Les côtes et rivages croates offrent des paysages époustouflants, rehaussés d’eaux cristallines, de plages de galets, de criques isolées et d’îles pittoresques, à l’image de Hvar, Vis ou Kornati, des joyaux qui offrent aussi une biodiversité unique et des traditions préservées. Le Soir Voyage vous propose une croisière exclusive qui vous permettra de visiter ces lieux d’exception ainsi que des villes remarquables comme Zadar ou Split, mais aussi des parcs naturels avec la possibilité de profiter de baignades privatives dans des criques reculées.
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Au fil de ce voyage sur les eaux de l’Adriatique, vous vivrez des moments uniques dans une des plus belles parties de la Mare Nostrum. La meilleure façon de découvrir le bras nord de la Méditerranée, c’est en naviguant d’île en île. Et vous le verrez, chacune d’entre elles a ses propres pépites : petits ports isolés, criques paradisiaques, villes classées au patrimoine mondial de l’Unesco, remparts, cathédrales, petites places,… Autant de sites d’exception que vous pourrez découvrir, à votre rythme, lors de ce circuit en mer tout en profitant de la totalité du bateau qui a été réservé pour les lecteurs du journal Le Soir.
À bord de l’Apolon
D’une longueur de 50 m, le M/S Apolon est un yacht 5 étoiles à taille humaine, comptant 7 à 8 membres d’équipage. Ses 19 cabines accueillent un maximum de 38 passagers, et sont réparties en 2 ponts : 8 cabines sur le pont standard et 11 cabines sur le pont supérieur qui proposent une vue imprenable. Toutes sont équipées de tout le confort qu’on est en droit d’attendre d’une suite 5 étoiles. Plusieurs espaces communs sont à la disposition des passagers dont un salon-restaurant, un bar lounge avec coin salon, une terrasse extérieure couverte équipée de canapés, de fauteuils et de tables, une terrasse solarium équipée de transats, d’une partie ombragée et d’une petite piscine jacuzzi et, enfin, une plateforme vous permettant de rejoindre facilement la mer si vous souhaitez vous baigner. Enfin, le Wi-Fi à bord est gratuit pour tous les passagers.
bruno wolff
Pour ne rien manquer
Au départ de la superbe Zadar, réputée pour ses ruines romaines et vénitiennes, vous mettrez le cap vers Sibenik, la plus vieille ville de Croatie, fondée par les Grecs. Vous prendrez ensuite la route de Krka et Trogir, où vous pourrez admirer les cascades locales. Ensuite, c’est Split qui vous attend, avec son centre historique inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979. Cette ville est considérée comme un centre culturel à proprement dit, de par ses nombreux musées, églises et autres sites archéologiques.
Ensuite vous aurez l’occasion de visiter Hvar, en passant par Milna, station pittoresque de l’île de Brac. Hvar fait partie des îles les plus connues de la Croatie et est l’un des lieux de rendez-vous de la jet set internationale. Suivra la ville insulaire de Primosten avec sa délicieuse atmosphère méditerranéenne et, le lendemain, le parc national de Kornati, avec ses nombreux récifs, rochers et grottes. De retour à Zadar pour terminer cette magnifique croisière, vous aurez l’occasion de visiter les principaux sites de la ville tels que le Forum romain, l’église Saint-Donat, la cathédrale Sveta Stošija ou encore l’orgue de la mer.
Ce village du Val de Seine, à 1h30 de route au nord-ouest de Paris, a été rendu célèbre par le peintre Claude Monet, « inventeur » de l’impressionnisme. Habitant de la commune de 1883 à sa mort, en 1926, il a révélé ce style en 1873 avec « Impression, soleil levant », une toile exposée de nos jours au musée Marmottan (Paris). Par ses touches subtiles, elle allait donner naissance à l’impressionnisme. Ce courant de peinture revendiquait une nouvelle manière de peindre le paysage, par l’évocation (« l’impression ») plutôt que par le réalisme, un contraste radical avec les représentations académiques précédentes.
On commencera par la visite de la maison et des jardins du maître, au bout d’un village-rue qui s’étire sur plus de 7 kilomètres. Après le Mont-Saint-Michel, c’est le deuxième site le plus fréquenté de Normandie. Restaurée dans les années 1970, la maison crépie de rose évoque la vie privée du peintre et son univers artistique. Salon de lecture, atelier (avec reproduction de ses tableaux), cuisine, salle à manger, appartements privés… Ces pièces semblent encore vibrer de sa présence. Les jardins sont le joyau du lieu. Peintre-jardinier, Monet perfectionne le potager et la pommeraie qui entourent la maison et plante cerisiers, abricotier du Japon, tulipes, jonquilles, pivoines, iris… En toutes saisons, mais surtout au printemps, c’est un enchantement visuel et olfactif.
Jardins Monet – Bassin aux Nymphéas Aurelien Papa
Merveille du site, le jardin d’eau a été entièrement créé par le peintre. Sa fascination pour l’eau l’amène à créer cet étang sur lequel il fait édifier un pont japonais, peint en vert et entouré de végétaux orientaux (bambous, ginkgos bilobas…). Il plante aussi les fameux nymphéas, des nénuphars qui deviendront mondialement célèbres grâce à ses toiles fleuries que l’on retrouve dans les plus grands musées du monde.
Des tableaux de Monet sont aussi à contempler jusqu’au 30 juin 2024 au Musée des Impressionnismes. Après avoir parcouru à pied le village et découvert ses belles villégiatures bourgeoises, la visite de ce musée s’impose. A l’occasion des 150 ans de la naissance de l’impressionnisme, il présente l’exposition-évènement « L’impressionnisme et la mer », une sélection de 80 œuvres des plus grands peintres de ce courant. Aux côtés de Claude Monet, on pourra admirer des toiles exceptionnelles d’Eugène Boudin, Pissarro, Corot, Renoir, Courbet, Guillaumin, Jongkind… Une « expo » par thèmes (falaises, ports, marée basse, tempêtes…) où trône l’illustrissime « Marée basse aux Petites Dalles », de Monet, avec sa falaise de craie brillant de mille éclats au soleil de l’été.
Jardins Monet Aurelien Papa
Domaine du Champ de Bataille, le palais de Jacques Garcia
Des batailles, le célèbre décorateur et architecte d’intérieur Jacques Garcia en a mené, au long d’une carrière d’exception qui n’est pas encore achevée. A 76 ans, l’homme qui a magnifié tant de lieux sur tous les continents (des palais, des résidences de richissimes particuliers et des hôtels, dont Le Mayfair, à Bruxelles) a accompli en Normandie sa grande œuvre personnelle : Champ de Bataille. Ce château classique et campagnard, situé à 50 kilomètres au sud de Rouen, n’était plus que l’ombre de lui-même. Un crève-cœur pour une demeure dessinée par Louis Le Vau, premier grand architecte du Versailles de Louis XIV, et aux jardins conçus par Le Nôtre, référence absolue en matière de parcs à la française.
Domaine du Champ de Bataille. Le château cms | cms
Racheté par le décorateur en 1992, Champ de Bataille est devenu à coups de restauration méticuleuse, au fil de longues années de travail, un fabuleux palais Grand Siècle, autant pour la profusion du mobilier et des objets d’art qui remplissent ses pièces que par l’excellence du travail jardinier. Dans le château, dont une partie privée est habitée par Jacques Garcia, on s’incline devant la débauche de détails : l’incroyable bestiaire de la galerie animale et ses centaines de spécimens, de l’éléphanteau empaillé aux papillons, en passant par les insectes et les poissons ; le lustre des cuisines et leur profusion de cuivres, dans le sous-sol voûté de briques ; le mobilier époustouflant des salons de l’étage ; la bibliothèque croulant sous les ouvrages d’art et littéraires ; le charme des salons aménagés sous les serres, où le décorateur aime se poser…
Dehors, les immenses jardins à la française respirent la perfection. Entre charmilles, ifs taillés, bassins, vasques et buissons d’art topiaire, ils incarnent cette grâce symétrique qui fait l’originalité des jardins français. On pourra remonter ainsi la large allée centrale jusqu’aux Marches, hissant vers la cascade et le grand canal, ouvrant la plus belle perspective sur le château.
Les jardins anglo-indiens et leur Pavillon moghol, eux, transpirent un exotisme asiatique qui révèle les sources d’influence de Jacques Garcia, passionné par l’Orient. Si le Pavillon ne s’ouvre que lors d’évènements privés ou à l’occasion des Journées du Patrimoine, en septembre, les jardins anglo-indiens se laissent découvrir librement, un espace où se niche la Vallée aux Fleurs et ses plus de 900 plantes différentes, dont la pleine maturité est attendue en 2025.
Le Domaine du Champ de Bataille abrite un café-restaurant et huit chambres d’hôtes, une parenthèse de luxe dans l’univers d’excellence de Jacques Garcia.
Arboretum d’Harcourt Aurelien Papa
Harcourt, un château double et le plus vieil arboretum de France
Un autre château mérite indiscutablement une visite : Harcourt. Situé à seulement 7 kilomètres de Champ de Bataille, ce domaine départemental posé entre les villes d’Elbeuf et de Bernay raconte une double histoire : celle d’un château médiéval transformé en palais résidentiel au 17ème s. et d’un parc-jardin abritant ce qui est considéré comme le plus vieil arboretum de France.
Le château raconte plus de 1 000 ans d’Histoire et la saga d’une seigneurie locale, les d’Harcourt. L’empreinte militaire médiévale est illustrée par les remparts, les fossés secs, une basse-cour ovale et un châtelet sur voûte reliant deux tours jumelées, remontant à la fin du 11ème s. Au 15ème s, le châtelet deviendra le siège de la justice du Comté local. A côté se dresse le château, également d’origine médiévale mais fortement remanié au 17ème s. en demeure de plaisance. Cheminées, parquets et appartements confortables témoignent de cette évolution vers un usage de villégiature. En rénovation, le château ne retrouvera tous ses attributs et ses visiteurs qu’en 2027 mais l’on peut d’ici là le contourner à pied et pénétrer dans la basse-cour.
Arboretum d’Harcourt Aurelien Papa
L’autre intérêt majeur d’Harcourt est son arboretum. Les premières plantations d’arbres dans le parc du château remontent au début du 19ème s., par un propriétaire parisien devenu cultivateur-forestier. L’homme y introduit plusieurs variétés d’épineux, dont de nombreux pins. Repris en 1828 par l’Académie d’Agriculture de France, le parc est transformé en arboretum, une vocation jamais démentie depuis. Cela lui vaut de posséder des espèces rares et anciennes, introduites depuis l’Europe mais aussi d’Amérique du Nord et d’Asie. Ouvert au public depuis 1967, on y découvre un véritable musée végétal. Sur 11 hectares, on compte ainsi près de 3 000 arbres et arbustes de 500 espèces différentes (cèdres du Liban, sapins, épicéas, mélèzes, tulipiers de Virginie, hêtres tortillards…). Certains ont entre 150 et 200 ans, d’autres mesurent plus de 40 m de haut, à l’image de certains séquoias.
Harcourt est aussi un lieu de recherche. Le domaine abrite un arboretum de peuplement dont les essences sont étudiées pour vérifier leur aptitude à entrer dans des schémas de reboisement des forêts françaises. Entre le château, l’arboretum et les allées ombragées, Harcourt vaut largement 2 à 3 heures de visite, notamment au printemps quand la végétation exulte.
Le Bec Hellouin Aurelien Papa
Au fil de la campagne normande…
Impossible d’aller en Normandie sans se perdre dans son terroir et ses petites routes bucoliques. Au printemps, l’Eure devient poésie. Les pommiers en fleurs, les chaumières à colombages, les vaches et les chevaux, les pistes cyclables et les sentiers, les rivières d’argent… Au-delà des sites muséaux et des châteaux, le département normand fleure bon le tourisme slow et la contemplation.
Le Bec Hellouin Jeremy Janin
Pour « l’impressionnisme », on sera comblé. Une myriade de petites routes bocagères sillonnent la campagne de l’Eure. Celles des « fruits » et des « chaumières », sur la rive gauche des boucles de la Seine, offrent un condensé magnifique de paysages normands. Du Marais Vernier aux portes de Rouen, ces deux itinéraires sautent de vergers en longères (fermes normandes), de marchés en petites adresses gourmandes. En avril et mai, pruniers, poiriers, fraises, cerisiers et pommiers enchainent les floraisons, avant que les fruits ne prennent le relais sur les arbres puis sur les étals.
Paysages de l’Eure Aurelien Papa
Si l’on manque de temps pour emprunter ces routes, des tronçons plus courts en font une belle synthèse. C’est le cas des quelques kilomètres qui séparent Brionne du village de Bec Hellouin. Le long du ruisseau du Bec, prés verts, chaumières et petits champs fruitiers se succèdent avec harmonie. Et puis, bonne pioche : au bout de la route, Le Bec-Hellouin est classé parmi « Les Plus beaux Villages de France ». Le puissant clocher blanc de son abbaye domine la vallée verdoyante, aux côtés de maisons pimpantes à pans de bois transformées ici et là en cafés et en boutiques.
En s’égarant dans cette campagne, on s’arrêtera à Bernay, Ville d’Art et d’Histoire, ou à Le Neubourg. Chaque mercredi se tient dans cette commune un marché, l’un des plus importants de l’Eure. Il respire la Normandie du terroir. Sur la place, entre l’église du 15ème s. (surnommé la « cathédrale des champs ») et les vestiges du château, les spécialités locales (saucisses…) côtoient les produits fermiers (volailles, primeurs…). Le village d’Harcourt, près du château éponyme (voir plus haut) mérite aussi une halte. De coquettes maisons normandes à colombages et une ancienne halle médiévale devenue mairie, sur la place du Général Chrétien, se tiennent au pied de l’église Saint-Ouen, sous le clocher (pointu) duquel s’abritent une salle de charité et des vitraux du 19ème s. Autre exemple de « petit patrimoine » normand d’un département qui mérite une escapade de deux à trois jours depuis Paris.
– Musée des Impressionnismes, à Giverny. Expositions : « L’impressionnisme et la Mer », jusqu’au 30 juin ; « Hiramatsu Reiji. Symphonie des Nymphéas », du 12 juillet au 3 novembre.mdig.fr
Dans le Bois de Hal, situé en Brabant flamand, les préparatifs sont en cours pour un événement naturel exceptionnel qui, chaque année, attire des milliers de visiteurs : la floraison des jacinthes mauves. Cet événement, se déroulant lors de la seconde moitié d’avril, transforme le paysage en un véritable tableau vivant !
Priorité à l’accessibilité et à la mobilité
Conscients de l’afflux massif de visiteurs, les organisateurs encouragent les modes de transport doux. Des navettes gratuites opéreront les weekends du 13 avril au 1er mai, facilitant l’accès au site depuis la gare. Une initiative louable cette année est l’introduction d’une navette séparée pour les personnes à mobilité réduite. En complément, des vélos seront mis à disposition gratuitement, encourageant une expérience immersive dans la nature. Les visiteurs envisageant de venir en voiture sont invités à repenser leurs plans en raison des limitations de parking, exacerbées par les travaux sur le ring de Bruxelles.
La SNCB a annoncé l’introduction d’une offre spéciale de trains Eurocity reliant Bruxelles à Paris pendant la période des Jeux Olympiques et paralympiques. Cette initiative, dévoilée par un communiqué officiel, s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à faciliter le déplacement des supporters et visiteurs vers la ville hôte des jeux cet été.
Horaires et tarifs avantageux
Deux trains quotidiens seront mis en service du 24 juillet au 11 août, puis un train du 28 août au 8 septembre, reliant tôt le matin et en début d’après-midi Bruxelles-Midi à Paris. Un arrêt unique à Mons permettra également aux voyageurs de monter à bord. Côté tarifs, la SNCB propose des billets dès 34 euros en deuxième classe et 49 euros en première classe, avec réservation obligatoire.
La création de cette nouvelle portion est le point de départ d’un ambitieux projet baptisé « La Route des Plus Beaux Villages ». Ce projet vise à développer un itinéraire cyclo-pédestre de premier plan ! Actuellement, la Province de Liège compte 1.690 km de routes balisées pour les cyclistes. Avec l’objectif d’atteindre 2.100 km d’ici 2026, la Fédération du Tourisme de la Province de Liège et ses partenaires travaillent à l’expansion du réseau.
Son port de plaisance, Port Olona, est lui aussi connu internationalement : on se presse pour assister aux courses qui ont lieu au large. C’est grisant d’assister au départ du Vendée Globe ou à celui de la Golden Globe Race, ces fameuses courses autour du monde en solitaire.
LE rendez-vous incontournable des sportifs !
Aux Sables d’Olonne, l’aventure se vit de tant de façons. Et cette année, les grands rendez-vous internationaux se succéderont. La New York-Vendée Les Sables, la 10e édition du Vendée Globe, le passage de la Flamme Olympique sont autant de jolies raisons de se réjouir. Des voiles, porteuses de rêves et d’émotions, sur le bleu de l’Atlantique…
Antoine Martineau
Vous avez le pied marin ?
Les Sables d’Olonne ont aussi leurs champions du monde de wave ski et paddle : Mathieu Babarit et Caroline Angibaud. Mais il ne faut pas être un professionnel pour s’initier aux joies des vagues : les activités nautiques de la baie invitent aussi les amateurs à oser se jeter à l’eau.
Antoine Martineau
Loin de la côte…
Et puis, les Sables d’Olonne ne sont pas seulement tournés vers l’océan. Dans les terres aussi, on vit… Et on vit bien ! Rien de plus gai que de s’offrir une randonnée à vélo ou à pied sur les chemins de l’arrière-pays. Les sentiers qui traversent la forêt, les marais et les côtes sauvages sont d’une grande beauté !
Antoine Martineau
Ecoresponsabilité et respect du patrimoine
La protection dessites naturels et du patrimoine incontournable est aujourd’hui une priorité et nombreuses sont les actions qui vont dans ce sens : mobilité douce, aménagement d’espaces verts … Le mariage du bleu et du vert. L’union du végétal et de la pierre.
Nos coups de cœur !
Il y a tant à voir. La Tour d’Arundel, l’architecture balnéaire sur le Remblai, les quartiers pittoresques comme celui de la Chaume… Se laisser aller à la rêverie et découvrir les vins du Domaine viticole St Nicolas, les assiettes du chef du restaurant (1 étoile) l’Abissiou. Ou encore les créations du champion du monde de chocolat, Vincent Vallée et les réalisations du maître artisan brodeuse Carole Magne…
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Depuis ce 3 avril, les croisières sur le Canal du Centre sont à nouveau accessibles. J’ai donc sauté sur l’occasion pour passer une journée en compagnie de mes deux ados, à la découverte des superbes ascenseurs à bateaux centenaires qui jalonnent le cours d’eau. Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de cette artère fluviale, il faut savoir que le canal a été ouvert en 1917 et qu’initialement, celui-ci reliait le Canal Bruxelles-Charleroi à hauteur de Seneffe à l’ancien Canal Mons-Condé, aujourd’hui comblé. Conçu pour relier le bassin de la Meuse à celui de l’Escaut et donc faciliter le transit de marchandises du nord au sud du pays, le Canal du Centre historique est désormais uniquement dévolu au tourisme fluvial.
Maison du Centre
Des cathédrales de fer
Tout comme moi, il est impossible de ne pas être émerveillé devant les quatre ascenseurs à bateaux du Canal du Centre. Construits à la fin du XIXe siècle, ils sont tous les quatre inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco. J’ai été particulièrement impressionné par leur fonctionnement, qui ne repose que sur la seule force de l’eau, mais également par leur longévité. Plus que centenaires, ceux-ci sont toujours debout et en état de marche. Ils constituent tous les quatre un précieux témoignage de la révolution industrielle connue par notre pays, ce qui n’a pas manqué d’interpeller mes gamins quand je leur ai expliqué que la Belgique, il y a bien longtemps, était la deuxième puissance industrielle mondiale derrière l’Angleterre.
On embarque !
Avant de nous rendre sur place, j’ai réservé notre escapade sur le site du Canal du Centre. Il est aussi possible d’appeler le 078 05 90 59 si vous avez des questions d’ordre pratique. Rendez-vous nous a été donné à l’ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu pour le départ. Nous avons alors embarqué à bord de l’une des petites péniches dédiées à ces excursions. C’est, selon moi, le meilleur moyen de découvrir le charme bucolique de ce canal historique qui semble aujourd’hui endormi alors qu’il a vu transiter des millions de tonnes de charbon et de métaux durant des décennies. Ce que j’ignorais c’est qu’il s’agit là des seuls ascenseurs au monde subsistant dans leur état d’origine et fonctionnant encore à la seule force de l’eau !
Maison du Centre
Une fois en route sur les eaux paisibles du cours d’eau, nous avons franchi l’ascenseur n°4 pour ensuite nous diriger vers le n°3. Arrivés au pied de ce dernier, nous avons été invités à descendre pour visiter l’impressionnante salle des machines. De quoi mieux comprendre le fonctionnement de ces géants de métal tout en apprenant plus sur leurs secrets de fabrication à une époque où le Royaume donnait le ton en matière technologique ! Après cette visite passionnante, nous avons pris place dans un charmant petit train qui longe le canal et qui nous a ramenés à l’ascenseur de Strépy-Thieu. Une visite inoubliable, tant pour moi qui suis féru d’histoire que pour mes deux fils qui ont découvert tout un pan de l’histoire de notre pays.
Bon à savoir : pour que les croisières soient assurées, il faut un nombre minimal de 20 participants. Si ce nombre n’est pas atteint, le service commercial du Canal du Centre prendra contact avec vous afin de choisir un autre créneau. Notez aussi que les croisières sont assurées jusqu’au 3 novembre inclus, du mercredi au dimanche, avec un départ à 10h et un second à 14h.
Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à prendre contact avec la Maison du Tourisme du Canal du Centre.
A l’entame des beaux jours, mon amoureux et moi avons eu envie de nous offrir une virée tendance dans une grande ville, mais sans courir hors de nos frontières. On a choisi Liège. Ça tombe bien, la Cité Ardente regorge de coins « trendy » à découvrir. Vivant avec notre temps et voulant donner une touche durable à notre visite, on s’y est rendu en train. J’ai déniché l’hôtel YUST, à seulement 3 minutes à pied de la gare des Guillemins ! Si vous venez en voiture, ça marche aussi : l’hôtel dispose de parkings. Et il propose même la location de vélos pour une escapade urbaine sur deux roues. Mais là, c’est un peu tard, nous sommes vendredi soir et mon amoureux a déjà repéré le bar…
Un apéro avec vue
Yust
L’apéro sur le rooftop du YUST a été pour moi, un must ! Cette terrasse sur le toit offre une vue imprenable sur la somptueuse gare dessinée par l’architecte espagnol Calatrava. De l’art plein les yeux sans bouger un orteil : le pied ! Et le tout un verre à la main. On a osé le Flavio’s choice, le cocktail du moment, dont la composition change régulièrement. On se sentait tellement bien perchés là-haut que nous y sommes restés pour manger. On a croqué à pleines dents dans le YUST burger. Pour une cuisine plus exotique, il y a le resto de l’hôtel, qui pratique le food sharing (on se partage les plats) et propose des options sans gluten, vegan, végétariennes et des plats bio. Pour les chambres aussi, vous avez le choix : look moderne épuré façon loft ou déco seventies plus chargée. À vous de voir, mais pour ma part, je craque pour la mode vintage ! Dans tous les cas, le lieu est chic et tendance.
L’art de rue « Paliss’art »
Nicolas Atetson
Samedi matin, chaussures bien lacées, nous partons à la découverte de l’art urbain liégeois. À quelques minutes de l’hôtel débute une partie du parcours Paliss’art, un sentier parsemé d’œuvres contemporaines. Ce parcours street art comprend des peintures urbaines réparties un peu partout au cœur de Liège. Des œuvres réalisées par des artistes de renommée internationale et visibles sur différents supports : palissades de chantier, façades murales, etc.. Certaines œuvres ont connu une vie furtive, mais une trentaine habillent encore de leurs couleurs vives les murs de la ville. Une façon décalée de partir à la découverte du patrimoine architectural de la Cité Ardente.
« Food Market » La Grand Poste
La Grande Poste
À midi, mon affamé d’amoureux m’a poussée vers la Grand Poste, un « food market » bien dans l’air du temps, pour prendre un repas. Il rassemble différents artisans culinaires sous un même toit. Et quel toit ! Ce marché se niche dans l’ancien Hôtel des Postes, construit entre 1896 et 1901 selon les plans de l’architecte Edmond Jamar. On y goûte une street food de qualité. Pas facile de choisir entre le burrito mexicain, le pain farci asiatique Bánh Mì, l’assiette gourmande syrienne et bien d’autres curiosités. Mon homme a choisi le véritable hot-dog américain et j’ai craqué pour un produit plus local : les boulets à la liégeoise… On a arrosé cela d’une bière provenant directement des Brasseries de Liège. Bon à savoir : à partir de fin avril s’ouvre au 2e étage le « Rooftop Bar & Terrace », offrant une vue imprenable sur la Meuse. C’est sûr, on prend rendez-vous.
Du shopping décalé
Denis Erroyaux
Samedi après-midi, opération shopping. Mais en mode décalé, loin des grands centres commerciaux pour ne pas non plus faire fuir l’homme ! On s’est plongés dans le vieux Liège, où ont élu domicile de nombreux artisans et créateurs. Ils se concentrent dans les rues historiques : Souverain-Pont, Neuvice et Hors-Château. Vous y trouverez des objets de déco vintage ou design et plusieurs concept-stores. On y a pioché de nouvelles idées pour rafraîchir notre intérieur et lui donner une touche tendance. Dans les ruelles se cachent aussi de petits restos sympas aux saveurs du monde, pour bien terminer la journée et récompenser l’amoureux de sa patience !
L’art intemporel à la Boverie
Vincent Ferooz
L’art intemporel n’est jamais passé de mode… Le dimanche matin, nous avons donc poussé la porte du musée des Beaux-Arts (La Boverie), pour y voir des Picasso, Chagall, Monet et autres tableaux de grands noms, abrités dans un bâtiment datant de l’Exposition universelle de 1905. A côté des collections permanentes, le musée propose aussi des expos temporaires très « tendances » : jusqu’à fin avril, l’art vidéo de l’Américain Bill Viola est à l’honneur. Suivra, fin mai, une expo sur l’art abstrait. Après s’être frotté à ce beau monde, détour par le populaire marché de la Batte, histoire d’embarquer dans nos valises les fameuses gaufres de Liège, en se promettant de revenir dans cette belle ville, mélange de tradition et de modernité.
De nombreuses chambres et suites à la déco épurée, un espace wellness, une salle de fitness, des bars et une brasserie chic dans laquelle on a envie de tout goûter. Le Casino est juste à côté et, en 10 minutes, on est au centre-ville de Namur. Les bords de Meuse sont devant l’hôtel.
Cette fois, nous avions envie d’explorer les parages à vélo. On a loué nos deux roues via Li Bia Velo : ils mettent 240 vélos à disposition dans 27 stations au centre-ville ou à Jambes. Les quais et le RAVeL ne sont pas loin : on monte en selle et hop, on part découvrir la région à la force des mollets.
Hôtel Mercure Namur
A notre retour à l’hôtel, je suis allée m’installer au bar du restaurant avec mon ordinateur. Ma moitié avait envie de faire une sieste avant le resto. A côté de mon capuccino, un café. Et un autre pc. Au final, je n’ai pas beaucoup travaillé : j’ai papoté avec ma voisine de comptoir. Elle était là pour bosser : elle donnait une conférence. Curiosité est mon deuxième prénom : j’ai voulu tout savoir. Et c’est comme ça que j’ai appris que l’hôtel proposait des salles polyvalentes, de réunion et de conférence. J’ignorais ! J’avoue : je viens toujours en mode touriste détendue. Equipées, modulables, climatisées : il paraît que c’est le top. Et surtout, que les gens apprécient de venir travailler car ils jouissent de l’infrastructure du Resort. Parking, hôtel, restaurant… Un service catering est même proposé.
J’en parlerai au boulot : la perspective de venir avec les collègues au Circus Casino Resort est plaisante. Et puis, la région est belle : une activité de groupes dans les environs de Namur, ça peut souder les liens ! J’ai recroisé ma conférencière plus tard : elle soupait elle aussi à « La Carte du Roi ». Mon amoureux m’a un peu charriée : il dit que partout où je vais, je me fais de nouveaux amis. Même que c’est vrai. On s’est régalés du menu 3 services. Un passage à l’hôtel Mercure réussi, une fois de plus.
Le majestueux Parlement de Budapest, avec son architecture néo-gothique, est l’un des bâtiments les plus emblématiques de la ville. Situé au bord du Danube, il offre un spectacle magnifique, surtout la nuit lorsque ses contours sont illuminés. Les visites guidées permettent de découvrir l’intérieur somptueux et l’histoire politique de la Hongrie.
Budapest est célèbre pour ses bains thermaux, héritage de l’occupation ottomane. Les Bains Széchenyi, parmi les plus grands bains thermaux d’Europe, offrent une expérience relaxante unique dans un cadre architectural historique. Les Bains Gellért sont également réputés pour leur splendide décoration Art Nouveau.
Le palais du château de Buda (ou palais de Budavár) trône sur la colline du même nom, offrant une vue imprenable sur la ville. Le complexe palatial, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, comprend le Musée d’Histoire de Budapest, la Galerie Nationale Hongroise, ainsi que des jardins pittoresques, témoignant de l’histoire riche et tumultueuse de Budapest.
L’Avenue Andrássy, inscrite, elle aussi, au patrimoine mondial de l’UNESCO, est célèbre pour ses boutiques de luxe, ses théâtres, et ses cafés élégants. Elle mène à la Place des Héros (Hősök tere), dominée par le Monument du Millénaire, qui célèbre les leaders fondateurs de la Hongrie, offrant un aperçu de l’identité nationale hongroise.
5. Les croisières sur le Danube
Une croisière sur le Danube à Budapest permet de contempler les deux parties de la ville, Buda et Pest, depuis une perspective unique. Le fleuve sépare et unit à la fois la ville, offrant des vues magnifiques sur le Parlement, le Château de Buda, et d’autres merveilles architecturales qui bordent ses rives.