Si on décrit le Pays de Saint Gilles Croix de Vie comme un “territoire de passions”, c’est parce qu’il offre, au fil des saisons, de nombreuses activités, que l’on soit sportif ou amateur de promenades au grand air, mais aussi de magnifiques paysages, qui évoluent tout au long de l’année. Enfin, pour les fins gourmets, c’est aussi une région à la gastronomie authentique qui marie les produits de la terre et de la mer avec talent.
Le paradis de la petite reine
Julien Gazeau
S’il y a bien un endroit qui est idéal pour la pratique du vélo, c’est bien le Pays de Saint Gilles de Croix grâce à un réseau de pas moins de 400 km de circuits balisés ! Les adeptes de balades en vélo pourront y pédaler l’esprit léger, dans un environnement qui leur est dédié. En outre, depuis le début de cette année, il est aussi possible de s’adonner au Gravel, des randonnées à deux roues qui mêlent petites routes de campagne et sentiers de terre et de graviers. Au départ de Saint Gilles Croix de Vie, trois circuits Gravel de 50 km, 60 km et 110 km vous proposent de partir à la découverte de l’arrière-pays, du littoral vers la campagne. Un vaste territoire qui propose de varier les plaisirs, en alternant régulièrement le type de terrain parcouru. Le tout dans un cadre verdoyant, apaisant et sûr puisque les trois circuits se concentrent sur le réseau des petites routes à faible trafic ainsi que sur des sentiers et des pistes cyclables.
Le pied marin ?
Flavian Couvreur
Si pour vous les vacances riment avec activités nautiques, le Pays de Saint Gilles de Croix saura ici aussi comment vous combler. En effet, avec un littoral qui s’étend sur 32 km, réparti sur trois communes, cette région offre un éventail très large de loisirs en mer accessibles à tous, de la voile au canoë-kayak en passant par le char à voile. La zone est également un terrain de jeu très apprécié des surfeurs qui prennent plaisir à se hisser au sommet des vagues qui s’y enchaînent. La commune de Brétignolles sur Mer en particulier est l’un des lieux les plus courus par les amateurs du genre, qu’il s’agisse du spot de la Sauzaie avec sa vague de reef qui ravira les plus sportifs ou de celle des plages des Dunes 1 et 2 qui offrent des conditions idéales tout au long de l’année pour les débutants.
La terre et la mer dans l’assiette
Antoine Tatin
Enfin, Saint Gilles de Croix de vie se distingue aussi par sa gastronomie qui allie les délices de la terre et de la mer, à commencer par sa célèbre sardine, emblème du territoire. Pêchées d’avril à septembre, celles-ci sont en grande partie réservées à la conserverie locale, tandis que le reste s’écoule sur les marchés locaux, ce qui garantit la plus grande fraîcheur. Ce poisson se déguste aussi bien grillé qu’en rillette ou encore en conserve.
Antoine Tatin
Autre incontournable à ne pas manquer si vous êtes dans la région : le vin de Brem sur Mer qui, depuis 2011, bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée “Fiefs Vendéens”, un vrai gage de qualité qui récompense un important travail d’entretien et de valorisation des vignes. Tout au long de l’année, il est possible de visiter les caves de la région afin d’en apprendre plus sur l’activité viticole, le tout raconté par des vignerons passionnés.
Envie d’en savoir plus sur cette belle région du département de la Vendée ? N’hésitez pas à consulter le site du Pays de Saint Gilles Croix de Vie qui vous propose de nombreuses informations utiles et idées d’activités.
Ville martyre de la Deuxième Guerre mondiale, Saint-Vith s’est rapidement relevée grâce au dynamisme de ses habitants, au point d’être devenue une destination incontournable pour les fins gourmets. La ville compte en effet de nombreux établissements qui mettent les petits plats dans les grands afin que les week-ends gastronomiques soient une véritable fête pour celles et ceux qui décident de visiter les Cantons de l’Est.
L’un des meilleurs points de chute pour se régaler au cœur de cette belle région est le Relax Hotel Pip Margraff, un établissement qui compte 4 étoiles, géré entre tradition et modernité par la famille Pip depuis plus de 140 ans ! L’hôtel offre une belle palette de services à même de vous aider à déconnecter et à oublier tous vos soucis, le tout dans une atmosphère qui brille par sa sérénité.
Pip Margraff
En la matière, le restaurant hébergé par l’hôtel propose une cuisine raffinée servie dans une ambiance à la fois moderne et chaleureuse, rehaussée de produits frais de saison et de vins qui ont fait l’objet d’une sélection minutieuse. Le chef propose à ses hôtes une expérience culinaire particulière, où sa passion se traduit dans chacun des plats.
Gastronomie ou petite restauration
Le restaurant du Pip Margraff est à même de rencontrer toutes les envies, que l’on soit à la recherche d’un dîner gastronomique ou d’un lunch pris sur le pouce. Le menu 4 services alterne tout au long de l’année, avec des plats préparés à l’aide de produits frais, régionaux et de saison, tant en ce qui concerne les fruits et légumes que la viande et le poisson. À certaines périodes, on peut donc y déguster du gibier, des champignons, des asperges, du porc Duroc ou encore du veau issus d’élevages locaux. La carte des vins propose pour sa part différents champagnes, des blancs luxembourgeois, français, belges, italiens, autrichiens ou encore allemands, tandis que les amateurs de rouge pourront jeter leur dévolu sur un Bordeaux, un Chianti Classico, un Rioja ou un Pinot noir allemand.
Pip Margraff Pip Margraff
Servi du mardi au samedi inclus, ainsi que le dimanche midi, le lunch est tout aussi qualitatif et à même de satisfaire toutes les envies. Et si l’on souhaite se restaurer rapidement le midi, de la petite restauration est également servie, à l’intérieur comme sur la terrasse, du mardi au dimanche.
Pip Margraff
Que cela soit le midi ou le soir, les cuisines du Pip Margraff mettent un point d’honneur à proposer des produits frais du terroir, dressés de manière soignée et originale. Si la météo le permet, il est possible de manger et de prendre l’apéritif en terrasse ou, à défaut, dans le jardin d’hiver.
Deux nuits, deux menus
Parmi les forfaits proposés par l’hôtel Pip Margraff, on peut notamment opter pour l’Arrangement Gourmet qui comprend deux nuitées en chambre double, le petit-déjeuner buffet, un menu 4 services, un menu gourmet 7 services et l’accès libre à l’espace wellness de l’hôtel qui comprend une piscine, un jacuzzi, un hammam, deux saunas et un vaste espace dédié à la relaxation.
Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à consulter le site du Relax Hotel Pip Margraff ou à prendre directement contact avec son équipe au 080 22 86 63.
Suite au succès retentissant de ses premiers logements, Pairi Daiza franchit une nouvelle étape dans son offre de séjours en introduisant 21 lodges supplémentaires. Ces nouveaux hébergements, situés au sein de la mini-ferme du parc, promettent une expérience immersive auprès d’animaux de la ferme.
Avec un investissement de 7,8 millions d’euros, le parc a métamorphosé l’ancien domaine abbatial en un espace hôtelier moderne tout en préservant son charme historique. Les lodges, offrent diverses configurations pour familles et personnes à mobilité réduite.
Une destination de séjour prisée
Le Pairi Daiza Resort, inauguré en juin 2019, connaît un succès grandissant avec un taux d’occupation qui a atteint près de 95% en 2023. Les nouveaux lodges devraient contribuer à renforcer cette tendance, attirant un public tant belge qu’international.
Au Moir, situé au cœur de Bruxelles, une aventure assez singulière attend les visiteurs. Depuis le 13 avril, ils peuvent explorer leur personnalité profonde à travers une expérience immersive d’une heure. Grâce à des technologies avancées analysant comportements et choix, chaque participant est guidé à travers sept espaces pour révéler son “réel soi”.
Le concept, développé avec l’aide de chercheurs de l’université d’Oxford sous la direction de Martha Newson, propose six profils d’animauxguides basés sur des disciplines variées comme la psychologie et la neuroscience. Ces animaux symbolisent des forces et faiblesses, déconnectées de toute caractéristique sociodémographique, pour mettre en lumière la nature véritable de chacun.
Une collaboration unique
Le Moir est le fruit d’une collaboration entre Cinimod Studio et Everland. Ce partenariat permet à Bruxelles d’être la première ville à accueillir ce concept avant Paris, Berlin, Londres, et potentiellement Rome, New York et Dubaï.
Pour qui ?
Accessible dès 10 ans, le parcours est ouvert en français et en anglais, adapté aux personnes à mobilité réduite, et bientôt disponible en néerlandais. Avec une capacité d’accueil de 24 personnes, l’expérience se prête aussi aux teambuildings.
Cet exploit architectural témoigne de l’ingéniosité romaine, utilisant des voûtes, des tunnels et des ponts pour surmonter le terrain accidenté. Aujourd’hui, ses vestiges représentent un héritage remarquable de l’ingénierie antique que l’on visite sur plusieurs sites.
130 km d’aqueduc Ddlh
Cette excursion vous mène à Zaghouan par la route de Hammamet et vous fait traverser une jolie région agricole s’étirant entre verts pâturages, zones plus sèches et une crête semi-montagneuse déchiquetée. Les champs de céréales s’étalent à perte de vue et quelques villages avec leurs cafés et leurs petits commerces vous montrent une Tunisie très authentique, loin des clichés. Et dans le lointain vous apercevez le Jebel Zaghouan où se cache la source, qui domine de ses 1295 m la plaine vallonnée.
En arrivant près de la Colonia Lulia Uthina Ddlh
Le temple des Eaux source de vie
Vous arrivez tout d’abord au temple des Eaux. C’est de là que jaillissait l’eau et qu’un temple fut construit par Hadrien sous forme de nymphée (il dépasse par ses dimensions tous les nymphées construits au départ des aqueducs romains). Il abritait, juste au-dessus de la source, la statue d’une divinité et celles de nymphes sous les arcades.
Le début de l’aqueduc sous forme de gros tuyau au départ de la source Ddlh
L’aqueduc démarre de la source et mesure 132 km pour arriver jusqu’aux thermes d’Antonin de Carthage pour alimenter entre autres ses citernes et le caldarium répartis en 18 pièces voûtées (terminés en 162 après J.C.). L’ampleur des thermes impériaux nécessite une alimentation constante en eau : débit estimé 370 litres par seconde soit plus ou moins 30 000 mètres cubes par jour.
Panneau explicatif avec reconstitution du temple de Eaux de l’époque Ddlh
Pour que l’eau ne soit pas sous pression, elle ne s’écoule que grâce à une pente très douce en restant toujours parallèle au terrain. Imaginez comment à l’époque les Romains ont analysé et calculé la déclivité du sol pour assurer la pente nécessaire à l’écoulement des eaux sur 130km. Prodigieux ! Donc cet aqueduc qui est à peine visible près de la source nécessita des ouvrages gigantesques comme des arcades de 34 m de haut sur deux étages lorsqu’il franchit l’oued Miliane. Les arcades de chaque côté du pont ont été bien conservées et s’élèvent jusqu’à 20m, et de nombreux vestiges sont toujours visibles sur l’ensemble du trajet qui le conduit à Tunis.
Vue des villages locaux sur la route de Zaghouan Ddlh
Sur le tracé de l’aqueduc : la Colonia Lulia Uthina
La Colonia Lulia Uthina fut fondée en fonction des grandes possibilités agricoles de la région. Octave Auguste y installa des vétérans de la XIIIe légion transplantés d’Italie en Afrique et des indigènes devenus citoyens romains. Ce site, fouillé depuis une trentaine d’années est particulièrement intéressant.
Le petit théâtre Ddl
L’amphithéâtre creusé en entonnoir dans la colline dont seule la partie supérieure était visible de loin, pouvait accueillir 16.000 spectateurs. Le capitole sur trois niveaux est un « unicum ». Les archéologues ont redressé les escaliers menant au podium et la reconstitution explicative de la construction d’une colonne permet de comprendre comment l’on passe de tambours octogonaux à une colonne cannelée de 12m de hauteur. Les villas avec les mosaïques replacées et les thermes privés sont exceptionnels.
Les colonnes avec la reconstitution explicative Ddlh
Ne manquez pas ces visites si vous séjournez à proximité de Tunis ou Hammamet.
Arrivée au Golden Lakes : premier aperçu de notre villa !
Première joie : découvrir notre hébergement. J’aime voir les enfants courir de pièce en pièce et s’extasier. On avait réservé une villa pour 6 personnes : 115 m2 pour rire, se détendre et profiter. Coup de cœur pour la grande terrasse sur pilotis, en face du lac de la Plate Taille : s’attabler là le temps d’un croissant ou d’un café, c’est le bonheur assuré ! Mais les enfants nous pressaient : trop d’activités à vivre que pour rêvasser.
Alena Lex Deckers
Aventures au Natura Parc : tyroliennes et trottinettes électriques
Pour les loisirs sur l’eau, j’ai trouvé qu’il était un peu trop tôt dans la saison : on a choisi de se rendre au Natura Parc, le parc aventure des Lacs de l’Eau d’Heure. On avait sélectionné deux activités : les parcours accrobranche et la balade en trottinettes électriques. Si je gère les parcours accrobranche (presque) comme une pro, j’avoue avoir eu les chocottes lors des allers-retours en tyroliennes géantes par-dessus le lac. Mais être la seule de la famille à ne pas oser : impossible ! La randonnée en trottinette électrique m’a beaucoup plu aussi : je n’avais jamais osé ça ! Evidemment, j’étais un peu à la traîne : à croire que les enfants et l’amoureux avaient fait ça toute leur vie.
Alena Lex Deckers
Un dîner réconfortant
Ce soir-là, je n’ai pas été mécontente de m’asseoir à « La Brasserie des Lacs » : j’étais exténuée. On a dévoré nos plats : burgers des lacs, pour les enfants. Hamburger d’agneau et feta pour l’amoureux. Et salade de chèvre pour moi. On a baladé dans le domaine pour regagner notre villa : un vrai plaisir. Calme et sérénité. Mon dernier avait encore envie de s’arrêter à la plaine de jeux et de faire une pétanque. Inépuisable. Le temps d’un bain ou d’une douche, on était prêts pour les jeux du soir.
Alena Lex Deckers
Exploration du barrage de la plate taille
On a déjeuné dehors : avec un gros pull, c’était parfait. On a choisi le programme du jour, axé culture ! On allait visiter le barrage de la Plate Taille et sa tour de 107 mètres. Cela aurait été trop dommage de louper la visite de ce site touristique majeur de Wallonie. De la tour panoramique, on a une vue impressionnante sur l’ensemble des Lacs de l’Eau d’Heure. J’avais peur que les enfants s’ennuient. Erreur. Marcher dans les galeries souterraines, jusqu’à la Centrale hydroélectrique, et poser les pieds sur le sol partiellement vitré des Belvédères, c’est toute une aventure.
Alena Lex Deckers
Retour dans le temps à l’Espace Arthur Masson
On a encore pris le temps de visiter l’Espace Arthur Masson, pas loin du tout. J’en avais souvent entendu parler : je pourrai désormais participer à l’enthousiasme collectif. Quel chouette musée : une vraie immersion dans le passé. On a vécu la vie des écoliers de 1930 : les enfants en ont retenu que c’était quand même bien plus cool aujourd’hui ! C’est mon mari qui a eu droit au bonnet d’âne. Tranche de rire, vite réprimandée par l’instituteur. D’autres activités sont proposées : un cluedo grandeur nature, une parcours-spectacle. Et j’en passe.
Soirée barbecue au bord du lac
Ce soir-là, on a profité de l’espace du domaine réservé aux fans de barbecue. Un pain saucisse et une petite laine, c’était parfait pour profiter tous ensemble. Une dernière nuit dans nos couettes épaisses, dans notre confortable villa.
Alena Lex Deckers
Un long weekend au Golden Lakes Village qui aura fait beaucoup de bien à toute la famille : c’est le cœur rempli de pleins de jolis moments partagés que nous sommes rentrés !
Si vous cherchez une destination idéale pour vous balader, vous ressourcer et vous vider l’esprit, ne cherchez plus : l’entité de Rochefort vous attend à bras ouverts ! Située au cœur de la Famenne-Ardenne et de son Unesco Global Geopark, cette zone unique en son genre propose une multitude de découvertes aussi fascinantes que surprenantes dans un décor naturel grandiose, rehaussé de panoramas idylliques.
Une région qui se découvre aussi bien à pied, en suivant les circuits pédestres qui peuvent facilement être téléchargés sur le site de la maison du tourisme Famenne-Ardenne, qu’à vélo, grâce aux circuits dédiés à la pratique du deux-roues. En la matière, on peut aussi bien opter pour un vélo classique que pour un VTT électrique, de quoi découvrir les plus beaux coins de la région en toute décontraction.
Où loger ?
Katoo Peeters
Le meilleur moyen de découvrir cette belle région est d’y passer quelques jours, ce qui nécessite donc d’y loger et de trouver un point de chute confortable et bien placé. En la matière, l’hôtel Au Lit des Ours est l’une des meilleures options dans la région. Situé à Han-Sur-Lesse, à deux pas des célèbres grottes, cet établissement récemment rénové propose des chambres spacieuses, lumineuses et confortables. Mais ce n’est pas tout ! En effet, l’hôtel héberge également un restaurant, baptisé Arthur, qui propose des plats typiques de la région, le midi comme le soir avec un succulent menu trois services ! Au menu, on trouve notamment le steak Arthur, le vol-au-vent maison, un jambonneau et sa sauce moutarde, une truite meunière ou encore un demi-poulet rôti.
Katoo Peeters
Un paradis pour les amoureux de la nature
Afin de permettre aux visiteurs de passage de découvrir la magnifique région de la Famenne-Ardenne, des plans gratuits reprenant différents itinéraires sont mis à leur disposition à la réception. Au Lit des Ours propose aussi un forfait vélo de deux jours, comprenant la location de vélos électriques. De quoi vous éviter de devoir embarquer vos bicyclettes dans la voiture… À partir de 369 € pour deux personnes, vous profiterez d’une nuitée en chambre double, d’un copieux petit-déjeuner et de deux VTT électriques pour adulte. Sur demande, il est également possible de disposer de vélos pour enfants.
Au lit des ours
Une expérience unique en son genre qui peut également être combinée avec un repas dans le restaurant Arthur qui comprend un menu trois services le premier soir. Enfin, grâce à une collaboration avec le sublime Château de Vignée, il est également possible de profiter d’un lunch étoilé au restaurant Arden ainsi que d’un moment de détente dans son centre de bien-être.
Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à prendre contact avec l’équipe de l’hôtel Au Lit des Ours par e-mail ou par téléphone au 084 37 72 37.
Dans la galerie des villes espagnoles au riche patrimoine – et Dieu sait si elles sont nombreuses dans ce pays -, Cáceres n’apparait pas en tête de classement. Du moins pour les étrangers. Les Espagnols, qui représentent 80% de la clientèle touristique de la région, ont de leur côté adopté depuis longtemps cette cité de 96 000 habitants, percluse de monuments historiques. Percluse ? Ce n’est rien de le dire. Inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1986, la vieille ville regorge de palais moyenâgeux et Renaissance, de tours médiévales, de monastères, d’églises et de chapelles. Et la plupart des façades portent les armoiries des illustres familles ayant régné sur la ville. Un décor de pierre et d’architecture remarquable qui vaut à Cáceres d’être régulièrement choisie pour le tournage de films historiques.
Vue sur des églises du vieux centre de Cáceres Philippe Bourget | cms
Ce patrimoine est hérité d’un passé enchevêtré. Habitée par les Romains et conquise au 12ème s. par les Arabes almohades, ces derniers l’entourent de remparts d’adobe (terre durcie) dont on peut encore voir la maçonnerie sur certaines constructions, comme les tours de la Yerba et del Aver. Reprise par les Chrétiens au 13ème s., Cáceres va alors s’enrichir grâce aux nobles, aux propriétaires terriens puis aux conquistadors rentrés riches d’Amérique, qui édifient églises et palais.
L’église de San Mateo, dans le centre historique Philippe Bourget | cms
Influences maure et chrétienne s’unissent dans ce dédale où s’imbriquent les styles roman, islamique, gothique du Nord et Renaissance. La balade à pied dans l’entrelacs de ruelles où s’élèvent ces édifices donne le tournis. Eglise San Mateo, monastère de Santa Maria de Jésus, casa Ovando Mogollón Perero-Paredes (transformée en hôtel Parador), palacio de las Ciguanas, palais Golfines de Abato… Tous ces lieux respirent la richesse et la noblesse.
La co-cathédrale Santa María à g, et la Diputacíon Provincial au fond Philippe Bourget | cms
Ce centre là est tout sauf figé. De nombreux hôtels et restaurants tendance (Atrio, du chef Toño Perez, trois étoiles au guide Michelin ; La Casa del Sol ; Madruelo…) occupent d’anciens palais. Hors remparts, on s’attardera dans la rue de los Caleros, tranquille avec ses maisons villageoises, et sur l’immense plaza Mayor, pour profiter de l’ambiance des terrasses de bars. Les fans d’art contemporain visiteront le récent (2021) musée Helga de Alvear, gratuit, où sont exposées notamment des œuvres de Goya (estampes), Vasarely, Paul Klee, Kandinsky, Miró, Buren, Tàpies, Ai Weiwei, Louise Bourgeois… Quant à la vie nocturne, elle se concentre dans un quartier nommé la zona Pizarro. Là abondent les discothèques. En journée, on pourra aussi s’y poser au bar Caballerizas, joli lieu branché autour d’un jardin-patio. Cáceres, une vraie découverte.
Qui sait que Mérida est la ville d’Espagne à posséder le plus grand nombre de vestiges romains ? Capitale sous l’empereur Auguste de la province de Lusitanie, l’une des trois de la péninsule ibérique, elle regorge de monuments antiques, dont la plupart sont bien conservés. A l’époque, la cité est presque aussi peuplée qu’aujourd’hui – 60 000 habitants. Sa puissance est illustrée par deux constructions emblématiques, bâties côte à côte : le théâtre et l’amphithéâtre. Le premier pouvait accueillir jusqu’à 6 000 personnes. Reconstruit, son mur de scène est précédé d’une série de doubles colonnes de marbre au milieu desquelles trône la statue de Cérès, déesse de l’agriculture. Cette scène antique prestigieuse accueille chaque année en juillet et en août le réputé festival de théâtre classique. A côté, l’amphithéâtre est moins bien restauré mais il accueille tous les ans, lors des fêtes de Pâques, l’arrivée de l’impressionnant Via Crucis, un chemin de croix se déroulant dans le silence le plus absolu.
Le théâtre romain de Mérida Xavier Allard – stock.adobe.com
Ailleurs en ville, d’autres vestiges affleurent. L’hippodrome (circo romano) est l’un des mieux préservés du monde romain. Le temple de Diane trône superbement au centre-ville, de même que l’arc de Trajan. Le fleuve Guadiana, lui, est traversé par l’un des plus grands ponts romains jamais construits. Long de près de 750 m (on peut le traverser à pied), il a été réaménagé au 17ème s. Ce n’est donc pas étonnant que l’ensemble architectural de Mérida ait été aussi classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Il est normal aussi que la ville abrite le musée national espagnol d’Art Romain. Cette belle bâtisse en briques de l’architecte Rafael Moneo, aux collections rares (mosaïques, sculptures…) présentées dans de grands espaces, est d’ailleurs en cours d’extension pour abriter d’autres œuvres.
Le pont romain sur la rivière Guadiana venemama – stock.adobe.com
Privilégier les vestiges romains ne doit pas faire oublier de profiter de l’animation de cette ville, qui est aussi, à moins de 2h de route au nord de Séville, la capitale régionale de l’Estrémadure. Ceux qui ne jurent que par l’Andalousie seraient d’ailleurs bien inspirés de faire le détour.
Comme toutes les cités espagnoles, le centre ancien de Mérida vibre aussi de ses commerces et cafés. Le soir, on s’attardera sur la plaza de España, où les familles viennent prendre le frais et s’attarder aux terrasses. Pour le shopping, on remontera jusqu’au musée romain les deux longues calles piétonnes Santa Eulalia et Ramón Mélida, qui regorgent de boutiques en tous genres.
L’hôtel Palace de Mérida datant du 15ème s Philippe Bourget | cms
Au pays de la verte Espagne…
Halte aux clichés sur l’Espagne du sud brûlée à longueur d’année par le soleil, sous des températures frisant les 40° C. Si cette réalité s’impose en été, elle est erronée le reste du temps. De l’automne au printemps, la région baigne dans un décor plutôt verdoyant, grâce aux deux grands fleuves qui la traversent, le Tage et le Guadiana, et à la présence de nombreux barrages. Voilà pour le portrait géographique d’une région encore rurale mais qui a tourné le dos à la pauvreté insigne qui était la sienne dans les années 70-80.
Le Tage dans le Parc national de Monfragüe Philippe Bourget | cms
On imagine donc des paysages brûlés par le soleil ibérique et on découvre, en mars, en avril, en décembre… des montagnes enneigées et de vastes paysages d’herbe et d’arbres. Surprise ! Près de Plasencia, une vallée incarne cette sève printanière : Jerte. Sertie entre les sierras de Gredos et de Béjar, aux sommets couverts de neige, sa forme en auge s’allonge sur plusieurs kilomètres jusqu’au col de Tornavacas (1 275 m). Surtout, plantés de plus d’un million et demi de cerisiers, les versants forment en avril un magnifique décor de fleurs blanches. Inutile d’aller au Japon voir les cerisiers en fleurs ! A l’image de Cabezuela de Jerte, les villages livrent de jolies ruelles bordées de vieilles maisons aux balcons en bois et des passages couverts. Sur les clochers d’églises, les cigognes ont fait leur nid, une constante dans cette région qui abrite près de la moitié de ces échassiers du pays.
Un autre territoire dévoile des paysages spectaculaires : la dehesa, dans le parc national de Monfragüe. La dehesa, ce sont d’immenses espaces de pâturages plantés, en mode clairsemé, de chênes verts et de chênes-lièges. De grands troupeaux de vaches mais aussi de moutons et de cochons noir s’y délectent d’herbe fraîche, contribuant à la qualité de la viande d’Estrémadure – dont le célèbre jamón ibérico. A l’instar de la région portugaise voisine d’Alentejo, le liège est aussi exploité pour fabriquer des bouchons.
Une ferme dans le Parc national de Monfragüe Philippe Bourget | cms
Le vin n’est pas absent. Longtemps considéré comme de piètre qualité, la production régionale s’est nettement bonifiée. A l’image du domaine Pago los Balancines, à Oliva de Mérida, sous l’appellation Ribera del Guadiana. Son vin rouge biologique Haragan 2018 a obtenu un « Double d’Or » au concours international des vins de San Francisco, en 2023. Le parc de Monfragüe est aussi une des destinations majeures du tourisme ornithologique en Europe. Traversé par le Tage, il abrite cigognes noires, vautours fauves et noirs, aigles impériaux… et plus de 400 espèces d’oiseaux différents. Un hot spot pour les naturalistes.
La porte de Trujillo, du 13ème s., à Plasencia Philippe Bourget | cms
Plasencia, Trujillo, Zafra, trio urbain de choc
Les villes d’Estrémadure ont de la ressource. Après les divines surprises de Cáceres et de Mérida, ces trois cités de taille plus modeste possèdent un intérêt patrimonial et historique évident. Porte d’entrée de la vallée du Jerte (voir plus haut), Plasencia est la plus au nord des trois. Première ville visitée quand on arrive de Madrid, elle plonge immédiatement dans une profusion architecturale, héritée d’une culture entremêlée. Remparts médiévaux entourant la vieille ville, souvenir de l’alcazar arabe, ancienne et nouvelle cathédrale siamoises, ancien quartier juif, palais et couvents… La balade plonge dans le passé atypique de l’Espagne du Sud, terre d’influence entre les Chrétiens et les musulmans, entre la noblesse et le clergé.
Maison fortifiée dans la ville haute de Trujillo. Philippe Bourget | cms
Il ne faut pas pour autant oublier de profiter de la sociabilité légendaire de l’Espagne. A Plasencia, tout se concentre sur la plaza Mayor, vaste agora rectangulaire entourée d’arcades où bars et restaurants déploient leurs terrasses. Moment de détente assuré en fin de journée autour d’une bonne cerveza. On aime aussi beaucoup Trujillo. Sur la plaza Mayor de cette petite ville (moins de 9 000 habitants) située entre Plasencia et Mérida, se révèle une richesse patrimoniale inattendue, issue de fortunes rapportées… des Amériques.
Vue sur une église de la ville haute de Trujillo depuis l’alcazaba (château) Philippe Bourget | cms
L’Andalousie est en effet très proche et quelques Estrémaduriens de la noblesse ont embarqué jadis pour le Nouveau Monde. A Trujillo, un nom domine tous les autres : Francisco Pizarro. Le « découvreur » du Pérou et fondateur de Lima, fossoyeur de l’Empire Inca, est né à Trujillo. Sa statue équestre trône fièrement sur la plaza Mayor. Partout dans la ville haute et basse, sous le château médiéval, les demeures seigneuriales, aujourd’hui des domaines privés cachés derrière de hauts murs, témoignent des richesses accumulées. Certaines ont été transformées en boutiques-hôtels historiques, à l’image de la Posada dos Orillas, splendide demeure vieille de six siècles.
Tout au sud de l’Estrémadure, on marquera une halte prolongée à Zafra. La blancheur des façades, les portes en ferronnerie, la réputation de la plaza de toros… Pas de doute, l’Andalousie est proche ! Zafra est connue pour sa foire de l’élevage de San Miguel, chaque année fin septembre, depuis… 1453. Ne pas manquer non plus de déambuler dans la vieille ville, entre la plaza Grande et la plaza Chica. Les deux sont connectées par un passage sous voûtes, soutenu par d’authentiques piliers en pierre. Un esthétisme unique, à l’image de cette région d’Espagne qui ne mérite plus d’être le parent pauvre du pays.
En avion, vols vers Madrid depuis Bruxelles, puis location de voiture et 265 km (2h30 de route) jusqu’à Plasencia, première ville majeure au nord de l’Estrémadure. On peut aussi repartir de Séville vers Bruxelles.
Visiter
Découverte de la région en voiture, du nord au sud. Les routes sont de très bonne qualité.
Lancé en 2021, le service European Sleeper reliait initialement Bruxelles à Berlin trois fois par semaine. Dresde, la capitale de la Saxe, a ensuite été ajoutée comme nouvelle destination et, depuis ce 25 mars, il est désormais possible de se rendre dans la capitale tchèque. Les trains vers Prague circuleront eux aussi trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis en passant par Amsterdam.
Cette nouvelle liaison ferroviaire réjouit le maire de Prague, Bohuslav Svoboda, qui a déclaré que “l’introduction d’un train de nuit, et plus précisément l’extension de son itinéraire de Bruxelles à Prague, est précisément le type d’initiative qui permet de relier l’Europe de manière tangible et réaliste”. De son côté, le ministre tchèque des transports, Martin Kupka, a expliqué que “les trains de nuit font leur grand retour dans toute l’Europe et je suis très heureux que la République tchèque ne soit pas en reste”.
La liaison en train de nuit entre Bruxelles et Prague est disponible depuis ce 25 mars au prix de 49 € pour un siège, 79 € pour une couchette dans un compartiment partagé et 139 € pour un lit dans une cabine individuelle avec salle de bain. Les familles peuvent opter pour la deuxième option, ces compartiments disposant de 4 à 6 lits superposés.
Plus de confort
À l’occasion du lancement du service vers Prague, European Sleeper a annoncé que de nouveaux wagons, au confort amélioré, ont rejoint sa flotte. Des voitures couchettes plus récentes qui devraient améliorer considérablement le confort et l’expérience proposée aux passagers. L’objectif de l’opérateur privé belgo-néerlandais est d’ajouter une nouvelle ligne chaque année afin de continuer à contribuer à rendre les transports européens plus intégrés et plus durables.
Dans le cadre de ses efforts visant à élargir son offre de destinations, European Sleeper travaille au lancement d’une nouvelle ligne reliant Amsterdam, Bruxelles et Barcelone qui devrait voir le jour en 2025 ou 2026. Cette nouvelle liaison a été sélectionnée par la Commission européenne comme l’un des dix projets pilotes visant à améliorer les liaisons ferroviaires transfrontalières en Europe.
Avant toute chose, déterminez votre budget. Au-delà du prix d’achat, pensez aux coûts annexes : assurance, entretien, stationnement (avez-vous la place ou devez-vous louer un emplacement ?) et éventuelles réparations. Les caravanes peuvent représenter un investissement significatif, ne sous-estimez pas les dépenses périphériques.
2. Neuf ou occasion ?
Acheter neuf offre tranquillité d’esprit avec des garanties mais à un prix plus élevé : comptez de 10.000 à 50.000 euros. L’occasion peut être une aubaine (10.000 euros en moyenne), mais exige vigilance. Inspectez l’état général, la présence de moisissures ou de signes d’infiltration d’eau. Un historique d’entretien clair est un plus.
3. Taille et aménagement
La taille de la caravane influence logiquement le confort et la praticité. Réfléchissez au nombre de personnes, au type de voyages envisagés et à l’espace nécessaire. L’aménagement intérieur doit répondre à vos besoins : cuisine, salle de bain, espace de vie. Pensez fonctionnalité avant tout !
4. Compatibilité avec votre véhicule
Toutes les voitures ne peuvent pas tirer une caravane. Vérifiez le poids maximal remorquable de votre véhicule. Une caravane trop lourde peut être dangereuse à tracter et illégale ! Bon à savoir, tous les véhicules électriques ne peuvent pas forcément tirer une caravane et lorsque c’est possible, sachez que la consommation énergétique de ces derniers s’envole !
5. Législation et assurance
Informez-vous sur la législation relative aux caravanes dans les pays que vous comptez visiter (vous ne serez pas le bienvenu partout et parfois relégué sur des aires dédiées) et sur l’assurance, absolument cruciale : optez pour une couverture complète contre les accidents, vols, et dommages naturels.