La « car policy » est un document exposant la politique de votre employeur en matière de voitures de société. Si vous souhaitez utiliser votre voiture de société à l’étranger, vous trouverez probablement dans ce document si vous êtes autorisé à le faire et, dans l’affirmative, quelles sont les conditions et autres modalités. Il peut également y avoir certaines spécificités en ce qui concerne les cartes de recharge ou les cartes essence…
Quelques exemples
Par exemple, la police peut prévoir qui est autorisé à conduire la voiture lorsque vous partez en vacances. Dans certains cas, seul l’employé peut conduire la voiture, tandis que dans d’autres, le/la partenaire, ainsi que les enfants (à partir d’un certain âge) peuvent également prendre le volant. Votre employeur peut également exiger que vous fassiez le plein (de carburant ou d’électrons) à vos frais une fois que vous serez à l’étranger. Il peut également être question d’une franchise à payer en cas de dommages/de vol/… causés à l’étranger.
Quelles sanctions possibles ?
Bien entendu, il est important de se conformer strictement à ces règles. Dans le cas contraire, vous risquez une sanction disciplinaire (si le règlement du travail le prévoit). Dans certains cas, vous pouvez même être licencié pour faute grave ! Selon certaines jurisprudences, vous pourriez même perdre (temporairement) le bénéfice de l’usage privé de la voiture de société, bien que cela soit discutable.
— Visit Flanders FR (@visitflandersfr) July 15, 2024
Visit Limburg et les Sentiers de Grande Randonnée ASBL ont inauguré un itinéraire de randonnée de… 179 kilomètres, le GR Limburgse Mijnen ! Costaud, non ? Cet itinéraire répond à la demande croissante de promenades longue distance, selon Igor Philtjens, président de Visit Limburg.
Un parcours en 8 étapes
Le GR Limburgse Mijnen est une randonnée de plusieurs jours, divisée en 8 étapes, reliant les 7 sites miniers du Limbourg. Partant de be-MINE à Beringen, il rejoint Terhills à Eisden et retourne en passant par Houthalen, Zolder, et Genk.
Nature et histoire en harmonie
“Un itinéraire GR n’est pas le chemin le plus rapide d’un point A à un point B, mais c’est le plus attrayant“, déclare Rik Röttger, président du GR. Le sentier permet de découvrir la belle nature et la riche histoire minière de la région.
Confort et accessibilité
Les étapes sont soigneusement planifiées pour offrir accès aux transports en commun et hébergements confortables. Le parcours suit en partie la “Kolenspoor” historique, traverse des forêts de pins, des landes de bruyères, et culmine sur les sommets des terrils offrant des vues panoramiques.
Cette nouvelle attraction, tirée du célèbre conte de Hans Christian Andersen, sera installée à l’orée du bois enchanté et sera accessible au public à partir du printemps 2025.
“La Princesse au petit pois” raconte l’histoire d’un prince à la recherche d’une véritable princesse. Lorsqu’une princesse venue d’un pays lointain se présente au palais, la reine, voulant s’assurer de son authenticité, décide de lui faire passer le test du petit pois. Un petit pois est caché sous une pile de matelas, et seule une véritable princesse, dotée d’une extrême sensibilité, peut sentir sa présence et peiner à s’endormir.
Le Padel, c’est le sport convivial par excellence. Un sport qui rassemble et qui se joue en double, favorisant l’esprit d’équipe et les moments de partage. Mais ce tournoi de padel, pousse le concept nettement plus loin en vous faisant profiter de tout ce que Tenerife à offrir !
Matchs quotidiens
Chaque jour, pendant 2 heures, des matchs de padel sont programmés dans les meilleurs clubs de l’île. Vous aurez l’occasion de découvrir différents terrains tout en profitant de séances de coaching personnalisées.
Moments de partage
Après l’effort, le réconfort ! Chaque journée de tournoi se termine par des déjeuners en groupe, parfaits pour échanger sur les performances du jour et nouer de nouvelles amitiés. Ces moments de convivialité sont au cœur de l’expérience JELO.
Une journée libre
Pour que vous puissiez aussi profiter des merveilles de Tenerife, une journée libre est prévue. Plusieurs activités sont possibles, telles que le surf, le parapente, le kayak ou encore des séances de massage. C’est l’occasion de découvrir l’île sous un autre angle, que vous soyez adepte de sensations fortes ou de détente.
Soirée de clôture
Bien entendu, et histoire de célébrer les champions du jour, le tournoi se terminera par une soirée festive où musique, danse et bonne humeur sont au rendez-vous. Bref, maintenant que vous êtes conquis et que vous avez enfilé votre tenue, il ne reste plus qu’à réserver : le tournoi se déroulera du 7 au 11 octobre 2024. Pour plus d’informations, visitez JELO Travel.
La visite estivale classique du palais ont déjà bien démarré et depuis le 15 juillet, de nouvelles pièces seront accessibles, a indiqué le Royal Collection Trust, chargé de l’ouverture au public des demeures royales de Charles III. Cependant, il est déjà trop tard pour réserver cette visite inédite : les tickets, vendus à 75 livres sterling (88 euros), sont tous partis en quelques heures en avril !
Un accès exclusif à l’histoire royale
Environ 6.000 personnes ont réussi à obtenir un billet pour visiter l’aile est du palais, construite entre 1847 et 1849 pour loger la famille nombreuse de la reine Victoria. Les visiteurs auront accès au couloir principal, orné notamment de peintures de Thomas Gainsborough, et à la salle adjacente au balcon, qui donne sur le célèbre “Mall” où le public se rassemble lors des grandes occasions.
Un balcon iconique mais inaccessible
Ces visiteurs ne pourront toutefois pas se prêter au jeu d’aller saluer la foule depuis ce balcon, qui ne leur sera pas accessible. Depuis 1851, le monarque et les membres de la famille royale s’y rassemblent pour des apparitions publiques. Le 15 juin encore, la famille royale y est apparue pour la parade d’anniversaire de Charles III.
Une rénovation majeure
L’aile est sera accessible jusqu’à fin août après plus de cinq ans de travaux de rénovation pour un montant de 369 millions de livres (436 millions d’euros). La visite estivale classique de Buckingham est possible jusqu’à fin septembre.
Croyez-moi, il n’est pas nécessaire de parcourir des centaines de kilomètres pour se sentir dépaysé. Si vous êtes en panne d’idées pour passer le week-end en famille, loin du tumulte du quotidien, pensez à visiter la région du Centre ! Comme son nom l’indique, sa position centrale permet de la rallier facilement depuis les quatre coins de la Belgique ou du nord de la France, sans devoir passer plusieurs heures en voiture. C’est notamment pour cette facilité d’accès que j’ai décidé de m’y rendre avec mes deux fils.
S’ajoute à cela une offre en promenades et balades particulièrement fournies, que l’on soit en quête de circuits cyclables bucoliques ou d’idées de randonnées à pied. Centrissime, la Maison du Tourisme du Pays du Centre, met en effet à disposition une vaste sélection d’itinéraires, dont certains recourent au réseau cyclable ainsi qu’à ses points-nœuds. Afin de pouvoir parcourir ceux-ci facilement avec deux rejetons d’une dizaine d’années, j’ai retenu deux promenades faciles à effectuer à vélo et à pied.
Nous avons commencé notre découverte de la région par une balade à bicyclette qui s’effectue dans et aux alentours du Rœulx. Bon à savoir : il est possible de louer des vélos sur place, à un tarif démocratique ! Mes fils et moi avons entamé notre escapade à deux roues rue de Houdeng, en plein cœur de la petite ville hennuyère. Après quelques coups de pédale, nous avons rejoint le nouveau Canal du Centre puis nous sommes passés devant l’ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu et avons continué vers le mémorial Georges Price. La suite de la balade nous a emmené à travers la magnifique campagne du Rœulx et de Soignies. Au fil de ce circuit, nous avons notamment pu découvrir les petits villages de Gottignies, Thieusies ou encore le hameau dit Aux Quatre Sous. Les gamins ont particulièrement apprécié la plongée dans le Bois du Rœulx qui suit la traversée de ces villages pittoresques. La promenade s’est terminée par un retour vers notre point de départ. Sur place, il est possible de se rafraîchir à la cafétéria du Centre sportif des Ascenseurs à Thieu, en optant par exemple pour une limonade maison tandis que les grands apprécieront une délicieuse bière Saint-Feuillien produite sur place !
Après avoir rendu les vélos et avalé notre pique-nique, nous avons pris la route de La Louvière pour une petite initiation à la langue wallonne. Grands amateurs de jeux de pistes, mes fils ont raffolé de cette visite de la Cité des Loups, à l’aide de l’application Centrissime. De quoi découvrir plus facilement les points d’intérêt de la ville, d’autant que l’app contient un audioguide… en wallon ! Les Scriveûs du Cente, partenaires de ce projet de visite original, ont redonné vie aux célèbres D’Jobri et D’Jobrette qui ne manquent pas d’humour pour présenter les richesses de leur ville. De quoi familiariser la jeune génération à une langue totalement méconnue pour eux mais que j’ai eu la chance d’entendre couramment car régulièrement parlée par mes aïeuls. De quoi jouer les interprètes le temps d’un après-midi tout en découvrant la capitale de région du Centre.
Si vous disposez d’encore un peu de temps, je ne peux que vous recommander la visite du Bois-du-Luc et de sa cité ouvrière, l’un des plus anciens charbonnages de Belgique inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2012, conservé dans un état remarquable. De quoi ici sensibiliser les enfants à un pan disparu de notre industrie et aux conditions de vie pénibles qu’ont enduré des générations de mineurs. Une visite qui a captivé mes deux rejetons !
Pour toute idée de balades ou de promenades à effectuer dans cette magnifique région, n’hésitez pas à consulter le site de Centrissime.
Le Historic Grand Prix présentera cinq séries sur la piste, avec des voitures couvrant plusieurs décennies de l’histoire de la course. Le Youngtimer Trophy, auquel près de 200 pilotes sont inscrits, proposera au public un éventail unique de voitures des années 70 et 80. Les voitures GT d’une cylindrée maximale de 3,6 litres et les voitures de tourisme disputeront quant à elles la GT Cup et le Tourenwagen Trophy. La Belcar Historic Cup, une des classes de course les plus populaires en Belgique et aux Pays-Bas, sera ouverte aux voitures de course historiques de différentes marques et années de construction.
Concours d’élégance et anniversaires de légende
Un concours d’élégance, programmé le dimanche, présentera une cinquantaine de voitures classiques exceptionnelles réparties en sept catégories différentes. Le public pourra découvrir toutes les générations de Ford Mustang, ainsi qu’une grande variété de modèles allant de la Volkswagen Golf à l’Aston Martin DBR22. L’ancien pilote belge Thierry Boutsen sera présent au concours avec sa F1 Arrows A8.
On est parties avec nos sacs à dos : nous allions rejoindre Heer en train. Les Sorbiers est accessible depuis les gares d’Anseremme et de Givet ! L’hôtel organise une navette depuis ces deux gares : il nous a suffi de nous laisser conduire. Nous avions réservé une « chambre sous toile », au plus proche de la nature. Se poser là, en bord de Meuse, c’était idéal : un mélange d’aventure sous tente et de confort assuré.
Nous étions à l’écart des bâtiments principaux et cela nous a ravies : on venait chercher la tranquillité dans la nature. Nous avons reçu un mode d’emploi en arrivant : nous avions toutes les infos nécessaires. Et puis, quel bel espace : on était loin de la tente qu’on trimballait adolescentes. Electricité, eau froide, eu chaude à disposition, kit de toilettes…
Christian Maes/OTH
On avait prévu une randonnée : Waulsort nous attendait ! Nous avions sélectionné la randonnée « La Belle Epoque », qui démarre à l’église de Waulsort. Pour traverser la Meuse, le dernier passeur d’eau de Belgique vous attend. A la force des bras, et dans un mouvement qui semble tout naturel, il fait glisser son immense barque (son « sabot ») le long des cordages. Après il suffit de suivre les losanges jaunes : 5 à 10 km, au choix. La randonnée est de difficulté moyenne mais j’avoue avoir quand même un transpiré : ça grimpe ! Rochers, nature dense, chemins escarpés. Là-haut, la vue sur les falaises est à couper le souffle. Les panoramas sur la Meuse, ses villages et le château de Waulsort sont magnifiques. On s’est longuement assises sur le banc, au sommet. Moment précieux.
Au retour, nous avons siroté une limonade bien fraîche à la Villa 1900 : ici, tout rappelle que Waulsort a été un endroit très prisé à la Belle Epoque. Les grandes aventurières que nous sommes avons soupé au restaurant de l’hôtel : tarte fine de légumes grillés, caviar d’aubergine, vinaigrette sureaux et herbes. Et pour le petit-déjeuner du lendemain, nous avons emporté un panier du restaurant. Du soleil, de la confiture, des rires et des papotes au fil de l’eau : on n’avait pas rêvé mieux.
Les Sorbiers
Rassasiées, nous avons rejoint le guide nature qui nous a emmenées en barque découvrir l’île du domaine. Le lieu est classé Natura 2000 : la faune et la flore sont chez elles ! Je vous conseille la visite. Au cas où vous voudriez tenter l’aventure, sachez aussi que le vendredi soir, des apéros-concerts jazzy se vivent ici à la belle saison. Une bonne raison de revenir au domaine Les Sorbiers !
Il offre ainsi à des visiteurs privilégiés la singularité de ses paysages de collines, la richesse de ses cultures agricoles et l’amabilité de sa population, incitée, 30 ans après le génocide des Tutsis, à la réconciliation. Un voyage dans l’Histoire et la grande nature. Voyez plutôt.
Gorille(s) dans le Parc national des volcans, une rencontre inoubliable. Philippe Bourget | cms
Parc des Volcans, rencontre choc avec les gorilles
Après deux heures d’ascension fatigante dans la roche volcanique et la végétation, nous tombons nez à nez avec eux, à 3 000 m d’altitude : les gorilles des montagnes ! Dans l’herbe drue, une famille est réunie autour du mâle, un « dos argenté » de 22 ans, de plus de 200 kg, affalé comme un seigneur. Impossible de ne pas éprouver un choc à la vue de ces géants des forêts, placides, sûrs de leur force, et si humains.
Le guide nous avait prévenus : on ne doit pas les regarder dans les yeux s’ils s’approchent, il faut s’accroupir en cas de face à face et faire un bruit de gorge singulier pour montrer que l’on est venu en ami… Ces rois de la jungle ne sont pas craintifs – pourraient-ils l’être, d’ailleurs, au vu de leur vitalité suprême ? Nous sommes à moins de trois mètres d’eux, fascinés.
Philippe Bourget
La rencontre avec les gorilles est le nec plus ultra d’un voyage au Rwanda. Le « pays des mille collines », au relief tourmenté et forestier, est aussi doté de vraies montagnes. Parmi les plus hautes, à plus de 3 700 m d’altitude, il y a le volcan en sommeil Visoke. C’est là, sur les pentes de ce cône frontalier avec la République Démocratique du Congo (RDC) que vivent les quelques 1 000 gorilles des montages recensés au Rwanda, en RDC et en Ouganda.
Culture vivrière sur les pentes du volcan Visoke Philippe Bourget | cms
Avant que la primatologue américaine Dian Fossey ne vienne dans les années 1960-1980 étudier et défendre bec et ongles ces primates, jusqu’à s’opposer aux communautés locales et être assassinée en 1985 dans des circonstances jamais élucidées, il n’y avait que 250 gorilles. « Or noir » du Rwanda, ils sont désormais protégés avec pugnacité… et réservés à une minorité de riches, seuls à pouvoir s’offrir l’incroyable droit d’entrée du Parc national des volcans : 1 500 US$ le ticket ! A ce prix, l’émotion indélébile de voir ces animaux est hélas réservée à ceux qui en ont les moyens.
Hôtel One & Only Gorilla’s Nest, quel luxe… Philippe Bourget | cms
Plus accessible, on peut voir aussi, moyennant un droit d’entrée raisonnable, les singes dorés (100 US$), ainsi que la tombe de Dian Fossey (75 US$), inhumée dans la forêt tropicale auprès de ses chers primates.
Les célèbres collines rwandaises, entre Nyanza et le Parc national de Nyungwe. Philippe Bourget | cms
Parc national de Nyungwe, chimpanzés et sources du Nil
Au sud-ouest du Rwanda, le parc national de Nyungwe, créé en 2005 et inscrit à l’Unesco depuis 2023, est l’autre grand territoire naturel de référence. Sur 1 019 km², il abrite près de 500 chimpanzés et une nuée de singes colobes estimée à plus de 500 individus. Voir ces derniers traverser la route juste avant l’entrée du parc, telle une marée blanche et noire guidée par un instinct grégaire insondable, restera à jamais pour l’auteur de ces lignes un moment marquant du voyage. Les colobes sont l’une des 13 espèces de singes comptabilisées dans le parc. Celui-ci est aussi réputé pour être une des sources lointaines du Nil. Dans cette forêt pluvieuse, les eaux ruissellent vers des rivières qui en alimentent d’autres, plus importantes. Toutes convergent vers le lac Victoria, source officielle du Nil Blanc.
Hors la traque des chimpanzés, organisée très tôt chaque matin en compagnie d’un guide qui accompagne un groupe de huit visiteurs maximum (le permis de visite, incluant l’entrée du parc et le guide, coûte 240 US$ par personne), Nyungwe, l’un des parcs les mieux aménagés pour le tourisme, promet d’autres surprises. Une marche en forêt d’environ 1h30 conduit ainsi jusqu’à un pont suspendu au milieu de la canopée (100 US $ l’entrée du parc + 40 US $ par personne).
Pont suspendu dans la forêt du Parc national de Nyungwe Philippe Bourget | cms
Sensibles au vertige, s’abstenir ! Ce sera l’occasion de découvrir les igishigishigi, ces fougères arborescentes immenses dont certaines souches sont âgées de plusieurs centaines d’années. Le parc prévoit d’inaugurer fin 2024 une zipline d’environ 2 km et un écolodge de 20 chambres. Il offre aussi la possibilité d’admirer, au cours d’une balade de 2h, la spectaculaire cascade Ndambarare (115 US$) et d’effectuer des sorties de birdwatching. Autre option : effectuer un trek de trois jours, avec hébergement en cabane forestière, pour 450 US$ par personne tout compris. Un forfait pour le coup plus abordable.
La terrasse de l’hôtel One & Only Nyungwe House Philippe Bourget | cms
Géré par African Parks, ONG internationale spécialisée dans le management de parcs nationaux et d’aires protégées en Afrique, Nyungwe a reçu près de 23 000 visiteurs en 2023. Parmi eux, on trouve surtout des Rwandais (qui payent un prix beaucoup plus modique), des Américains, des Belges et des Allemands.
Au bord du lac Kivu, les pêcheurs travaillent toujours par trois barques pour pouvoir tendre un grand filet entre elles Philippe Bourget | cms
Le lac Kivu et ses « bateaux-araignées »
Toujours à l’ouest, le lac Kivu est le troisième point fort du pays. A la frontière avec la République Démocratique du Congo – des tensions existent entre les deux pays, en raison du soutien supposé du Rwanda à un groupe armé rebelle au Congo, le M23 -, cette étendue d’eau, l’une des dix plus grandes d’Afrique, s’apparente à une « Riviera du continent noir ».
L’impression est confirmée par la présence de plusieurs villas fastueuses avec piscine, dominant les rives boisées de pins et d’eucalyptus qui dégringolent vers le lac. Depuis le Cleo Lake Kivu Hotel (18 chambres), un des hébergements de luxe dont le pays s’est doté pour loger ses touristes Premium, la vue sur la côte et les îles est absolument idyllique. Tôt le matin, on peut voir et entendre les pêcheurs, chantant et sifflant en cadence, rentrer sur leurs curieuses embarcations, trois barques longues et étroites liées par des pieux en bois afin de pouvoir étendre un large filet entre elles.
Hôtel en construction au bord du lac Kivu Philippe Bourget | cms
A la mesure de leur archaïsme, ces « araignées lacustres », équipées à la proue et à la poupe de longues perches pour aider à remonter les filets, sont d’un esthétisme incroyable. En lien avec les hôtels locaux, des prestataires proposent aux touristes d’embarquer à la nuit tombée avec les pêcheurs. Une excursion d’un autre temps à la lumière de lampes à pétrole, pour partager le quotidien de ces hommes qui traquent inlassablement les sambazas (petite friture), spécialité du lac.
On peut aussi louer des kayaks pour se faufiler entre les îles, comme celles du Chapeau de Napoléon ou aux Singes, près de la ville de Karongi. Jadis, les éleveurs faisaient traverser les chenaux entre deux îles à leurs bovins à la nage, quand le pâturage de l’une était épuisé. Ce « spectacle » est encore organisé pour les touristes. On peut enfin se baigner dans le lac Kivu. Mais prudence. Profond jusqu’à 480 m, il émane de ses abysses du gaz méthane toxique. Il est d’ailleurs récupéré de façon industrielle pour produire de l’électricité et alimenter une partie de la population rwandaise.
Vendeuse sur le marché de Kimironko, à Kigali cms | cms
Kigali, capitale barnum
Passer d’un parc à l’autre amène à sillonner le pays tout entier. On découvre ainsi une nation de collines à plus de 1 000 m d’altitude, des villages ultra peuplés, des champs de manioc, de riz, de bananiers, de thé ou de café. Au bord des routes, des enfants en uniforme scolaire, des femmes portant des feuilles de manioc sur la tête, des vélos chargés de sacs ou de bois poussés à bout de bras par des hommes… Un pays à forte énergie humaine, où l’on gagne encore sa vie à la sueur de son corps.
Cette déambulation routière mène nécessairement à Kigali, la capitale. Impossible de s’y retrouver dans son capharnaüm de quartiers intriqués, grimpant à l’assaut de collines. Pas de centre, ou plutôt si, des centres : celui de la gare routière, barnum humain et motorisé (les motos sont reines), bruyant et pollué ; celui de l’hôtel de ville, plus policé, tendance shopping et business. Cette capitale d’environ 1,5 million d’habitants, située au centre du pays, est propre. Ses rues sont bien goudronnées. Parmi les sites à voir absolument, il y a évidement le mémorial du génocide, rappel de ce drame absolu qui a vu la mort de plus 800 000 Tutsis, massacrés par les Hutus en 1994.
Kigali offre aussi, ici et là, un beau vernis lifestyle. On croisera ainsi le chemin de quelques designers ou animateurs de la vie sociale : le Nyamirambo Women’s Center, coopérative d’intégration par le travail de femmes analphabètes ; le Nyo Arts Center, galerie d’art la plus en vue du pays ; le show room de Rwanda Clothing, boutique de déco, meubles et vêtements de la créatrice Joselyne Umutoniwase ; Uzuri K&Y, magasin d’un duo de chausseurs stylistes. Ils sont les ambassadeurs d’un pays qui, des gorilles aux artistes, font du Rwanda une destination « must do »… à condition d’en avoir les ressources.
Pacifique Niyonsenga, artiste-peintre et musicien dans sa galerie Nyo Arts Center cms | cms
INFOS PRATIQUES
Y aller
Vols avec escale à Paris CDG vers Kigali depuis Bruxelles, 3 fois par semaine, avec Rwandair. Environ 9h15 de vol. Personnel prévenant. Classe Business de 30 sièges. Pas de WiFi à bord. rwandair.com
Formalités et infos
Passeport valide. Aucune vaccination exigée. Pas de décalage horaire avec la Belgique. Monnaie : le franc rwandais (RWF). 1€ = 1 403 RWF. Climat : la meilleure saison pour s’y rendre court de juin à septembre (saison sèche).
Visiter
Mieux vaut passer par un voyagiste pour réserver les entrées et les visites dans les parcs, ainsi que les véhicules avec chauffeurs et les excursions.
Hébergements
– Kigali Serena Hotel : un établissement tout confort au cœur de la capitale. serenahotels.com/kigali
– Kivu Cleo Hotel : à Karongi, ce très bel hôtel haut de gamme domine superbement le lac Kivu. Confort et calme assurés. cleohotel.rw
– Five Volcanoes Boutique Hotel : on a aimé le cadre végétal de ce lieu situé aux abords du parc national des Volcans, idéalement placé pour aller voir les gorilles. Charme et atmosphère tropicale. fivevolcanoesrwanda.com
CopenPay récompense des activités telles que la pratique du vélo, la participation aux efforts de nettoyage ou le bénévolat dans les fermes urbaines. En échange, les participants peuvent accéder gratuitement à diverses activités, dont des visites guidées de musées, la location de kayaks ou encore des déjeuners végétariens préparés à partir de produits locaux.
L’ambition de Copenhague est d’aider les visiteurs à aligner leur désir d’agir de manière durable avec leurs actions. Selon un sondage réalisé par l’institut Kantar mentionné dans le communiqué, 82% des personnes interrogées déclarent vouloir agir de manière durable, mais seulement 22% ont modifié leur comportement en conséquence. Wonderful Copenhagen espère que CopenPay incitera les voyageurs à faire plus de choix écologiques conscients.
“En convertissant les actions écologiques en monnaie d’échange pour des expériences culturelles, les touristes ont une occasion unique d’explorer Copenhague d’une manière qui profite à la fois à l’environnement et à la communauté locale“, souligne Sophie Hæstorp Andersen, mairesse de Copenhague. De quoi inspirer d’autres destinations ?