Le désert d’Atacama, au nord du Chili, est souvent présenté comme le lieu le plus aride de la planète. Certaines régions n’y ont pas vu une goutte de pluie depuis… des siècles. Même le Sahara en rougirait.
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👽 Un air de planète Mars
La NASA utilise ses sols pour tester ses robots martiens. Avec son sol pauvre et son climat extrême, l’Atacama est le jumeau terrestre de Mars. D’ailleurs, les scientifiques y trouvent des formes de vie qui pourraient survivre sur d’autres planètes. Rien que ça.
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🏺 Des momies plus vieilles que les Égyptiennes
Les Chinchorros, un peuple précolombien, momifiaient leurs morts 2000 ans avant les Égyptiens. Le climat sec a permis leur conservation parfaite.
🌈 Des fleurs dans le désert
Il pleut rarement, mais quand ça arrive, c’est du grand spectacle : le désert fleurit littéralement. Un tapis coloré de fleurs éphémères couvre les sols craquelés.
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🔭 Un paradis pour les astronomes
Le ciel d’Atacama est l’un des plus clairs au monde. Résultat ? Les meilleurs télescopes y sont installés, comme l’observatoire ALMA. Une nuit là-bas, c’est presque une communion avec la Voie Lactée.
Si tous les pays du monde ont des drapeaux rectangulaires ou carrés, le Népal joue la carte de l’originalité avec un drapeau formé de deux triangles superposés. Ce design unique symbolise les Himalayas et représente les deux principales religions du pays : l’hindouisme et le bouddhisme. Les couleurs rouge et bleu évoquent le courage et la paix.
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2. Bouddha est né au Népal
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le Bouddhisme n’a pas vu le jour en Inde, mais bien au Népal. Siddhartha Gautama, mieux connu sous le nom de Bouddha, est né à Lumbini, un site désormais classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
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3. L’air y est plus rare que la moyenne
Avec 8 des 14 sommets de plus de 8 000 mètres du monde, le Népal offre des panoramas à couper le souffle… littéralement ! Même si vous ne comptez pas grimper l’Everest, le simple fait de se balader à Katmandou, située à 1 400 m d’altitude, est déjà costaud ! Les amateurs de randonnée doivent s’habituer à l’air plus mince, mais les paysages en valent, bien entendu, largement la peine.
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4. Le pays des extrêmes géographiques
On dit souvent que le Népal est un pays de contrastes, et pour cause : il abrite le point culminant du monde, l’Everest (8 848 m), mais aussi l’une des gorges les plus profondes, celle de Kali Gandaki. Le contraste entre ces hauteurs vertigineuses et ces vallées escarpées est stupéfiant. Ajoutez à cela des lacs d’altitude turquoise, des forêts denses et une faune incroyable, et vous avez un pays qui ne cesse de surprendre.
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5. Un Yéti pourrait s’y cacher… ou pas
La légende du Yéti fait partie intégrante de la culture népalaise. Bien que personne n’ait jamais prouvé son existence, de mystérieuses empreintes continuent d’apparaître sur les pentes enneigées. Les sherpas en parlent comme d’une créature timide mais puissante, rôdant dans les recoins les plus reculés des montagnes. Mythe, réalité, ou simple légende pour attirer les touristes ? L’énigme reste entière, mais elle ajoute un charme indéniable aux récits d’expédition.
Pour se rendre à Polignac, distant de 5 km du Puy-en-Velay, on pourra faire un court crochet par Espaly-Saint-Marcel. Cette commune limitrophe de la préfecture de Haute-Loire abrite elle aussi un piton volcanique sur lequel se dresse une statue colossale de Saint-Joseph, de plus de 20 m de haut. A ses pieds trône la basilique Saint-Joseph-de-Bon-Espoir. Inspirée d’un château féodal, elle a été bâtie au début du 20ème s.
En entérinant en 2021 la labellisation de Polignac, l’association des « Plus Beaux Villages de France » a porté à cinq le nombre de communes de Haute-Loire bénéficiant de cette distinction. Une bonne nouvelle pour le département et une consécration pour le village. Qu’on l’aperçoive depuis la statue Notre-Dame de France, sur le rocher Corneille, au Puy-en-Velay, ou qu’on le découvre en l’approchant par la route, Polignac, c’est d’abord – et surtout ! – un château. Immense, conquérant, il domine le bourg et ses environs depuis un plateau volcanique de 3 hectares, plateforme basaltique sur laquelle se dresse un donjon rectangulaire de 32 m de haut. Une forteresse médiévale en majesté, qui appartient depuis plus de 900 ans, exceptée une interruption après la Révolution, à la même famille, les Polignac.
Philippe Bourget
Dans la même famille depuis 900 ans
Puissante seigneurie installée ici dès la fin du 11ème s., elle a connu les croisades, défendu la région lors de la guerre de Cent Ans, s’est opposée puis rabibochée avec le royaume de France, au point de s’installer à Versailles sous Louis XVI. Confisqué à la Révolution et vendu comme Bien National, le château sera racheté par le prince Jules de Polignac en 1830. Il est aujourd’hui propriété de la « Fondation Forteresse de Polignac » et une association en assure la gestion.
Corps de garde, anciens ateliers, chemin de ronde…
On grimpe au château à pied depuis le village après avoir acquitté un droit d’entrée à l’office de tourisme. Il donne droit à un jeton, sésame obligatoire pour franchir un tourniquet et visiter le site en autonomie. Porte fortifiée, souricière, corps de garde, tour de défense, anciens ateliers et forge, bâtiments seigneuriaux (en ruine), chemin de ronde, puits… Tout cela constitue le décorum du plateau, souvenirs d’un temps où le château était un bastion imprenable.
141 marches pour le donjon
L’ascension du donjon est le point d’orgue de la visite. Construit de 1385 à 1421, cette tour-résidence a assis le pouvoir symbolique des Polignac. Depuis la terrasse sommitale, accessible par 141 marches, la vue domine les monts du Velay, du Mézenc (parfois enneigés dès novembre) et du Meygal, la ville du Puy-en-Velay, les vallées de la Borne et de la Loire… et le village.
Philippe Bourget
Maisons en pierre volcanique
Point de rencontre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle venant de Cluny et de Lyon (GR765), avant l’arrivée au Puy-en-Velay, Polignac regroupe un ensemble de maisons en pierre volcanique couleur bronze. Au gré de la balade, certaines demeures laissent apparaitre de jolies restaurations. D’autres restent dans leur jus vétuste ou de peu de goût, en décalage avec l’image attendue d’un « Plus Beau Village de France ».
Restaurant « Les Terrasses de Polignac » ou glacier Mezia
L’église Saint-Martin, en brèche volcanique (roche magmatique granuleuse), mérite une visite. A l’intérieur, à droite, un vitrail posé au dessus d’une porte représente le Prince, le Cardinal et le Chevalier de Polignac. Pouvoir politique, religieux et militaire réunis sous une même particule, tel est le symbole d’une puissance dynastique ! Dans cette église romane du 11ème s., le chœur est décoré de fresques du 12ème s. La découverte du village peut s’achever aux « Terrasses de Polignac », sympathique bar-restaurant, ou chez le réputé glacier Mezia.
Philippe Bourget
Arlempdes, au sommet d’une éminence
A 30 mn au sud du Puy-en-Velay, Arlempdes surgit comme un nid d’aigle au creux de la vallée naissante de la Loire. Le mont Gerbier de Jonc n’est qu’à une vingtaine de kilomètres et le fleuve coule ici en une impétueuse rivière, traçant son sillon dans le basalte volcanique. Là, au sommet d’une éminence inattaquable, se dresse un château-forteresse ruiné, le premier du val de Loire. Rien à voir avec les demeures Renaissance du fleuve royal, accueillants et prestigieux palais égrenés entre Blois et Angers…
Nouvelle vie depuis 1963
Dans cette Loire primaire où l’on pense d’abord à se défendre, les Montlaur occupent cette place forte dès le 13ème s. Méfiants, ils transforment le verrou rocheux en baronnie imprenable. En 1429, Louis de Montlaur est conseiller du roi Charles VII et combat aux côtés de Jeanne d’Arc. En 1499, nait Diane de Poitiers. Favorite du roi Henri II, elle devient « dame d’Arlempdes ». Lors des guerres de religion au 16ème s., le château est assiégé par les protestants. Après la Révolution, les prêtres réfractaires locaux sont pourchassés et le château est laissé à l’abandon. Il faut attendre 1963 et le rachat du château par la famille de Goys pour qu’il entame une nouvelle vie.
Territoire objet de convoitises
De nos jours, l’arrivée à Arlempdes ravive le souvenir des temps anciens où le moindre territoire était l’objet de convoitises. Que diable pouvait-on briguer dans cette vallée perdue entre rocs et gorges ? Si ce n’est une réputation ou un honneur à défendre, il faut reconnaître que l’intérêt stratégique, vu sous un prisme contemporain, parait maigre.
La Loire dans son canyon…
L’intérêt visuel, en revanche, est grand. Les fragments de murailles et la chapelle castrale en pierre rouge font corps avec la roche au dessus d’un village de poupée surmonté par le clocher-mur de l’église romane. Le petit amas de maisons aux toits rouges se découvre après avoir franchi une poterne en basalte du 11ème s. En bas, tout en bas, la Loire file dans son canyon, léchant sans jamais l’user cette relique médiévale magnifique.
Changement de décor à Pradelles. Après la microscopique Arlempdes, voici un bourg autrement plus grand et aérien, dominant un vaste panorama. Aussi loin que l’on remonte, Pradelles fut une ville de passage. Aux confins des départements actuels de la Haute-Loire, de l’Ardèche et de la Lozère, elle marque la frontière entre le Velay et la Margeride, la haute vallée de l’Allier et le Languedoc. La table d’orientation, accessible depuis la rue des Pénitents, dévoile ce paysage de « contact », ouvert sur la montagne du Goulet, la forêt de Mercoire et le lac de Naussac.
Sur la voie Régordane…
Rien d’étonnant à ce qu’elle fut, à 1 150 m d’altitude, une étape importante sur la route des marchands. Placée sur la voie Régordane reliant l’Auvergne au Languedoc, elle vit passer des générations de commerçants revenant du Midi avec du sel et du vin, ou s’y rendant chargés de grains et de fromages. Elle accueillit aussi quantité de pèlerins en route vers Saint-Gilles, depuis le Puy-en-Velay. Même Stevenson y passa avec son âne, un beau jour d’automne 1878 !
Chapelle cultuelle Notre-Dame-de-Pradelles
La petite ville a conservé les parures de ces temps fastes : place centrale entourée de demeures nobles à arcades, portes anciennes, fontaines (celle du Melon est la plus ouvragée), tours et portails… La balade dans les ruelles serrées conçues pour se protéger du vent a un franc goût moyenâgeux. La chapelle Notre-Dame-de-Pradelles est elle-même l’objet d’un culte, depuis la découverte d’une statue dans un champ voisin en 1512. Installés à Pradelles en 1608, les dominicains contribuèrent à la réputation du lieu. Chaque année, le 15 août, la statue est portée en procession dans les rues du village.
Bataille contre les troupes huguenotes
Autre fait d’armes de Pradelles : la bataille contre les troupes huguenotes, en mars 1588. Ayant décidé d’attaquer le village, on rapporte que celles-ci furent mises en déroute grâce à Jeanne la Verde, dite la Verdette. Le 10 mars, cette citoyenne jeta du haut des remparts une grosse pierre qui blessa mortellement un gradé de la troupe, le capitaine Chambaud, provoquant le repli des soldats. L’honneur de Pradelles était sauf !
Imaginez-vous, naviguer à bord d’une péniche, pendant 3 heures, sur le bucolique Canal du Centre : une immersion exceptionnelle au cœur d’un lieu classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Franchir les ascenseurs hydrauliques centenaires est un moment fort que vous apprécierez sans aucun doute : ce sont les derniers encore en fonction dans le monde.
Patrimoine et performances artistiques
Mais le plaisir ne s’arrête pas là ! Tout au long de la promenade, patrimoine et représentations artistiques se mêleront. De nombreuses performances artistiques vous surprendront, à bord ou sur les berges.
canal du centre
Au fil de l’eau, vous passerez par l’ascenseur hydraulique numéro 3, par le pont levis de Bracquegnies et par le lieu-dit du pont cassé.
Animations sur l’eau et sur terre
Sur l’eau, croisières et animations. Sur la terre ferme, marché artisanal, châteaux gonflables, métiers forains, théâtre, cirques et jeux… Sans compter les balades à pied et à vélo que vous pouvez oser aussi à votre descente de péniche. Des concerts seront aussi proposés : il y aura de la musique dans les cœurs, c’est certain !
Et cet été, vous y vivrez plus que jamais la grande aventure spatiale puisqu’une toute nouvelle attraction immersive et interactive verra le jour ! Et pas des moindres… Il s’agit d’une mission lunaire qui rendra votre expérience encore plus incroyable et plus réelle !
LUNAR·X: cap sur la Lune
LUNAR.X, qui sera accessible dès le 6 juillet 2025, vous permettra d’embarquer dans une capsuledernière génération pour un voyage plein de rebondissements vers la Lune. Enregistrement au Spaceport, embarquement dans la capsule, décollage, vol, alunissage : rien ne sera laissé au hasard.
euro spce center
C’est une véritable mission spatiale que vous vivrez là. Le parcours, scénarisé, visuel et sonore, est rendu saisissant grâce à une technologie de pointe. Vous profiterez de décors spectaculaires, d’effets lumineux et d’interactions en temps réel. Préparez-vous à passer par bien des émotions : l’immersion dans l’espace est aussi spectaculaire que réaliste !
La Journée du Spationaute
Bon à savoir, le LUNAR·X est compris dans la fameuse « Journée du Spationaute » et constitué même sa 11ème activité.
euro space center
Cette formule vous propose de vous entraîner comme des astronautes : pendant 5 heures, vous participez à une dizaine d’activités folles : ainsi, vous ferez vos premiers pas sur la Lune ou sur la planète Mars, vous testerez vos aptitudes à devenir un héros de l’espace et vous découvrirez les spécificités de la planète rouge. Sans oublier la chute libre que vous expérimenterez aussi !
Une aventure spatiale authentique
Sachez-le : les tests proposés sont développés en partenariat avec le Centre Spatial Européen : vous vivrez les mêmes sensations que les astronautes. Vitesse, gravité lunaire ou martienne, … et on en passe ! La réalité augmentée vous aidera à vivre l’immersion totale.
Euro Space Center
Une sortie familiale incontournable
Vous l’aurez compris, l’Euro Space Center est la sortie à programmer cet été : aventures éducatives, interactives, immersives et attractions innovantes sont à vivre en famille.
Venez pousser les portes de l’infini : émerveillement garanti !
À quelques heures de route seulement, les Pays de la Loire offrent une alternative charmante au stress urbain : un enchaînement de villages paisibles où le temps prend le luxe de ralentir.
Sainte-Suzanne Mayenne Tourisme
Sainte-Suzanne, perché fièrement sur son piton rocheux, figure parmi les Plus Beaux Villages de France. Là, La Doucelle — ancien presbytère transformé en maison d’hôtes cosy — vous tend les bras, membre du collectif SLOWLYDAYS. Cinq chambres et zéro stress, promesse tenue.
Autre halte, autre ambiance : Asnières-sur-Vègre, Petite Cité de Caractère® au charme médiéval. On y déambule tranquillement en bord de rivière avant une pause détente au Haras de la Potardière. Jacuzzi privatisable, massages… il ne manque qu’un majordome pour vivre votre vie de château !
Et pour les amoureux de cabanes et de cocons en bois, direction le Domaine des Vieilles Rues, à 30 minutes de Nantes. Chalets en pleine nature, étang, forêt, silence : c’est la parenthèse verte dont votre cerveau a besoin.
Pascal Beltrami – Mayenne Tourisme
Bien plus qu’un lit pour dormir
Ici, les hébergements sont aussi inspirants que les paysages. On s’y endort au son des oiseaux, on s’y réveille avec vue sur les prairies ou les canaux. En somme, une expérience immersive loin des notifications.
Mayenne Tourisme
Alors, prêt à échanger votre bureau contre une terrasse en pierre, un chant d’oiseau contre une alerte mail ? Les Pays de la Loire vous attendent avec un plaid et un transat.
1. Le Musée Archéologique d’Arlon : un voyage dans le passé gallo-romain
Ce musée est une sacrée pépite ! Avec une collection impressionnante d’objets gallo-romains, il offre un véritable plongeon dans l’époque antique. Statues, mosaïques et objets de la vie quotidienne y dévoilent les secrets du passé d’Arlon. Les enfants y sont bien entendu les bienvenus, avec des ateliers et même la possibilité d’y fêter son anniversaire !
Maison du Tourisme du Pays d'Arlon
2. L’église Saint-Martin : la majesté gothique au cœur d’Arlon
Avec sa tour de 97 mètres, l’église Saint-Martin domine fièrement la ville. Construite entre 1907 et 1914, elle s’inspire du style ogival rayonnant du XIIIe siècle, typique de l’architecture lorraine. Sa naissance serait en partie liée à la volonté de Léopold II d’ériger des édifices marquants aux extrémités du pays, mais surtout au désir des Arlonais d’avoir un sanctuaire digne du statut de chef-lieu. L’église fut consacrée en 1937 et est classée depuis 2002. Véritable joyau du patrimoine local, elle impressionne autant par son envergure que par ses somptueux vitraux et son atmosphère majestueuse.
Maison du Tourisme du Pays d'Arlon
3. Le Belvédère : panorama à couper le souffle
Pour les amoureux de la nature et des vues imprenables, la montée au Belvédère est un incontournable. Après avoir gravi les 144 marches, une vue à 360° sur Arlon vous y attend. Attention aux dates d’ouverture : le Belvédère est ouvert du 1er mai au 15 septembre, tous les week-ends et jours fériés de 14h à 18h, ainsi que le 1er dimanche du mois pendant les brocantes (mars, avril, octobre et novembre). En été, le site est ouvert tous les jours de 14h à 18h.
4. L’Abbaye de Clairefontaine : une escapade verdoyante et historique
Site médiéval niché en pleine nature, le site archéologique de Clairefontaine comprend les ruines de l’ancienne abbaye, une chapelle du XIXème siècle, une habitation, ainsi qu’un prieuré. Ce site est parfait pour une balade en pleine nature tout en découvrant les traces d’un passé monastique. Un véritable havre de paix pour les amateurs de randonnée et de calme !
Perdue en Namibie, Kolmanskop est ce qu’on appelle une ville fantôme. Elle a connu ses heures de gloire au début du XXe siècle, grâce à une ruée vers le diamant. À l’époque, les Allemands, colonisateurs du coin, avaient bâti ici une petite ville de luxe : hôpital, salle de bal, casino, école, rien ne manquait. Mais tout a basculé quand les gisements se sont épuisés. En quelques années, les habitants ont déserté les lieux. Et le désert a lentement tout avalé.
chris-stenger
Entre Wes Anderson et Mad Max
Aujourd’hui, Kolmanskop est une ville figée dans le temps, littéralement. Le sable envahit les anciennes maisons allemandes, transformant chaque pièce en œuvre d’art naturelle. On se croirait dans un film d’auteur surréaliste, entre esthétique vintage et ambiance post-apocalyptique.
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La visite n’est pas gratuite, mais vaut clairement le détour si vous passez par Lüderitz. C’est aussi l’endroit parfait pour faire une pause Instagram et pour méditer sur les rêves de richesse et leur impermanence.
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Frissons et réflexions
Kolmanskop fascine autant qu’elle glace le sang. Cette ville abandonnée, pourtant construite avec orgueil colonial, est aujourd’hui un symbole ironique : même les villas les plus chics peuvent finir remplies de sable. Et au fond, ce n’est pas juste une curiosité touristique, c’est aussi un rappel brutal de la fragilité humaine face à la nature. Pas besoin de fantômes, le silence suffit.
La cathédrale orthodoxe et le centre-ville de Korça Philippe Bourget | cms
Cernée de murailles et de tours en majorité détruites, la citadelle dévoile d’antiques maisons des XVIIIe et XIXe s. encore habitées, des vestiges de mosquées datant de la période ottomane et surtout le précieux musée Onufri et sa cathédrale, aux icônes inestimables du maître Onufri (voir chapitre 3). Dans la ville basse, on prendra le temps de flâner dans Gorica et Mangalem, reliées par une passerelle et un pont sur l’Osum, et d’apprécier l’architecture rustique des maisons aux façades blanches couvertes de tuiles brunes.
Le quartier orthodoxe de Gorica, à Berat, vu depuis la citadelle Philippe Bourget | cms
Après un crochet par le site d’Apollonia, ancienne ville hellène et romaine redécouverte par deux archéologues français au XXe s., la route vers l’extrême sud mène jusqu’à la frontière grecque et à Butrint, site archéologique classé à l’UNESCO. Bâti sur une presqu’ile face à Corfou, ce site est la destination culturelle la plus visitée d’Albanie. Protégée de hauts murs percés de portes massives, Butrint abrite des vestiges antiques, byzantins et vénitiens remarquables. On s’y promène en liberté dans un décor boisé et lacustre, passant de ruines gréco-romaines au théâtre, du Palais du Triconque (ancienne villa) à la grande basilique et aux restes de l’antique acropole.
Gjirokastra est un coup de cœur. Dans un environnement de montagnes verdoyantes, dont les sommets sont encore tachés de névés au printemps, la ville qui a vu naitre l’écrivain Ismail Kadaré (et le dictateur Enver Hoxha) étage ses belles maisons de pierre le long de rues pavées très pentues. Certaines, remarquables, ont des allures de forteresses, telles la maison Skënduli et ses 44 portes, 64 fenêtres et meurtrières et… 4 hammams. L’ensemble est dominé par une citadelle, l’une des plus anciennes et vastes d’Albanie.
Renforcée par les Ottomans, cette forteresse militaire devint prison au XXe s. durant la période communiste, redoutée pour ses conditions de vie et d’encadrement implacables, avant d’y accueillir chaque année les festivités culturelles officielles de la dictature. C’est désormais, en partie, le musée des Armes. De ses terrasses, la vue sur la ville et les montagnes est splendide. Devenue très touristique avec ses dizaines de boutiques, cafés et restaurants, Gjirokastra conserve pour autant un charme intact qui vaut le déplacement dans ce sud albanais.
Dans les rues touristiques de Gjirokastra Philippe Bourget | cms
On achèvera ce tour des villes par Korça. Plus grande cité du sud du pays (50 000 habitants), disputée au fil de l’Histoire et témoin des guerres balkaniques au début du XXe s., elle a gardé de la présence de l’armée française à cette période une francophilie certaine. Belles villas, rues pavées, vieux bazar très animé avec ses restaurants et ses boutiques, ancien caravansérail et pas moins de sept musées sont à visiter dans cette cité, dont l’exceptionnel Musée national d’art médiéval.
Une rue commerçante dans le bazar de Korça Philippe Bourget | cms
Pour commencer, laissez-vous tenter par l’activité star de la région : la Descente de la Lesse en kayak ! Imaginez-vous glisser sur une des plus belles rivières de Belgique, au plus proche d’une nature préservée. Une jolie manière d’explorer des lieux privilégiés accessibles uniquement par la voie de l’eau, de découvrir la faune et la flore, et d’en prendre plein les yeux avec d’exceptionnels points de vue (sur le château de Walzin et ses rochers, par exemple). Plusieurs parcours sont proposés : 9, 12 ou 21 km. Il y en a pour tous les niveaux et toutes les envies !
L’Aqua Spot : canotage tranquille sur la Meuse !
Envie d’une balade paisible ? Choisissez plutôt une session canotage sur la Meuse : le plan d’eau calme est idéal pour les débutants. Au rythme des pagaies, vous découvrirez le village d’Anseremme et ses jolies villas mosanes ; vous admirerez l’impressionnant viaduc Charlemagne et le pont ferroviaire. Une balade contemplative qui invite à la détente.
Dinant Evasion Aquaspot
Louer un bateau électrique à l’Aqua Spot
Vous pouvez aussi découvrir la Meuse louant un bateau électrique sans permis (à Anseremme ou Dinant) et naviguer en toute liberté, à votre rythme. L’espace d’un instant, devenez capitaine d’un bateau qui ne requiert aucune expérience préalable et voguez au gré de vos envies ! Vous aurez tout le loisir de profiter des paysages variés des rives de Meuse : la Citadelle de Dinant, le Rocher Bayard, l’île d’Amour de Félicien Rops, l’antique pont Saint-Jean d’Anseremme… Autre avantage : l’embarcation peut accueillir 7 personnes !
Dinant Evasion Aquaspot
Croisières sur la Meuse
L’idée de vous laisser guider vous séduit davantage ? Optez alors pour une croisière depuis le centre-ville de Dinant. Installés confortablement, vous profiterez de commentaires qui vous en apprendront plus sur le bief le plus sauvage de la Haute-Meuse. Les richesses historiques et naturelles de Dinant n’auront plus de secret pour vous. Les croisières durent 45 minutes ou 2 heures, à vous de choisir. Vous avez aussi la possibilité de faire une halte pour visiter le Château de Freÿr et ses si jolis jardins. Une escapade fluviale qui a l’avantage d’être accessible à tous !
Dinant Evasion Aquaspot
Paddle-Bike : l’expérience insolite à tester !
Oubliez les routes et prenez le large sur un paddle-bike, un vélomonté sur une planche de paddle. Un concept surprenant, un brin sportif, et surtout ultra fun pour une sortie mémorable sur la Meuse… Un espace nautique de 800m de long a été aménagé pour l’activité entre le pont Saint-Jean d’Anseremme et le viaduc Charlemagne. Cette activité est réservée aux plus de 15 ans (taille d’1m45 requise aussi).
Dinant Evasion Aquaspot
Accompagnés d’enfants ou de personnes plus âgées, en couple, entre amis ou entre collègues… Que vous soyez en recherche d’amusement, de déconnexion ou de culture… À vous de choisir l’aventure qui vous conviendra ! Peu importe votre choix, l’expérience promet bien plus qu’une simple activité : un instant de partage, une bouffée d’air frais et une immersion totale dans un cadre naturel exceptionnel.
Et, cerise sur le gâteau, toutes les activités sont faciles d’accès (en voiture ou en transport en commun) et peuvent être réservés à l’avance pour plus de sérénité.
« Dinant Evasion », c’est un incontournable, évidemment !