3,9 millions de visiteurs étrangers en avril 2025 : c’est plus qu’un score, c’est un feu d’artifice printanier. Selon l’Office national du tourisme japonais, ce chiffre marque une hausse de 28,5 % par rapport à avril 2024, balayant l’ancien record de janvier dernier (3,78 millions).
La recette du succès ? Un peu de sakura, un yen faible et beaucoup de selfies
L’agence de tourisme précise : « La saison des cerisiers en fleurs au printemps a stimulé la demande de visites au Japon sur de nombreux marchés […] coïncidant avec les vacances de Pâques. »
Yu Kato
Et ce n’est pas un phénomène isolé. Sur les quatre premiers mois de l’année, le Japon a déjà accueilli 14,5 millions de visiteurs (+24,5 % sur un an). L’année 2024 avait déjà été exceptionnelle, avec 36,8 millions de visiteurs annuels. L’effet yen faible, qui fait du Japon une destination plus abordable, joue manifestement à plein.
Avec ses 124 millions d’habitants, le Japon attire, certes, mais reste loin de la championne mondiale du tourisme : la France, forte de ses 100 millions de visiteurs en 2023. Mais l’archipel a les crocs : le gouvernement vise 60 millions de touristes par an d’ici 2030. Il reste à voir comment le pays va gérer les problèmes naissants de surtourisme…
S’échapper dans la nature autour du Puy-en-Velay est l’assurance d’aller à la rencontre de paysages variés, témoins d’un territoire parfaitement situé au carrefour d’influences. Les marcheurs des sentiers de grande randonnée en découvriront tous les contrastes. Les pèlerins de Saint-Jacques sur la Via Podiensis, ceux en route vers le sud par le chemin de Stevenson ou de la Régordane auront ainsi l’occasion d’apprécier les hauts plateaux annonçant la Margeride, les profondes vallées de l’Allier et de la Loire et les platitudes désolés du Mézenc. Les automobilistes aussi.
La Loire, fil rouge du Velay
puy en velay
Si la Loire ne traverse pas directement le Puy-en-Velay, elle constitue le fil rouge d’un Velay qu’elle coupe du sud au nord en offrant de belles perspectives aux touristes motorisés. Venu du Mont Gerbier de Jonc, source située à moins de 50 km au sud-est, le fleuve passe à Brives-Charensac où il est joliment enjambé par le pont de la Chartreuse, ouvrage piétonnier à arches dont l’origine remonte au 13ème s.
Château de Lavoûte-Polignac, plus de 1 100 ans d’Histoire
puy en velay
Plus bas dans la vallée, la Loire se fait sauvage et, au cœur d’un méandre, dans un décor campagnard remarquable, se dresse le château de Lavoûte-Polignac. Cela fait plus de onze siècles que les Polignac occupent ce fief rocheux isolé à l’écart de Lavoûte-sur-Loire, à 15 km du Puy-en-Velay. Plus de 1 100 ans à voir couler la Loire à l’entrée d’un cingle épousant un décor boisé magnifique. « Quand j’étais enfant, je venais ici et je me souviens encore du murmure de la Loire », dit joliment Armand de Polignac, depuis la terrasse dominant le fleuve. La famille a donné au royaume de France le célèbre cardinal de Polignac, conseiller de Louis XIV. Jules de Polignac fut ambassadeur de France auprès du Saint-Siège et en Angleterre, puis ministre des Affaires Etrangères et président du Conseil sous Charles X.
Portraits royaux…
Parlons aussi de Pierre de Polignac (1895-1964). Il devint prince de Monaco suite à sa rencontre au château avec la princesse Grimaldi. Après leur union, il prit le nom dynastique de sa femme et eut un fils… le futur prince Rainier. La visite du château révèle un décor à la hauteur de ce destin. Au rez-de-chaussée, divisé entre un hall, un salon-bibliothèque et une salle à manger, trônent les portraits de Louis XVI, Louis XVIII, Charles X, du pape Pie VII, de la duchesse de Polignac, du prince Jules, du cardinal…
Une boucle de nature
Le château se présente à la sortie des gorges de Peyredère. La Loire pénètre ensuite dans le val d’Emblavez, une terre à blé et à bois, riche en gibier. C’est sans doute la raison qui conduisit les premiers Polignac à s’installer ici, au 9ème s. De nos jours, le site conserve sa belle naturalité. Autour du méandre, ciel et rives abritent faucons pèlerins, milans royaux, hérons cendrés, loutres, castors, amphibiens…
L’Allier, une des dernières rivières sauvages d’Europe
D’un coup de voiture, on rejoindra les gorges de l’Allier, au sud-ouest du Puy-en-Velay. Considérée comme l’une des dernières rivières sauvages d’Europe, cet affluent de la Loire dans lequel remontent les saumons de l’Atlantique creuse des gorges boisées. Le meilleur moyen d’en prendre le pouls est d’emprunter la myriade de petites routes départementale qui les longent ou les surplombent, entre Alleyras, au sud, et Langeac, au nord, en passant par Monistrol-d’Allier et Prades.
Bouchet, lac de cratère volcanique
puy en velay
Près d’Alleyras, on poursuivra la découverte en grimpant au lac du Bouchet. Ce plan d’eau volcanique, cercle parfait niché dans un environnement solitaire et boisé, est un maar. Le lac occupe en effet un cratère d’explosion volcanique, vaste cuvette ouverte dans des roches plus anciennes. Un sentier en fait le tour, splendide balade à faire en toutes occasions, quand le printemps s’éveille, l’été pour prendre le frais ou en automne quand la météo commence à roussir le décor.
Cascade de la Beaume taillée dans le basalte
14 km au nord-est du lac (et 15 km au sud du Puy-en-Velay), arrêt à la cascade de la Beaume, à Solignac-sur-Loire. Les eaux de la rivière Ourzie entaillent ici le basalte du plateau et jaillissent du haut d’une falaise pour retomber 27 m plus bas et donner naissance à la Beaume, affluent de la Loire. Il s’agit d’une agréable promenade, avec plateforme belvédère. L’aller-retour à pied depuis le parking du Reynardon prend 40 mn.
Paysages désolés du Mézenc
puy en velay
On finira la découverte paysagère par le plateau du Mézenc. Si l’on aime les territoires ruraux isolés et sauvages, en voici un ! Sous les 1 753 m du mont Mézenc, site majeur du plateau et plus haut sommet de Haute-Loire (il est aussi ligne de partage des eaux entre Loire et Rhône), le décor offre son immensité horizontale et ses pâturages à perte de vue, connus aussi comme une célèbre terre d’élevage bovin. Couvertes de pierres phonolites, les fermes, massives et isolées, ponctuent ce paysage rude couvert de neige en hiver et où souffle la terrible burle, vent du nord soulevant des congères. Le Velay et ses marges sont définitivement prolixes en ressources naturelles. En savoir plus
Le Parc Astérix ne fait pas les choses à moitié : entre 50 attractions et spectacles inspirés des aventures d’Astérix et Obélix, c’est un condensé de frissons et d’émotions ! Des montagnes russes de Toutatis qui vous propulsent à 110 km/h à l’univers plus doux de la Forêt d’Idéfix, chaque Gaulois, petit ou grand, y trouve son compte. Mention spéciale à Cétautomatix, la nouvelle attraction familiale (ouverture cet été) qui vous propulse dans des chars dignes d’une course de Bén-Hur !
parc astérix
Trois hôtels, trois ambiances
Pourquoi repartir lorsque l’on peut prolonger la magie un jour de plus ? Le parc propose trois hôtels thématisés, chacun avec sa dose de magie (et sans potion).
La Cité Suspendue
En pleine forêt, cet hôtel vous plonge dans une civilisation oubliée aux accents celtes. Parfait pour se reconnecter à la nature et entendre les arbres murmurer…
parc astérix
Les Trois Hiboux
Ambiance cosy, légendes druidiques et contes forestiers au coin du feu. Un hôtel familial par excellence, bercé par les histoires des hiboux messagers (si, si).
Sylvain Cambon
Les Quais de Lutèce
Premier hôtel 4 étoiles du parc, il vous transporte dans la Lutèce d’-50 av. J.-C. Avec ses rives de Seine et son ambiance de taverne chic, c’est la version luxe du Gaulois moderne.
* Tarif sur la base d’un séjour 1 jour / 1 nuit en haute saison pour 2 adultes et 2 enfants en chambre familiale 4 personnes.
Les tarifs sont susceptibles d’évoluer. Ils sont issus d’une pratique de gestion fine des prix et sont calculés en fonction de la date de la réservation, la désirabilité de la date et le contenu du package.
Malte, mini-globe terrestre au cœur de la Méditerranée
Vous rêvez de Thaïlande, d’Ibiza, de Dubaï, voire du Japon ou de Rome, mais vous n’avez ni le temps ni le budget d’un tour du monde ? Dans ce cas, sachez que Malte, la petite île, coche toutes les cases. Soleil, cultures multiples et paysages grandioses !
Ibiza à la maltaise
À Paceville, le quartier qui ne dort jamais, ambiance rooftop chic, DJs internationaux et beach clubs comme Café del Mar Malta. Bonus : les prix n’ont pas encore pris le melon.
Rob Jones
Blue Lagoon ou la Thaïlande… en bateau
À Comino, le célèbre Blue Lagoon ferait presque rougir Maya Bay. Eau turquoise, sable blanc, kayak et bronzette flottante : on y parle couramment le langage des vacances.
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Gozo, le Japon en version slow
Bienvenue à Gozo, alias l’Okinawa européenne. Randos, criques secrètes, temples mégalithiques et zéro stress. Le luxe, c’est le temps qui s’arrête.
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Une skyline façon Dubaï
Avec les Mercury Towers signées Zaha Hadid, St. Julian’s offre un aperçu de Dubaï, mais en version méditerranéenne. Entre rooftops et boutiques design, Malte joue futuriste.
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Show time à Las Vegas
L’Odyssey propose une immersion digne de Las Vegas : théâtre volant, lumières digitales, bar panoramique…
Odyssey
La Valette, ciao Roma
Capitale compacte mais monumentale, La Valette évoque Rome dans un décor baroque, avec un pastizzi à la main et la mer en toile de fond.
malta
Grand Harbour, le Marseille maltais
Avec ses bastions et son port animé, le Grand Harbour rappelle Marseille, en version grandiose. L’histoire y croise les yachts avec panache.
Eurostar voit grand ! La compagnie a en effet annoncé des liaisons ferroviaires inédites depuis le Royaume-Uni vers l’Allemagne et la Suisse, avec en ligne de mire Francfort et Genève à partir des années 2030. Le tout, emballé dans un joli ruban vert : “un nouvel âge d’or du voyage international durable”.
Alors oui, il faudra patienter encore un peu, mais l’idée est bien lancée. Les trajets ? Cinq heures pour Francfort, cinq heures vingt pour Genève. Il reste évidemment à savoir si des escales en Belgique sont prévues…
Le projet, encore à l’étude, prévoit l’achat de 50 nouveaux trains, pour un investissement d’environ 2 milliards d’euros. Ces rames rejoindront les 17 actuelles, augmentant la flotte de 30 %. La directrice exécutive, Gwendoline Cazenave, a confié à l’agence PA : “Nous observons une forte demande pour des trains à travers l’Europe, avec des clients qui souhaitent aller plus loin en train que jamais auparavant“.
Le monastère orthodoxe d’Ardenica, au sud du pays, le dernier d’Albanie où officient encore des moines Philippe Bourget | cms
A Tirana, on visitera avec intérêt la petite et ancienne mosquée Et’hem Bey, entamée à la fin du XVIIIe s. Relique du passé ottoman, elle fut épargnée à l’époque communiste et trône en bordure de la place Skanderbeg, avec ses murs extérieurs peints. Son style tranche avec celui de la mosquée Namazgah, de style néo-ottoman, reconnaissable à ses quatre minarets de 50 m de haut. Inaugurée en 2023, rue Gorge Bush, elle est considérée comme la plus grande des Balkans et peut recevoir jusqu’à 2 500 fidèles.
Tirana abrite aussi le siège mondial du bektashisme. Ce courant musulman soufi né en 1501 prône la tolérance et a donné au pays de nombreux intellectuels et opposants à la domination ottomane, notamment lors de l’indépendance du pays, proclamée en 1912. La confrérie compte près de 7 millions d’adeptes dans le monde, dont environ 100 000 en Albanie. Elle se retrouve dans les tekkés, des lieux de cultes sans minaret reconnaissables à leurs coupoles colorées, isolés dans les campagnes. La cathédrale orthodoxe de la Résurrection du Christ, rue Rugova, consacrée en 2012, rappelle par ses lignes mégalomanes et l’immense mosaïque de son dôme, la place de cette église en Albanie.
Au nord, Shkodra et sa région abritent la plus forte communauté catholique du pays, représentant 12 à 15% de la population. La cathédrale Saint-Etienne et l’église Saint-François méritent une visite pour leurs fresques, religieuses dans la première, anticommunistes dans la seconde ! Berat est une étape obligée pour les amateurs d’art religieux. Le quartier de la citadelle abrite non seulement les ruines de la plus ancienne mosquée d’Albanie (1417) mais surtout l’ancienne cathédrale, devenue le musée Onufri.
Il est considéré comme le « Michel-Ange » de l’art iconographique ! Son talent unique l’a conduit, lui et ses disciples, à peindre au XVIe s. des icones ultra réalistes et à inventer « le rouge Onufri », un pigment exceptionnel qui donne toute leur luminosité à ses tableaux. Plusieurs de ses œuvres y sont présentées, tandis que la cathédrale, puisque c’est un musée, offre l’opportunité rare de passer derrière l’iconostase. On y apprend qu’ont été retrouvés dans cette salle réservée aux popes, en 1967, cachés dans le sol, deux ouvrages uniques, des Codex (manuscrits sur parchemin relatant les Evangiles) des Ve et IXe s.
Le musée national d’art médiéval, à Korça Philippe Bourget | cms
Les monastères orthodoxes font aussi partie du paysage albanais. Près du site d’Appolonia, au sud, celui d’Ardenica est le dernier d’Albanie où officient des moines. Erigée sur un site perché où une première chapelle remonte au Xe s., l’église du monastère, fondé au XIIIe s. et rebâti au XVIIIe s., est célèbre pour ses fresques murales de très grande qualité, son iconostase et sa curieuse chaire en bois en forme de nacelle. L’ensemble n’a pas subi les outrages du communisme, un évêque ayant réussi à convaincre les personnes venues la détruite qu’elle appartenait à l’histoire albanaise, pour avoir abrité le mariage de Skanderbeg, héros national.
On terminera en beauté à Korça. Dans cette cité où s’élèvent la mosquée Mirahori (1494, plus ancien édifice de la ville) et la vaste cathédrale orthodoxe inaugurée en 2004, se trouve le fameux musée national d’art médiéval. A l’intérieur d’un édifice design de 2016 s’abrite tout bonnement la plus grande collection muséale au monde d’icônes. 6 500 sont conservées dans les réserves. 400 sont accrochés de manière spectaculaire sur les murs. Parmi eux, il va de soi, se trouvent des icônes d’Onufri. Un joyau albanais.
Chaque mois de juin, Mons offre une ambiance digne d’un conte médiéval dopé à la fête populaire. La Ducasse, événement reconnu au Patrimoine mondial de l’UNESCO, revient du 13 au 22 juin avec son cortège de rites, de concerts et de légendes vivantes.
Le coup d’envoi sera donné vendredi 13 juin à 20h50 avec le grand concert d’ouverture sur la Grand-Place. Une affiche qui sent bon l’été : Yannick Noah, Daddy K, Suarez et DJ Tam feront vibrer les pavés montois (et, probablement, quelques verres de pils…).
Place ensuite aux choses (plus) sérieuses : le samedi 14 juin à 20h, la descente de la Châsse de Sainte-Waudru marquera le début des festivités rituelles. Le lendemain, dimanche 15 juin, c’est toute la ville qui défilera pour la Procession, la Montée du Car d’Or, et bien sûr le très attendu Combat dit “Lumeçon”, où Saint-Georges se frotte au dragon sous les cris des foules.
Les festivités s’étireront jusqu’au 22 juin, avec en point d’orgue le Petit Lumeçon pour les enfants et la remontée de la Châsse, clap de fin spirituel et festif.
Située au cœur du Brabant wallon, à une trentaine de kilomètres de Bruxelles, l’Abbaye de Villers est l’une des plus belles abbayes cisterciennes d’Europe. Fondée au XIIe siècle, elle reflète aujourd’hui encore le quotidien d’une vie monastique, marqué par la spiritualité, le travail et l’ingéniosité des moines qui l’ont habitée.
Aujourd’hui, le site s’étend sur 15 hectares, offrant une combinaison unique de ruines impressionnantes et de nature préservée. Arpenter l’Abbaye, c’est remonter le temps, du cloître silencieux aux imposantes voûtes effondrées, en passant par l’église abbatiale et sa nef vertigineuse.
Abbaye de Villers
Le site est aussi un havre de paix, où l’on se promène parmi les vestiges médiévaux tout en profitant du calme des jardins avec ses nombreuses variétés de roses et d’hortensias. Si vous désirez remonter le temps, une application interactive a été conçue pour enrichir votre visite et redonner vie à ces murs chargés d’histoire ! Une véritable immersion dans le glorieux passé du monastère brabançon.
Une application pour voir l’abbaye comme jamais auparavant
Disponible sur Google Play et Apple Store, l’application “Abbaye de Villers” propose :
✅ Une carte interactive pour explorer chaque recoin du site
✅ Des reconstitutions historiques en 3D qui redonnent forme aux ruines
✅ Des podcasts captivants racontant la vie des moines au fil des siècles
✅ Des textes et vidéos détaillant l’histoire et l’architecture du lieu
✅ Une chronologie interactive pour comprendre les différentes étapes de la destruction et de la préservation de l’abbaye
Grâce à ce véritable guide numérique, vous pouvez « voir » les murs de l’église s’élever autour de vous, écouter les récits des moines du passé ou encore plonger dans les légendes qui entourent ce lieu mythique. Petit conseil pratique : téléchargez l’application avant votre visite, pour éviter tout souci de connexion une fois sur place.
Abbaye de Villers
Que voir et faire à l’abbaye ?
Outre la visite du domaine, l’Abbaye de Villers propose une multitude d’activités culturelles toute l’année : ateliers, visites thématiques, activités familiales, concerts, théâtre en plein air, expositions… L’Abbaye est aussi un lieu qui vit !
5 millions d’habitants… et plus de 7 millions de moutons
Faites le calcul : environ 1,4 mouton par personne. C’est simple, dans certaines zones rurales, les moutons dominent le paysage – et les routes. Si vous vous demandez pourquoi la laine est si populaire ici, vous avez votre réponse.
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Plus de 130 distilleries de whisky
Pas juste une fierté nationale, c’est une véritable industrie du patrimoine. Chaque région – Highlands, Islay, Speyside – propose des saveurs distinctes. Certains fans parcourent des centaines de kilomètres pour déguster un single malt au goût de fumée, de mer ou même de tourbe terreuse. Le whisky ici, c’est sacré. Presque une religion. Avec modération…
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Le mot “loch” dans plus de 30 000 toponymes
On pourrait croire que tous les plans d’eau s’appellent pareil. C’est presque vrai. Loch Ness, bien sûr, mais aussi Loch Lomond, Loch Tay, Loch Awe… et ça continue. Si vous rêvez de devenir facteur en Écosse, prévoyez un bon GPS et une passion pour l’hydrologie.
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Une seule licorne, mais quelle licorne !
L’animal national de l’Écosse est une licorne. Oui, officiellement. Pourquoi ? Parce qu’elle symbolise la pureté, la puissance… et peut-être aussi un bon sens de l’ironie. Les Écossais ont toujours eu un faible pour les mythes et les créatures fantastiques. Et franchement, qui voudrait d’un hérisson quand on peut avoir une licorne ?
connor-mollison
283 montagnes de plus de 914 mètres : les “Munros”
Chaque Écossais connaît quelqu’un qui fait du “Munro bagging” – un sport national qui consiste à gravir toutes les Munros. Certains le font pour la gloire, d’autres pour la vue, d’autres pour le selfie. Et après l’ascension ? Direction le pub. C’est aussi ça, la tradition.
En dépit d’un père et d’un beau-père marins, je dois bien avouer que je ne me suis jamais senti attiré par la mer. Vaste, complexe et imprévisible, elle impose une approche technique que je ne maîtrisais pas vraiment… pour ne pas dire pas du tout ! Et puis, il y a eu notre fameux Denis Van Weynbergh national. Un gaillard bien de chez nous, parti s’attaquer à l’Everest des mers : le Vendée Globe. Un défi titanesque qu’il a relevé avec le brio que l’on connaît, et un athlète dont Vacancesweb est le très fier partenaire.
Une petite promenade sur son IMOCA, et je ne voyais déjà plus la mer de la même façon. Le vent poussant la voile et la coque fendant l’eau, la mer revêtait un tout autre habit : ce n’était plus cette grande inconnue que je considérais comme sournoise, mais plutôt une amie à traiter avec respect. Une amie qui peut mordre, une amie qu’il faut aborder avec prudence, mais aussi une amie qui sait se montrer formidablement romantique. Et surtout, lorsque tous les éléments sont réunis, une amie qui envoûte. Ça y est, je suis piqué ! Il n’en fallait pas plus pour que mon épouse brandisse encore plus fort l’appel du large, ou plus précisément, cette fameuse croisière en amoureux qu’elle avait maintes fois essayé de me faire promettre…
Le Royal Clipper, toutes voiles dehors Star Clipper
Un voilier, sinon rien ?
En matière de croisières, le choix est vaste : de la petite péniche sur un fleuve européen au gros mastodonte dans les Caraïbes, la gamme est large, tant en expérience qu’en prix et en… impact environnemental ! Entre ces deux extrêmes, la croisière sur la Méditerranée à bord d’un voilier nous semblait être un excellent compromis. La voile, le ciel bleu et une mer qui l’est tout autant.
Un voilier qui ne fait pas semblant ! Star Clipper
Royal Clipper
5 mâts, plus de 130 mètres de long, 42 voiles et une allure rappelant fidèlement les clippers qui voyageaient vers les Indes : le Royal Clipper est le roi des voiliers. Un vrai voilier, un voilier qui réclame des bras pour hisser ses voiles, et un voilier qui n’a absolument pas peur de les utiliser. Voilà notre destrier, pour une croisière allant de Malaga à Cannes, mais que, pour des raisons personnelles, nous devrons malheureusement abréger d’un jour, en nous arrêtant à Monaco. Vous excuserez du peu !
N’allez surtout pas vous attendre à des montagnes administratives : tout est facile, et il est parfaitement possible d’être entièrement pris en charge, quasiment depuis la maison ou, à tout le moins, depuis l’aéroport. Personnel souriant, expérimenté, ultra professionnel : nous voilà à bord en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire ! Et là, nous avons le souffle coupé : le Royal Clipper domine le port de Malaga de sa prestance et de son élégance. Face aux monstrueux paquebots rectilignes qui nous cernent, il se distingue par son charisme. Une personnalité envoûtante : grimpez à bord, et vous faites un merveilleux bond dans le passé. Des cordages aux marqueteries, en passant par le mobilier, on plonge dans un univers parallèle. On sourit béatement, on prend des photos à tout va, et on se dit qu’on rêve tout éveillé.
Le pont avec vue sur l’une des trois piscines François Piette | cms
En mer !
Musique d’ambiance, les voiles sont hissées, le Royal Clipper trace sa route dans une Méditerranée apaisante. Les doux bercements du navire ne sont absolument pas gênants. Le buffet est dressé, et il est à l’image du navire : royal. Tout est exquis, le choix est plantureux et, pour les fins gourmets, la sélection de vins est aussi large que soignée et… bon marché ! Repus, nous décidons de nous reposer dans notre cabine. Là encore, c’est l’étonnement : néophyte, je m’attendais à des cabines étriquées et à un équipement basique. Que du contraire : 15 m² élégamment tapissés, 2 hublots, une salle de bain marbrée, une télévision et même, raffinement moderne suprême… du WiFi ! Qui coûte certes son pesant de cacahuètes (Starlink oblige…), mais qui fonctionne avec une certaine efficacité !
Avec environ 200 passagers à bord (contre plusieurs milliers pour les mastodontes aperçus tout à l’heure), on noue rapidement des liens. Dominique, Catherine, Jérôme et tant d’autres encore : nous avons rencontré des personnes formidables, tout aussi détendues et émerveillées que nous. Les animations se déroulent dans une franche bonne humeur, et le personnel n’est jamais à court d’idées pour nous distraire : de la grimpette sur le mât aux blind-tests, en passant par les concerts et autres « soirées blanches », la croisière s’amuse, rit, vit une vie déconnectée de la frénésie qui agite tous ces terriens, là-bas, au loin… Un moment hors du temps.
Envie de savourer cette pause bienfaitrice ? Le Royal Clipper saura combler vos attentes, avec une pléthore de transats, des filets attachés à la proue, une salle de sport et de massage, ainsi que pas moins de trois piscines dans lesquelles il fait si bon barboter… La terre vous manque un peu ? Lors des escales à Ibiza et Minorque, la compagnie avait prévu plusieurs excursions possibles, en supplément. Pour nous, ce fut l’occasion de découvrir les Baléares sous un tout autre angle, un angle naturel, qui respire l’authenticité, loin des clichés habituels. Parfaitement à l’image du bateau qui nous y a emmenés !
Bonne nouvelle : le rapport prix-prestations des croisières à bord des voiliers Star Clipper est très correct. Pour une croisière d’une semaine en Méditerranée, repas compris, comptez environ 2.500 euros par personne, hors vols. Sachez en revanche que ce type de croisière n’est pas vraiment adapté aux enfants… qui étaient d’ailleurs complètement absents de la nôtre ! Bon à savoir également : si la Méditerranée est perçue comme une mer tranquille, elle peut néanmoins être agitée par moments, ce qui peut avoir un petit impact sur vos estomacs… Enfin, partez tranquilles : toutes les précautions sont prises à bord pour assurer votre entière sécurité !
Bon à savoir, Vacancesweb organise une croisière exceptionnelle, à bord du Royal Clipper, dans les Caraïbes, avec comme accompagnant, ni plus, ni moins, que Denis Van Weynbergh !