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Category: Bons plans

  • “The Landing House” : une étonnante maison au cœur du désert de mojave

    “The Landing House” : une étonnante maison au cœur du désert de mojave

    the landing house
    Ye Rin Mok

    Située à environ 200 kilomètres de Los Angeles, The Landing House est une création de Industry of All Nations, conçue pour se fondre harmonieusement dans le paysage désertique du Mojave.

    Design écoresponsable

    L’architecte Fernando Gerscovich, avec l’aide de ses frères Juan Diego et Patricio, a imaginé The Landing House en mettant l’accent sur le respect de l’environnement. Ils annoncent avoir soigneusement conçu cette maison pour préserver l’écosystème fragile du désert, en utilisant des matériaux à faible impact comme le cèdre et le verre qui vieilliront naturellement pour s’intégrer encore plus dans le décor.

    the landing house
    Ye Rin Mok

    Un cadre naturel envoûtant

    Le terrain de 2 hectares sur lequel repose The Landing House est un véritable bijou, avec des formations rocheuses naturelles et des arbres « Joshua », que l’on ne retrouve que dans ce parc. La maison, pensée comme une branche tombée, s’intègre parfaitement dans ce paysage sauvage, offrant un contraste saisissant entre modernité et nature.

    the landing house
    Ye Rin Mok

    Sérénité et intimité

    Accessible via un chemin privé, la maison se révèle derrière un mur discret, avec un design qui invite à la tranquillité et à la contemplation. Chaque élément, de la piscine plongeante à la plateforme de yoga, est conçu pour célébrer la beauté du désert.

    the landing house
    Ye Rin Mok

    Intérieur chaleureux et invitant

    L’intérieur de la maison est un mélange de matériaux naturels et d’aménagements modernes. Les chambres sont des suites, offrant toutes une vue imprenable sur le désert, et la cuisine et le salon sont bien entendu, équipés d’une technologie dernier cri.

    the landing house
    Ye Rin Mok

     

  • The Breakers : une visite dans l’antre de l’une des plus riches familles du 19ème siècle !

    The Breakers : une visite dans l’antre de l’une des plus riches familles du 19ème siècle !

    the breakers
    Praswin Prakashan

    Un héritage Vanderbilt à couper le souffle

    The Breakers est bien plus qu’une simple maison ; c’est un palais inspiré par la Renaissance italienne, érigé par Cornelius Vanderbilt II. Après un incendie dévastateur en 1892, sa femme Alice Claypoole Vanderbilt a confié la conception de ce nouveau chef-d’œuvre à l’architecte Richard Morris Hunt. Leur vision : surpasser la magnificence de Marble House, un autre manoir Vanderbilt situé non loin.

    Un chef-d’œuvre architectural et artistique

    Chaque détail de The Breakers témoigne d’un art de vivre grandiose. Des meubles spécialement conçus pour la maison aux décors façonnés par des artisans européens, chaque élément reflète le luxe et l’exclusivité. Cornelius Vanderbilt, dans un souci de pérennité, a même fait fabriquer suffisamment de tuiles pour le toit afin de pouvoir le remplacer trois fois.

    the breakers
    Praswin Prakashan

    Technologie et confort d’avant-garde

    Les Vanderbilt, toujours à la pointe de l’innovation, ont équipé The Breakers des technologies les plus modernes de l’époque, telles qu’un ascenseur et un éclairage électrique. La demeure disposait également d’un système d’alimentation en eau douce et en eau salée, cette dernière étant alors considérée comme bénéfique pour la santé.

    Une invitation à l’histoire et à l’élégance

    Aujourd’hui, The Breakers est ouvert au public en tant que musée, géré par la Preservation Society of Newport County. C’est une invitation à explorer les différentes pièces de la maison, à plonger dans l’histoire fascinante de la famille Vanderbilt et à s’immerger dans le luxe de la fin du XIXe siècle.

    Visitez The Breakers, c’est un peu vivre une expérience immersive dans une ère de prospérité et de faste inégalée. C’est aussi une occasion unique de découvrir comment vivait l’une des familles les plus riches et influentes de l’histoire américaine.

    the breakers
    Praswin Prakashan
  • Les 5 secrets du Kilimandjaro, le géant d’Afrique

    Les 5 secrets du Kilimandjaro, le géant d’Afrique

    kilimandjaro
    Sergey Pesterev

    1.    Une montagne aux trois volcans

    Le Kilimandjaro est unique car il est composé de trois volcans distincts : Shira, Mawenzi et Kibo. Contrairement à l’idée reçue d’une seule montagne, cette composition triple offre une diversité géologique remarquable, avec Kibo abritant le fameux pic Uhuru, le point le plus haut d’Afrique.

    2.    Des écosystèmes diversifiés

    De la forêt tropicale au bas jusqu’à sa calotte glacière, le Kilimandjaro est un mélange d’écosystèmes. Cette diversité offre un habitat à une grande variété d’espèces fauniques et florales, certaines étant uniques à cette montagne.

    3.    Des glaciers en recul

    Les glaciers du Kilimandjaro, autrefois vastes et imposants, sont en recul rapide, ce que de nombreux scientifiques attribuent au changement climatique. Cette fonte des glaces soulève des préoccupations environnementales importantes.

    4.    Un lieu de mythes et légendes

    Les communautés locales, notamment les Chaggas, entretiennent des mythes et légendes autour du Kilimandjaro. La montagne est souvent considérée comme sacrée, avec des histoires qui lui confèrent un caractère mystique et spirituel !

    kilimandjaro
    Ben Sp

    5.    Défi pour les alpinistes

    Gravir le Kilimandjaro est un défi majeur pour les alpinistes. Avec ses différentes voies d’ascension, elle offre une expérience unique pour les randonneurs, alliant aventure physique et découverte culturelle.

    Plus qu’une Montagne

    Le Kilimandjaro, avec ses secrets et ses merveilles, est plus qu’une simple montagne. C’est une source d’inspiration, un symbole de la beauté naturelle de l’Afrique et un rappel poignant de l’importance de la préservation de notre environnement.

    Découvrez notre offre exceptionnelle en Tanzanie

  • Les 5 secrets de la forêt de bambous d’Arashiyama au Japon

    Les 5 secrets de la forêt de bambous d’Arashiyama au Japon

    bamboo forest
    Atsushi Tsubokura

    Un écosystème unique

    Au cœur d’Arashiyama se trouve un écosystème remarquable, où les bambous ne sont pas seulement une plante, mais une partie intégrante de l’environnement local. Cette forêt de bambous sert de refuge à de nombreuses espèces, offrant un habitat vital pour la faune et contribuant à la biodiversité de la région.

    Un son apaisant

    L’un des secrets les plus captivants de cette forêt est le son qu’elle produit. Lorsque le vent traverse les tiges de bambou, il crée une mélodie apaisante et unique. Ce phénomène naturel a même été reconnu comme l’un des « 100 sons du Japon à préserver ».

    Un héritage culturel

    La forêt de bambous d’Arashiyama n’est pas seulement un site naturel, mais aussi un lieu de grande signification culturelle. Elle a inspiré d’innombrables œuvres d’art, de la poésie aux peintures, et continue d’influencer les artistes et les écrivains.

    Une technique de gestion durable

    Le secret de la beauté perpétuelle de la forêt réside dans sa gestion durable. Les locaux pratiquent une technique de coupe et d’entretien qui permet non seulement de préserver l’environnement, mais aussi de soutenir l’industrie du bambou, essentielle à l’économie locale.

    Un labyrinthe de sentiers

    La forêt offre un réseau complexe de sentiers qui permettent aux visiteurs de s’immerger complètement dans cet univers vert. Chaque sentier offre une perspective différente de la forêt, certains menant à des temples historiques et des sanctuaires cachés.

    Un voyage sensoriel

    Explorer la forêt de bambous d’Arashiyama, c’est faire un voyage sensoriel à travers un lieu où la nature, la culture, et l’histoire se rencontrent. Ce n’est pas seulement une destination touristique, mais une expérience qui reste gravée dans la mémoire.

  • Vous rêvez de passer une nuit aux côtés des dinosaures ?

    Vous rêvez de passer une nuit aux côtés des dinosaures ?

    Natural History Museum
    Bruno Martins

    Dino Snores for Grown-ups (littéralement Les ronflements des dinosaures pour les adultes) est le nom de l’activité insolite proposée par le Natural History Museum de Londres. Une expérience unique durant laquelle le musée britannique ouvre ses portes le temps d’une nuit. De quoi permettre aux férus de sciences et aux amateurs d’expériences insolites de découvrir les riches collections de cette institution puis de passer la nuit dans son sublime hall victorien, entourés de squelettes de dinosaures et de baleines.

    Situé dans le quartier huppé de Kensington, le musée d’histoire naturelle de Londres est surnommé par les locaux “la cathédrale de la nature”. Et pour cause : l’édifice néo-roman a tout d’un monument religieux ! Sauf que ses murs abritent la plus grande collection au monde des sciences de la vie et de la terre avec plus de 70 millions de spécimens ! On y trouve aussi les trouvailles de l’ex-empire colonial, dont celles rapportées par le célèbre explorateur James Cook et le naturaliste Charles Darwin.

    Natural History Museum
    Stephen Kidd

    Une nuit au musée

    Comment se déroule cette nuit au musée ? Les visiteurs sont accueillis à 18h30. On leur remet un badge spécifique et un petit matelas en mousse qui permet d’installer son “couchage” dans le grand hall du musée ou dans l’une de ses alcôves. Une fois installé, on reçoit un verre de bienvenue au bar du musée. Dans le même temps, il est demandé aux visiteurs de prendre connaissance d’un bref règlement même si on est avant tout là pour s’amuser. Un repas comptant trois services est prévu un peu plus tard, puis à vous les innombrables couloirs et collections du musée !

    Natural History Museum
    Bruno Martins

    Des animations diverses sont prévues dans le courant de la soirée, au cas où vous n’auriez pas envie de dormir tout de suite. Le lendemain, une séance de yoga vous est offerte dès 6h30 tandis que le breakfast est pour sa part servi à 7h30.

    Envie de prendre part à cette expérience unique en son genre ? Alors réservez votre place sur le site du musée ! Comptez tout de même 220 £ (soit environ 250 €) par personne !

     

  • Voici 10 bonnes raisons de découvrir la Slovénie

    Voici 10 bonnes raisons de découvrir la Slovénie

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    Johnny Africa

    La Slovénie se trouve au carrefour des principales cultures européennes, avec des frontières qui bordent l’Italie, l’Autriche, la Hongrie et la Croatie. Et si son territoire n’affiche qu’un peu plus de 20.000 km2, il n’en demeure pas moins d’une richesse exceptionnelle, ce qui en fait une destination touristique particulièrement attractive.

    1. Une terre de gastronomes

    La Slovénie propose une cuisine à l’identité forte, qui oscille entre héritage culturel et innovation. Une destination culinaire dont pas moins de 59 restaurants figurent dans la sélection 2023 du Guide Michelin ! Ensemble, ceux-ci ont décroché 12 étoiles, 7 “Bib Gourmand” et 7 étoiles vertes. À ce titre, le pays fait partie du club très fermé des nations qui possèdent le plus grand nombre d’étoiles vertes Michelin par rapport au nombre d’habitants. Il s’agit donc d’une valeur sûre en matière de gastronomie !

    2. Tout schuss !

    Près de 80 millions € viennent d’être investis dans les neuf stations de ski slovènes. Toutes disposent d’une remontée mécanique flambant neuve tandis que des villages comme celui de Golte proposent un parc d’aventures et une tyrolienne ultra-rapide. Vogel vient aussi d’ouvrir un parc en plein air où il est possible de faire du rafting sur neige. Bref, la Slovénie est plus que jamais une destination de choix pour les amateurs de sports d’hiver. Surtout pour ceux qui aiment varier les activités !

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    Mikita Karasiou

    3. Mer et montagne

    La Slovénie est d’une part bordée par les Alpes et d’autre part, par la mer Adriatique. Un ensemble hétéroclite qui crée un décor très diversifié avec quatre régions très différentes et trois zones climatiques distinctes. Si vous vous rendez en voiture d’une extrémité à l’autre, vous pourriez skier le matin dans les Alpes Juliennes, et l’après-midi, vous vous assiérez à une terrasse, sur la côte !

    4. Des breuvages d’exception

    La Slovénie n’est pas seulement connue pour sa nature variée. Ses vins locaux remportent également de multiples récompenses internationales. Autant de domaines viticoles idylliques qui se prêtent parfaitement à une promenade romantique rehaussée de dégustation. Il est même possible de se retrousser les manches et de participer à une vendange !

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    Hasmik Ghazaryan Olson

    5. Une capitale charmante

    Ljubljana est l’une des capitales européennes les plus agréables. La ville, qui regorge de musées, de galeries d’art et d’autres sites culturels, possède un centre-ville pittoresque, avec une architecture typique, des rues pavées et de nombreux ponts élégants. Ljubljana dégage une atmosphère à la fois chaleureuse et accueillante. Son château, situé sur une colline, offre une vue panoramique imprenable.

    6. Des grottes fabuleuses

    Les Grottes de Postojna sont célèbres pour leurs formations karstiques, composées de stalactites et stalagmites, créées par des millénaires d’activité géologique. Le tout leur donne un aspect magnifique et mystérieux. C’est aussi l’un des réseaux de grottes les plus étendus d’Europe. Les visiteurs ont la possibilité d’en explorer une partie lors d’une visite guidée qui peut se faire partiellement en train !

    7. Une grande richesse culturelle

    La Slovénie possède une riche histoire architecturale, allant des châteaux médiévaux aux influences de l’architecture baroque et Renaissance. Le vieux centre de Ljubljana est particulièrement pittoresque avec son architecture variée mais homogène. La Slovénie organise aussi de nombreux festivals culturels, musicaux et artistiques, et ce tout au long de l’année. Le Festival international de jazz et le Festival de théâtre de Ljubljana sont parmi les événements culturels les plus importants de la région.

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    Frantisek Duris

    8. Un peuple hospitalier

    Les Slovènes sont réputés pour leur accueil envers les étrangers et sont souvent disposés à partager leur culture et leur histoire. Ils ont aussi pour tradition d’offrir un profond respect pour leurs invités. Les visiteurs sont donc traités avec courtoisie tandis que les Slovènes peuvent être prompts à offrir de l’aide ou des informations à ceux qui en ont besoin.

    9. Un lac sublime

    Le lac Bled est situé dans les Alpes juliennes, à environ 55 km de Ljubljana. Il est entouré de montagnes et de forêts, créant un cadre naturel spectaculaire. Au centre du lac se trouve l’île de Bled, une petite île verdoyante dotée d’une église pittoresque appelée l’église de l’Assomption. Les visiteurs peuvent atteindre l’île en empruntant des bateaux traditionnels appelés pletna. C’est l’un des joyaux naturels du pays qui offre un mélange unique de paysages, de patrimoine et d’activités en plein air.

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    10. Un parc national à ne pas manquer

    Le Parc national du Triglav est le seul parc national de Slovénie. Il tient son nom du mont Triglav, le plus haut sommet des Alpes juliennes et le point culminant du pays. Il couvre une superficie d’environ 838 km2, ce qui en fait le plus grand parc national de Slovénie. Les rivières cristallines et les cascades ajoutent une touche sublime à l’endroit.

  • À la découverte de la région “OVA” avec Benjamin Maréchal

    À la découverte de la région “OVA” avec Benjamin Maréchal

    La maison du tourisme de l’Ourthe-Vesdre-Amblève met de nombreuses brochures à votre disposition afin que vous puissiez découvrir la région sous différents angles et thématiques. Benjamin Maréchal, que l’on ne présente plus, nous propose d’embarquer pour une balade dans le pays de Liège en passant par les villages de Neupré, Comblain-au-Pont et Anthisnes.

    Son expédition démarre à La Roche-aux-Faucons dans l’entité de Neupré. Surplombant de 120 m la vallée de l’Ourthe, l’endroit doit son nom au fait qu’il était un lieu de nidification pour les faucons pèlerins, jusqu’à leur disparition dans les années 1950. La falaise elle-même est peu visible depuis la vallée, car cachée par la végétation. En revanche, une fois en haut, le panorama est à couper le souffle ! L’ascension jusque-là est un peu technique mais tout sauf insurmontable nous explique Benjamin. Il nous propose ensuite de nous rendre à Comblain-au-Pont pour y découvrir ses “tartines”, un massif rocheux qui ressemble à des tranches de pain prêtes à être glissées dans un grille-pain ! Autre attraction locale : la tour Saint-Martin qui, une fois encore, offre un point de vue exceptionnel sur la vallée en contrebas. La tour est plantée au beau milieu d’un cimetière désaffecté. Petits et grands pourront tenter d’y extirper une épée de son rocher, à l’image du célèbre roi Arthur !

    Benjamin nous emmène ensuite au musée en plein air de sculptures sur pierre bleue, situé lui aussi à Comblain-au-Pont. Dominant le village, ce site hors du temps constitue une belle promenade qui vous permettra de découvrir des œuvres réalisées par des sculpteurs du monde entier ayant participé au Symposium international de Sculpture entre 1995 et 2006. Si vous êtes de passage sur ce site, Benjamin vous conseille aussi de jeter un œil aux Roches Noires de Comblain.

    Les plaisirs du palais

    L’heure est venue de passer à table et de se rendre au Relais du Terroir, une halte gourmande, située au cœur du village de Comblain, où l’on peut prendre le temps de découvrir la région sous un autre angle. On y trouve de nombreux produits locaux dont des glaces, des crêpes et des bières artisanales.

    Benjamin prend ensuite la direction d’Anthisnes et son Avouerie, un impressionnant château composé d’un donjon du XIIe siècle et d’un corps de logis qui s’y est adossé au XVIIe siècle. Ce magnifique village peut se découvrir en fatbike que l’on peut facilement louer sur place. L’Avouerie compte un musée de la bière et du peket ainsi qu’une cave qui fait office de lieu de dégustation. L’occasion de jeter son dévolu sur les délicieux fromages ainsi que sur la charcuterie de la région, que l’on arrosera d’une bière locale. Et Benjamin Maréchal d’expliquer qu’il s’agit là de la “plus belle cafet’ de musée du pays”, rien que ça !

    Ce petit reportage vous a donné envie de découvrir la région de l’Ourthe-Vesdre-Amblève ? Alors n’hésitez pas à prendre contact avec la maison du tourisme de l’OVA pour en savoir plus ou à vous inscrire pour recevoir sa newsletter.

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  • Le Festival de la lumière de Gand sera plus high-tech que jamais !

    Le Festival de la lumière de Gand sera plus high-tech que jamais !

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    Martin Corlazzoli – Martin Corlazzoli – stad gent

    Tous les trois ans, Gand brille de mille feux durant son Festival de la lumière. Un événement gratuit qui, grâce aux multiples installations lumineuses réalisées par des artistes locaux et internationaux, fait de chaque nuit un décor féerique doublé d’un spectacle surprenant composé de structures tantôt surnaturelles tantôt originales. De quoi aussi découvrir la belle ville de Gand sous un autre… jour.

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    Martin Corlazzoli – Martin Corlazzoli – stad gent

    XXIe siècle oblige, cet événement mettra à l’honneur des nouvelles technologies, à l’image de l’intelligence artificielle et des drones. Le programme de cette sixième édition a été dévoilé et s’annonce plus que jamais captivant. Parmi les artistes internationaux invités à exhiber leurs œuvres lumineuses, il y a l’espagnol SpY. La création qu’il a conçue sera exposée sur la Schipperskaai et fera office de pièce maîtresse de ce Festival de la lumière.

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    Martin Corlazzoli – stad gent

    Autre incontournable : la structure proposée par l’Agence spatiale européenne, qui utilisera la réalité augmentée afin de montrer comment les images satellites nous aident au quotidien. La société gantoise Fisheye, elle, a planché sur un mapping qui combinera code Morse et images spatiales. Enfin, Drone Racing Flanders proposera une installation inédite en collaboration avec les pompiers de la ville de Gand. De nombreuses autres installations et structures pourront être admirées par les visiteurs du 31 janvier au 4 février. Le parcours comptera en effet pas moins de 32 étapes, que l’on pourra découvrir seul ou accompagné d’un guide.

    Plus d’infos : visit.gent.be

  • Brussels Airport : une nouvelle compagnie aérienne !

    Brussels Airport : une nouvelle compagnie aérienne !

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    Cette liaison Bruxelles-Larnaca est prévue pour débuter le 5 février, offrant des vols deux fois par semaine, les lundis et jeudis. Un ajout significatif est envisagé avant l’été : un troisième vol hebdomadaire, renforçant ainsi cette nouvelle connexion aérienne.

    Larnaca, située dans le sud-est de Chypre, est réputée pour être une destination de vacances attrayante. Arnaud Feist, le directeur de l’aéroport de Bruxelles souligne l’importance de l’Airbus A220 dans cette nouvelle liaison, notant qu’il servira les besoins des gouvernements, des entreprises et des vacanciers désireux de découvrir la beauté ensoleillée de Chypre.

  • En Jamaïque, des tropiques encore plus exotiques

    En Jamaïque, des tropiques encore plus exotiques

     

    Du nord au sud, une côte caraïbe aux multiples visages

    Située en zone intertropicale, la Jamaïque coche toutes les cases d’un séjour balnéaire réussi. Cela d’autant mieux qu’ici, sur la mer des Caraïbes, il y en a pour tous les goûts. De Montego Bay à Oracabessa en passant par Ochos Rios, la côte nord est de loin la plus touristique.

    Plage de Ocho Rios

    Le long des 120 km de littoral se concentre la plupart des hôtels-resorts. Comme en « Rép Dom » ou sur la Riviera Maya mexicaine, les marques Zoëtry, Sandals, Iberostar, Bahia Principe… ont pignon sur rue, avec leurs habituelles prestations all inclusive : restaurants de plage, piscines, activités nautiques… et toute l’intendance que recherchent les clients en quête de confort et d’une prise en charge totale de leurs besoins.

    Preuve que ce tourisme là a le vent en poupe, un Hard Rock Hôtel doit ouvrir en 2025 à Montego Bay. C’est aussi sur cette côte, à Oracabessa, que se trouve le mythique hôtel Golden Eye Resort. Sur une propriété ayant appartenu jadis à Ian Fleming, le romancier britannique créateur du personnage de James Bond, une quarantaine de villas et de cottages de luxe attend les clients aisés. L’hôtel a été créé par l’actuel propriétaire du site, Chris Blackwell, le légendaire producteur anglais de Bob Marley. Il faut ajouter à ce panorama touristique la station balnéaire de Negril, à l’extrême ouest de l’île. Elle est connue pour son enfilade d’hôtels, restaurants et bars musicaux le long du célèbre 7-mile Beach.

    Baigneurs à Treasure Beach, au sud-ouest de l’île Philippe Bourget | cms

    Plus authentique, la côte sud-ouest plaira aux touristes cherchant une immersion réellement jamaïcaine. Treasure Beach en est un bel exemple. Les boutiques-hôtels et commerces de cette station balnéaire s’insèrent dans un paysage préservé, constitué de ports de pêche et de petites exploitations agricoles (voir 3/ « Une île intérieure pleine de surprises »). Un hébergement, en particulier, correspond à cette image : le Jakes Hotel. Ses bungalows colorés disséminés sous la végétation en font un lieu d’esprit 100% local.

    Le Jakes Hôtel sur la côte sud. Philippe Bourget

    Près de là, à Crawford, on découvrira un espace de nature remarquablement préservé : MalcomBay. La communauté locale protège ce sanctuaire marin, soit près de 5km de côte vierge à mangrove. En bateau à moteur avec les pêcheurs locaux, on pourra y observer lamantins et tortues marines. Il restera à embarquer à nouveau pour aller boire un rhum au Pelican Bar, un « café » de planches sur pilotis situé à quelques encablures du rivage, tenu par le charismatique rasta Floyd.

    Bongo Herman, percussionniste jamaïcain et ami de Bob Marley dans la maison-musée de l’artiste à Kingston. Philippe Bourget | cms

    Le reggae, Bob Marley et la culture rasta

    Qu’évoque la Jamaïque pour celui qui n’y est jamais venu ? Forcément, le reggae et Bob Marley ! Roi de ce genre musical créé dans Trenchtown, un quartier pauvre de la capitale, Kingston, Bob Marley, disparu à 36 ans, reste à jamais le « premier » et une fierté absolue pour les Jamaïcains. Il n’est qu’à voir le nombre de portraits à son effigie, peints sur les murs ou imprimés sur les tee-shirts portés par des hommes dans la rue. Alors si l’on vient à Kingston (1,25 million d’habitants pour 3,2 millions dans le pays), capitale qui n’est plus le coupe-gorge décrit dans les années 80, ce n’est pas seulement pour découvrir la belle demeure d’architecture géorgienne Devon House ou se balader dans Downtown afin d’admirer les œuvres de street art – certaines représentent d’ailleurs des artistes de reggae. C’est aussi et surtout pour visiter la maison-musée de Bob Marley, sur les hauteurs de la ville, près de Jamaica House, la résidence du premier ministre.

    La statue de Bob Marley devant sa maison-musée, à Kingston. Philippe Bourget

    On vient de partout en pèlerinage dans ce lieu où toute la vie de l’artiste est exposée. Des photos, des lettres, des disques d’or, des objets personnels, son studio d’enregistrement… s’offrent au public sous les commentaires et les reprises émouvantes des chansons du maître par le guide Ricky, un pur rasta, qui fut ami de Bob Marley. Vous voilà au cœur de la légende – yeah man ! -, avec en prime la présence d’un coffee-shop. Au-delà du musée, la culture rasta reste omniprésente en Jamaïque. Le look caractéristique, avec dreadlocks, bonnet de laine enveloppant aux couleurs de la Jamaïque et spliff de ganja à la bouche, est toujours d’actualité !

    Devon House, belle demeure géorgienne, à Kingston, de George Stiebel, « premier Noir millionnaire », à la fin du 19ème s. Philippe Bourget

    Pour continuer l’expérience, on pourra séjourner au Jakes Hôtel . L’établissement abrite deux restaurants, dont le célèbre Jack Sprat. Dédié au reggae et à Jimmy Cliff, il rappelle que l’hôtel est la propriété du fils du réalisateur jamaïcain Perry Henzell, qui a tourné un film dans lequel le célèbre musicien de reggae, toujours en vie, a joué. Pour aller encore plus loin, on ne manquera pas le détour par le Rastafari Indigenous Village, l’un des derniers camps retranchés rastafariens de l’île. Près de Montego Bay, dans un bout de vallée perdue à l’écart d’une « Babylone » qu’ils considèrent comme dévoyée, une poignée de rastafaris y vit d’autosuffisance, entre musique kumina (à base de percussions), nourriture végétarienne et spliffs – cigarettes de ganja. Si le cœur vous en dit, on peut même y effectuer une retraite, dans des bungalows conçus pour les touristes.

    Belle maison-hôtel dans les Blue Mountains. Philippe Bourget | cms

     Une île intérieure pleine de surprises

    Cascades et vasques pour se baigner, rivières à descendre en bateau, en radeau ou en canyoning, visite de fermes locales et découverte de spécialités culinaires… La découverte de la Jamaïque « intérieure », au-delà du cas des Blue Mountains est une mine d’or.

    Blue Hole, à Island Gully Falls, un des sites naturels les plus beaux de Jamaïque. Philippe Bourget | cms

    Au sud-ouest, entre Treasure Beach et Black River, la végétation raréfiée et une terre riche a fait émerger à une petite économie paysanne. Au pied des Santa Cruz Mountains, des tours en scooters accompagnés permettent d’aller à la rencontre de fermiers. On en croise plusieurs, occupés à surveiller dans les champs autour de leurs cases en bois la croissance du coco (une grosse tubercule), du thym (!), des pears (avocats), des sauer soaps, des naseberries, du jum plum… Tout ou presque pousse dans ce secteur, considéré comme l’un des « jardins maraichers » de Jamaïque.

    Dans les Blue Mountains… cms | cms

    Plus loin dans ces terres du sud-ouest, on s’arrêtera à Middle Quarters pour déguster sur le bord de la route les pepper schrimps, des crevettes pêchées dans la rivière locale, assaisonnées au poivre. Pour le fun, on ira sur le site des YS Falls, un ensemble de cascades rafraîchissantes qui dévalent le long d’un bras de la Black River, aménagée ici avec des bassins et des gazébos (pavillons de jardin) pour le pique-nique. Pour le frisson, on poussera jusqu’au port de pêche de Black River, histoire de naviguer sur la rivière éponyme et d’observer de rares oiseaux ainsi qu’une colonie de crocodiles. Si l’on aime le rhum, bonne pioche ! La Jamaïque en produit et deux distilleries, notamment, ouvrent leurs portes aux touristes : Hampden Estate, près de Falmouth (nord-ouest) et Appleton Estate, proche de Santa Cruz (centre-ouest). Dans un décor digne du 19ème s., la première produit un pure single d’excellence et présente aussi dans sa boutique… une paire de chaussures d’Usain Bolt. Le champion jamaïcain, voisin originaire de Falmouth, les a dédicacées et offertes à la fabrique.

    Descente en radeau de bambous de la Martha Brea River, au nord-ouest de l’île. Philippe Bourget | cms

    Au nord-est de l’île, les distractions dans les vallées intérieures ne manquent pas non plus. On dénichera avec peine, dans les hauteurs d’Ocho Rios, le vrai Blue Hole, un trou d’eau d’un bleu intense, réceptacle d’une cascade s’échappant d’une rivière de montagne. Le site, nommé Island Gully Falls, est de toute beauté et bien équipé. A l’orée du Cockpit Country, l’un des territoires les plus isolés de Jamaïque, au nord-ouest de l’île, on testera la descente en radeau. Sur la Martha Brae River, des bateliers, comme dans l’ancien temps, font glisser leur embarcation légère sur la rivière ombragée, en poussant sur une longue perche en bois. Comme touriste, c’est une façon originale de s’immiscer dans les replis de la forêt

    Un village perché dans les Blue Mountains. Philippe Bourget | cms

    Les Blue Mountains, fertile forêt pluviale

    On peut sans complexe mettre cette région à part tant elle concentre un maximum d’intérêts naturels et culturels particuliers. Situé à l’est de l’île, dominant Kingston, ce massif montagneux culminant à 2 256 m d’altitude est difficile d’accès. Depuis la capitale, de mauvaises routes étroites et tortueuses partent à l’assaut des versants, grimpant au milieu d’une végétation qui semble vouloir avaler le bitume. Luxuriantes et noyées de brumes, soumises à des pluies soudaines et violentes, les Blue Moutains se prêtent aux randonnées et aux trails, en particulier dans le Blue and John Crow Mountains National Park. Sous un air frais agréable qui fait oublier la chaleur étouffante de Kingston, à 1 250 m d’altitude, quatre trails sont accessibles aux marcheurs depuis l’une des entrées du parc, nommée Holywell. Ce sera l’occasion de croiser deux des symboles du pays : l’arbre national, le Blue Mahoe, une variété d’hibiscus ; l’oiseau  national, le Red-billed Streamertail, un colibri.

    Cueillette du café Philippe Bourget | cms

    Les Blue Mountains sont aussi la région du café. Et quel café ! La variété d’arabica qui pousse ici est l’une des plus chères du monde et produit un café doux mais fort en goût et dépourvu d’amertume. Plusieurs fermes caféières se visitent, comme l’UCC Blue Mountain Coffee Craighton Estate, à Irish Town. Les balades dans les plantations permettent en prime de profiter de vues panoramiques superbes sur la capitale et la côte. Quelques hôtels et lodges, disséminés sur les hauteurs, offrent l’occasion de passer une ou deux nuits hors du temps.

    Les cascades de Blue Mountains

    Cette « jungle amicale » cache aussi d’autres surprises. On sera étonné d’apprendre que le massif abrite encore des villages « marrons », du nom de ces descendants d’esclaves échappés jadis des plantations, réfugiés dans les hauteurs et vivant en communautés. On pourra vivre aussi l’étonnante expérience d’un petit-déjeuner au Pretty Close 876, à Gordon Town. Il s’agit d’un « restaurant » aménagé sous une case, posé au creux d’un torrent, dans une vallée cachée des Blue Mountains. On y déguste, sur réservation, une excellente cuisine traditionnelle i-tal (végétarienne). Aller dans les Blues Mountains, c’est découvrir un nouveau pays !

    Infos
    Office de tourisme de la Jamaïque. visitjamaica.com

    Y aller
    Vol TUIFLY au départ de Bruxelles vers Montego Bay, le jeudi. tuifly.fr

    Formalités
    – Il est nécessaire de compléter un formulaire en ligne pour l’Immigration et les Douanes avant le départ. enterjamaica.com
    – Décalage horaire : en hiver – 6 h ; en été – 7 h.
    – Monnaie : le dollar jamaïcain (JA$). 1€ = env. 164 JA$. On peut aussi payer en dollars US.
    – Electricité : Prévoir des adaptateurs avec 2 pôles plats.