Originaire du Royaume-Uni, Brendon a acheté l’île en 1962 pour la modique somme de 10.000 livres sterling ! À l’époque, l’île était laissée à l’abandon, mais déterminé comme jamais, Grimshaw a passé plus de 40 ans de sa vie à en faire un lieu exceptionnel !
Pendant des décennies, Grimshaw a vécu sur l’île, la développant lentement mais sûrement. Il aurait ainsi planté 16.000 arbres, créé des sentiers (certaines rumeurs parlent de 5 kilomètres) et introduit de nombreuses espèces d’oiseaux et de tortues, transformant cette pile (baptisée l’Île Moyenne) en une véritable réserve naturelle. Son but était de la protéger face aux promoteurs immobiliers et autres touristes trop envahissants. Aujourd’hui, plus de 12 ans après la mort de Brendon Grimshaw, cette île est un parc national et reste l’un des rares endroits au monde à avoir été préservé de la modernisation.
Ce ne sont pas moins de 1000 villes qui sont passées au peigne fin par l’étude, sur les 4 continents. Le constat global ? Les villes les plus agréables sont généralement en Amérique du Nord, en Europe occidentale ou en Océanie. Oxford Economics précise tout de même que certaines villes en Afrique subsaharienne surclassent certaines villes d’Europe occidentale.
Le classement global
Ces villes sont analysées selon 5 critères : la gouvernance, l’environnement, la qualité de vie, le capital humain et l’économie. Au total, sur ces 5 critères, New York décroche la première place, devant Londres, San Jose, Tokyo et Paris.
Et la Belgique ?
Elle n’est pas oubliée et une ville belge décroche la neuvième place dans le classement « qualité de vie », qui considère des critères tels que les aspects socioéconomiques, le bonheur général des résidents, la rétention des talents, l’attractivité… Et cette ville, c’est Gand !
Pourquoi Gand se démarque-t-elle ?
A Gand, les habitants vivent longtemps, profitent de revenus assez proches et profitent de nombreux équipements de loisirs et de culture. Selon le rapport, les petites villes européennes, épargnées par les grosses structures des métropoles, comptent parmi les plus agréables à vivre. Au sein de cette catégorie, c’est d’ailleurs Grenoble qui décroche la première place, devant Canberra, Bern, Bergen, Bâle, Luxembourg, Reykjavik, Zurich, Gand et Nantes.
Proche et extraordinairement riche en matière de paysages et de patrimoine, la France continue d’attirer les Belges. La Provence et la Vendée figurent parmi les destinations les plus prisées pour des expériences uniques comme la récolte des truffes ou assister au départ du Vendée-Globe !
Fabien
2. Cap sur les étoiles
Loin des lumières des villes, l’observation des étoiles devient une activité phare. Du planétarium de Koksijde aux ciels purs du Sud-Tyrol, les Belges se passionnent pour les cieux nocturnes.
Robson Hatsukami Morgan
3. À la découverte d’une nature préservée
Le Nord a de plus en plus la cote ! Et pas uniquement l’été pour échapper à la chaleur : nombreux sont les Belges a vouloir assister à un spectacle naturel comme les aurores boréales ou l’éclipse solaire de 2026. Des destinations comme la Norvège, la Suède ou l’Islande ont de plus en plus la cote !
Lightscape
4. Voyage culinaire
Les Belges, amateurs de bonne cuisine, préfèrent les expériences authentiques. La cuisine raffinée en Italie, les vins de Bourgogne ou un street food en Turquie, sont des tendances en hausse.
Lukas Krasa
5. Destinations hors des sentiers battus
Éviter les foules devient la priorité. Des destinations comme l’Ethiopie ou l’Ouzbékistan offrent une immersion totale loin des circuits touristiques classiques.
AXP Photography
6. Nouvelles tendances sportives hivernales
Partir pour une semaine de ski, et uniquement de ski ? Cette tendance cède sa place à des combinaisons comme « Ski & City » ou « ski et randonnées ». La raréfaction de la neige pousse les voyageurs à réinventer leurs traditions !
Alessio Soggetti
7. Un chouette hôtel !
Bonne nouvelle pour les voyageurs : les prixdes vols et des hôtels se stabilisent après des hausses post-pandémie. C’est le moment de planifier ! Et nombre de Belges préfèrent d’ailleurs de courts séjours dans de luxueux établissements, plutôt que de longues pauses dans des établissements de classe inférieure…
On résume souvent le quartier rouge à ses prostituées éclairées par des néons… Mais en réalité, ce quartier a énormément d’attraits ! La plupart des immeubles du quartier sont de magnifiques bâtiments historiques.
Ferenc Horvath
On trouve également dans le quartier rouge la Oude Kerk, une très vieille église bâtie en 1306, ainsi que le musée Ons’ Lieve Heer op Solder (« Notre Seigneur dans le grenier »), qui est une ancienne église catholique clandestine cachée dans un grenier.
Visiter le Rijksmuseum
Stale Grut
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais le Rijksmuseum est le musée d’art le plus important des Pays-Bas. Il compte plus de 200 salles d’expositions accueillant bien entendu des peintres flamands tels que Rembrandt ou Vermeer, mais aussi d’autres œuvres importantes, notamment des objets d’art asiatiques.
Wil Van Wingerden
Ne manquez pas la bibliothèque Cuypers, qui est la plus ancienne bibliothèque du pays que vous pourrez admirer depuis un balcon.
Faire une croisière sur les canaux
Kelly Sikkema
Ce n’est pas une légende, Amsterdam est vraiment remplie de canaux. La ville se trouve littéralement sous le niveau de la mer, et elle a donc été bâtie en conséquence… Les balades en bateaux comme celles présentées par l’équipe de Bonjour Amsterdam se passent toujours très tranquillement. Pendant que vous admirerez les bâtiments et les ponts, le guide prendra le temps de vous raconter de nombreuses anecdotes dans une ambiance conviviale et détendue.
Découvrir la maison d’Anne Frank
L’histoire est terrible et il peut être difficile de se motiver à aller visiter la maison d’Anne Frank lors d’un court voyage à Amsterdam… Mais c’est un endroit à voir absolument pour comprendre toute l’horreur et la tragédie qu’a dû affronter la communauté juive durant ces années sombres. Entrer dans la chambre cachée derrière la bibliothèque est une expérience glaçante.
Kelly Sikkema
Visiter le musée Van Gogh
Comme nous le disions, Amsterdam est une ville de culture… Avec le Rijksmuseum, le musée consacré à Vincent Van Gogh est l’autre incontournable à ne surtout pas manquer. Avec plus de 200 tableaux (parmi lesquels la chambre et les tournesols), 500 dessins et des centaines de lettres, l’endroit est d’une richesse infinie.
S’il y a bien une région du pays qui est préservée, située au cœur d’une nature foisonnante et que l’on découvre ou redécouvre toujours avec bonheur, c’est la Famenne-Ardenne. Outre de magnifiques vallées creusées au fil des millénaires par la Lesse et l’Ourthe, la région compte aussi des villages pittoresques, des châteaux féériques, des grottes mystérieuses, de nombreux musées ainsi qu’un réseau de chemins de randonnées pédestres et cyclables qui permettra à tout un chacun de découvrir cette zone du pays à son propre rythme, que l’on soit accompagné d’enfants ou entre adultes.
14 balades pédestres
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Que vous choisissiez de rayonner autour de Houyet, Rochefort, Marche-en-Famenne, Hotton, Beauraing ou encore Nassogne, la Maison du Tourisme Famenne-Ardenne a concocté pas moins de 14 circuits à parcourir à pied, qui vont vous permettre de découvrir parmi les plus beaux villages de Wallonie, de traverser des bois et forêts ou encore de profiter de paysages à couper le souffle. D’un peu plus de 2 km à 8 km, avec des niveaux de difficulté allant de facile à moyen, ces balades s’adressent aussi bien aux marcheurs chevronnés qu’aux familles en quête d’un bon bol d’air.
Pour télécharger la brochure reprenant ces 14 circuits, cliquez ici.
7 circuits cyclables
MFTA
La Maison du Tourisme Famenne-Ardenne propose également 7 fiches vélo détaillant des boucles allant de 12 à un peu plus de 24 km. Et ici aussi les niveaux de difficulté varient, permettant à tout un chacun de trouver son bonheur. Parmi les incontournables de ces balades à vélo, on peut citer le parc du Castel Saint-Pierre à Beauraing, le musée des mégalithes à Wéris, les trois menhirs d’Oppagne, les grottes ainsi que le cimetière militaire du Commonwealth de Hotton, l’église Saint-Étienne de Waha ou encore la brasserie Saint-Monon. Et ce ne sont là qu’une partie des merveilles que vous pourrez découvrir tout au long de votre parcours !
Pour télécharger ces 7 circuits de cyclotourisme, cliquez ici.
En quête d’une destination dépaysante à rallier cet automne ? En la matière, la Corse pourrait bien être le lieu idéal pour passer des vacances avant l’arrivée de l’hiver. Voici trois bonnes raisons de choisir cette saison pour découvrir l’Île de Beauté :
Ivan Ragozin
Un climat agréable, une fréquentation en baisse
L’automne, la météo en Corse est à la fois douce et agréable, avec des températures qui varient autour de 20 à 25° en journée. Un temps idéal pour visiter sans souffrir de la chaleur estivale ! En outre, la baisse du nombre de touristes permet de profiter des plages, des sentiers de randonnée mais aussi des sites touristiques majeurs sans la foule, ce qui rend toute visite plus paisible.
Des paysages naturels sublimes
L’automne en Corse est marqué par des couleurs changeantes et magnifiques, notamment dans les forêts et les montagnes. Les châtaigniers, les vignes et les forêts de feuillus se parent de teintes dorées et rouges, offrant des panoramas spectaculaires. Les sentiers de randonnée, dont le « Mare e Mare » ou le « Mare e Monti », deviennent plus accessibles et agréables à parcourir. Enfin, les rivières et cascades sont également plus impressionnantes grâce aux pluies automnales !
Christian Lendl
Gastronomie et traditions locales
L’automne est aussi une période propice pour découvrir la gastronomie de l’île. C’est en effet la saison des vendanges et de la récolte des châtaignes, deux produits phares de la Corse. Et puis, de nombreuses fêtes et foires propres à l’île ont lieu en automne, comme la Foire de la Châtaigne de Bocognano, qui permet de s’immerger dans la culture et les traditions corses, mais aussi de goûter les spécialités locales et de rencontrer les habitants !
Relativement petit par la taille, la Tunisie n’en demeure pas moins un pays riche de paysages variés et fascinants. Si ses 1.300 km de côtes et ses luxueuses stations balnéaires sont synonymes de relaxation et de bien-être, le Sud vous invite pour sa part au dépaysement avec ses montagnes imposantes, ses profonds canyons, ses palmeraies à perte de vue et ses déserts enivrants. Voici 5 perles du Sud tunisien, véritables joyaux du désert qui éveilleront vos sens et votre imagination, que nous vous invitons à (re)découvrir d’Est en Ouest.
1. Les Ksours autour de Tataouine : Forteresses des nomades
On démarre notre voyage du côté de Tataouine, au sud-est de la Tunisie. Là, le désert revêt une allure rocailleuse : la grande plaine caillouteuse débouche sur de grandioses paysages de montagnes. C’est dans ce décor façonné par les falaises et les pitons rocheux que surgissent les étonnantes architectures des « Ksour » aux noms énigmatiques tels que Ksar Haddada, Ksar Ouled Debbab ou encore Ksar Ouled Soltane. Soit des greniers collectifs fortifiés érigés par les nomades sahariens.
Cheneni SUD-CHENINI
Ces « châteaux du désert » (ksour est le pluriel de ksar signifiant lieu fortifié) leurs servaient autrefois à y stocker leurs récoltes dans des compartiments superposés appelés ghorfas. Les plus grands Ksours comptent plusieurs centaines de ghorfas et jusqu’à quatre étages superposés !
Ksar Ouled Debbeb
2. Les troglodytes de Matmata : Habitats lunaires
Si on aime les visites dépaysantes, on ne peut pas passer à côté des grottes troglodytes de Matmata. On se croirait dans un décor lunaire abandonné ! Pourtant, ces cratères béants sont habités par le peuple des monts Matmata.
TataouineTataouine
Un peuple berbère qui a profité de la roche tendre de la région pour y creuser des habitations et élire domicile sous terre. De quoi s’offrir un havre de fraîcheur lors des canicules d’été… et créer une ville à l’architecture inimitable. Ce n’est pas pour rien que de nombreuses scènes de la saga Star Wars ont d’ailleurs été tournées dans le sud tunisien, notamment à Tataouine et… Matmata !
Ong Jmel (site Star Wars)
3. Le Grand Erg oriental : Mer de sable à perte de vue
La région de Douz, connue comme étant la porte du désert, offre de son côté la plus douce des approches du désert. Là, ce sont des cordons de dunes et de gracieux bouquets de palmiers qu’on ne peut absolument pas manquer de découvrir ! Le Sahara Tunisien s’étend, en effet, sur plus de 40 000 kilomètres carrés et fait partie du Grand Erg oriental. Ces étendues infinies de sable doré invitent tant à la contemplation dans un silence absolu qu’à s’évader à pieds, à dos de dromadaires ou en véhicules tout-terrain. Sans oublier le must absolu pour une expérience hors du commun : passer la nuit, en bivouac, au cœur des dunes sculptées par le sable. Souvenirs inoubliables garantis !
GRAND ERG
L’émotion du voyage saharien autour de Douz se vit aussi grâce à la découverte des palmeraies et oasis qui parsèment la région. Des havres de quiétude qui offrent de délicieuses haltes ombragées dans des forêts de palmiers dattiers. Avis aux amateurs : la sève de l’arbre roi de la Tunisie sert également de base à une boisson fermentée, le lagmi.
4. Le Chott El-Jerid : Miroir éphémère du désert
En partant de Douz vers l’est en direction de Tozeur, vous traverserez une immense étendue salée aux reflets changeants : le Chott El-Jerid. Cette ancienne mer intérieure, dorénavant en grande partie asséchée, offre un paysage époustouflant. S’étendant à perte de vue, la plus grande étendue saline d’Afrique et ses cristaux de sel constituent en effet une surface scintillante fantasmagorique où se forment d’étranges mirages. Dépaysement garanti !
chott-el-jerid
5. Vieilles villes de Nefta et Tozeur : Architectures géométriques
Proches de la frontière Est tunisienne, les villes de Nefta et de Tozeur offriront encore un autre spectacle. Villes surgies du désert et blotties contre d’immenses palmeraies, elles présentent des architectures traditionnelles caractéristiques. Du côté de Nefta, on s’émerveillera par exemple en découvrant les innombrables coupoles signalant la présence de tombeaux de saints. Dans la région, les amateurs de la saga pourront aussi revivre les aventures de Star Wars sur l’authentique site de tournage de Mos Espa.
Ong Jmel (site Star Wars) Ong Jmel (site Star Wars)
À Tozeur, ce sont des palaces, parcs à thème et musées qui ont fleuri autour de la vieille ville qu’on découvrira en flânant. Tout en découvrant également de splendides murs composés de petites briques artistement disposées en saillie et en retrait : losanges, chevrons, palmes ou hexagones sont autant de décors géométriques qui accompagneront votre promenade. Toujours dans la région de Tozeur, on n’hésitera pas non plus à découvrir les fameuses oasis de montagne de Chebika et de Tamerza ainsi que le Canyon de Mides. On pourra y explorer les cascades, canyons et palmeraies nichées dans les rochers.
Organisé le deuxième week-end de septembre dans le Sud de l’Angleterre, le Goodwood Revival est un festival unique en son genre, célébrant l’âge d’or du circuit automobile attenant au domaine, soit de 1948 à 1966. Le Duc de Richmond, propriétaire des lieux, propose donc un festival nostalgique où chaque détail, chaque recoin est pensé pour vous faire voyager dans le passé. L’idée, c’est d’immerger les spectateurs dans un univers parallèle, où d’anciennes voitures de course se livrent à de mémorables empoignades sur un tracé n’ayant plus bougé depuis 6 décennies, où des Spitfire virevoltant dans le ciel rendent hommage aux héros libérateurs, où des groupes de musique rejouent les tubes les plus célèbres des « swinging sixties » et enfin, où chaque spectateur est acteur du festival, en s’habillant avec des tenues d’époque… Une requête qui est suivie à la lettre par le public, ce qui rend l’immersion d’autant plus saisissante !
Tristan Slegers
Une petite trotte !
Peu connu de ce côté-ci de la Manche, hormis de quelques passionnés de voitures anciennes, le Goodwood Revival n’est pas si compliqué à rejoindre depuis la Belgique, même si le trajet demande un brin d’organisation. En ce qui nous concerne, cela nous fait tout de même une petite trotte : environ 5 heures de route, auxquelles il faut rajouter les 30 minutes de traversée via le Shuttle, ou les 90 minutes de Ferry. Nous avons opté pour la première option, les contraintes scolaires des enfants imposant un horaire plutôt stricte. Quant à ceux qui craignent de rouler à contre-sens une fois la Manche franchie, pas d’inquiétude : d’un aveu plus ou moins général, après le baptême de feu du premier rond-point, vous n’êtes plus prêt de vous tromper !
François Piette
Le souci du détail
Ici, oubliez les néons criards, les foodtrucks vous jetant des sushis industriels à la tronche et autres musiques de supermarché crachées au travers d’haut-parleurs nasillards : une fois l’entrée franchie, plus rien ne vous rappelle l’époque actuelle. Des poubelles aux caravanes, en passant par les groupes musicaux et les ballots de paille servant de fauteuils, le soin apporté à chaque détail rappelle que le « Briton sait y faire ». Et puis il y a l’ambiance : à vous faire danser sous la pluie sur « Get Back » des Beatles chanté par des artistes plus vrais que nature, sans oublier les innombrables sketchs joués un peu partout sur les nombreux hectares du site et autres séances de cinéma en plein air, auxquelles il est possible d’assister depuis la moelleuse banquette d’une berline américaine des fifties !
Tristan Slegers
Les émotions sont aussi variées que les activités : vous serez tantôt émus, face aux hommages rendus aux héros du débarquement, tantôt envoûtés, face aux divers groupes musicaux distillant des sonorités délicieusement surannées et tantôt amusés, avec des concours d’habillement dont les défilés valent leur pesant de disques 78 tours ! Et puis, bien sûr, il y a les courses de voitures anciennes. « C’est juste hallucinant », s’émerveille Tristan, qui reste bouche bée devant les rarissimes et inestimables Ferrari, Aston Martin et Jaguar d’époque bataillant ferme sur une piste détrempée ! Trois jours de magie, qui permettent d’échapper à un monde toujours plus fou…
Tristan Slegers
On a aimé :
Le soin apporté aux détails, le côté hors du temps
L’ambiance musicale
Les courses hallucinantes
Le dress code respecté par (presque) tous, y compris le personnel nettoyant !
L’organisation impeccable, les foodtrucks nombreux et de qualité
Tristan Slegers
On regrette
Un prix d’entrée vite costaud
Un événement globalement peu adapté à la pluie (sortez vos bottes !)
Des personnalités présentes mais peu mises en valeur et trop peu accessibles
Les embouteillages menant au site
Des suppléments (accès aux tribunes, aux paddocks…) hors de prix
Tristan Slegers
Notre monture
Pour rejoindre le Goodwood Revival, nous avons jeté notre dévolu sur un Renault Trafic Grand SpaceClass Escapade… Un nom long comme l’engin lui-même, frôlant les 5,5 mètres et qui désigne ce que Renault fait de mieux en matière de transport VIP ! Pour notre part, nous l’avons surtout considéré comme un véhicule familial, tant ses aspects pratiques, sa modularité et surtout, son espace intérieur digne d’un palais du Moyen-Orient ont fait mouche !
François Piette
Si le nom pourrait laisser supposer qu’il s’agit d’une camionnette rapidement aménagée en transporteur de troupes, sachez que vous êtes assez éloigné de la vérité, avec un comportement routier rappelant plutôt les SUV. Le moteur 2.0 DCI, notamment disponible en version 170 chevaux et boîte automatique, se révèle aussi silencieux que souple et… sobre, avec une moyenne relevée à 7,4 l/100 km, ce qui est peu vu le format de l’engin ! Disponible en deux longueurs, ce Renault vise les grandes familles (avec 8 vraies places) ou des services de Shuttle, avec un intérieur modulable à souhait, où il est même possible de tourner les sièges de la deuxième rangée pour transformer l’habitacle en salon, avec une petite table au milieu !
François Piette
Quelques défauts ? Un encombrement forcément peu adapté aux ruelles des petites villes, quelques petits bruits de mobilier et une ventilation somme toute sommaire pour les places arrière. Rien de rédhibitoire, d’autant que le prix (à partir de 40.300 € et un maximum dépassent de peu les 63.000 € pour une version « full option ») le rend nettement plus accessible que les SUV 7 places, certes peut-être mieux finis, mais infiniment plus étriqués !
Derrière la façade de cette bâtisse Art Déco se cachent 4 chambres d’hôtes et 2 suites avec spa privatif. Oniro, le nom de ce B&B, donne le ton : ici, on rêve en grand. Notre chambre (Hermès) était décorée en bleu-gris. Seul le mur de briques rouges apportait un côté brut à la pièce. Au raffinement des lieux et aux équipements de luxe, on ajoutera un accueil remarquable, des petites attentions dans la chambre et, chaque matin, un petit-déjeuner copieux et élaboré. Ce premier soir, nous avons testé le restaurant Nou : cadre contemporain et vraies saveurs dans l’assiette. La sole limande en croûte de pistache et polenta fleurie m’a régalée. Chez Nou, la cuisine est raisonnée, dans le respect des saisons et avec des produits triés sur le volet. Pour moi, elle est carrément poétique !
Onirotournai.com
Des emplettes éco
Ma fille trépignait : ce samedi matin, on allait le consacrer à pousser la porte de boutiques plus branchées les unes que les autres. Notre premier arrêt fut pour Céleste Store : cette enseigne indépendante met l’écologie locale à l’honneur. Articles mode et déco à foison. Chez Green Terra aussi, on est restées longtemps : accessoires, déco, papeterie, bijoux et j’en passe. La carte de banque a chauffé : tasses nuages, torchons tomates, boucles d’oreilles papillons… Le concept-store Stories propose lui aussi des trésors éco pour toute la famille. Et cerise sur le gâteau, il est doublé d’une galerie d’art et d’un café sympa. La « citroninade » a fait du bien !
Des tapas avant une balade design
C’est, chargées de sacs, que nous nous sommes posées au resto Corto Malté. On a partagé des boulettes à la grecque, du houmous à la marocaine et du tartare de saumon soja et wasabi sur la terrasse ombragée du Quai Saint-Brice. On s’est ensuite lancées dans le « parcours design » : cet itinéraire permet de découvrir des œuvres contemporaines surprenantes, de dénicher des commerces à l’aménagement design et d’admirer les pépites architecturales de la Cité aux Cinq Clochers. Compromis idéal et génial pour toutes les deux !
WBT – Bruno D'Alimonte
Restaurant Le Greco
Ce soir-là, j’avais réservé une table chez Le Greco. L’ambiance feutrée m’a d’emblée plu. Lumière tamisée, matériaux bruts. Le mariage du bois, des pierres, des tons ocre et noir : splendide ! Quant à la cuisine, je l’ai trouvée simple et raffinée, comme espéré. J’ai goûté les ravioles méditerranéennes. Ma fille a opté pour une moussaka. Sachez que l’Oenobar, juste à côté, propose la dégustation de grands vins grecs, de cocktails et de tapas. A vous de choisir !
Onirotournai.com
Musée des Beaux-Arts, nous voilà !
Je vous avoue qu’on a un peu trainé au lit dimanche matin : on était fatiguées de la veille. Au programme du jour : le Musée des Beaux-Arts. Soyons honnêtes : j’étais plus emballée que ma fille. Quelle perle architecturale, ce bâtiment ! Conçu par Horta, il est baigné de lumière grâce à d’immenses verrières. Dessins, sculptures, peintures : j’étais au septième ciel. Je suis restée longuement devant les Manet, les seuls que vous trouverez en Belgique ! Le Musée d’Histoire naturelle et son vivarium sont à deux pas : profitez-en. L’ado commençait à soupirer : il était temps d’une pause gourmande.
Lunch sans chichi et TAMAT
On s’est posées chez Tatie Danielle by Emma, resto tout mimi installé Quai Marché au Poisson. Une carte courte, des produits maison et une cuisine gourmande. Parfait ! Riz pilaf et gambas pour elle ; croquettes de parmesan pour moi. Dernière visite : le TAMAT, lieu dédié à la tapisserie et aux arts Textiles. Le musée est petit (argument pour motiver l’ado !) et puis, il regorge d’histoires et anecdotes sur ce patrimoine cher à la ville. On a eu la chance de voir un restaurateur au travail : trop gai ! Avant de quitter Tournai, on s’est encore offert un cocktail à l’Arthur’s Bar qui propose des recettes écoresponsables et divines.
Si la Corse porte le surnom d’Île de Beauté, ce n’est pas sans raison. Baignée de soleil toute l’année, elle surprend par la diversité de ses paysages magnifiques. Quel plaisir de pédaler au milieu les senteurs de maquis dans une nature préservée !
La GT20 permet aux amateurs de la petite reine de traverser l’île d’un bout à l’autre avec un parcours de 600 km, 12 étapes en passant par les magnifiques côtes du Cap Corse, par la région Balagne avec vue sur le golfe de Calvi, par les villages de montagne avec les sommets enneigés. Le point culminant étant à près de 1.500 m d’altitude ! C’est l’un des plus beaux itinéraires à vélo d’Europe !
Sylvain Alessandri
Pour tous les niveaux
Si l’on considère le GT20 comme l’itinéraire cyclable “le plus relevé d’Europe”, avec un dénivelé de 9.500 m, il est cependant accessible à tous. Certes, sur un vélo classique, le parcours est plutôt réservé aux cyclistes aguerris disposant d’une bonne condition physique, afin de pouvoir passer sans encombre les dizaines de cols. En revanche, lorsqu’on roule en vélo avec assistance électrique, le parcours s’ouvre au plus grand nombre avec les nombreuses bornes sur la GT20 permettant de recharger les vélos. Une façon agréable de prendre le temps de découvrir la Corse en rencontrant les habitants et producteurs tout le long du parcours !
Sylvain Alessandri
Gastronomie et patrimoine
La gastronomie corse est riche en saveur et en produits du terroir. Cette cuisine méditerranéenne propose des spécialités uniques comme la charcuterie corse (lonzu, coppa, figatellu), le fromage de brebis (brocciu), les plats de poissons de roches et fruits de mer des étangs, ainsi que des plats traditionnels comme, l’aziminu (bouillabaisse corse) et le célèbre civet de sanglier. L’île produit également des vins renommés (9 AOP), des huiles d’olive, des miels et des confitures artisanales, ainsi que des herbes aromatiques cultivées dans les montagnes. Le tout se découvre et se déguste au gré des marchés de village ou dans les fermes-auberges qui mettent magnifiquement ces produits de bouche en valeur. Autant de lieux qui peuvent constituer de délicieuses étapes tout au long de votre parcours cyclable !
Sylvain Alessandri
Un événement incontournable
S’il y a bien un événement à ne pas manquer lorsqu’on est un mordu de cyclotourisme, c’est bien La Corsica Cyclo GT20, une épreuve cyclosportive qui vise à devenir une épreuve emblématique à renommée internationale. Avec 250 participants, 50 membres d’organisation, 20 motards et plus de 200 suiveurs, ce rendez-vous annuel allie le mode rando avec des segments chronométrés et la présence de vélos à assistance électrique. Une organisation unique en son genre qui, chaque année, rencontre toujours plus de succès !
Sylvain Alessandri
Vous trouverez plus d’informations sur cette thématique en visitant le site de Visit Corsica.