C’est faux. Si les VIP désertent le port en hiver, le village ne ferme pas pour autant les volets. Marché le mardi et samedi, tropezienne en terrasse au soleil d’hiver, balades dans les ruelles sans touristes ni selfie sticks… C’est même le moment préféré des Tropéziens. Restaurants, galeries et cafés restent bien ouverts. L’ambiance y est plus douce, plus vraie.
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« Saint‑Tropez, c’est uniquement pour les riches »
Oui, les yachts sont là. Mais le bling‑bling n’est qu’un décor partiel. Il y a des B&B, des petits hôtels, des snacks abordables et même un camping. Le village accueille aussi des familles, des retraités et des backpackers, surtout en arrière‑saison. Hors juillet‑août, les prix baissent, l’ambiance devient plus locale et la Méditerranée reste aussi belle. On n’est pas obligé de claquer 30€ pour une salade niçoise.
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« Tous les bateaux sont des yachts »
Non. On croise des pointus (barques traditionnelles), des bateaux de pêche, de plaisance et même des voiliers d’école. Les superyachts sont la façade, pas la majorité.
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« Saint‑Tropez, c’est bronzette, plage et farniente »
C’est très réducteur. Le village regorge de trésors culturels : la Citadelle, le musée de l’Annonciade, des galeries, des concerts en plein air… Les randos dans le massif des Maures ou sur le sentier du littoral offrent des panoramas de folie. Et si vous voulez la plage, Pampelonne n’est pas seule au monde : l’Escalet ou la Moutte sont des alternatives plus sauvages.
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« Saint‑Tropez, c’est une ville-musée figée dans le passé »
Faux. Même si Brigitte Bardot hante encore les souvenirs, le village bouge, crée, évolue. Des artistes y installent leurs ateliers, des jeunes entrepreneurs relancent des boutiques locales, des festivals de musique ou de photo animent la saison. Le patrimoine est là, oui, mais il vit au présent, pas coincé dans un cliché sixties. Et non, tout ne tourne pas autour de la Gendarmerie.
La première option, souvent méconnue, consiste à vous servir de votre assurance groupe comme garantie pour obtenir un crédit immobilier. Cela peut vous éviter de souscrire une assurance solde restant dû, souvent accompagnée d’un examen médical. C’est donc un bon plan si vous souhaitez simplifier les démarches ou si votre état de santé complique l’accès à d’autres assurances.
Le crédit ballon : une solution temporaire et stratégique
Une autre option est le crédit ballon. Avec ce type de prêt, vous ne payez que les intérêts pendant la durée du crédit. Le remboursement du capital intervient à la fin du contrat, au moment où votre assurance groupe est versée. Cela vous permet d’aligner les échéances et de rembourser sans devoir mobiliser vos économies personnelles tout de suite.
Demander une avance sur votre assurance groupe
Troisième possibilité : vous pouvez solliciter une avance sur votre assurance groupe déjà constituée. Attention, cette option dépend du règlement de votre contrat. De plus, le bien que vous achetez doit être situé dans l’Espace Économique Européen (EEE). Vous pouvez généralement retirer jusqu’à 70 % de la réserve accumulée.
Il faut aussi savoir que cette avance génère des intérêts, à rembourser soit progressivement, soit en une fois, lors du versement final de votre assurance.
Dans l’Atlantique Sud, cette île volcanique rattachée au Royaume-Uni est à 2 787 km de l’Afrique du Sud. Aucun aéroport, et des navires en provenance du Cap… quand la météo le permet. Son petit village au nom royal, Édimbourg-des-Sept-Mers, abrite une population de 250 personnes qui vivent en autarcie partielle.
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La vie y est rythmée par les saisons agricoles, la pêche, les éruptions volcaniques à l’occasion (celle de 1961 a forcé une évacuation), et une solidarité quasi tribale. On y partage tout : terres, bétail, actualités venues par bateau ou radio. On pourrait croire à un cauchemar logistique, mais pour les habitants, c’est un art de vivre.
L’île de Pâques (Rapa Nui)
Située à plus de 2 000 km de toute autre terre habitée, cette île chilienne est célèbre pour ses moai, statues monumentales mystérieuses alignées face à l’océan. Pourtant, derrière les cartes postales se cache une vie quotidienne assez calme : environ 7 700 habitants, dépendants du tourisme et de l’importation maritime.
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L’aéroport Mataveri reste leur seul lien aérien avec le monde extérieur, mais les vols sont coûteux. Ce bout de terre volcanique est non seulement isolé, mais aussi profondément marqué par une culture unique, issue de peuples polynésiens et façonnée par l’isolement. Signe des temps modernes, les infrastructures se sont considérablement améliorées ces dernières décennies.
Pitcairn
C’est probablement l’île la plus romanesque des trois. Descendants des mutins du Bounty et des femmes tahitiennes, la quarantaine d’habitants vivent sur une île de 47 km², au beau milieu du Pacifique Sud.
Pas d’aéroport, aucun port en dur : pour y arriver, il faut embarquer sur un cargo depuis Tahiti ou la Nouvelle-Zélande, et accoster… en petite embarcation.
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Les écoles peinent à rester ouvertes et l’île ne cesse de chercher de nouveaux habitants (sans grand succès). Malgré une beauté sauvage et une histoire digne d’un roman, la vie à Pitcairn est rude.
C’est par un roaaar enthousiaste que mes petits neveux ont accueilli notre visite au Monde Sauvage Safari Parc. En voiture ou à bord du petit train, on traverse un monde peuplé de girafes, éléphants, zèbres et autres créatures exotiques. Le cadre est verdoyant et on jurerait être à des milliers et des milliers de kilomètres au sud ! Ce qu’un hippopotame m’a semblé confirmer… Et puis, il y a aussi les makis qui bondissent d’arbre en arbre, les grands singes majestueux et les petits pandas roux qui jouent les vedettes. Bref, un zoo grandeur nature, où la frontière entre l’homme et l’animal semble s’amenuiser…
Les Grottes de Remouchamps : sous la terre, le rêve
À peine trois kilomètres plus loin, changement d’ambiance. On s’engouffre dans les Grottes de Remouchamps, un bijou géologique ! Une marche souterraine parmi les stalactites et stalagmites nous a menés à la “cathédrale”, une immense salle aux airs mystiques. Mais le clou du spectacle, c’est cette balade en barque sur la rivière souterraine – la plus longue d’Europe, s’il vous plaît. Silence, fraîcheur et magie. Une parenthèse hors du temps.
Rien de tel, après ces aventures souterraines, qu’un bon bol d’air pur. Le vallon du Ninglinspo est un de mes coups de cœur : des cascades, des bassins naturels, des ponts de bois… Un véritable décor de conte. J’ai aussi adoré flâner le long de la majestueuse Charmille du Haut Maret, la plus longue allée de charmes d’Europe. Et que dire des points de vue depuis la Roche aux Faucons, à Esneux ? Grandiose. Même les ruines du château d’Amblève, pourtant bien modestes, semblent conter des histoires oubliées…
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Comblain-au-Pont : entre art, chauves-souris et silence minéral
Vous voulez un petit conseil ? Si vous avez le temps, ou si vous restez pour un séjour prolongé, dirigez-vous vers Comblain-au-Pont, où tout semble plus calme, presque feutré. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Derrière ses airs discrets, se cachent des trésors inattendus ! Les Grottes de Comblain offrent une expérience sensorielle unique : ici, on écoute la roche, on touche l’argile, on observe le travail millénaire de l’eau. Un peu plus loin, le Centre de la Chauve-souris va sûrement vous réconcilier avec ces petites créatures souvent mal aimées. Et puis, en plein air, les sculptures monumentales en pierre bleue rappellent que l’art aussi, peut être enraciné dans le paysage.
L’adrénaline n’est jamais loin à Aywaille. Pour vous en convaincre, prenez la direction d’Hamoir, pagaie à la main. La descente de l’Ourthe, entre rochers, rapides et feuillages frôlant l’eau, va vous permettre de redécouvrir la rivière avec une intensité rare, et c’est peu de le dire ! Les parcours sont adaptés à tous les niveaux : 8, 15 ou 23 kilomètres selon l’humeur (ou l’état des bras).
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Kayak Club Les Remous – geoffreymeuli
Stavelot : une abbaye, des musées… et un art de vivre !
À seulement 25 kilomètres d’Aywaille, Stavelot est l’un de ces joyaux discrets qui mêlent patrimoine, culture et traditions populaires. Au cœur de la ville trône l’ancienne abbaye bénédictine, un site majestueux au passé millénaire. Aujourd’hui, elle accueille trois musées incontournables : le Musée de la Principauté de Stavelot-Malmedy, passionnant pour comprendre l’histoire de cette région jadis indépendante ; le Musée du Circuit de Spa-Francorchamps, un circuit tout proche au tracé et à l’histoire mythiques ; et enfin, le Musée Guillaume Apollinaire, dédié au célèbre poète français qui séjourna dans la région.
Mais Stavelot ne se résume pas à ses musées. Flâner dans ses ruelles pavées, c’est découvrir une ville pleine de cachet, aux maisons anciennes bien conservées, aux placettes conviviales et aux petits cafés où l’on peut déguster une gaufre maison en regardant le monde passer. Et si vous avez la chance d’y être en mars, ne ratez pas le Laetare, le carnaval local. Les Blancs-Moussis, personnages facétieux vêtus de blanc avec un long nez rouge, envahissent les rues dans une ambiance bon enfant et décalée. Entre culture, folklore et plaisir de vivre, Stavelot est bien plus qu’une étape, c’est un gros coup de cœur !
En effet, Vresse-sur-Semois, décroche la 22e place parmi 50 joyaux ! Le classement repose sur plusieurs critères : prix des logements, qualité des paysages, météo, randonnées et gastronomie. Si le climat belge plafonne à un modeste 7,37/10, la commune fait un carton plein sur les sentiers de rando avec un impressionnant 9,77/10. Vresse-sur-Semois se distingue aussi par des hébergements abordables (8,66/10) et des paysages pittoresques (7,58/10).
Que faire à Vresse-sur-Semois ?
Côté activités, les promeneurs seront ravis. La réserve naturelle de Bohan-Membre vous attend avec ses versants boisés, ses ruisseaux cachés, et une forêt dense peuplée de chênes et érables. Envie de fraîcheur ? On opte pour une virée en kayak sur la Semois.
Ne manquez pas la promenade des légendes, un parcours parsemé de panneaux explicatifs pour en apprendre davantage sur les contes et l’architecture locale. Le pont Saint-Lambert, avec ses trois arches irrégulières en pierre, constitue un autre immanquable du coin.
Les amateurs d’art s’arrêteront à la Fondation Chaidron-Guisset et son centre dédié à l’art régional, où l’École de Vresse continue de faire vivre l’âme artistique de la vallée.
Le Sri Lanka est classé parmi les 34 hotspots mondiaux de la biodiversité, rien que ça. On y trouve plusieurs milliers d’espèces végétales et animales, dont 830 sont endémiques, c’est-à-dire introuvables ailleurs. Entre les léopards du parc de Yala, les papillons géants de Sinharaja et les plantes médicinales des monts Knuckles, chaque mètre carré semble avoir reçu une dérogation de Mère Nature elle-même !
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2. Un rocher, une forteresse, un chef-d’œuvre : Sigiriya
Imaginez un immense bloc rocheux surgissant au milieu de la jungle, haut de 200 mètres, comptant des fresques, un escalier taillé dans la pierre, d’anciens jardins et des systèmes hydrauliques du Ve siècle. Bienvenue à Sigiriya, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
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3. La cannelle, c’est du sérieux ici
Oubliez la cannelle fade du supermarché. Le Sri Lanka produit la meilleure cannelle au monde, grâce au Cinnamomum verum, soit le cannelier de Ceylan. Exportée depuis des siècles vers l’Europe et le Moyen-Orient, elle reste très convoitée aujourd’hui. Aujourd’hui encore, le pays expédie plus de 23.000 tonnes chaque année, une tradition agricole toujours aussi précieuse. L’odeur de cette épice envoûtante embaume même certains marchés locaux
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4. Un melting-pot spirituel à taille humaine
Sur un territoire d’une taille un peu inférieure à celle de l’Irlande, on trouve une mosaïque spirituelle étonnamment paisible. Le bouddhisme est majoritaire, mais hindous, musulmans et chrétiens y pratiquent librement. À Colombo, vous pouvez faire trois lieux de culte différents en dix minutes à pied. Mention spéciale aux fêtes religieuses : Vesak (bouddhiste), Thai Pongal (hindoue) ou Noël (chrétien) sont autant de fenêtres sur une société plurielle.
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5. Nature extrême : des plages de rêve aux fauves furtifs
Oui, les plages sont incroyables – Bentota, Mirissa, Hikkaduwa… – mais le vrai spectacle se passe souvent à l’intérieur des terres. Des éléphants sauvages errent dans les parcs nationaux, des léopards rares se laissent furtivement photographier à Yala, et même certains oiseaux migrateurs européens viennent y passer l’hiver. Une sorte de safari XXL version tropicale, sans oublier les plantations de thé à Nuwara Eliya, perchées à près de 2.000 mètres d’altitude.
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Des défis urgents
Ce paradis n’est pas sans failles : déforestation croissante, pollution plastique et tourisme de masse menacent les écosystèmes fragiles. Il n’est guère évident pour les autorités de jongler entre développement économique et préservation…
À quelques kilomètres de Lisbonne, Loures propose désormais un parcours piéton et cyclable qui longe la rive droite du Tage sur plus de 6 km. Ce nouvel itinéraire, pensé pour relier la capitale à Vila Franca de Xira, combine, selon les dires de ses auteurs, mobilité douce et valorisation du paysage naturel.
Artur Carvalho & João Guimarães
Le sentier traverse différents quartiers de Loures, reconnectant des zones urbaines autrefois séparées par des infrastructures routières. C’est aussi une belle option pour ceux qui cherchent une balade au calme, à pied ou à vélo, loin de l’agitation du centre-ville !
Artur Carvalho & João Guimarães
Une immersion en pleine nature
Ce qui surprend ici, c’est le contraste : à seulement quelques minutes d’une zone dense, on se retrouve face à des marais salants, des roselières et des vasières. Ces milieux accueillent une biodiversité remarquable et offrent un cadre idéal pour l’observation des oiseaux.
Artur Carvalho & João Guimarães
Le parcours a été conçu pour inciter à prendre son temps. On peut s’arrêter sur un banc, écouter les sons du marais ou observer les mouvements du fleuve. On ne parle pas juste de pistes cyclables bien lisses. On parle d’un chemin sinueux de 6,2 km, qui préfère les détours aux lignes droites, les pauses contemplatives aux sprints du dimanche matin.
Animations, conférences, visites, expos, stages, ateliers, concerts, spectacles, balades… C’est un kaléidoscope d’activités qui vous attend au cœur des ruines majestueuses. Impossible de tout vous énumérer ici… mais voici un petit tour d’horizon de l’agenda haut en couleurs de l’abbaye !
Visites et découvertes nature
Des visites de l’Abbaye ont lieu tous les dimanches à 14h30 (sans réservation), ainsi que des visites guidées du jardin (jusqu’en septembre) et de ses plantes médicinales. Des ateliers d’herboristerie sont d’ailleurs organisés jusque fin septembre. La visite du vignoble de l’abbaye et les balades nature sont une autre manière de découvrir le site.
Abbaye de Villers-La-Ville
Expositions à ne pas manquer
Jusqu’au 17 août, deux expos sont à découvrir dans l’Abbaye : « Notre Jardin Extraordinaire. Safaris insoupçonnés près et loin de chez vous » – 26 photos de nature et de vie sauvage en grand format. L’exposition se base sur une sélection d’images partagées par une communauté de passionnés, celle du ” Jardin Extraordinaire, et « Regard(s) sur l’Abbaye ». À travers l’objectif de 5 photographes, on revit des événements culturels de l’année.
Activités familiales ludiques
Participez en famille au « Jeu du Cloître » (sur réservation): 15 défis d’observation à relever ensemble avant de trouver le trésor des moines, oserez-vous relever le défi ?. Mais encore, un atelier corporel parent-enfant (sur réservation) : une autre façon de partager un moment unique avec votre petite tête blonde.
Abbaye de Villers-La-Ville
Journées bien-être et détente
Prenez soin de vous dans un cadre hors du temps… Des journées bien-être sont proposées aux adultes, autour de la sylvothérapie, de l’art, de la médiation et de la kinésiologie — prochains rendez-vous, les 26 septembre et 15 novembre.
Et ne manquez pas Le Jardin du Yoga, de retour pour sa 8e édition le 7 septembre à l’Abbaye. Une journée pleine d’énergies positives à vivre en harmonie avec la nature et soi-même. (sur réservation)
Abbaye de Villers-La-Ville
Événements culturels et conférences passionnantes
Dans un autre style, la soirée consacrée à la conférence sur la gestion de l’eau dans les établissements religieux brabançons du Moyen Âge se tiendra le 11 septembre aussi : l’occasion de se réunir pour partager « savoir et repas ».
…Et ce n’est qu’un aperçu !, Les incontournables vous attendent : les Médiévales, le spectacle théâtral de l’été, sans oublier les innombrables soirées concerts-spectacles du Cabaret du moine qui ont lieu dans la magnifique salle romane.
Abbaye de Villers-La-Ville
L’Abbaye vous réserve bien des surprises !
👉 Rendez-vous sans tarder sur villers.be/fr/agenda pour réserver tout ce qui vous fait envie…
Donald Campbell, fils d’un père pilote et anobli pour ses divers records sur terre et sur mer, Malcolm Campbell, n’a qu’un objectif : être le plus rapide, lui aussi. Il hérite de la passion (et de la pression) paternelle et enchaîne les records. Son véhicule fétiche ? Le Bluebird K7, un hydroglisseur conçu pour pulvériser les limites humaines. Déjà recordman du monde avec 444 km/h en 1964, Campbell veut pousser encore plus loin. Il vise les 480 km/h sur Coniston Water, un lac aussi paisible que dangereux à grande vitesse.
🚀 Le dernier essai : entre gloire et tragédie
Le 4 janvier 1967, après plusieurs reports dus aux conditions météorologiques, Campbell décide de tenter le coup. Son Bluebird K7 fend l’eau à une vitesse hallucinante. Tout semble bien se passer et il pousse son engin à plus de 480 km/k. Mais Donald en veut plus et fait une nouvelle tentative : il fait demi-tour et se relance à pleine vitesse. Le bateau est pris dans les remous de son premier passage et devient incontrôlable. Son hydroglisseur, instable à cette vitesse, décroche brutalement, décolle et s’écrase violemment. Les images sont terrifiantes. Campbell périt instantanément, son corps ne sera retrouvé que 34 ans plus tard, en 2001 !
Aujourd’hui, Coniston Water reste un lieu de mémoire… Et d’une beauté naturelle absolument sidérante ! Le Ruskin Museum, situé dans le Lake District, expose des objets liés à Donald Campbell et son fameux Bluebird K7, restauré en hommage à cet aventurier de l’extrême.
Le lac, lui, est toujours aussi sublime : un endroit où la nature règne en maître, contrastant avec le tumulte de cette journée tragique de 1967.
Modifier le programme ? Ce n’est pas permis, sauf si…
L’organisateur de voyages ne peut pas modifier unilatéralement le programme avant le départ. Une exception est toutefois prévue si ce droit est explicitement mentionné dans le contrat et s’il s’agit d’un changement mineur (comme une modification de l’heure de départ). Si cette exception s’applique, l’organisateur doit vous en informer de manière claire, compréhensible et visible. En cas de modification mineure, vous ne pouvez pas annuler le voyage sans payer de frais d’annulation, sauf si vous pouvez prouver que ce changement est essentiel pour vous.
Et en cas de modification importante ?
Si l’organisateur souhaite procéder à une modification majeure, alors, c’est une toute autre affaire ! Vous avez alors le droit de choisir, dans un délai raisonnable fixé par l’organisateur, soit d’accepter la modification proposée, soit de résilier le contrat sans frais d’annulation. En cas de résiliation, vous pouvez opter pour un voyage à forfait de remplacement si l’organisateur en propose un. Celui-ci doit, si possible, être de qualité équivalente ou supérieure.
L’organisateur doit également vous informer de cette modification dans les plus brefs délais, au minimum via un support durable (comme une lettre ou un e-mail). Il doit vous préciser la nature du changement, le délai de réponse et le fait que le contrat sera automatiquement résilié si vous ne répondez pas à temps.
Réduction de prix
Si les modifications importantes du contrat de voyage à forfait, ou le voyage de remplacement proposé, entraînent une baisse de la qualité ou du coût du voyage, vous avez droit à une réduction de prix appropriée. Si vous résiliez le contrat et n’acceptez pas de voyage de remplacement, l’organisateur doit vous rembourser tous les montants déjà payés. Ce remboursement doit être effectué sans retard injustifié, et au plus tard dans les quatorze jours suivant la résiliation du contrat.