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Category: À la montagne

  • La vignette suisse, c’est fini ! Enfin presque… (vidéo)

    La vignette suisse, c’est fini ! Enfin presque… (vidéo)

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    De nombreux Belges se rendant en Suisse ou en Italie, et cherchant à éviter tant les dispendieux péages français que l’exorbitant tunnel du Mont-Blanc, ont pris l’habitude de s’acquiter des 40 CHF nécessaires à l’acquisition de la vignette autoroutière helvète. Un sésame créé il y a 40 ans et que l’on peut acquérir soit à la frontière, soit en ligne. Mais la confédération a pris la décision de dématérialiser celle-ci, à compter de cette année.

    Comment ça fonctionne ?

    On le sait, cette “redevance” de 40 CHF (soit environ 42 €) est obligatoire pour circuler sur les autoroutes et voies rapides en Suisse. Une fois acquittée, l’automobiliste reçoit une vignette qu’il est prié de coller sur son pare-brise, bien en évidence. Mais depuis la fin de l’année dernière, il est désormais possible d’opter pour une vignette électronique ou, pour les fans du petit autocollant coloré, pour la vignette conventionnelle. La première est disponible sur le portail de l’Office fédéral des douanes (OFDF) ou sur le site http://www.e-vignette.ch.

    Pour acheter cette vignette électronique, il suffit d’indiquer la catégorie du véhicule, le pays d’immatriculation et le numéro repris sur votre plaque d’immatriculation. Plus besoin donc de s’arrêter au poste-frontière. Autre différence importante : inutile de décoller et recoller la vignette en cas de problème, comme un bris de pare-brise, ou de changement de voiture, à condition que vous utilisiez la même plaque, l’e-vignette y étant liée.

    Même tarif

    La variante autocollante de ladite vignette est maintenue mais le Conseil fédéral pourra la supprimer si la part des ventes tombe en dessous des 10%, soit environ un million d’exemplaires. Depuis son lancement, la vignette électronique a d’ores et déjà été vendue 250.000 fois sur le site de l’OFDF. Qu’elle soit électronique ou à coller, la vignette reste valable 14 mois comme auparavant, et donc jusqu’au 31 janvier 2025 pour l’édition 2024. Son prix reste inchangé, soit 40 CHF (42 €).

    Les vignettes électroniques feront l’objet de contrôles automatisés, avec des installations fixes mais aussi des appareils mobiles. Pour rappel, le conducteur qui ne se serait pas acquitté de cette redevance obligatoire, s’expose à une amende de 200 CHF et devra en plus acquérir une vignette. Sachez enfin que tous les véhicules sont concernés : voitures, camping-cars, motos, remorques ou encore caravanes.

  • Le manque de neige n’impacte pas que le ski !

    Le manque de neige n’impacte pas que le ski !

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    Erol Ahmed

    La neige est un élément essentiel de notre environnement. Une étude récente dans la revue Nature souligne que la raréfaction de la neige sous l’effet du réchauffement climatique est une menace qui pèse lourdement sur l’approvisionnement en eau de centaines de millions de personnes.

    Des données alarmantes

    Selon une étude de l’université de Dartmouth, 80% de la masse neigeuse de l’hémisphère nord se trouve dans des zones où le manteau neigeux reste relativement intact. Cependant, les 20% restants, situés dans des régions plus chaudes, sont en danger. Alexandre Gottlieb, doctorant et auteur principal de l’étude, met en garde : “D’ici la fin du 21e siècle, certains endroits pourraient être presque dépourvus de neige en mars.”

    Impact sur l’eau et le tourisme

    La diminution de la neige affecte directement les réserves d’eau, vitales pour les rivières, les ruisseaux et l’agriculture. Le sud-ouest et le nord-est des États-Unis, ainsi que l’Europe centrale et orientale, ont vu leur manteau neigeux diminuer de 10 à 20% par décennie depuis les années 1980. Cela se traduit par une baisse de 30 à 40% de l’eau de source disponible dans des régions clés comme le Mississippi supérieur et le Danube ! Bien entendu, le tourisme hivernal, en particulier les stations de ski, est également menacé par ce phénomène.

    Enfin, outre les risques d’inondations dus au remplacement de la neige par la pluie en hiver, l’écosystème et la santé des forêts sont aussi en jeu, avec une augmentation des risques d’incendies et de propagation de parasites.

  • Où profiter de la neige en Belgique ce week-end ?

    Où profiter de la neige en Belgique ce week-end ?

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    WBT – Arnaud Siquet

    Les récentes chutes de neige exceptionnelles, s’élevant jusqu’à 25 cm de poudreuse, ont métamorphosé les cantons de l’Est en un véritable terrain de jeu pour les amateurs de sports d’hiver.

    Pas moins de quatorze centres de sport d’hiver seront ouverts dans l’Est. La pratique du ski de fond est ainsi rendue possible au ski club de Weywertz (pistes tracées de 2, 4, 6, 8 et 13 km), à la Baraque Michel (pistes non tracées de 5, 6, 7 km ainsi que les jonctions de 25km et 12-17km), au Mont Spinette (pistes tracées de 4 et 11 km, ainsi que des pistes pour balades en raquettes), au Signal de Botrange (pistes non tracées de 5, 6, 7 km et des jonctions de 13-15 km et 20 km), à Herzebösch (pistes tracées de 2, 5 et 9 km), à Losheimergraben (pistes tracées de 5, 8 et 12 km) et au Skihütte Mertes à Rocherath (pistes tracées de 3, 6 et 13 Km). Pour les amateurs de ski alpin, les pistes d’Ovifat offrent différentes difficultés, avec des pistes rouge, bleue et verte. Notez que certaines pistes restent actuellement impraticables… Enfin, les enfants peuvent également pratiquer la luge à Weywertz, Herzebösch, et Ovifat.

    Avec la possibilité d’ouverture de nouveaux centres dans la journée, il ne fait aucun doute que vous serez nombreux à profiter du paysage féerique des Fagnes sous leur manteau blanc, sportifs ou simples promeneurs.

    Profiter de la Wallonie en hiver

  • SkyAlps raccourcit la distance entre les Dolomites et… Anvers !

    SkyAlps raccourcit la distance entre les Dolomites et… Anvers !

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    Krzysztof Kowalik

    SkyAlps, la compagnie aérienne dynamique, a récemment lancé un service direct reliant Anvers à Bolzano en deux heures. Ce sont trois vols hebdomadaires d’Anvers à Bolzano qui sont proposés, avec des billets à partir de 174 euros.

    Bolzano,  si vous aimez le ski, est un bon point de chute ! En effet, l’aéroport est situé à proximité de Dolomiti Superski, un réseau skiable qui offre plus de 1.200 km de pistes. Si vous désirez plutôt profiter de l’ambiance, sachez que Bolzano, une ville historique, propose également des expériences gastronomiques exceptionnelles.

    Les destinations de ski à proximité

    1. Obereggen : À seulement 35 minutes de l’aéroport, ce domaine skiable offre 48 km de pistes, 18 remontées mécaniques, et un snowpark impressionnant.

    2. Val Gardena : Réputé pour sa piste La Longia, ce domaine se trouve à 50 minutes de Bolzano.

    3. Alta Badia : Connu pour ses pistes ensoleillées et la Wine Skisafari, Alta Badia se situe à 90 minutes.

    4. Kronplatz : À 110 minutes de l’aéroport, ce domaine offre des défis pour les skieurs expérimentés, avec ses pistes noires et le musée MMM Corones.

  • Les stations de ski slovènes se réinventent !

    Les stations de ski slovènes se réinventent !

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    Les stations de ski slovènes ont subi une métamorphose grâce à un investissement colossal de 76,5 millions d’euros. Les destinations telles que Krvavec, Vogel, Velika Planina, et d’autres offrent désormais des infrastructures modernisées. Chacune se distingue par une nouvelle remontée mécanique ou des projets en construction. Par exemple, Golte présente un parc d’aventures et une tyrolienne unique, offrant une expérience inédite sur un grand huit aérien.

    Activités diversifiées pour attirer toute l’année

    Au-delà des rénovations, ces stations cherchent à attirer des visiteurs toute l’année. Cerkno, par exemple, a investi dans un canon à neige économe en énergie et des vélos électriques. Des activités telles que l’observation des étoiles à Golte ou un dîner gastronomique à Vogel sont proposées pour enrichir l’expérience touristique. Trije kralji offre un nouveau mur d’escalade et un bike parc, tandis que Krvavec prépare un terrain de discgolf et une zone de relaxation.

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    Une saison hivernale enrichie dans les villes

    Ana Savšek de l’Office national du tourisme évoque également avec enthousiasme la saison prochaine. Les visiteurs pourront profiter d’une expérience enrichie, incluant des soins bien-être, des soirées gastronomiques, et des événements festifs dans les villes.

     

  • Les 5 secrets du Kilimandjaro, le géant d’Afrique

    Les 5 secrets du Kilimandjaro, le géant d’Afrique

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    Sergey Pesterev

    1.    Une montagne aux trois volcans

    Le Kilimandjaro est unique car il est composé de trois volcans distincts : Shira, Mawenzi et Kibo. Contrairement à l’idée reçue d’une seule montagne, cette composition triple offre une diversité géologique remarquable, avec Kibo abritant le fameux pic Uhuru, le point le plus haut d’Afrique.

    2.    Des écosystèmes diversifiés

    De la forêt tropicale au bas jusqu’à sa calotte glacière, le Kilimandjaro est un mélange d’écosystèmes. Cette diversité offre un habitat à une grande variété d’espèces fauniques et florales, certaines étant uniques à cette montagne.

    3.    Des glaciers en recul

    Les glaciers du Kilimandjaro, autrefois vastes et imposants, sont en recul rapide, ce que de nombreux scientifiques attribuent au changement climatique. Cette fonte des glaces soulève des préoccupations environnementales importantes.

    4.    Un lieu de mythes et légendes

    Les communautés locales, notamment les Chaggas, entretiennent des mythes et légendes autour du Kilimandjaro. La montagne est souvent considérée comme sacrée, avec des histoires qui lui confèrent un caractère mystique et spirituel !

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    Ben Sp

    5.    Défi pour les alpinistes

    Gravir le Kilimandjaro est un défi majeur pour les alpinistes. Avec ses différentes voies d’ascension, elle offre une expérience unique pour les randonneurs, alliant aventure physique et découverte culturelle.

    Plus qu’une Montagne

    Le Kilimandjaro, avec ses secrets et ses merveilles, est plus qu’une simple montagne. C’est une source d’inspiration, un symbole de la beauté naturelle de l’Afrique et un rappel poignant de l’importance de la préservation de notre environnement.

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  • Voici 10 bonnes raisons de découvrir la Slovénie

    Voici 10 bonnes raisons de découvrir la Slovénie

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    Johnny Africa

    La Slovénie se trouve au carrefour des principales cultures européennes, avec des frontières qui bordent l’Italie, l’Autriche, la Hongrie et la Croatie. Et si son territoire n’affiche qu’un peu plus de 20.000 km2, il n’en demeure pas moins d’une richesse exceptionnelle, ce qui en fait une destination touristique particulièrement attractive.

    1. Une terre de gastronomes

    La Slovénie propose une cuisine à l’identité forte, qui oscille entre héritage culturel et innovation. Une destination culinaire dont pas moins de 59 restaurants figurent dans la sélection 2023 du Guide Michelin ! Ensemble, ceux-ci ont décroché 12 étoiles, 7 “Bib Gourmand” et 7 étoiles vertes. À ce titre, le pays fait partie du club très fermé des nations qui possèdent le plus grand nombre d’étoiles vertes Michelin par rapport au nombre d’habitants. Il s’agit donc d’une valeur sûre en matière de gastronomie !

    2. Tout schuss !

    Près de 80 millions € viennent d’être investis dans les neuf stations de ski slovènes. Toutes disposent d’une remontée mécanique flambant neuve tandis que des villages comme celui de Golte proposent un parc d’aventures et une tyrolienne ultra-rapide. Vogel vient aussi d’ouvrir un parc en plein air où il est possible de faire du rafting sur neige. Bref, la Slovénie est plus que jamais une destination de choix pour les amateurs de sports d’hiver. Surtout pour ceux qui aiment varier les activités !

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    Mikita Karasiou

    3. Mer et montagne

    La Slovénie est d’une part bordée par les Alpes et d’autre part, par la mer Adriatique. Un ensemble hétéroclite qui crée un décor très diversifié avec quatre régions très différentes et trois zones climatiques distinctes. Si vous vous rendez en voiture d’une extrémité à l’autre, vous pourriez skier le matin dans les Alpes Juliennes, et l’après-midi, vous vous assiérez à une terrasse, sur la côte !

    4. Des breuvages d’exception

    La Slovénie n’est pas seulement connue pour sa nature variée. Ses vins locaux remportent également de multiples récompenses internationales. Autant de domaines viticoles idylliques qui se prêtent parfaitement à une promenade romantique rehaussée de dégustation. Il est même possible de se retrousser les manches et de participer à une vendange !

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    Hasmik Ghazaryan Olson

    5. Une capitale charmante

    Ljubljana est l’une des capitales européennes les plus agréables. La ville, qui regorge de musées, de galeries d’art et d’autres sites culturels, possède un centre-ville pittoresque, avec une architecture typique, des rues pavées et de nombreux ponts élégants. Ljubljana dégage une atmosphère à la fois chaleureuse et accueillante. Son château, situé sur une colline, offre une vue panoramique imprenable.

    6. Des grottes fabuleuses

    Les Grottes de Postojna sont célèbres pour leurs formations karstiques, composées de stalactites et stalagmites, créées par des millénaires d’activité géologique. Le tout leur donne un aspect magnifique et mystérieux. C’est aussi l’un des réseaux de grottes les plus étendus d’Europe. Les visiteurs ont la possibilité d’en explorer une partie lors d’une visite guidée qui peut se faire partiellement en train !

    7. Une grande richesse culturelle

    La Slovénie possède une riche histoire architecturale, allant des châteaux médiévaux aux influences de l’architecture baroque et Renaissance. Le vieux centre de Ljubljana est particulièrement pittoresque avec son architecture variée mais homogène. La Slovénie organise aussi de nombreux festivals culturels, musicaux et artistiques, et ce tout au long de l’année. Le Festival international de jazz et le Festival de théâtre de Ljubljana sont parmi les événements culturels les plus importants de la région.

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    Frantisek Duris

    8. Un peuple hospitalier

    Les Slovènes sont réputés pour leur accueil envers les étrangers et sont souvent disposés à partager leur culture et leur histoire. Ils ont aussi pour tradition d’offrir un profond respect pour leurs invités. Les visiteurs sont donc traités avec courtoisie tandis que les Slovènes peuvent être prompts à offrir de l’aide ou des informations à ceux qui en ont besoin.

    9. Un lac sublime

    Le lac Bled est situé dans les Alpes juliennes, à environ 55 km de Ljubljana. Il est entouré de montagnes et de forêts, créant un cadre naturel spectaculaire. Au centre du lac se trouve l’île de Bled, une petite île verdoyante dotée d’une église pittoresque appelée l’église de l’Assomption. Les visiteurs peuvent atteindre l’île en empruntant des bateaux traditionnels appelés pletna. C’est l’un des joyaux naturels du pays qui offre un mélange unique de paysages, de patrimoine et d’activités en plein air.

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    10. Un parc national à ne pas manquer

    Le Parc national du Triglav est le seul parc national de Slovénie. Il tient son nom du mont Triglav, le plus haut sommet des Alpes juliennes et le point culminant du pays. Il couvre une superficie d’environ 838 km2, ce qui en fait le plus grand parc national de Slovénie. Les rivières cristallines et les cascades ajoutent une touche sublime à l’endroit.

  • En Jamaïque, des tropiques encore plus exotiques

    En Jamaïque, des tropiques encore plus exotiques

     

    Du nord au sud, une côte caraïbe aux multiples visages

    Située en zone intertropicale, la Jamaïque coche toutes les cases d’un séjour balnéaire réussi. Cela d’autant mieux qu’ici, sur la mer des Caraïbes, il y en a pour tous les goûts. De Montego Bay à Oracabessa en passant par Ochos Rios, la côte nord est de loin la plus touristique.

    Plage de Ocho Rios

    Le long des 120 km de littoral se concentre la plupart des hôtels-resorts. Comme en « Rép Dom » ou sur la Riviera Maya mexicaine, les marques Zoëtry, Sandals, Iberostar, Bahia Principe… ont pignon sur rue, avec leurs habituelles prestations all inclusive : restaurants de plage, piscines, activités nautiques… et toute l’intendance que recherchent les clients en quête de confort et d’une prise en charge totale de leurs besoins.

    Preuve que ce tourisme là a le vent en poupe, un Hard Rock Hôtel doit ouvrir en 2025 à Montego Bay. C’est aussi sur cette côte, à Oracabessa, que se trouve le mythique hôtel Golden Eye Resort. Sur une propriété ayant appartenu jadis à Ian Fleming, le romancier britannique créateur du personnage de James Bond, une quarantaine de villas et de cottages de luxe attend les clients aisés. L’hôtel a été créé par l’actuel propriétaire du site, Chris Blackwell, le légendaire producteur anglais de Bob Marley. Il faut ajouter à ce panorama touristique la station balnéaire de Negril, à l’extrême ouest de l’île. Elle est connue pour son enfilade d’hôtels, restaurants et bars musicaux le long du célèbre 7-mile Beach.

    Baigneurs à Treasure Beach, au sud-ouest de l’île Philippe Bourget | cms

    Plus authentique, la côte sud-ouest plaira aux touristes cherchant une immersion réellement jamaïcaine. Treasure Beach en est un bel exemple. Les boutiques-hôtels et commerces de cette station balnéaire s’insèrent dans un paysage préservé, constitué de ports de pêche et de petites exploitations agricoles (voir 3/ « Une île intérieure pleine de surprises »). Un hébergement, en particulier, correspond à cette image : le Jakes Hotel. Ses bungalows colorés disséminés sous la végétation en font un lieu d’esprit 100% local.

    Le Jakes Hôtel sur la côte sud. Philippe Bourget

    Près de là, à Crawford, on découvrira un espace de nature remarquablement préservé : MalcomBay. La communauté locale protège ce sanctuaire marin, soit près de 5km de côte vierge à mangrove. En bateau à moteur avec les pêcheurs locaux, on pourra y observer lamantins et tortues marines. Il restera à embarquer à nouveau pour aller boire un rhum au Pelican Bar, un « café » de planches sur pilotis situé à quelques encablures du rivage, tenu par le charismatique rasta Floyd.

    Bongo Herman, percussionniste jamaïcain et ami de Bob Marley dans la maison-musée de l’artiste à Kingston. Philippe Bourget | cms

    Le reggae, Bob Marley et la culture rasta

    Qu’évoque la Jamaïque pour celui qui n’y est jamais venu ? Forcément, le reggae et Bob Marley ! Roi de ce genre musical créé dans Trenchtown, un quartier pauvre de la capitale, Kingston, Bob Marley, disparu à 36 ans, reste à jamais le « premier » et une fierté absolue pour les Jamaïcains. Il n’est qu’à voir le nombre de portraits à son effigie, peints sur les murs ou imprimés sur les tee-shirts portés par des hommes dans la rue. Alors si l’on vient à Kingston (1,25 million d’habitants pour 3,2 millions dans le pays), capitale qui n’est plus le coupe-gorge décrit dans les années 80, ce n’est pas seulement pour découvrir la belle demeure d’architecture géorgienne Devon House ou se balader dans Downtown afin d’admirer les œuvres de street art – certaines représentent d’ailleurs des artistes de reggae. C’est aussi et surtout pour visiter la maison-musée de Bob Marley, sur les hauteurs de la ville, près de Jamaica House, la résidence du premier ministre.

    La statue de Bob Marley devant sa maison-musée, à Kingston. Philippe Bourget

    On vient de partout en pèlerinage dans ce lieu où toute la vie de l’artiste est exposée. Des photos, des lettres, des disques d’or, des objets personnels, son studio d’enregistrement… s’offrent au public sous les commentaires et les reprises émouvantes des chansons du maître par le guide Ricky, un pur rasta, qui fut ami de Bob Marley. Vous voilà au cœur de la légende – yeah man ! -, avec en prime la présence d’un coffee-shop. Au-delà du musée, la culture rasta reste omniprésente en Jamaïque. Le look caractéristique, avec dreadlocks, bonnet de laine enveloppant aux couleurs de la Jamaïque et spliff de ganja à la bouche, est toujours d’actualité !

    Devon House, belle demeure géorgienne, à Kingston, de George Stiebel, « premier Noir millionnaire », à la fin du 19ème s. Philippe Bourget

    Pour continuer l’expérience, on pourra séjourner au Jakes Hôtel . L’établissement abrite deux restaurants, dont le célèbre Jack Sprat. Dédié au reggae et à Jimmy Cliff, il rappelle que l’hôtel est la propriété du fils du réalisateur jamaïcain Perry Henzell, qui a tourné un film dans lequel le célèbre musicien de reggae, toujours en vie, a joué. Pour aller encore plus loin, on ne manquera pas le détour par le Rastafari Indigenous Village, l’un des derniers camps retranchés rastafariens de l’île. Près de Montego Bay, dans un bout de vallée perdue à l’écart d’une « Babylone » qu’ils considèrent comme dévoyée, une poignée de rastafaris y vit d’autosuffisance, entre musique kumina (à base de percussions), nourriture végétarienne et spliffs – cigarettes de ganja. Si le cœur vous en dit, on peut même y effectuer une retraite, dans des bungalows conçus pour les touristes.

    Belle maison-hôtel dans les Blue Mountains. Philippe Bourget | cms

     Une île intérieure pleine de surprises

    Cascades et vasques pour se baigner, rivières à descendre en bateau, en radeau ou en canyoning, visite de fermes locales et découverte de spécialités culinaires… La découverte de la Jamaïque « intérieure », au-delà du cas des Blue Mountains est une mine d’or.

    Blue Hole, à Island Gully Falls, un des sites naturels les plus beaux de Jamaïque. Philippe Bourget | cms

    Au sud-ouest, entre Treasure Beach et Black River, la végétation raréfiée et une terre riche a fait émerger à une petite économie paysanne. Au pied des Santa Cruz Mountains, des tours en scooters accompagnés permettent d’aller à la rencontre de fermiers. On en croise plusieurs, occupés à surveiller dans les champs autour de leurs cases en bois la croissance du coco (une grosse tubercule), du thym (!), des pears (avocats), des sauer soaps, des naseberries, du jum plum… Tout ou presque pousse dans ce secteur, considéré comme l’un des « jardins maraichers » de Jamaïque.

    Dans les Blue Mountains… cms | cms

    Plus loin dans ces terres du sud-ouest, on s’arrêtera à Middle Quarters pour déguster sur le bord de la route les pepper schrimps, des crevettes pêchées dans la rivière locale, assaisonnées au poivre. Pour le fun, on ira sur le site des YS Falls, un ensemble de cascades rafraîchissantes qui dévalent le long d’un bras de la Black River, aménagée ici avec des bassins et des gazébos (pavillons de jardin) pour le pique-nique. Pour le frisson, on poussera jusqu’au port de pêche de Black River, histoire de naviguer sur la rivière éponyme et d’observer de rares oiseaux ainsi qu’une colonie de crocodiles. Si l’on aime le rhum, bonne pioche ! La Jamaïque en produit et deux distilleries, notamment, ouvrent leurs portes aux touristes : Hampden Estate, près de Falmouth (nord-ouest) et Appleton Estate, proche de Santa Cruz (centre-ouest). Dans un décor digne du 19ème s., la première produit un pure single d’excellence et présente aussi dans sa boutique… une paire de chaussures d’Usain Bolt. Le champion jamaïcain, voisin originaire de Falmouth, les a dédicacées et offertes à la fabrique.

    Descente en radeau de bambous de la Martha Brea River, au nord-ouest de l’île. Philippe Bourget | cms

    Au nord-est de l’île, les distractions dans les vallées intérieures ne manquent pas non plus. On dénichera avec peine, dans les hauteurs d’Ocho Rios, le vrai Blue Hole, un trou d’eau d’un bleu intense, réceptacle d’une cascade s’échappant d’une rivière de montagne. Le site, nommé Island Gully Falls, est de toute beauté et bien équipé. A l’orée du Cockpit Country, l’un des territoires les plus isolés de Jamaïque, au nord-ouest de l’île, on testera la descente en radeau. Sur la Martha Brae River, des bateliers, comme dans l’ancien temps, font glisser leur embarcation légère sur la rivière ombragée, en poussant sur une longue perche en bois. Comme touriste, c’est une façon originale de s’immiscer dans les replis de la forêt

    Un village perché dans les Blue Mountains. Philippe Bourget | cms

    Les Blue Mountains, fertile forêt pluviale

    On peut sans complexe mettre cette région à part tant elle concentre un maximum d’intérêts naturels et culturels particuliers. Situé à l’est de l’île, dominant Kingston, ce massif montagneux culminant à 2 256 m d’altitude est difficile d’accès. Depuis la capitale, de mauvaises routes étroites et tortueuses partent à l’assaut des versants, grimpant au milieu d’une végétation qui semble vouloir avaler le bitume. Luxuriantes et noyées de brumes, soumises à des pluies soudaines et violentes, les Blue Moutains se prêtent aux randonnées et aux trails, en particulier dans le Blue and John Crow Mountains National Park. Sous un air frais agréable qui fait oublier la chaleur étouffante de Kingston, à 1 250 m d’altitude, quatre trails sont accessibles aux marcheurs depuis l’une des entrées du parc, nommée Holywell. Ce sera l’occasion de croiser deux des symboles du pays : l’arbre national, le Blue Mahoe, une variété d’hibiscus ; l’oiseau  national, le Red-billed Streamertail, un colibri.

    Cueillette du café Philippe Bourget | cms

    Les Blue Mountains sont aussi la région du café. Et quel café ! La variété d’arabica qui pousse ici est l’une des plus chères du monde et produit un café doux mais fort en goût et dépourvu d’amertume. Plusieurs fermes caféières se visitent, comme l’UCC Blue Mountain Coffee Craighton Estate, à Irish Town. Les balades dans les plantations permettent en prime de profiter de vues panoramiques superbes sur la capitale et la côte. Quelques hôtels et lodges, disséminés sur les hauteurs, offrent l’occasion de passer une ou deux nuits hors du temps.

    Les cascades de Blue Mountains

    Cette « jungle amicale » cache aussi d’autres surprises. On sera étonné d’apprendre que le massif abrite encore des villages « marrons », du nom de ces descendants d’esclaves échappés jadis des plantations, réfugiés dans les hauteurs et vivant en communautés. On pourra vivre aussi l’étonnante expérience d’un petit-déjeuner au Pretty Close 876, à Gordon Town. Il s’agit d’un « restaurant » aménagé sous une case, posé au creux d’un torrent, dans une vallée cachée des Blue Mountains. On y déguste, sur réservation, une excellente cuisine traditionnelle i-tal (végétarienne). Aller dans les Blues Mountains, c’est découvrir un nouveau pays !

    Infos
    Office de tourisme de la Jamaïque. visitjamaica.com

    Y aller
    Vol TUIFLY au départ de Bruxelles vers Montego Bay, le jeudi. tuifly.fr

    Formalités
    – Il est nécessaire de compléter un formulaire en ligne pour l’Immigration et les Douanes avant le départ. enterjamaica.com
    – Décalage horaire : en hiver – 6 h ; en été – 7 h.
    – Monnaie : le dollar jamaïcain (JA$). 1€ = env. 164 JA$. On peut aussi payer en dollars US.
    – Electricité : Prévoir des adaptateurs avec 2 pôles plats.

  • Ski en Turquie : un paradis hivernal inattendu

    Ski en Turquie : un paradis hivernal inattendu

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    Kaan Kosemen

    La Turquie, traditionnellement célèbre pour ses richesses culturelles et ses plages ensoleillées, se révèle être une destination hivernale prometteuse pour les skieurs. Le centre de ski d’Uludağ, près de Bursa, attire non seulement les amateurs de sports d’hiver, mais offre aussi des activités estivales telles que la randonnée et le camping, grâce à sa riche faune et flore.

    Les Ovit Highlands dans la région de la Mer Noire, offrent un paysage enneigé six mois par an, se positionnant comme un nouveau cœur du tourisme hivernal turc. Le Mont Erciyes, pour sa part, est haut de 3.916 mètres ! Cet ancien volcan offre des paysages uniques !

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    Buse Colbay

    À l’est, le Palandöken Ski Center se distingue pour le ski alpin et le snowboard, situé sur la montagne Palandöken dans la province d’Erzurum. Kartalkaya, dans les montagnes Köroğlu, est connue pour ses pistes variées, adaptées à différents niveaux de skieurs. La station de Sarıkamış est réputée pour avoir la meilleure qualité de neige en Turquie, entourée de forêts de pins.

    Kartepe, dans la province de Kocaeli-İzmit, offre également des pistes attrayantes pour les skieurs. Le Mont Davraz, dans la région méditerranéenne, se distingue par ses vues panoramiques sur la prairie d’Isparta. Enfin, le Saklıkent Gorge, un canyon profond et long, surprendra tant les géologues que les skieurs confirmés !

    Ces stations de ski, dotées d’installations modernes, offrent des expériences diversifiées, allant des sommets volcaniques aux forêts de pins. Elles positionnent la Turquie comme une destination hivernale en plein boom, ou comme une alternative aux stations de ski européennes souvent bondées. Pour les skieurs désireux d’expérimenter de nouveaux horizons, il s’agit d’une option intéressante, combinant un magnifique environnement naturel avec des coûts abordables.

     

  • Saint-Pierre : une ville détruite par la pire éruption volcanique du XXème siècle !

    Saint-Pierre : une ville détruite par la pire éruption volcanique du XXème siècle !

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    La montagne Pelée est un volcan actif connu pour sa tragique éruption en 1902. Il s’agit sans aucun doute de l’une des catastrophes naturelles les plus dévastatrices du début du 20ème siècle. Situé sur l’île de la Martinique, dans les Caraïbes, ce volcan était considéré comme endormi avant que sa colère ne se manifeste de manière inattendue.

    Jour fatidique

    Le 8 mai 1902, la montagne Pelée a explosé, libérant une nuée ardente – un nuage brûlant de cendres, de gaz et de roches – qui a dévasté la ville de Saint-Pierre en quelques minutes. Plus de 30.000 personnes ont perdu la vie, la ville étant presque instantanément détruite. Cet événement a non seulement marqué la Martinique mais a aussi attiré l’attention mondiale sur les dangers des éruptions volcaniques.

    mount pelée
    teddy charti

    Leçons géologiques

    L’éruption du Mont Nuée Ardente a été un tournant dans l’étude des volcans. Elle a permis aux scientifiques de mieux comprendre les nuées ardentes, ces flux pyroclastiques extrêmement chauds et rapides, et leur impact potentiel. Cette catastrophe a souligné la nécessité d’une surveillance volcanique plus rigoureuse et de systèmes d’alerte précoce pour prévenir de telles tragédies.

     

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    Héritage

    Aujourd’hui, Saint-Pierre et la montagne Pelée sont devenus des sites de mémoire et d’éducation. Cette éruption continue d’être étudiée pour mieux anticiper et gérer les risques volcaniques dans le monde. Saint-Pierre, ne sera progressivement reconstruite qu’à partir de 1923. Aujourd’hui, cette ville d’un peu plus de 4.000 habitants est immanquable pour de nombreux touristes.

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