3 nuits à l’hôtel et le fun garanti de deux nuits conviviales dans le train-couchette, on se sent gagnant et prêt à recommencer l’expérience. Il faut juste se sentir l’âme flexible et avoir son Gsm bien connecté (facile avec la 4G) pour être averti des changements éventuels de gares et d’horaire.

    Informations

    Classes et tarifs : Les voyageurs peuvent choisir entre des places assises (6 par compartiment) à partir de 49 euros par trajet, des couchettes (4 ou 6 par compartiment) à partir de 79 euros par trajet et des lits (3 par compartiment avec lavabo inclus) à partir de 109 euros le lit. Il est également possible de privatiser un compartiment (obligatoire si vous voyagez avec un chien) ou d’opter pour un compartiment woman only.

    Arrêts : Bruxelles Midi, Antwerpen Centraal, Roosendaal, Rotterdam Centraal, Den Haag HS, Amsterdam Centraal, Amerfoort Centraal, Deventer, Bad Bentheim, Berlin Hauptbahnhof.

    Fréquence : Depuis Bruxelles Midi, les lundi, mercredi et vendredi. Depuis Berlin Hauptbahnhof, les mardi, jeudi et dimanche.

    Sachez aussi que European Sleeper prévoit de proposer une liaison vers Dresde et Prague en 2024 et vers Barcelone en 2025

    Plus d’infos : www.europeansleeper.eu

  • Florence : les locations à court terme bientôt interdites ?

    Florence : les locations à court terme bientôt interdites ?

    Heidi Kaden

    Face à l’explosion des locations à court terme, le maire de Florence, Dario Nardella, a annoncé un projet de loi visant à interdire ce type de location. Cette initiative vise à limiter la “prolifération incontrôlée” de ces locations qui, selon lui, contribuent à la surpopulation touristique dans la ville et nuisent à la préservation de son patrimoine historique.

    Protection du centre-ville historique

    La proposition de Nardella intervient dans le cadre d’un effort plus large pour protéger le centre-ville historique de Florence. La ville, qui est sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1982, est célèbre pour son architecture de la Renaissance et ses nombreux musées et galeries d’art. L’augmentation rapide du nombre de locations à court terme a conduit à une pression accrue sur ces sites patrimoniaux.

    Promotion des locations à long terme

    En parallèle de cette interdiction, M. Nardella souhaite encourager les locations à long terme. Pour cela, il propose de mettre en place des incitations fiscales pour les propriétaires qui choisissent de louer leurs biens pour de plus longues périodes. Cette mesure vise à équilibrer l’offre de logements dans la ville et à faciliter l’accès à la location pour les résidents de longue durée.

    Un mouvement national

    Cette initiative ne se limite pas à Florence. En effet, le gouvernement italien travaille actuellement sur une réglementation visant à contrôler les locations de courte durée à travers tout le pays. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une tendance mondiale de réglementation de la location à court terme, qui vise à trouver un équilibre entre les besoins des touristes et la préservation du patrimoine local.

  • Voyage au pays de la Molignée

    Voyage au pays de la Molignée

    escargotière

    Si la vallée de la Molignée est surtout connue pour ses abbayes et ses châteaux médiévaux, elle vaut également le détour pour ses excellents produits du terroir. C’est notamment le cas de l’escargotière de Warnant où l’héliciculteur Eric Frolli élève pas moins de 650.000 escargots chaque année ! L’adresse est connue et reconnue pour ses escargots d’une qualité exceptionnelle, tant en ce qui concerne leur goût que la texture de leur chair. L’escargotière peut aussi être visitée, l’exploitation comptant pas moins de trois serres et quelque 3.000 m² de parc d’élevage. Un guide expérimenté vous fera visiter les lieux et vous expliquera tout sur la vie de ces gastéropodes. Une dégustation clôturera votre visite de manière savoureuse.

    Escargotiere-Warnant

    Pour les amateurs de douceurs sucrées, non loin de là, Stephen Destrée a installé son atelier et une nouvelle biscuiterie où la qualité et le respect des matières premières sont les maîtres mots. Un large choix de biscuits bio, sablés, spéculoos et chocolats sont produits sur place, dans le plus grand respect des traditions. Une adresse savoureuse pour les meilleures gourmandises !

    Microbrasserie Maredsous

    Un autre site incontournable de la vallée de la Molignée est sans aucun doute, l’Abbaye de Maredsous et sa nouvelle microbrasserie. Si depuis près de 60 ans, les différentes bières de Maredsous sont brassées à Puurs par Duvel-Moortgat, cette année l’abbaye a inauguré une toute nouvelle microbrasserie dans ses murs. Différentes bières sont d’ores et déjà produites sur place et ne font pas l’objet d’une mise en bouteille, l’idée étant de les consommer sur place ou de venir à l’abbaye avec ses propres récipients afin de les remplir.

    Abbaye de Maredsous WBT – Bruno D'Alimonte

    L’Abbaye de Maredsous, c’est aussi un lieu atypique et chaleureux où l’on peut se restaurer. Plateaux de fromage, de charcuterie ou mixte, tartines rehaussées de produits locaux ou encore délices sucrés, tout un chacun trouvera son bonheur.

    Maredret Explore Meuse Denis Closon

    A deux pas, découvrez l’Abbaye de Maredret, un petit joyau du patrimoine religieux en Wallonie. C’est ici que les moniales bénédictines perpétuent les techniques de l’art de l’enluminure suivant des traditions ancestrales. Il est possible d’y visiter l’église ainsi que les expositions permanentes organisées par la communauté.

    Juste à côté de l’Abbaye de Maredsous, on trouve également l’enseigne Vachement Ferme qui propose à la vente une sélection de produits issus directement de la ferme de la famille de Dorlodot et de producteurs locaux.

    Falaen Mark Rossignol

    Enfin, les fins gourmets trouveront leur bonheur au restaurant L’Artiste, installé dans l’ancienne gare du village de Falaën, considéré comme l’un des plus beaux de Wallonie. En cuisine, le chef et patron des lieux, Logan Depuydt, propose des assiettes bistronomiques à base de produits saisonniers. Des créations délicates et souvent hautes en couleur, qui sont mises en valeur par de jolis contenants en pierre ou en bois brut.

    Échappées belles

    Draisines de la Molignee WBT – Bruno D'Alimonte

    S’il y a mille et une façons de découvrir la vallée de la Molignée, l’une des plus originales est incontestablement d’effectuer un parcours en draisine. Différents circuits, allant de 6 à 14 km, vous permettent de suivre l’ancienne voie ferrée sur de drôles d’engins qui ressemblent à des cuistax sur rail. Les trois parcours traversent un paysage abondamment boisé et longent la Molignée qui serpente dans la pittoresque vallée jalonnée de ponts. Une activité originale qui ravira les petits comme les grands !

    Couple de Randonneurs au Chateau de Montaigle WBT – Bruno D'Alimonte

    Celles et ceux qui aiment pédaler apprécieront aussi le RAVeL de la Molignée. Cette balade à vélo vous emmène également le long de la Molignée et longe les ruines de Montaigle, ancienne forteresse médiévale dressée à pic sur un éperon rocheux. Tout au long du chemin, les paysages bucoliques que vous allez rencontrer vont vous entraîner à la découverte d’un patrimoine naturel tout simplement bluffant. Avantage de la formule : vous n’aurez pas à affronter de déclivité importante !

    Des joyaux à ne pas manquer

    Si vous êtes de passage dans la vallée de la Molignée, un détour s’impose par deux villages qui sont labellisés parmi les “plus beaux villages de Wallonie” : Sosoye et Falaën. La balade qui les relie emprunte des routes peu fréquentées qui vous feront découvrir une nature luxuriante ainsi que l’architecture locale.

    Enfin, la vallée de la Molignée offre la possibilité d’allier moments de détente et plaisir gustatif. Appréciez les saveurs du terroir et retrouvez les bonnes adresses de la région en cliquant sur ce lien.

    AquaLodge

    Vous souhaitez prolonger votre séjour dans la vallée d’une manière originale ? Alors vous tomberez à coup sûr sous le charme des petits chalets sur pilotis de l’Aqualodge, en bord de Molignée. Si chacun d’entre eux offre une atmosphère qui lui est propre, tous invitent à la détente et au cocooning. Une offre en hébergement insolite qui vous procurera des souvenirs inoubliables ! De nombreux gîtes ruraux, chambres d’hôtes et hôtels sont également à votre disposition dans la région.

    Explore Meuse

  • Rendez-vous aux Îles Féroé, dans l’archipel des confins

    Rendez-vous aux Îles Féroé, dans l’archipel des confins

    Des paysages et des villages en cinémascope

    Amoureux de panoramas vertigineux entre océan et montagnes, bienvenue aux Îles Féroé ! Cet archipel de 18 îles et 54 000 habitants aux airs de « nouveau monde » offre mille occasions de s’extasier devant des paysages intenses. Immenses falaises chutant en mer, routes de montagne ondulant à flanc de versants, villages de poche lovés au fond de petits fjords : la destination déploie un décor spectaculaire dans une palette de verts profonds, striée de cascades d’argent entretenues par la furia des pluies atlantiques.

    Eglise et village de Sandavágur, sur l’île de Vágar Philippe Bourget

    Ce mélange d’Ecosse, de Norvège et d’Irlande prend son tour le plus dramatique dans les îles du Nord. Depuis Tórshavn, capitale provinciale au vieux quartier bâti de maisons en bois – charme garanti ! -, un tunnel sous-marin relie à l’île d’Eysturoy, la seconde plus grande de l’archipel. Après avoir longé les fjords Skálafjørður puis Funningfjørður, voici Gjógv, village du bout du monde.

    On y découvre les traditionnelles maisons en bois aux toits recouverts d’herbe, les poissons pendus aux façades pour être séchés, une église blanche au clocher pointu, une faille rocheuse ouvrant la vue sur l’île Kalsoy et cette inimitable atmosphère de brume enveloppante, dévoilant sous les nuages la pointe émeraude du sommet Miðdagsfall (601 m).

    La cascade Fossá

    Il faut aimer la nature et la solitude pour vivre dans ces confins. Sur l’île Streymoy, colonisée par les moutons comme partout aux Féroé – on compte près de 80 000 ovins – la route vers Tjórnuvik le prouve. Le long du fjord Sundini, arrêt à la cascade Fossá, double chute d’eau tonitruante et solitaire. Elle précède ce village cul de sac isolé, posé au fond d’une baie entourée d’un amphithéâtre de montagnes ruisselantes. Un lieu prisé de villégiature.

    Les recoins de l’archipel recèlent d’autres secrets. Sur l’île de Vidðy, l’une des plus nordiques, cap sur Viðareiði, l’un des deux villages. Une poignée de maisons perdues fait face à d’impressionnantes falaises dégringolant en mer. Un décor propice aux sagas fantasy…

    Ile de Vagar Philippe Bourget

    Le meilleur est à venir sur l’île de Vagar. Passés le photogénique village de Bøur et l’îlot en lame de couteau de Tondhólmur, survient le hameau de Gásadalur. Il n’est relié au reste de l’île que depuis 2006, grâce à un tunnel. Un passage à emprunter absolument pour admirer la cascade de Múlafossur, bruyante chute d’eau plongeant soudainement en mer, fouettée par les vents du grand large.

    Le village de Vidareidi sur l’île de Vidoy

    Un destination de randonnées au grand air

    Si l’on aime marcher dans des décors aériens et solitaires et que l’on ne craint ni la pluie ni les vents, alors les Féroé sont une destination de rêve. Chacune ou presque des 18 îles est sillonnée de sentiers tracés dans la pierraille de basalte, roche endémique de cet archipel aux origines volcaniques bien qu’il n’abrite aucun volcan, contrairement à son voisin islandais.

    Les Îles Féroé disposent d’un réseau de sentiers plutôt bien balisé grâce à de petits piquets en bois plantés le long des itinéraires et d’imposants cairns édifiés pour mieux se repérer en cas de brouillard. Les parcours sont en général des one way ou des boucles, les treks longue durée sont rares surtout en l’absence de gites d’étape ou de refuges.

    De Tórshavn, vue sur les îles d’Hestur et de Koltur Philippe Bourget | cms

    Les niveaux de difficultés sont classés en plusieurs catégories, visibles sur des panneaux didactiques installés au départ des itinéraires ou sur des topos-guides fournis par les offices de tourisme. Certains itinéraires nécessitent le paiement d’un droit d’entrée. Le site faroeislands.com, via l’onglet « hiking », liste les balades payantes. Les dénivelés sont abrupts sur certains itinéraires. Le point culminant de l’archipel, le Slættaratindur (880 m), se trouve sur l’île d’Eysturoy.

    Parmi les balades, celle menant au phare de Mykines, l’île la plus à l’ouest de l’archipel, est mythique. La « rando », d’environ 2h30, dévoile des paysages vertigineux de falaises et le spectacle fascinant des macareux volant en été. Ce n’est pas pour rien que Mykines, accessible en ferry et en hélicoptère, est surnommée « l’île aux oiseaux ».

    Pour tenter une marche facile, on peut choisir celle qui mène des faubourgs de Thórshavn à Kirkjubøur. Au bout de la petite route Við Sandá, un sentier grimpe à travers les prairies à moutons et rejoint un plateau, depuis lequel la vue s’ouvre sur les îles vertes et montagneuses d’Hestur et de Koltur. La première rassemble une vingtaine d’habitants, groupés dans un seul village. La seconde héberge un couple unique de fermiers et n’est accessible qu’en hélicoptère.

    Vue sur la falaise d’Eiðiskollur, sur l’île d’Eysturoy Philippe Bourget

    Au bout de 2h de marche dans un paysage d’herbe et de rocaille, l’itinéraire conduit jusqu’à Kirkjubøur. Dans ce village de poche faisant face à l’île de Sandoy, se trouve l’un des seuls vestiges historiques des Îles Féroé : les ruines d’une cathédrale du 13ème s., souvenir d’un ancien évêché. Le retour à Thórshavn peut s’effectuer en bus ou en taxi.

    Une économie et un style de vie à forte identité

    Quelle est l’identité des Féroé ? A propos d’un archipel si peu connu, la question est légitime. Première réponse : même rattachées au royaume du Danemark, ces îles disposent d’une autonomie et ont toujours refusé d’appartenir à l’Union Européenne. Le Danemark verse une dotation pour assurer quelques services régaliens, comme la police. Pour le reste, les îles Féroé sont quasi souveraines.

    Côté identité, l’archipel possède sa langue, différente du danois. Sa monnaie est liée à la couronne danoise mais les Féroé émettent des billets qui n’ont pas cours au Danemark ! Ces différences exacerbent le sentiment national. Normal pour un territoire riche, sans chômage, dont l’insularité stimule l’idée d’une indépendance qui pourrait arriver un jour.

    Ferme d’élevage de saumon Philippe Bourget | cms

    L’économie provient pour l’essentiel de la pêche et de l’aquaculture. Dans les fjords, les visiteurs verront des fermes d’élevage de saumons, repérables à leurs bassins circulaires à côté desquels une barge alimente les poissons par des tuyaux. Le port de Klaksvik, seconde ville des Féroé, témoigne de l’importance de la pêche au long cours. La taille des navires-usines, véritables entreprises flottantes, interpelle. Ils font la fortune des dynasties de pêcheurs.

    Puisque l’on parle de pêche, évoquons un sujet délicat : la chasse au globicéphale noir. Elle est encore pratiquée sur cet archipel où les villages avaient l’habitude de tuer ces animaux marins pour subvenir à leurs besoins. Même sans cette nécessité nourricière, la tradition perdure, au grand dam des écologistes.

    Fermière et éleveuse de moutons Philippe Bourget

    L’autre production des îles est le mouton. Solitaires et en liberté dans cette immensité, on en croise partout, parfois même dans les villages. Côté architecture, les maisons en bois aux toits recouverts d’herbe sont l’image d’Epinal des Féroé. L’herbe isole du froid. Et quand il s’agit de la tailler, certains propriétaires n’hésitent pas à envoyer un mouton sur le toit !

    S’agissant des transports inter-îles, il existe des ferries, comme dans tous les archipels. Mais pour les îles plus éloignées, l’hélicoptère est roi. La compagnie Atlantic Airways, qui assure des vols vers les Féroé depuis Copenhague ou Paris, en possède deux. Prendre l’hélico comme d’autres prennent le bus pour rejoindre Svínoy ou Fugloy, deux îles septentrionales, est une expérience rare qui laissera un souvenir marquant.

    Une gastronomie originale

    Partir aux Féroé est aussi une aventure culinaire. Deux produits sont incontournables : le poisson et la viande d’agneau. Dans les restaurants ou les rares tables d’hôtes (comme « Heimablídni », chez Harriet et John Gørðum, à Æðuvik), on aura l’occasion de goûter aux deux. Côtiers ou du grand large, tous les poissons sauvages se retrouvent dans l’assiette. Le saumon est aussi omniprésent, issu directement des fermes d’élevage de l’archipel.

    Philippe Bourget | cms

    Côté agneau, tous les modes de préparation existent. Le meilleur est sans doute celui qui fait mijoter la viande durant 13h (!) dans un four. Sa tendreté est alors inimitable. Mais la grande tradition culinaire des Féroé est le ræst. C’est une technique de séchage du poisson et de la viande à l’air libre, ou dans de petits cabanons en bois ventilés naturellement. Après plusieurs semaines, ils prennent un goût fermenté et deviennent consommables. Cette tradition de conservation était utile jadis pour s’alimenter durant les longs hivers.

    Dégustation de brochette de fulmar Philippe Bourget | cms

    A Tórshavn, un restaurant gastronomique met typiquement cette cuisine à l’honneur : Ræst. Pour l’équivalent d’environ 120 € (dîner revient cher aux Féroé, la destination n’est de toute façon pas low cost et un budget conséquent sera nécessaire pour le voyage), on pourra goûter, à travers un menu-dégustation de 14 plats, de la baleine, des oursins, du mouton, du fulmar (oiseau marin), du drylur (pain plat des îles Féroé) ou encore du skerpikjøt (jambon de cuisse de mouton fermenté).

    Dégustation de coquillages au restaurant Ræst Philippe Bourget | cms

    Côté légumes, en revanche, la destination est pauvre. La terre des îles Féroé produit toutefois des pommes de terre et… de la rhubarbe, une plante rustique bien adaptée au climat. Ultime originalité (contestable pour les écologistes), sur l’île de Mykines (la fameuse île aux oiseaux, où le birdwatching est très pratiqué), les habitants ont l’habitude, une fois l’an aux alentours du mois de septembre, de capturer quelques fous de Bassan pour les manger. Tradition, encore, dans cet archipel rude où l’on a toujours eu le réflexe pour se nourrir d’utiliser ce que la nature pouvait offrir.

  • Insolite : au Mexique, certains chants sont interdits !

    Insolite : au Mexique, certains chants sont interdits !

    Jospeh Barrientos

    Cancun, la populaire destination touristique du Mexique, s’est récemment positionnée contre les narcocorridos, genre musical folklorique souvent associé à la glorification des narcotrafiquants. L’annonce a été faite par la maire de la ville, Ana Patricia Peralta, qui a déclaré que ces chansons “promeuvent la violence” et ont un impact négatif sur l’image de Cancun.

    Le groupe Grupo Firme, connu pour son répertoire de musique régionale, a annulé un concert prévu pour le 1er juillet à la suite de cette décision. Ce coup dur pour l’industrie musicale est perçu positivement par les commerçants et restaurateurs locaux, qui estiment que les narcocorridos attirent un public indésirable et violent.

    Cancun rejoint ainsi d’autres villes mexicaines comme Ciudad Juarez et Mexicali, qui ont déjà interdit ce sous-genre musical. Même dans l’État de Sinaloa, berceau du célèbre narcotrafiquant Joaquín “Chapo” Guzmán, les narcocorridos sont prohibés depuis 1987 !

  • Offre exclusive : profitez d’un séjour détente au cœur des Ardennes au Château de Vignée

    Offre exclusive : profitez d’un séjour détente au cœur des Ardennes au Château de Vignée

    Le Château de Vignée dispose de 24 chambres uniques, dont 4 Junior Suites et 1 suite pour 4 personnes. L’hôtel dispose d’un bel espace de bien-être avec piscine intérieure chauffée, un sauna finlandais, donnant sur la rive de la Lesse ainsi qu’un bain à vapeur. Le restaurant Arden récemment récompensé par une étoile Michelin, combine ses plats avec une sélection étendue mais réfléchie de vins locaux et bières artisanales. L’hôtel dispose d’une cave à vin exceptionnelle avec plus de 1 500 références et 15 000 bouteilles du monde entier, unique en Belgique.

    Prix et avantage :

    149,5 euros par personne, soit 299 euros pour deux personnes au lieu de 353 euros, soit un avantage net de 54 euros.

    (Ce prix est valable pour une réservation du dimanche au mardi. Comptez un supplément de 30 euros pour une arrivée le mercredi, 70 euros pour une arrivée le jeudi et 100 euros pour une arrivée le vendredi ou le samedi)

    Ce pack comprend :

    • Une Nuitée en chambre Confort
    Bouteille de Champagne en chambre
    Petit déjeuner
    • Accès au Wellness (piscine, sauna, hammam)
    • 15% de réduction sur un massage ou un soin
    Verre de bienvenue
    Late check-out à 12h30

    J’achète mon voucher