En effet, son patron, le fort charismatique Michael O’Leary, a annoncé une hausse des bonus accordés au personnel au sol qui… traque les passagers en faute. Lors d’une conférence à Londres, le boss a précisé que la prime passerait de 1,5 € à 2,5 € par bagage non conforme intercepté, dès novembre. Et histoire de motiver les troupes : le plafond de 80 € saute. Plus vous attrapez, plus vous empochez.
Le bagage ou la sanction
Chez Ryanair, le ticket d’entrée comprend un seul bagage cabine… mais attention : il doit se glisser sous le siège devant soi. Autrement ? Ça peut coûter jusqu’à 87 € d’amende à la porte d’embarquement. “Il n’y a absolument aucune excuse à ce sujet“, a martelé M. O’Leary, appelant son personnel à “mettre la main sur les gens qui abusent du système“.
200.000 contrevenants, 200 millions de passagers
L’an dernier, Ryanair a transporté 200 millions de voyageurs. Parmi eux, 200.000 se sont fait rattraper au portillon pour bagage trop ambitieux. “Nous avons donc encore du pain sur la planche pour se débarrasser d’eux“, a-t-il ajouté, sans détours. À ce train-là, ils risquent même de guetter les roulettes suspectes à vue d’œil…
Seulement trois journées ont dépassé les 150.000 visiteurs, contre huit en 2024. Les deux jours les plus fréquentés ? Le 10 et le 15 août, avec près de 190.000 curieux du littoral à chaque fois.
Les séjours longue durée résistent
Heureusement, les amateurs de nuitées ont sauvé les meubles. Avec 10,4 millions de séjours, le recul est à peine perceptible : -1% sur un an. Hôtels, campings, maisons ou parcs de vacances ont tenu bon, probablement grâce à un facteur inattendu…
Merci les voisins !
La vraie surprise vient de l’étranger. Les touristes internationaux ont répondu présents : +6% de nuitées, soit 1,7 million de réservations, ce qui fait grimper leur part à 17% du total des nuitées (contre 15% en 2024). Les Flamands restent les champions du séjour côtier (59%), devant les Wallons (24%). Visiblement, certains préfèrent éviter la file sur l’E40…
Couronnée par les ruines majestueuses de son château féodal, La Roche-en-Ardenne semble sortir tout droit d’un roman d’aventures. Et ce château, c’est bien entendu le clou du spectacle ! Le terme est un peu cliché, mais c’est pourtant vrai : sa visite est une véritable plongée dans le temps ! Autrefois néolithique, puis oppidum romain et résidence franque, il en impose toujours aujourd’hui. Bon à savoir : en saison, les spectacles de fauconnerie donnent vie à ces pierres millénaires. On ne serait pas surpris de découvrir un groupe de chevaliers en pleine joute !
WBT – Denis Erroyaux
Rencontre avec la faune ardennaise au parc animalier
Un peu plus loin, parce qu’il faut bien satisfaire l’orientée nature que je suis, nous avons visité le parc à gibier de La Roche. Une balade bucolique parmi les loups, lynx, cerfs et autres bêtes à quatre pattes ! On déambule entre les enclos semi-ouverts, presque comme si on se perdait dans un rêve sauvage.
Bien entendu, et vous commencez à me connaître, il ne saurait être question de week-end en Ardenne sans dégourdir mes gambettes. Et comme vous vous en doutez sans doute, le choix en matière de randonnées ne manque pas, que ce soit au départ de Bérismenil ou de Maboge. Dans les deux cas, sachez que vous ferez face à une nature brute, où l’Ourthe a sculpté d’imposantes vallées. En ce qui me concerne, je décerne une très grosse gommette verte à la boucle de Borzée. Attention, c’est sportif, avec de gros dénivelés et la balade compte quelque 14 km ! Mais c’est un pur moment d’évasion, avec des vues imprenables sur les ruines du château.
WBT-Olivier Bourgi
Le lac de Nisramont : un petit Canada en Ardenne
Autre alternative, essayée voici quelque temps en solo : Nisramont, avec son lac et son barrage. Une claque visuelle ! Ici, j’y avais testé le stand-up paddle avec Sup-Ardennen, pagayant sur des eaux paisibles entourées de forêts à perte de vue. Ceux qui préfèrent les sensations pourront tenter la descente en kayak avec Outdoor Centre. Un brin trop humide pour moi ! En revanche, je me souviens avoir adoré la… randonnée de 15 km (on ne se refait pas) autour du lac.
Que serait un séjour sans une touche de magie pour les petits (et les grands enfants que nous restons) ? Le parc Chlorophylle à Dochamps est un hymne à la forêt. Un crochet s’impose, même si vous avez de petits enfants : 33 installations ludiques en bois, un parcours sécurisé dans les cimes… De quoi grimper, rire et apprendre. Dans le même genre, vous avez aussi le parc Houtopia à Houffalize, qui propose notamment une tyrolienne au-dessus de la rivière et un toboggan (vraiment) géant !
WBT – Benjamin Potie
Hotton et Ny : entre grottes et jardins aquatiques
Tant qu’à être sur place, ne manquez pas la visite d’Hotton : ses grottes sont tout simplement sublimes, classées patrimoine exceptionnel ! Prenez ensuite le cap vers RIVEO, le centre de découverte de la rivière, où vous pourrez explorer des aquariums, des jardins à thèmes et où vos petits chérubins pourront même affiner leur technique au minigolf. Si vous êtes plutôt branché sur les jolies pierres, faites un petit détour par Ny, l’un des “Plus Beaux Villages de Wallonie“.
Brasserie Achouffe : magie houblonnée et balade sportive
Quant à nous, les petits lutins de la Brasserie d’Achouffe nous ont régalés ! Enfin, nous les adultes… Au programme ? Une dégustation de bières spéciales dans un décor de conte ! Si vous en avez le courage par la suite, éliminez vos toxines en partant pour une randonnée vers Le Hérou. J’avoue que celle-là, pour l’avoir arpentée voici quelques années, c’est tout simplement ma préférée : un sentier qui mène au sommet de falaises spectaculaires. Émerveillement garanti. Certes, les 10 km demanderont sans doute 4 heures. Mais les panoramas sont époustouflants !
Bref, vous l’aurez compris, La Roche-en-Ardenne, c’est une rencontre avec la nature, l’histoire et les saveurs. Certes, si vous partez en randonnée, vous reviendrez sans doute avec la tête légère, ce qui compensera des jambes sans doute un peu lourdes !
Juan-Galo Macià, président d’Engel & Völkers Iberia & South America, résume l’ambiance : « Le Portugal continue d’attirer les acheteurs, tant nationaux qu’internationaux, à la recherche d’un lieu où vivre, investir ou profiter d’une résidence secondaire. »
L’Algarve, star des cartes postales… et des investisseurs
C’est dans le sud, entre criques turquoise et golfs impeccables, que les prix atteignent des sommets. Le très privé Quinta do Lago affiche un insolent 12 800 €/m². À Albufeira, Lagos ou Faro, les prix sont plus doux mais suivent la même pente ascendante. Et pour cause : plages à perte de vue, vie nocturne animée, et charme historique attirent autant les touristes que les acheteurs en quête de seconde résidence.
Comporta, Lisbonne, Cascais : dolce vita à la portugaise
Comporta, nouveau refuge chic en bord d’océan, combine luxe et nature — avec des prix en hausse de 27 % ! Lisbonne, capitale élégante et vibrante, reste un incontournable, tout comme Cascais et Estoril, prisées pour leurs villas de bord de mer et leur style de vie balnéaire à deux pas de la ville.
Culminant à 3.369 mètres, l’Etna est non seulement le volcan le plus haut d’Europe, mais aussi le plus capricieux. Depuis 2021, il a gagné plusieurs mètres en hauteur grâce à des éruptions successives. En moyenne, il entre en éruption plusieurs fois par an, voire par mois. Un vrai hyperactif de la tectonique.
2. Un volcan plus tout jeune !
L’Etna est un stratovolcan, un type complexe aux éruptions diverses : il peut émettre des laves coulantes ou exploser brutalement. Il est ainsi considéré comme de type « strombolien ». Ce cocktail explosif est observé ici depuis plus de 2 700 ans !
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3. Une montagne mythologique
Chez les Grecs anciens, l’Etna n’était pas juste un volcan : c’était l’atelier souterrain du dieu Héphaïstos, où il forgeait les armes des dieux avec ses cyclopes. Et pour les amateurs de monstres : Typhon, l’ennemi juré de Zeus, y aurait été enseveli. Pas étonnant que ça fume en continu !
4. Un sommet géographique unique
Au sommet de l’Etna, un phénomène administratif rare : dix communes italiennes y partagent un même point de contact. Certains géographes pensent même qu’il y a onze zones cadastrales qui s’y chevauchent !
nova
5. Derrière le spectacle, une réalité brûlante
D’accord, l’Etna en jette. Il fascine, attire les touristes, et nourrit les vignes. Mais sous les clichés Instagram, il y a un volcan qui crache régulièrement sa colère. Les cendres paralysent l’aéroport de Catane, les habitants vivent avec l’inconnu, et les alertes officielles arrivent parfois après la lave. Bref, ce n’est pas parce qu’on l’a apprivoisé en photo qu’on le contrôle dans la vraie vie.
En bonus
L’Etna peut être à la fois enneigé et incandescent — des paysages surréalistes où l’on skie parfois à côté d’une coulée de lave.
Ses flancs riches en minéraux produisent des vins DOC très prisés, notamment le rouge Nerello Mascalese. Santé, mais à l’ombre du cratère.
Alors que les feuilles n’ont même pas encore commencé à tomber, les Belges pensent déjà à la neige. Les vacances au ski affichent une hausse spectaculaire : près de 50 % de réservations en plus par rapport à l’année dernière à la même période, selon les tour-opérateurs Sunweb et TUI. Martine Langerak, porte-parole de Sunweb, y voit un signe clair : « Les gens planifient leurs vacances au ski de manière plus réfléchie qu’auparavant. »
Cette ruée vers les sommets n’est pas qu’un effet de promotions. L’explication ? Un carnaval 2025 qui coïncide avec celui de nos voisins européens. Autrement dit : plus de monde et nettement moins de chambres disponibles… En conséquence, les périodes alternatives gagnent en popularité. Le mois de janvier, moins cher et moins fréquenté, attire de plus en plus les skieurs avertis. Même les fêtes de fin d’année — jadis redoutées pour leur surcharge — retrouvent un certain charme.
Finlande, l’étoile montante
TUI observe également un engouement croissant pour la Finlande, même si la France et l’Autriche gardent leur statut de reines des pistes, tandis que l’Italie, future hôte des JO d’hiver, voit aussi sa cote grimper en flèche.
La Belgique se hisse dans le top 5 des pays au meilleur contrôle de l’espace aérien, selon un classement publié par Ryanair. C’est donc aux côtés de l’Irlande, la Slovaquie, le Danemark et les Pays-Bas que notre petit royaume fait des étincelles en matière de ponctualité aérienne.
Entre janvier et juillet, seulement 408 vols Ryanair ont été retardés depuis Zaventem et Charleroi, impactant 73.440 passagers. Un chiffre plutôt modeste au vu des statistiques d’autres pays.
France, Espagne, Allemagne : turbulences au programme
À l’autre bout du tarmac, la France décroche la palme des retards : 38.477 vols touchés, avec 6,9 millions de passagers affectés. L’Espagne et l’Allemagne suivent avec des chiffres tout aussi vertigineux. Ryanair ne mâche pas ses mots : ces pays souffrent d’une “gestion inefficace” et d’un manque criant de personnel.
Charleroi, champion… des retards en juillet
Côté aéroports, Charleroi décroche une médaille un peu moins reluisante : 33,76 % des vols y ont été retardés en juillet, selon Flightright. Brussels Airport n’est pas loin avec 30,64 %, tandis que Liège se montre d’une sérénité exemplaire : seulement 6,68 % de retards.
En matière d’annulations, pas de jaloux : Brussels Airport et Charleroi se talonnent, avec respectivement 0,82 % et 0,81 % de vols annulés.
Depuis le 11 août, la commune a instauré un moratoire sur la création de nouveaux hébergements touristiques en zone d’habitat. Objectif ? Réfléchir à l’équilibre entre tourisme et vie locale. “Il ne s’agira pas d’interdire la création de gîtes, mais on ne veut pas que 50 % d’un village soit composé de ce type d’habitats”, précise le bourgmestre Simon Bultot.
A contrario, les zones de loisirs restent accessibles pour les projets touristiques. La commune tient à distinguer clairement les zones résidentielles des zones prévues pour le tourisme.
En parallèle, la commune lancera un recensement des gîtes, y compris ceux “oubliés” des déclarations officielles. Un nouveau règlement est attendu pour novembre 2026, afin de garantir un tourisme durable, “pas au détriment des habitants”.
L’alerte vient de l’Agence italienne pour le numérique (Agid), qui parle de près de 100.000 documents volés entre juin et août 2025. Le coupable, un certain “mydocs”, affirme avoir obtenu ces données via des accès non autorisés à des systèmes informatiques d’au moins dix hôtels. Et l’histoire pourrait ne pas s’arrêter là… “Il n’est pas exclu que d’autres cas puissent émerger dans les jours à venir”, précise l’Agid. Ambiance.
Des vacances qui laissent des traces (numériques)
Ces documents, utilisés pour les procédures de check-in, peuvent désormais servir à créer de faux papiers, ouvrir des comptes bancaires ou encore usurper une identité numérique. Et le phénomène n’est pas isolé. Les cyberattaques ciblant les hôtels se multiplient : Marriott, Caesars, Booking.com… tous ont déjà été victimes de fuites massives de données.
Bruges fait face à une menace inattendue : les cyanobactéries. Ces micro-organismes prolifèrent dans certaines zones de la ville, transformant l’eau en cocktail toxique pour les cygnes !
La ville a donc pris les devants : pendant deux semaines, les cygnes ont été confinés au sec, au Béguinage. Désormais, c’est une digue flottante qui les garde à l’abri, délimitant une “zone de natation” chic et sécurisée autour de la Wijngaardplein.
Une barrière entre cygnes et danger
Installée par les pompiers, la digue empêche environ 70 cygnes d’atteindre les zones à risque de Groenerei et Coupure, où les “algues bleues” font de la résistance. Ces bactéries, qui se développent avec le soleil et la chaleur, peuvent être toxiques en cas de contact ou d’ingestion, pour les humains comme pour les animaux.
Et comme si cela ne suffisait pas, la ville rappelle gentiment aux touristes que les miettes de pain, bien intentionnées, ne font qu’aggraver la situation. L’alimentation inadaptée contribue au déséquilibre de l’écosystème.
Dans une perspective plus large, Bruges s’attaque aussi au fond du problème avec Blue4green, un projet pour améliorer la qualité de l’eau.