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Category: Bien-être

  • Les vêtements chauffants : le bon plan pour vos randonnées d’hiver?

    Les vêtements chauffants : le bon plan pour vos randonnées d’hiver?

    jacket winter
    Kaze

    Avantages des vêtements chauffants

    Les vêtements chauffants, tels que les vestes, sont une révolution pour affronter le froid.

    • Ils offrent une chaleur apaisante grâce à des éléments chauffants intégrés, rendant les activités hivernales, comme la randonnée, plus agréables.
    • Divers modèles sont disponibles, permettant une adaptation à différents besoins et activités.
    • De plus, leur utilisation et entretien sont généralement simples, et ils sont conçus pour être durables et robustes.

    Inconvénients à considérer

    Cependant, ces vêtements nécessitent une attention particulière.

    • Le poids des batteries, bien que mineur, peut être un inconvénient pour certains utilisateurs.
    • La capacité de la batterie est également cruciale ; une batterie déchargée en pleine sortie peut être problématique.
    • De plus, certains modèles peuvent nécessiter un entretien manuel et ne sont pas toujours adaptés à tous les styles ou genres.

    Une solution polyvalente

    Malgré ces inconvénients, les vêtements chauffants restent une solution polyvalente pour diverses activités et professions. Que vous soyez randonneur, motard, travailleur en extérieur ou amateur de sports d’hiver, ils peuvent améliorer considérablement votre confort thermique. Alors, êtes-vous paré pour les longues randonnées ?

  • Week-end avec Florence à Malmedy : bières, musique et gourmandises !

    Week-end avec Florence à Malmedy : bières, musique et gourmandises !

    Daft Hotel

    Dès notre arrivée le samedi en début d’après-midi à Malmedy, on a frappé fort ! Direction la Brasserie de Bellevaux, l’idée était de démarrer le week-end par une visite gustative… Imaginez une vieille bâtisse transformée en temple de la bière ! Mon cher et tendre, toujours à l’affût de nouvelles saveurs, était comme un enfant devant une vitrine de bonbons.

    WBT – Arnaud Siquet

    Lors de la visite guidée très instructive qui se termine par la dégustation, nous avons découvert les secrets de la Blonde, la Brune… et j’ai même tenté la Malmedy Triple (avec modération, promis !). Pour éviter de tapisser nos estomacs avec ce seul breuvage, nous avons commandé quelques tapas sur place, la petite carte de la brasserie permettant de repartir le ventre plein !

    Daft Hotel

    Après cette première expérience, mon chéri et moi avons pris la direction du Daft Hotel. Alors là, mes amis, waouw… c’est le paradis des ‘Music Lovers’ ! Dans ce Boutique Hotel nouvelle génération, ultra desing, agréable et caché en pleine nature, vous avez le choix entre une chambre ou des logements insolites. Des cubes en bois, un jardin luxuriant, un spa… mais surtout de la musique partout ! Même sous l’eau de la piscine. Portés par l’ambiance, nous avons esquissé quelques pas de danse au son d’un vinyle vintage après notre barbecue. Et le clou du spectacle ? Dormir dans un tipi de glamping situé près d’une plage naturelle, sous les étoiles. Romantique, non ? Le temps d’une soirée, j’ai retrouvé mon âme d’enfant, avec des licornes multicolores plein les yeux !

    CNW.TV

    Vous l’aurez compris, le lendemain, mieux valait ne pas se lever trop tôt… Après une grasse matinée bien « méritée », nous avons exploré les alentours de Malmedy. Mon compagnon, avec son flair de chef, a déniché un petit marché local où nous avons dégusté des produits frais. Puis, une petite balade dans la nature pour digérer, avant de reprendre la route, le cœur léger et les papilles comblées.

    WBT – Arnaud Siquet

    Brasserie de Bellevaux

    WBT – David Samyn

    Nichée au cœur des Cantons de l’Est, la Brasserie de Bellevaux est un joyau de la tradition brassicole ardennaise. Installée dans une ancienne ferme rénovée, cette micro-brasserie familiale produit des bières artisanales à haute fermentation, dont la Blonde, la Brune, la Blanche et la Malmedy Triple. Les visiteurs peuvent découvrir les étapes de fabrication grâce aux visites guidées, qui dévoilent les anciennes cuves en cuivre rouge. La salle de dégustation, aménagée dans l’ancienne étable, propose des produits régionaux tels que fromages, charcuteries et truites fumées, parfaits pour accompagner leurs bières. Un incontournable pour les amateurs de saveurs authentiques.

    Daft Hotel

    CNW.TV

    Le Daft Hotel, situé à Malmedy, est une fusion unique de design contemporain et de passion musicale. Composé de cubes en bois modernes, l’hôtel est niché dans un jardin luxuriant des Hautes Fagnes. Chaque chambre offre une expérience singulière, avec une ambiance musicale omniprésente. Pour les amateurs d’insolite, l’hôtel propose des tipis de glamping, offrant une vue panoramique sur la vallée. La musique est au cœur de l’expérience, avec entre autres un studio d’enregistrement attenant. Les espaces communs, comme le bar en libre-service et le vinyl corner, invitent à la détente et au partage. Une adresse à découvrir pour un séjour vraiment différent.

    Trouver un autre hébergement à Malmedy

  • Maurice, pourquoi découvrir cette île noyée de vert et de bleu

    Maurice, pourquoi découvrir cette île noyée de vert et de bleu

    Petit topo historique

    Maurice baigne au cœur de l’océan Indien, le plus tiède des océans, et elle doit sa notoriété pour avoir été jusqu’à la création du canal de Suez en 1869 une étape stratégique sur la route des Indes.

    Gravure du quai en bois de Port Louis, bâtiment des marchandises et des douanes (1861)

    Les premiers à s’y installer sont les Hollandais à la fin du 16ème siècle qui y développent un marché d’esclaves. Au début du 18ème siècle, ils quittent volontairement l’île, abandonnant une population métissée mais ils sont remplacés par les Français qui prennent possession des lieux et de nouveaux esclaves en provenance du Sénégal et de la Guinée y sont acheminés. Du contact entre les colons français et leurs esclaves naît le parler créole. En 1810 les troupes britanniques envahissent l’île mettant fin à l’occupation française, tout en autorisant les grands propriétaires fonciers franco-mauriciens à poursuivre l’exploitation de la canne à sucre, sauvegardant ainsi la langue française et le créole. Quand l’île perd sa position stratégique avec l’ouverture du canal de Suez, les exportations reculent, la pauvreté s’accroît, de plus la malaria ravage le pays. Au début du 20ème siècle la population mauricienne n’atteignait plus que 350000 habitants ! En 1992 Maurice devient une république indépendante, aujourd’hui sa population s’élève à quelque 1300000 habitants et il n’y a plus de recensement au nom de l’origine ethnique ou de la couleur de la peau, ils sont tous Mauriciens et fiers de l’être.

    Plage de Belle Mare Charles Mahaux

    Les plus belles plages de l’océan indien

    La chance de cette petite île, à peine 65km du Nord au Sud et 48km d’Est en Ouest, c’est la barrière de corail qui la ceinture, la protégeant de la houle qui s’écrase sur les récifs tout en créant un lagon aux eaux turquoise chaudes et sûres qui lèche les plages. Sable doré et palmiers ondoyants, fonds marins multicolores, horizon flamboyant au lever ou au coucher du soleil, tous les clichés d’une carte postale sont réunis à Maurice. Le plus difficile est de choisir son camp de base !

    Vue sur le Morne Brabant et la baie de Tamarin Charles Mahaux

    La beauté des lagons transforme la plongée et le snorkeling en une immersion dans un univers de rêve auprès des rascasses volantes, des grondins et des poissons flûte qui peuplent le lagon. Sur la côte Ouest et plus particulièrement au départ des plages de Flic-en-Flac ou de Tamarin, offrez-vous l’expérience unique de saluer des dauphins à long bec dans leur cadre naturel et si vous le souhaitez, vous pourrez même nager à leur côté. Nous n’avons pas eu cette chance car c’était une baleine qui nous est apparue. Elle s’était engagée dans la zone à la recherche de planctons et sa seule présence a suffi à faire fuir les dauphins. Rencontre magique !

    Le mont de la Tourelle dans la baie de Tamarin Charles Mahaux

    Cette sortie en bateau très matinale permet aussi de faire une escale sur l’île vierge Aux Bénitiers où on se la joue Robinson pour quelques heures de bonheur sur cette langue de sable paradisiaque. L’eau ici est translucide et avec un peu de chance on y croise des pêcheurs de poulpe en paddle. Non loin de là une insolite formation de corail semble flotter en lévitation au-dessus de l’eau cristalline qui lui a donné son nom, Crystal Rock. C’est aussi le meilleur endroit pour découvrir de près le Morne Brabant, une sorte de pain de sucre levé sur une péninsule à l’extrémité Sud-Est de l’île. Il dresse ses parois abruptes à 556m d’altitude et a été classé en 2008 par l’Unesco au titre de paysage culturel. Difficile d’accès, il a servi de refuge aux esclaves en fuite et il constitue aujourd’hui un lieu symbolique fort pour les victimes du colonialisme.

    Crystal Rock

    Un paradis vert

    Au-delà de ses plages, Maurice offre une nature tellement généreuse que l’écrivain américain Mark Twain aurait écrit lors d’une visite au 19ème siècle que Dieu s’était inspiré de Maurice pour créer le paradis… De fait, outre ses plages paradisiaques, l’île abrite des trésors naturels qui invitent aussi au dépaysement, le temps d’une escapade de quelques heures.

    Les gorges de La Rivière Noire Charles Mahaux

    La Terre des sept couleurs, à une quinzaine de km de Tamarin sur la côte Ouest, se découvre au cœur d’une immense clairière cernée de collines verdoyantes. Un paysage d’insolites dunes bombées qui semblent onduler et qui se parent sous le soleil de nuances de couleurs fauves, avec des reflets allant du jaune au bleu en passant par le brun, le violet, le vert, l’orange ou le rouge. Ce phénomène unique dans le monde atteste de l’activité volcanique de l’île, il s’agit de cendres mises à nu par l’érosion progressive des roches basaltiques. Les oxydes minéraux de diverses couleurs qu’elles contiennent ne se mélangent pas à cause des différences de densité et dessinent des bandes de couleurs à l’origine de ce magnifique relief.

    La vallée des 7 couleurs à Chamarel Charles Mahaux

    Autre escapade insolite, le Casela Nature Park, à 5km environ de Flic en Flac sur la côte Ouest, une sorte de zoo noyé dans une végétation tropicale. Près d’un millier d’oiseaux multicolores piaillent dans leurs volières au milieu d’arbres exotiques centenaires. On y trouve aussi de nombreuses tortues géantes d’Aldabra qui ne se laissent pas impressionner par les enfants qui viennent les toucher.

    Un arrêt de bus à Flic en Flac Charles Mahaux

    Mais le clou de la visite qui justifie l’excursion est la rencontre avec les félins. Pour les adeptes du grand frisson, la grande attraction consiste à marcher avec des lions, encadrés de guides professionnels. Nous nous sommes contentés du Drive Thru, un parcours à bord d’un véhicule entièrement grillagé à l’intérieur des vastes enclos qui abritent d’un côté des lions et de l’autre des tigres comme si nous étions au cœur de la savane où ils circulent en toute liberté. De quoi offrir certains tête-à-tête uniques https://caselaparks.com.

    Château de Labourdonnais Charles Mahaux

    Remonter le temps à Maurice

    Il ne reste plus grand-chose de ce qui fut l’époque coloniale mais il est un château qui mérite qu’on s’y attarde, le château de Labourdonnais non loin du jardin de Pamplemousses. Il a été construit au 19ème siècle pour une riche famille franco-mauricienne toujours propriétaire du site qui compte également un verger et une distillerie. La beauté historique de cette demeure coloniale a amené la famille à la restaurer pour lui rendre son cachet d’antan et en faire une visite incontournable à Maurice.

    La salle à manger du château de Labourdonnais Charles Mahaux

    La bâtisse affiche sa structure architecturale typique de l’époque avec de nombreuses fenêtres et portes vitrées qui inondent la maison de lumière et permettent également de l’aérer tandis que les 4 façades restent protégées des rayons du soleil par une varangue, à savoir une longue galerie en bois. Le rez-de-chaussée dévoile un très beau parquet marqueté tout comme un mobilier Second Empire en palissandre. A l’étage la chambre conjugale présente un lit à baldaquin, un bonheur-du-jour, un banc de prière, etc… Une autre pièce transformée en musée est dédiée à l’histoire de la famille mais aussi à Mahé de Labourdonnais du nom du domaine sur lequel Christian Wiehe a construit son manoir https://domainedelabourdonnais.com.

    Dans le musée de l’Aventure du Sucre Charles Mahaux

    Cette visite dans un ancien manoir des Sugar Lords du 19ème siècle se prolonge non loin de là par celle du Sugar World ou Aventure du Sucre, un musée aménagé dans l’ancienne usine sucrière de Beau Plan fermée en 1999 après 202 années d’activité. La découverte est ludique et interactive tout au long d’un parcours en 8 étapes entre le pavillon de l’histoire de l’île avec une partie intéressante sur l’esclavage, le pavillon de la canne, les routes du sucre, le pavillon du rhum, etc. tout en découvrant d’impressionnantes machines aux engrenages tentaculaires, des centrifugeuses, des malaxeurs, etc. Notez que chaque section est résumée par un panneau « la leçon » qui affiche les points les plus importants. On découvre ainsi que l’identité mauricienne est intimement liée à la canne à sucre qui a façonné l’île, ses paysages, son peuplement et son économie. On y apprend aussi que la filière cannière est aujourd’hui synonyme d’innovation au cœur d’un modèle d’économie circulaire produisant sucres, rhum, bio fertilisants, énergie verte et alimentation animale https://aventuredusucre.com.

    Marché de Port-Louis Charles Mahaux

    Les saveurs mauriciennes

    La vraie richesse de Maurice est sans nul doute son brassage des différentes cultures qui au fil des années ont tissé entre les communautés des liens forgés sur la tolérance et le respect. Cette harmonie malgré les différences religieuses entre autres nous surprend quand on connaît les hérissements qui divisent nos sociétés occidentales européennes. La langue créole met tout le monde d’accord et elle colore toutes les interactions parsemées de mots français, tout comme la toponymie des lieux à Maurice offre à elle seule un incroyable voyage tant leurs noms sont imagés : Curepipe, Crève-Cœur, Le Pétrin, Plaine Champagne, Poudre d’Or, Terre Rouge, Trou aux Biches et tant d’autres encore.

    Sous la varangue du restaurant L’Escale créole Charles Mahaux

    Les restaurants ne sont pas légion dans l’île, la plupart se situant dans les sites touristiques où ils proposent des menus de qualité dans des décors qui méritent le détour. Comme le rhum est au cœur de l’économie mauricienne, découvrez la table de l’Alchimiste dans le cadre élégant de la rhumerie de Chamarel qui ouvre ses portes pour une visite qui permet de comprendre la différence entre un rhum industriel et un autre dit agricole éco-conscient www.rhumeriedechamarel.com.

    Dans le domaine du thé de Bois-Chéri Charles Mahaux

    Ou encore le restaurant de Bois Chéri qui domine le domaine de l’usine à thé du même nom qui se visite également. Ici le thé figure en bonne place dans le menu : thé glacé, chutney, poulet au thé, etc. A découvrir en s’offrant le parcours gastronomique, historique et culturel de la Route du Thé, du Rhum et de la Vanille www.saintaubinloisirs.com.

    Cuisine de rue Charles Mahaux

    La cuisine mauricienne est à l’image de sa population, elle intègre des spécialités indiennes, européennes, chinoises ou créoles. Comme le public des vacanciers dans les hôtels est tout aussi varié, on y offre souvent des buffets où chacun peut y trouver son bonheur. Mais le moyen le plus sûr d’apprécier les saveurs mauriciennes c’est en s’offrant un Port-Louis Street Food Tour ou comment découvrir les différentes facettes de la capitale entre le Caudan Waterfront la galerie commerciale vitrine de l’île et les rues bigarrées du centre avec intrusion dans le quartier chinois et le marché très coloré.

    Le waterfront de Port-Louis Charles Mahaux

    Une découverte jalonnée de pauses gourmandes autour de la cuisine de rue : des dholl puri, des rotis, un mine frit et bien sûr un jus de canne fraichement pressé mixé avec du jus de citron et une pomme granny ! Délicieux et parfait pour accompagner ensuite la balade dans le marché qui offre une incroyable palette de couleurs avec la richesse des fruits et légumes proposés. Et si vous préférez plus de confort choisissez une authentique varangue créole ouverte au cœur d’un jardin fleuri luxuriant, L’Espace Créole. Le menu dégustation permet de découvrir les 4 saveurs de la cuisine mauricienne servies dans des petits chaudrons, de quoi organiser chacun son assiette à son goût. Un régal dans un décor terriblement authentique https://escalecreole.net.

    Plus d’infos : www.mauritiusnow.com

     

  • Cette île finlandaise propose une cure de “désintoxication numérique”

    Cette île finlandaise propose une cure de “désintoxication numérique”

    Vous êtes en quête d’une cure de désintoxication numérique ? Alors ne cherchez plus ! En effet, l’île finlandaise d’Ulko-Tammio entend devenir la première zone touristique sans téléphone au monde ! Située dans le golfe oriental de Finlande, cette petite île s’est autoproclamée “zone sans téléphone”. “Nous voulons exhorter les vacanciers à éteindre leurs appareils connectés et à s’arrêter pour profiter réellement des îles” a expliqué Mats Selin de l’office du tourisme local.

    Dans la pratique, il sera demandé aux voyageurs de garder leurs appareils dans leurs poches et de se déconnecter des médias sociaux. L’île dispose pourtant bel et bien d’un réseau de téléphonie mobile opérationnel…

    Redécouvrir les bienfaits de la nature

    Ulko-Tammio, qui est nichée au cœur d’un parc national, est inhabitée. Il est néanmoins possible d’y passer la nuit dans des tentes ou des cabanes. Les nouvelles règles, qui ne seront néanmoins pas contraignantes mais à considérer comme une invitation, offriront aux visiteurs l’occasion de “se concentrer sur la nature”, explique Joel Heino, de Parks and Wildlife Finland. Une initiative pour le moins insolite qui pourrait être mise en œuvre dans d’autres destinations naturelles et récréatives du pays.

    Une cure bénéfique

    Beaucoup l’ignorent mais, en moyenne, un adulte européen passe en moyenne six heures par jour le nez sur des écrans ! Les abandonner peut avoir de nombreux effets bénéfiques sur la santé mentale. En effet, une étude réalisée en 2022 a révélé que les participants à celle-ci qui ont fait une pause d’une semaine dans les médias sociaux ont constaté des améliorations significatives de leur bien-être et de la qualité de leur sommeil. Le “repos numérique” peut également contribuer à restaurer la capacité d’attention. L’exposition constante aux stimuli numériques diminuerait en effet les capacités de concentration.

    Enfin, une étude réalisée en 2019 par l’Université d’East Anglia a révélé qu’une cure de “désintoxication numérique” augmentait significativement le sentiment de bien-être.

  • La verte Slovénie, petit pays qui fait chavirer votre cœur

    La verte Slovénie, petit pays qui fait chavirer votre cœur

    Ces panoramas que vous découvrirez au fur et à mesure s’enchaînent comme dans un fascinant documentaire diffusé sur National Geographic. Ils se déclinent sous une dominante de vert qui brille en toutes saisons, mais encore plus l’été. Allons-y vous ne serez pas déçus…

    Ljubljana, l’église franciscaine et les terrasses au bord de la rivière Myriam Thys | cms

    Ljubljana, le charme de l’Ancien Monde

    Véritable dédale de rues piétonnes, Ljubljana c’est le charme de l’Ancien Monde avec une touche résolument cosmopolite. La rivière Ljubljanica est l’artère de la ville,  de nombreux bars et restaurants s’y sont installés le long et participent à l’ambiance très cool de ce quartier qui est fréquenté par de nombreux étudiants. Oui, Ljubljana est une ville jeune avec pas mal d’ambiance. L’emblématique Triple, pont menant au centre-ville est sans hésiter le Place to Be. Mais il n’est pas le seul : le pont du Dragon, construit en 1901, est aussi particulièrement photogénique.

    Ljubljana et son château en arrière-plan Myriam Thys | cms

    Parce que le dragon est le symbole de Ljubljana, quatre magnifiques spécimens en bronze trônent à ses angles. La légende dit que ceux-ci agitent leur queue à chaque fois qu’une jeune fille s’aventure sur cette passerelle… Faut vérifier sur place, de mon côté je n’ai rien remarqué ! Les joyaux architecturaux colorés du cœur historique sont aussi remarquables. L’édifice le plus spectaculaire est l’église franciscaine de l’Annonciation, située sur la place Prešeren. Et le meilleur spot pour admirer la ville est au départ du château qui domine Ljubljana. En été, des concerts en plein air y sont organisés. Mais on peut aussi visiter son musée ou manger dans l’un de ses deux excellents restaurants.

    Triglav National Park Myriam Thys | cms

    Triglav, la nature s’offre à nous

    En quittant la capitale, vous pouvez rejoindre les montagnes de Kamnik-Savinja, séparées des Alpes juliennes par la vallée de la Save. C’est un point de départ idéal pour partir en randonnée. Avant même d’avoir fait le premier pas, voilà déjà un magnifique panorama sur la vallée. Après une courte randonnée, le mont Triglav se dresse déjà, roi incontesté des Alpes juliennes et point culminant du pays (2.864 m).

    Triglav National Park Myriam Thys | cms

    Cette montagne à trois têtes est aussi l’un des symboles de la Slovénie. Cette région est parsemée de pics abrupts, de glaciers, de flancs densément boisés, de vastes lacs et de cascades. En clair, c’est un véritable fait pour les randonneurs et pas très connu. Vous continuez le GR et voilà le Lepa Nadia que l’on peut traduire librement par « la belle Nadia ». Cette montagne ressemble à une dame perchée sur un sommet et qui laisse ses longs cheveux courir sur l’un de ses flancs. C’est aussi un endroit insolite pour les golfeurs, le green est en effet le plus du monde. Voici déjà la fin de journée, soyez prêts avec votre appareil photo, un majestueux coucher de soleil est annoncé. Remarquable tant les couleurs sont éclatantes.

    Grotte de Postojna Myriam Thys | cms

    Postojna, une merveille souterraine

    Le plateau karstique du sud-ouest de la Slovénie, qui s’étend sur 10.000 km2, ressemble à un grand gruyère plein de trous. Il est ponctué de profondes gorges, de grottes et de rivières souterraines. D’après mon guide, la Slovénie compte quelque 13.000 grottes, dont beaucoup mesurent plus de 100 mètres de long. Après le paradis des randonneurs, c’est donc aussi un paradis pour les spéléologues. Si vous n’êtes pas claustrophobe, faites un petit tour dans la grotte de Škocjan, la plus célèbre, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Grotte de Postonja Myriam Thys | cms

    La visite se poursuit dans la grotte de Postojna, la deuxième plus longue du monde : 24 km et, croyez-moi, le réseau de galeries semble infini et on s’y perd. Seuls 5 km sont accessibles au public, ce qui est déjà vraiment pas mal. Et c’est d’une beauté spectaculaire, cette grotte s’est formée il y a 3 millions d’années, sculptée donc par le temps. L’endroit est aménagé et, depuis un pont de 40 mètres de haut, vous pourrez admirer la salle de concert installée dans ce lieu insolite, un espace de 3.000 m2.

    Grottes de Postojna la plus longue du monde

    Les nombreuses stalactites titillent les imaginations. On peut y deviner des animaux ou des silhouettes humaines. Certaines stalactites et stalagmites sont tout bonnement énormes, l’un des plus imposants atteint les 60 mètres de haut. Quand on sait qu’elles grandissent d’un centimètre tous les 100 ans, le calcul est facile… Anecdote : à 120 mètres sous terre, on trouve un bureau de poste d’où on peut envoyer une carte postale. Quel intérêt ? Affranchir la lettre avec le timbre original de la grotte ! A l’heure des emails, c’est cocasse !

    Château de Predjama Myriam Thys | cms

    Château troglodytique de Predjama

    Près de Postojna se trouve un château extraordinaire datant du XIIe siècle, celui de Predjama qui est l’un des plus grands forts troglodytes au monde. Suspendu à une falaise, il semble défier les lois de la gravité. L’ennemi n’avait d’ailleurs aucune chance : il était imprenable. Au XVe siècle, il a abrité un chevalier rebelle condamné à mort par l’empereur de l’époque. Comme celui-ci ne voulait pas se rendre, on l’a laissé mourir de faim. Or, personne ne savait que ce château était construit au sommet d’une grotte reliée par une longue galerie par laquelle de la nourriture était acheminée… L’histoire s’est toutefois mal terminée, car l’homme fût finalement tué dans la seule partie vulnérable : les toilettes suspendues de l’une des tours. Au XVIe siècle, l’édifice a été restauré dans le style Renaissance et aujourd’hui, il est devenu un musée qui vous promet un fascinant voyage dans le temps.

    Vallée de la Soca Myriam Thys | cms

    L’aventure dans la vallée de la Soca

    À l’ouest de la Slovénie, vous découvrirez la superbe vallée de la Soca, un paradis naturel fait de lacs et de rivières émeraude, dont la pièce maîtresse est la rivière Soca qui se fraye un chemin le long d’imposantes falaises et de profondes gorges, tantôt avec douceur, tantôt avec une violence tonitruante. Pour les amoureux de la nature et de l’aventure, c’est l’endroit idéal pour une belle randonnée ou du rafting. En pagayant dans les eaux de la rivière, de magnifiques paysages défilent devant vous.

    Vallée de la Soca Myriam Thys | cms

    À bord des canoës, on est littéralement entouré par une nature impressionnante, dense et intacte. Il est également possible de pêcher à la mouche, une activité davantage méditative, car les endroits calmes ne manquent pas non plus. Cette beauté naturelle immaculée a le don de ralentir votre rythme pour le plus grand bonheur de votre âme. Une chose est sûre, on comprend vite pourquoi la Soca est appelée la « plus belle rivière des Alpes ». Sa couleur qui résulte des nombreux minéraux présents dans l’eau est tout simplement unique. Et son tracé est absolument époustouflant, à elle seule, la Soca vaut le déplacement en Slovénie.

    Lac de Bled Myriam Thys | cms

    Le lac de Bled, l’attraction la plus populaire

    Le lac de Bled est de loin l’un des plus beaux sites de Slovénie, mais il est aussi le plus couru. Ce lieu emblématique est en effet envahi par les touristes en été. Découvrez-le hors saison. Depuis le château, au sommet d’une falaise bordant les majestueuses Alpes juliennes, on surplombe la minuscule et unique île slovène.

    Le lac de Bled Myriam Thys | cms

    En son centre se dresse l’église baroque de l’Assomption de la Vierge Marie, aujourd’hui transformée en musée. Pour accéder à l’île, le plus amusant est d’emprunter le bateau traditionnel pletna, une forme de gondole slovène. Chaque bateau appartient à une famille et la technique unique de rame se transmet de père en fils. Mon guide exprime d’ailleurs parfaitement l’expérience de ce lac de Bled : « il ne faut pas de raison pour venir à Bled. Bled constitue elle-même la raison ». Décidément, encore une raison de venir en Slovénie…

    Le lac de Bohinj Myriam Thys | cms

    Le lac de Bohinj, la beauté sereine

    Le lac de Bohinj est le plus grand du pays. Il est niché au cœur des Alpes juliennes et les montagnes se reflètent dans l’eau ondoyante comme des divas devant leur miroir. Les sommets forment autour de ce site comme un amphithéâtre, enserrant le lac dans un étau d’intimité. En empruntant les voies piétonnes le long des rives, vous traversez de charmants villages tandis que le paysage change constamment. Le hameau le plus visité est celui de Ribčev Laz dont l’attrait réside dans sa belle église Saint-Jean-Baptiste d’architecture gothique. Mais la nature n’est jamais loin et plusieurs superbes cascades se trouvent aussi à proximité, la plus célèbre étant celle de Savica. En été, il ne faut pas hésiter à vous baigner dans le lac, car c’est un rafraîchissement quasi salutaire. On peut aussi y pratiquer le canoë ou, plus moderne, du stand-up paddle. Nombreuses sont aussi les possibilités de rouler à vélo dans les environs. Cela dit, ce qui frappe dans cette région, c’est surtout l’environnement serein qui y règne en maître.

    La riviera slovène à Koper Myriam Thys | cms

    Des villes côtières pleines de charme

    La côte slovène ne fait que 46 km. Tiens tiens, presque comme chez nous. Coincées entre l’Italie et la Croatie, ses villes sont tout à fait charmantes. Les nombreux palmiers et les jolies marinas de Piran, Izola et Koper vous plongent dans une toute autre ambiance, celle méditerranéenne.

    Vue sur Piran et son port kasto – stock.adobe.com

    Portorož est également connue comme étant le Nice slovène, une comparaison qui s’explique par les plages magnifiques et la culture du bien-être. L’architecture s’inspire quant à elle plutôt de Venise et de ce strict point de vue, Piran est incontestablement la ville la plus authentique de la Riviera slovène avec son labyrinthe de rues étroites.

    Piran Myriam Thys | cms

    Sur l’impressionnante place Tartinijev trg, on a l’intime conviction d’être catapulté quelques siècles en arrière. Et ça s’explique : Piran faisait autrefois partie de la cité-État de Venise. Ça a laissé de belles traces. Le clocher de l’église Saint-Georges, qui date du XVIe siècle, semble être une réplique du campanile de Venise. Par temps clair, on peut d’ailleurs apercevoir la cité des Doges depuis les remparts de la vieille ville. Et on peut d’ailleurs constater depuis ce même point de vue que Piran a été édifiée sur une péninsule. Presque entièrement entourée par la mer, elle ressemble à une forteresse invincible. Dans les rues étroites, l’odeur des fruits de mer se mêle à la brise salée de l’Adriatique. Le littoral regorge de restaurants et de bars. Les terrasses sont d’ailleurs bondées, ce qui décuple l’ambiance estivale qui règne dans ce lieu unique. Mince… mon voyage s’achève et ce soir je dois boucler mes valises avec beaucoup de nostalgie.

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    Spa ! the original – Découvrez Spa en famille grâce à Escapale, un city guide original et ludique

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    Office du tourisme de Spa
    Rue du marché 1a – 4900 SPA
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  • Une immersion fascinante dans la mine de Blegny-Mine, reconnue patrimoine mondial de l’Unesco

    Une immersion fascinante dans la mine de Blegny-Mine, reconnue patrimoine mondial de l’Unesco

    G.Bugni MT-Pays-de-Herve

    A 20 km de Liège, Blegny-Mine est une des 4 mines de charbon d’Europe et la seule en Belgique dont les galeries souterraines sont accessibles aux visiteurs via le puits d’origine.

    Munis d’une veste et d’un casque, descendez par la cage de mine à 30 et 60 mètres sous terre pour comprendre comment était extrait le charbon. Vous découvrirez les bouveaux, la taille, le bruit des machines ; vous vivrez, le temps d’une visite, l’univers à la fois dur et passionnant des “Gueules Noires“.

    Province de Liège

    Dans les installations de triage et de lavage, vous suivrez le parcours du charbon, depuis l’arrivée du minerai jusqu’à son transport et sa vente.

    Taille min. : 1 mètre

    Province de Liège

    Combinez la visite guidée de la mine avec :

    – notre exposition permanente retraçant huit siècles d’exploitation houillère – visite libre ;

    – la découverte audioguidée du biotope du terril présentant la vie sur et autour du terril ;

    – une promenade à bords de nos trains touristiques à travers la vieille ville de Dalhem et les bocages du Pays de Herve.

    Je veux en savoir plus

    Blegny Mine

     

  • City trip à Istanboul, deux continents, mais une seule ville

    City trip à Istanboul, deux continents, mais une seule ville

    Ça se sait peu, mais la tulipe est arrivée dans cette ville dès le XIe siècle, soit cinq siècles plus tôt que chez nos voisins du Nord. Istanbul regorge donc à la fois de trésors historiques, mais aussi de tulipes. Qui l’eût cru ?

    Vue sur la ville et le Bosphore Myriam Thys | cms

    Un des plus beaux horizons au monde

    Que vous souhaitiez vous perdre dans les vieilles ruelles, marchander dans le Grand Bazar ou le Bazar égyptien ou encore visiter des monuments emblématiques, Istanbul a tout ce qu’il vous faut. Une très belle architecture, mais aussi des galeries d’art moderne, de sympathiques cafés, de bons restaurants et, surtout, une ambiance animée jusque tard dans la nuit. Et il faut encore ajouter à ce tableau l’un des plus beaux ‘skyline’ au monde ainsi que d’innombrables mosquées et minarets classés UNESCO. De quoi être bien occupé et d’apprendre plein de choses le temps de votre séjour. Mais de grâce, évitez de visiter Istanbul les week-ends, car dès que le soleil se lève sur le Bosphore, le bras de mer qui sépare Istanbul et deux continents, c’est une déferlante de touristes qui s’abat sur la vieille ville ! À éviter.

    Le célèbre tram rouge de la rue commerçante Myriam Thys | cms

    The big five

    Avant de me plonger dans l’immensité de la ville, j’ai besoin d’un café turc bien serré. Parfois, j’ai la nette impression de me trouver dans un jeu vidéo, une sensation qui émane du spectacle non orchestré de voitures qui klaxonnent à tout va, des nombreux taxis jaunes, des deux-roues hurlants et des piétons qui traversent les rues sans regarder. Avec une population de 17 millions d’habitants, difficile de faire autrement… Interdite aux voitures, la vieille ville est bien plus agréable, surtout en semaine, lorsque le nombre de piétons qui l’arpente diminue considérablement, ce qui permet alors de la découvrir en toute tranquillité et explorer les merveilles de ce quartier historique.

    Pêcheurs au bord du Bosphore Myriam Thys | cms

    Dans l’air frais du petit matin, l’appel à la prière résonne, rappelant les traditions religieuses profondément enracinées. Ici, églises et mosquées se côtoient en toute fraternité. Et à un jet de pierre de celles-ci, on trouve des cafés branchés et des boutiques à la mode, ce qui atteste du bras de fer incessant qui se joue entre tradition et innovation. Cela dit, aucun voyage à Istanbul ne peut s’achever sans visite des 5 grands monuments de la ville : Sainte-Sophie, la Mosquée bleue, la Tour de Galata, le Palais de Topkapi et la Basilique Citerne.

    Sainte Sophie Myriam Thys | cms

    Sainte-Sophie

    Si les murs de Sainte-Sophie pouvaient parler, ils régurgiteraient 1.500 ans d’histoire. Église byzantine à l’origine, elle a été transformée en mosquée au XVe siècle, après la conquête d’Istanbul par les Ottomans. De 537 à 1453, alors qu’Istanbul était encore Constantinople, elle a aussi été la plus grande cathédrale du monde. Chose surprenante : cette église a servi de modèle à toutes les mosquées construites par la suite.

    Intérieur de Sainte Sophie Myriam Thys | cms

    Sainte-Sophie a été construite en à peine six ans, ce qui, pour l’époque, relevait du miracle. On peut encore y admirer, entre autres, deux mosaïques chrétiennes orthodoxes, la colonne des vœux ainsi que la loge du sultan et de l’impératrice. Cela dit, Sainte-Sophie est avant tout d’un chef-d’œuvre architectural qui constitue aujourd’hui l’une des plus belles preuves du riche patrimoine culturel d’Istanbul.

    La Mosquée Bleue Myriam Thys | cms

    La Mosquée bleue

    Egalement connue sous le nom de Mosquée du Sultan Ahmet, elle est au moins aussi célèbre que Sainte-Sophie, même si elle a été construite près de 1.100 ans plus tard. Ce qui rend la mosquée immédiatement reconnaissable, ce sont ses six minarets. Pour éviter les douleurs aux cervicales, rappel : fuyez les visites le week-end, car avec la foule, il n’est possible d’admirer que les dômes.

    Intérieur de la Mosquée Bleue Myriam Thys | cms

    Ils sont magnifiques, mais c’est un peu réducteur. Une visite en semaine permet dès lors d’admirer ce bâtiment dans ses moindres détails et notamment les fameux carreaux bleus d’Iznik qui ont donné d’ailleurs à la mosquée son nom. Tout aussi admirable, le mihrab (la niche de prière soigneusement décorée), vaut aussi le détour. Comme sur beaucoup d’autres bâtiments de la ville, les mosaïques représentent partout des tulipes qui sont aussi la fleur nationale. La Mosquée bleue est plus que jamais une icône urbaine incontournable qui se détache comme aucune autre construction dans le paysage d’Istanbul.

    La Basilique Citerne Myriam Thys | cms

    La basilique Citerne

    Autre trésor de l’Empire byzantin : la Basilique Citerne qui est sans conteste le point d’intérêt le plus surprenant de la ville. On reste en effet bouche bée en pénétrant ce gigantesque espace souterrain qui compte pas moins de 336 colonnes. Cette réserve d’eau datant du VIe siècle fait penser à un palais englouti, comme si des géants y avaient installé leur chambre secrète. L’eau était acheminée par un aqueduc depuis la forêt de Belgrade, à 19 km de là. De la sorte, 80.000 mètres cubes d’eau potable étaient stockés pour l’empereur de l’époque et sa cour.

    La Basilique Citerne Myriam Thys | cms

    Le décor est véritablement surréaliste et l’éclairage tamisé ajoute à la magie du lieu. Il n’est pas surprenant que de nombreux films y aient été tournés dans ce réservoir, notamment « Inferno » avec Tom Hanks ainsi que le James Bond « From Russia with Love ». La citerne est située sous l’Hippodrome, qui est également l’un des sites les plus anciens de la ville. Cette arène, destinée aux courses de chars et aux cérémonies importantes, est aujourd’hui devenue une immense place. Elle fut construite en 324 avant Jésus Christ ! L’impressionnante colonne de l’empereur Constantin est l’un des rares vestiges romains tandis que l’obélisque égyptien présente un état de conservation tout simplement fantastique avec ses élégants hiéroglyphes et sa jolie fontaine. Incontournables.

    Le palais Topkapi Myriam Thys | cms

    Le palais de Topkapi

    Les musées et monuments uniques au monde font d’Istanbul un véritable puits d’histoire. Construit en 1465, le palais de Topkapi, ancienne résidence des sultans ottomans, orne les rives du Bosphore depuis des siècles. Les sultans y résidaient avec leur somptueux harem qui comptait souvent quelque 300 concubines. Le palais de Topkapi est donc le témoin silencieux de siècles d’intrigues, d’opulence, de luttes politiques pour le pouvoir et d’amours secrets. Ce palais possède quatre cours, chacune ayant une fonction propre, ainsi que de magnifiques jardins.

    Le 2e plus gros diamant du monde cms | cms

    Aujourd’hui, c’est un musée qui attire le monde. Parmi les trésors, il faut retenir la variété d’objets rares qui témoignent de l’extrême richesse des sultans ainsi qu’une fascinante collection de bijoux, tous plus spectaculaires les uns que les autres : la célèbre dague de Topkapi, vue dans le film du même nom, le deuxième plus gros diamant du monde (86 carats) ou le diamant du fabricant de cuillères (ou diamant de Tokapi) attirent logiquement tous les regards.

    La Tour Galata Myriam Thys

    La tour de Galata

    Nichée dans le quartier animé de Karaköy, la tour de Galata surplombe la ville avec une élégance intemporelle. Construite au XIVe siècle, cette tour de 67 mètres de haut a vécu la transition de l’Empire byzantin à l’Empire ottoman et a assuré diverses fonctions au cours de sa longue vie : elle fut tour de guet, phare, observatoire et même prison pendant un moment ! Par un escalier de pierre en colimaçon, on accède à la plate-forme d’observation où vous serez récompensé par une vue fabuleuse sur Istanbul et de tous ses joyaux architecturaux.

    Le restaurant à l’intérieur de la Tour Galata Myriam Thys | cms

    Depuis des siècles, cette tour fait office de véritable point de repère dans le dédale de rues qui caractérise cette partie d’Istanbul. Le quartier qui l’entoure est animé, mais très agréable, avec de nombreux magasins, bars et restaurants.

    AKM Opera et centre culturel Myriam Thys | cms

    Istanbul moderne

    Il faut aussi se rendre à l’embarcadère de Kabatas, où vous montrez à bord d’un yacht ultramoderne pour une excursion de deux heures sur le Bosphore. Les nombreux palais et mosquées défilent alors comme des stars sur un podium ! C’est un sentiment très particulier que de se tenir en équilibre sur la ligne de démarcation entre l’Europe et l’Asie, qui, ici, ne sont séparées que par un pont. Le plus ancien et le plus connu est le pont de Galata, d’où les pêcheurs tentent d’attraper leur repas directement dans le ‘fleuve’.

    Pont au dessus du Bosphore Myriam Thys | cms

    Le port de Galata, où accostent les bateaux de croisière, est un quartier sensiblement différent. Les blocs de bâtisses qui l’entourent sont branchés et dédiés à l’art, à la culture, au design, aux belles boutiques. On y trouve aussi d’excellents restaurants comme le « Muutto » qui sert des tapas turques revisitées avec modernité. Entièrement rénové, le centre culturel Atatürk (AKM), offre une splendeur encore plus contemporaine. De surcroît, je suis invitée à l’ouverture du prestigieux symposium mondial de musique chorale ! Cela dit, le bâtiment à lui seul vaut le détour.

    Palais Dolmabahce Myriam Thys | cms

    Les tulipes turques

    Peu de gens savent que la tulipe est arrivée du Kazakhstan dès le XIe siècle dans ce qui était alors Constantinople. La tulipe telle que nous la connaissons aujourd’hui, est donc originaire de Turquie. Nos voisins du nord ne l’ont connue qu’au 16e siècle. Or, un siècle plus tôt, cette fleur connaissait son apogée dans l’Empire ottoman. Elle était un signe d’extrême richesse et un véritable symbole de statut social. Aujourd’hui encore, elle a le statut de fleur nationale. C’est pour cela que les représentations de tulipes sont partout : dans les mosquées, les palais, sur les tapis ou sur les pièces de monnaie. Même les verres à thé sont en forme de tulipe.

    Myriam Thys | cms

    À l’époque, personne en Europe ne connaissait cette fleur, car les exportations étaient strictement interdites. En tout cas, jusqu’à ce que le sultan Süleyman fasse une exception au XVIe siècle et offre quelques bulbes à un diplomate autrichien ! Le reste appartient à l’histoire… Mais ce sont les Néerlandais qui ont donné à la tulipe sa renommée mondiale. Toujours bon à savoir : le mot « tulipe » provient du mot persan « tulipán », qui signifiait turban. Et, effectivement, avec un peu d’imagination, on peut y deviner un turban. En avril se tient le festival de la tulipe à Istanbul, moment où ces fleurs envahissent littéralement la ville. Il y a aussi des parcs dédiés aux tulipes comme Emirgan, qui rappelle le Keukenhof d’Amsterdam et qui attire des foules de touristes chaque année. Ici, la tulipe n’est pas seulement une fleur, c’est véritablement le symbole de la culture turque.

    Gastronomie riche et variée Myriam Thys | cms

    Gastronomie de tous niveaux

    Au-delà de l’obsession pour le thé et le café, deux boissons qui coulent dans les veines des Turcs, il existe également une vraie et belle culture alimentaire à Istanbul. Attention toutefois : les calories s’additionnent rapidement quand on séjourne ici, la gastronomie  est aussi tentante que les lumières et les couleurs vives du Grand Bazar et est une autre raison du retour des touristes dans cette ville.

    Restaurant Serenita Myriam Thys | cms

    Des savoureux kebabs aux délicieux mezze, en passant par les délices gastronomiques des restaurants super branchés, comme le Divan brasserie Fuaye, dans l’AKM, ou le Serenita où une femme chef office en maître. Vos papilles sautent littéralement de joie, car, en 2022, Istanbul comptait 53 restaurants classés au Michelin. Un autre endroit de référence pour les plus gourmands est le pont de Galata, où l’on peut manger de délicieux poissons et fumer le narguilé. Les sucreries me tentent moins, mais elles sont incroyablement populaires. Les baklavas et les loukoums font partie d’Istanbul au même titre que le sucre dans un café turc. Une chose est sûre, Istanbul est à découvrir pas à pas et elle se déguste à petites bouchées.

  • Voici les 3 tendances touristiques du moment

    Voici les 3 tendances touristiques du moment

    Toomas Tartes

    Durable oui, mais…

    Selon le géant américain Expedia, lors de l’été 2022, 90 % des consommateurs étaient à la recherche d’options durables en vue de leur voyage. A contrario, une autre étude américaine précise que la considération de l’impact environnemental des voyages n’a jamais été aussi basse, due à la pression inflationniste. Autrement dit, quand vient le moment de payer son voyage, lorsqu’il faut choisir entre l’environnement et un tarif raisonnable, c’est le second qui l’emporte. C’est donc avant tout le pouvoir d’achat qui détermine la volonté de durabilité lors de la réservation d’un voyage.

    Les grandes tendances

    Luke Dahlgren

    Quoi qu’il en soit, plusieurs grandes tendances en matière de voyage devraient se dégager cette année. À commencer par le voyage solo qui fait de plus en plus d’adeptes. L’hiver dernier, le comparateur de vols et d’hôtels Kayak faisait part d’une tendance générale : les recherches pour des voyages en solitaire ont augmenté de près de 20 % en moyenne par rapport à 2021 ! Autre chiffre qui confirme cette tendance : l’explosion des recherches de vols par des voyageurs seuls de 275 % sur la période de Noël et du Nouvel An 2022-2023 par rapport à 2019 ! Le “temps pour soi” semble se généraliser, notamment pour les célibataires et les personnes divorcées qui ont de plus en plus facile à rencontrer des compagnons de voyage grâce à des applications dédiées.

    Casper Menting

    Autre marqueur indéniable : depuis le début de la pandémie, le besoin de nature semble de plus en plus prégnant pour les vacanciers. Ils sont désormais nombreux à privilégier une certaine authenticité à la campagne en louant des logements typiques au beau milieu de grands espaces avec des champs à perte de vue. Sans surprise, certaines destinations attirent désormais tous les regards, comme plusieurs départements ruraux français mais aussi l’Ardenne belge ou encore le Limbourg et l’Eifel en Allemagne. Un besoin de nature qui est généralement conjugué à une destination proche afin de limiter l’empreinte carbone du déplacement.

    The Anam

    Enfin, le bien-être constitue lui aussi désormais une donnée essentielle dans le choix d’un voyage ou d’une destination. D’après une étude réalisée par McKinsey, 79  % des personnes sondées considèrent le bien-être ­comme un critère capital pour leur temps libre, voire  une priorité absolue  pour 42  % d’entre elles ! Du coup, plusieurs acteurs du tourisme y voient une façon de réinventer l’expérience client. À titre d’exemples, des hôtels n’hésitent plus à investir dans du matériel visant à améliorer le sommeil de leurs clients, tandis que d’autres se lancent dans l’organisation de retraites pour des voyageurs en quête d’apaisement.

  • Boa Vista, l’île aux dunes

    Boa Vista, l’île aux dunes

    A six heures d’avion depuis Bruxelles, Boa Vista fait partie de l’archipel du Cap Vert qui compte dix îles disposées comme la lettre V dont la pointe est tournée vers l’Afrique. Tout au bout de celle-ci, comme une flèche vers le continent noir, voilà Boa Vista. L’île de Sal, au nord, se trouve à quelques coups d’aile de goéland. Toutes deux sont situées à moins de 500 km de la presqu’île du Cap vert au Sénégal, d’où le nom de l’archipel.

    Eric Valenne | cms

    Un désert en mer

    Avec ses 620 km², Boa Vista ressemble à un désert en mer avec des dunes à perte de vue, une végétation rare et parsemée, des routes pavées qui se perdent dans des paysages hérissés de grands palmiers pliés par les alizés. Le long de la côte, des plages immenses voient déferler des rouleaux d’écume venus du bleu intense de l’océan. Avec ses 378 mètres, le point culminant de l’île fut un volcan il y a belle lurette.

    Eric Valenne | cms

    Les villages de Rabil, João Galego, Povoação Velha, Estância de Baixo alignent leurs maisonnettes de toutes les couleurs. Certains hameaux ont une école, parfois une taverne et quelques boutiques de souvenirs. Au bout des ruelles pavées, d’autres maisonnettes et puis souvent la petite église toute simple.

    Eric Valenne | cms

    Gentillesse et convivialité

    L’île fut découverte en 1456 par Diogo Gomes, explorateur portugais. Son nom traduit en « Belle Vue » s’explique peut-être du fait qu’elle fut la première à apparaître à l’horizon en venant d’Afrique. Un peu à l’écart des grandes routes commerciales, l’archipel devint aussitôt une colonie portugaise puis une escale pour le trafic des esclaves entre Afrique et Amérique.

    Eric Valenne | cms

    Aujourd’hui, l’accueil des habitants est tout en gentillesse et convivialité. D’ailleurs, le slogan de l’archipel est « no stress ». On y parle portugais, un peu français et un créole unique. « Ici le crioulo n’est pas le même d’une île à l’autre… mais on se comprend toujours!», plaisantent les Capverdiens… L’île qui développe tranquillement son tourisme a vu la construction de quelques grands hôtels de luxe en all-in, incroyables Babylones entre dunes et plages.

    Eric Valenne | cms

    Mis à part le farniente, la plage, les spas et autres bains de soleil près des immenses piscines, parmi les activités à faire viennent les excursions en quad, en pick up ou en 4X4 pour des tours de l’île. De quoi découvrir quelques plages perdues (Santa Monica et ses onze kilomètres de sable blanc, Santa Maria et sa célèbre épave rouillée…) ainsi que quelques petis saharas comme celui de Viana et ses vagues de dunes. Des sorties en mer permettent de profiter du soleil et des alizés, tandis que le kitesurf est plutôt réservé aux pros.

    Eric Valenne | cms

    Césaria Evora

    La capitale, Sal Rei est un ensemble hétéroclite d’habitations dont le centre et la petite plage ont gardé leur charme avec quelques ruelles pavées, des habitations colorées et des barques tirées sur le sable. Quelques bars ouverts sur la rue lâchent des airs de musique traditionnelle. Il s’agit du morna et du funaná. Le morna dont l’île est le berceau est une musique un peu nostalgique rendue célèbre chez nous par une certaine Césaria Evora. Plus rythmé et déhanché, le funaná a des petits airs cubains et se danse parfois, voire souvent, cela dépend de l’ambiance, des cocktails et des bières ainsi que du rhum qui coulent parfois à flots… Car de nombreux petits concerts improvisés ou programmés égaient les tavernes et les restaurants.

    Eric Valenne | cms

    L’arrivée des baleines à bosse

    Boa Vista est également célèbre pour deux fantastiques rencontres mais qui ne se déroulent pas toute l’année. La plus impressionnante est l’arrivée des baleines à bosse (de mars à mai) avec des sorties en bateau pour les admirer des près. Quant aux tortues marines, ce sera plutôt de juillet à octobre, sur la côte sud-est de l’île qui est la troisième plus grande réserve mondiale de tortues caouannes après Oman et la Floride. Des visites guidées pour observer la nidification des tortues ont lieu tous les soirs de juin à mi-octobre… Bref, qui a dit qu’il n’y avait rien à faire à Boa Vista ?

    L’archipel du Cap Vert est le royaume de l’été quasiment 360 jours par avec de rares journées d’harmattan et de « bruma seca » chargée de sable venu d’Afrique. Quant à la pluie, elle semble avoir oublié l’archipel. Et beaucoup de vent chaud… surtout en hiver.

    Eric Valenne | cms

     

    Infos pratiques

    Il y fait de 22 à 28° degrés et sec toute l’année (avec de rares périodes pluviales fin août et septembre).

    L’euro est accepté quasi partout. 

    Un site très bien documenté : www.boavistaofficial.com/fr/