Les Alpes forment une barrière naturelle entre, entre autres, la France, la Suisse et l’Italie. En outre, cette chaîne de montagnes traverse8 pays : outre ceux susmentionnés, pointons également l’Allemagne, l’Autriche, la Slovénie, Monaco et le Lichtenstein.
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2. Les glaciers en danger
Avec le réchauffement climatique, les glaciers alpins perdent jusqu’à 1% de leur volume par an. Certains pourraient disparaître d’ici 2100 !
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3. Un habitat unique
Les Alpes abritent une biodiversité incroyable, avec des espèces comme le bouquetin, la marmotte et l’aigle royal. Une faune à couper le souffle !
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4. Le Mont Blanc, roi des Alpes
Le Mont Blanc culmine à 4 808 mètres, en faisant le plus haut sommet d’Europe occidentale. Il attire chaque année des milliers d’aventuriers.
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5. Une source d’énergie propre
Les Alpes produisent une grande partie de l’hydroélectricité européenne ! Une énergie sûre, peu polluante et assez modulable. Il s’agit d’ailleurs de la deuxième source d’électricité en France, après le nucléaire. De nombreuses organisations environnementales déplorent toutefois l’impact sur l’environnement de ces centrales, et notamment sur la biodiversité.
Chaque ski est équipé d’un moteur électrique de 20 Nm de couple et d’une batterie lithium de 220 Wh. Un système de bande de roulement en caoutchouc, semblable à une chaîne de motoneige, propulse les skis en partie arrière. En outre, ces E-Skimo sont dotés de capteurs de pointe pour enclencher l’assistance électrique au meilleur moment. Un capteur de sécurité, placé sur le bâton du skieur, coupe le moteur en cas de chute.
Les E-Skimo promettent une réduction de l’effort de montée de 30 % et une augmentation de vitesse dans les côtes allant jusqu’à 80 %. Avec une autonomie de trois heures, ces skis pourraient bien transformer vos sorties en montagne ! Une fois au sommet, les composants motorisés se retirent facilement pour une descente classique. N’espérez toutefois pas voir ces skis dans les magasins, car E-Outdoor a d’autres ambitions commerciales ! La société préfère en effet collaborer avec des marques de ski pour intégrer cette innovation dans leurs gammes.
Tout au bout de l’Europe et déjà aux confins de l’Asie, l’Arménie se situe au cœur du Caucase. Le « pays de Noé » n’a pas de côte mais un grand lac situé en altitude. L’Histoire raconte l’épopée des conquérants qui se sont succédé avec les Perses, les Romains, les Byzantins, les Turcs seldjoukides et Ottomans… Et plus récemment, la Russie soviétique. Sans oublier la tragédie du génocide et de sa diaspora qui dénombre aujourd’hui dix millions d’Arménien dans le monde tandis que l’Arménie elle-même n’en compte que trois. L’histoire mouvementée de ce petit pays a comme dernière aventure celle d’avoir été l’une des quinze républiques de la Russie soviétique. Période dont elle est fière d’avoir… tourné la page. Tandis qu’aujourd’hui, de nombreux opposants fuyant la politique de Poutine s’y trouvent désormais installés.
La ville qui compte un million d’habitants se visite facilement à pied : les édifices ne sont jamais loin. Il y a les places arborées et leurs fontaines à parcourir ainsi que l’opéra avec ses soirées dédiées notamment au grand Khatchatourian, compositeur national et sa célébrissime « Dance du Sabre ». Après cela, la balade le long des terrasses offrira tout ce que cette ville moderne et déjà européenne peut proposer : bars, restaurants, tavernes et spectacles…
La Cascade et son escalier géant à Erevan
Toute visite passera par la place de la République et ses édifices pastel couleur pêche dont certains datent de l’époque soviétique. Voici le Musée d’Histoire et la Galerie Nationale, le bâtiment de Gouvernement et la tour de l’Horloge où en été, les jets d’eau font leur show. Autres sites à visiter dans la capitale, la bibliothèque Matenadaran et ses millions de manuscrits. Incontournable, le mausolée « Tsitsernakaberd » évoque le génocide arménien de 1915 et son million de morts.
Avec sa pointe de granite de 44 mètres, ses douze stèles, ses arches et son incroyable musée sans oublier sa flamme éternelle, le site est régulièrement fleuri (notamment chaque 24 avril). Quelques marchés dont le plus couru, le « Vernissage », déclinent tout l’artisanat du pays depuis la symbolique du grenadier aux multiples icones en passant par les assiettes et plateaux, peintures et foulards, instruments de musique et bois ciselés…
Eric Valenne
A l’horizon, l’Ararat
Les Arméniens ont créé leur propre identité nationale avec une langue et un alphabet uniques qui les ont affranchis de toute autre influence. Au cœur de la capitale Erevan et depuis la rue Tamanyan, les escaliers mènent vers les hauteurs de la colonne du cinquantième anniversaire de l’Arménie soviétique. Les escalators intérieurs évitent les 572 marches et permettent de profiter du Cafesjian Center For The Arts ou « Cascade », un important centre d’art contemporain aux 1200 œuvres à découvrir. De là-haut s’admire la meilleure vue panoramique sur la ville avec les lumières qui s’allument en contrebas comme autant d’étoiles d’une galaxie trépidante aux boulevards bruyants. A l’horizon, le magnifique mont Ararat, comme veillant sur la capitale et la nation. Mais celui-ci ne se dévoile pas souvent. Situé à soixante kilomètres et aux confins de la Turquie et de l’Iran, il est un des symboles forts de l’Arménie.
Le mont Ararat et le monastère Khor Virap
La Genèse a voulu que s’y échoue l’Arche de Noé qui a fait rêver des générations d’historiens et d’aventuriers. Emblématique et envoûtant mont Ararat… Avec ses neiges éternelles qui blanchissent son sommet de 5137 mètres, il se refuse souvent à la vue et se nimbe de nuages. Paradoxalement, cette montagne que l’on dit berceau de l’Arménie est inaccessible aux Arméniens eux-mêmes car située en Turquie. Empêchés par toutes les tracasseries frontalières imposées par Ankara, les Arméniens d’aujourd’hui se contentent de l’admirer de loin. De quoi rappeler que les deux pays se tournent encore le dos sur fond de génocide. Une tragédie jamais cicatrisée ni reconnue par la Turquie.
Vue sur les campagnes arméniennes et les gorges Vorotan
Une envie de grands espaces
Un goût d’aventure s’épice dès que l’on quitte Erevan avec notamment comme cap, les monastères qui font partie de la mémoire nationale et universelle (UNESCO). Si ceux-ci ne devraient pas limiter le pays au seul tourisme religieux et culturel, ils font partie de la mémoire de cette contrée du Proche-Orient. Non loin de la capitale se profile déjà le magnifique autant qu’emblématique monastère de Khor Virap.
Monastère de Khor Virap
Avec comme écrin lointain les neiges du mont Ararat à l’horizon, ce lieu témoigne de l’adoption du christianisme par ce pays, l’un des premiers à le faire. C’était en l’an 301 grâce à Grégoire l’Illuminateur, jeté ici dans un puits profond par le roi. Mais le saint y survécut miraculeusement treize ans. Au point de sauver son bourreau de la mort pour le convertir lui et tout le pays… Un monastère fut édifié autour du puits au 7ème siècle.
La cathédrale Sainte-Etchmiadzine
L’aventure continue. A 20 km d’Erevan, la cathédrale Sainte-Etchmiadzine abrite le Saint-Siège qui dirige l’Église apostolique arménienne avec son patriarche, le Catholicos de tous les Arméniens. Il s’agit d’un site religieux qui doit se visiter mais… surtout s’écouter lors des concerts chantés par les choristes les dimanche et jours de fête! Ensuite, la route permet de gagner les hauteurs encore couvertes des neiges hivernales tandis que les vallées voient les arbres fleurir. Ici et là, les vignobles s’accrochent aux reliefs et racontent leur origine ancestrale.
Le monastère de Geghard
Quelques autres sites monastiques incontournables vous attendent encore comme celui de Geghard situé dans les collines rocheuses de l’arrière-pays. Fondé au XIIIème siècle, il cache une partie troglodyte. Les lieux sont fascinants et ressemblent comme un écho à celui de Tatev, ce nid d’aigle isolé dans les neiges printanières qui se découvre après une descente en téléphérique (le plus long au monde).
Le monastère de Geghard Eric Valenne
De quoi rappeler que ce pays est très montagneux, découpé de canyons et haché de rivières sauvages. Il témoigne également à l’instar de la quarantaine de monastères et d’églises du grand intérêt de ce patrimoine. Partout, l’ornementation des sanctuaires et des murs fascine avec les entrelacs et autres khatchkars (croix sculptées) qui ornent les édifices. Fondé au XIIIème siècle, il présente une partie troglodyte. Les lieux sont fascinants. Posté sur un nid d’aigle, voici Tatev. Souvent isolé dans les neiges persistantes, l’endroit ne se découvre qu’après une… descente en téléphérique le plus long au monde « Les Ailes de Tatev » (5752m)…
Monastère de TatevEntre prières et chants Eric Valenne | cms
Une boisson millénaire…
Détruit en 1679 par un séisme, le temple grec de Garni domine une vallée aux étranges murailles volcaniques en tuyaux d’orgue. Ce temple de style ionique a fière allure. Il semble venir droit de l’antiquité, ce qui n’est pas tout à fait vrai dans la mesure où fut reconstruit pour être à nouveau sur pied en 1976. Sur la route vers Erevan, d’autres témoignages s’admirent au cœur d’antiques vignobles aux vins originaux. Question de rappeler l’histoire plurimillénaire de cette boisson dont cette région du Caucase en est le berceau. C’est que par ici, l’accueil et la table sont très importants…
Les petits verres de vodka ou de brandy local précèderont, accompagneront ou termineront les plats locaux, mélanges d’Asie et d’Occident. Lesquels sont souvent servis avec les vins du cru. Voici les khorovats (grillades et salades), les dolmas (légumes farcis par toutes sortes de viandes), le Lahmajoun (pizza arménienne)… Sans oublier le lavash, ce pain traditionnel cuit au four, dont on peut souvent admirer la fabrication ancestrale. Mais s’il y a bien une nourriture plus spirituelle qui séduira le visiteur… c’est le plaisir d’écouter résonner l’âme et l’esprit de ce petit pays : la musique envoûtante du doudouk, ce haut-bois ancestral bercé de nostalgie qui transporte au paradis au-delà du mont Ararat.
Le duduk arménien est un instrument de musique à vent traditionnel, considéré comme l’un des symboles culturels les plus emblématiques de l’Arménie. Fabriqué en bois d’abricotier, il est doté d’une anche double qui produit un son doux, profond et mélancolique, souvent comparé à la voix humaine. Ce timbre unique lui permet d’exprimer une large gamme d’émotions, allant de la joie à la nostalgie, et de raconter des histoires imprégnées des traditions et de l’âme arméniennes. Son origine remonte à plusieurs siècles, et il est indissociable des rites, cérémonies et moments marquants de la vie arménienne. En 2005, l’UNESCO a reconnu la musique du duduk comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité, soulignant son importance dans la préservation de l’identité arménienne.
Pour écouter du duduk en Arménie, la capitale Erevan est une excellente destination. Le Centre Cafesjian pour les Arts organise régulièrement des concerts où le duduk est mis en avant. Le Théâtre national d’Opéra et de Ballet propose aussi des performances intégrant cet instrument unique. Les festivals de musique folklorique, comme ceux organisés à Dilijan ou dans la région du Lori, offrent l’opportunité d’écouter du duduk dans un cadre plus traditionnel. Enfin, dans les villages arméniens, des soirées culturelles permettent de découvrir des joueurs locaux dans un contexte authentique et chaleureux, pour une immersion complète dans la richesse sonore de cet instrument légendaire.
Une étude de Climate Central révèle que l’Europe est le continent le plus touché par le réchauffement climatique. Entre 2014 et 2023, 44 pays et près de 400 villesont perdu au moins une semaine de jours de gel par an. Cette hausse des températures hivernales affecte déjà le tourisme, l’agriculture et la santé.
En France, le Nord et l’Est sont particulièrement concernés. En moyenne, le pays a enregistré 10 jours de gel en moins par an sur la dernière décennie. Cela compromet les sports d’hiver, la disponibilité d’eau potable liée à la fonte des neiges et la production de fruits comme les pommes et les pêches, qui ont besoin de froid prolongé.
Santé et biodiversité en péril
Kristina Dahl, scientifique chez Climate Central, souligne que ces changements mettent en danger les écosystèmes et les traditions culturelles. Le froid régule également les populations d’insectes nuisibles comme les moustiques et les tiques. Des hivers plus courts favorisent la prolifération du pollen, aggravant les allergies.
Le nouveau téléphérique reliant Stechelberg à Mürren est désormais le plus raide du monde. Grâce à un système innovant, ses deux cabines (d’une capacité de 85 passagers chacune), suspendues à un bras de 11 mètres, s’adaptent à une pente vertigineuse.
Cette réalisation fait partie du projet ambitieux “Schilthornbahn 20XX”, destiné à moderniser les infrastructures jusqu’au sommet du Schilthorn (2 970 m). À terme, l’ascension totale sera réduite à 18 minutes, facilitant l’accès au célèbre restaurant tournant Piz Gloria, un incontournable pour les fans de James Bond.
Une modernisation nécessaire
L’ancien téléphérique, en service depuis les années 1960, nécessitait une rénovation majeure. Désormais, la Suisse détrône la Norvège et son Loen Skylift (133 % de pente) grâce à cette nouvelle prouesse. Le projet complet sera finalisé d’ici 2026, promettant des infrastructures ultra-modernes.
Même si le français est la langue officielle, le corse est encore parlé par environ 100.000 personnes. Cette langue régionale possède des similitudes avec l’italien mais a évolué de manière unique au fil des siècles. Un véritable héritage culturel à préserver !
2. La Corse, terre des chèvres… et des fromages !
Les chèvres corses sont célèbres pour leur résistance et leur liberté. Elles errent souvent en toute autonomie dans la nature sauvage. Leur lait est utilisé pour produire certains des fromages les plus authentiques de l’île, comme le célèbre brocciu, un incontournable des spécialités corses.
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3. Des plages aux eaux aussi claires qu’aux Caraïbes
La Corse est surnommée l’Île de Beauté, et à juste titre. Certaines de ses plages, comme Palombaggia ou Rondinara, sont régulièrement classées parmi les plus belles du monde. Avec leur sable blanc et leurs eaux cristallines, elles rivalisent sans problème avec celles des Caraïbes !
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4. Une île où les tortues vivent en liberté
Saviez-vous qu’il existe un lieu unique en Corse dédié aux tortues ? À Cupulatta, plus de 170 espèces de tortues vivent en semi-liberté dans un parc naturel. Une visite qui enchantera petits et grands.
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5. Une montagne au milieu de la mer
La Corse n’est pas seulement une île de plages paradisiaques. Avec le Monte Cinto culminant à 2 706 mètres, l’île offre aussi un terrain de jeu idéal pour les amateurs de randonnée. Imaginez faire de la montagne tout en ayant une vue panoramique sur la mer !
Bordé de falaises abruptes de 400 mètres de haut, le Mont Roraima est souvent enveloppé de nuages, créant l’illusion d’un monde flottant dans le ciel. Le Roraima marque la jonction entre le Venezuela, le Brésil et la Guyane et sa silhouette unique fascine les explorateurs depuis des siècles !
Une biodiversité unique
Isolé du reste du monde pendant des millions d’années, le Mont Roraima abrite une faune et une flore uniques, dont certaines espèces ne se trouvent nulle part ailleurs sur Terre. On y trouve des plantes carnivores, des mousses rares et des formations rocheuses érodées qui semblent tout droit sorties d’un décor de science-fiction. Ce plateau est également la source de plusieurs fleuves majeurs, faisant de lui un véritable château d’eau naturel.
Une inspiration pour la fiction
Le Mont Roraima a captivé l’imaginaire collectif. Il aurait inspiré le roman Le Monde Perdu d’Arthur Conan Doyle, où des dinosaures et des créatures préhistoriques peuplaient un plateau isolé. Plus récemment, il a servi de modèle pour les paysages du film Là-Haut de Disney-Pixar, renforçant son image de lieu magique et inexploré.
Une aventure réservée aux audacieux
Atteindre le sommet du Mont Roraima est un défi réservé aux aventuriers chevronnés. Une randonnée jusqu’au plateau peut durer plusieurs jours et nécessite de traverser la jungle, des rivières et des pentes raides. Mais une fois au sommet, la vue panoramique, les paysages surréalistes et le silence mystique valent tous les efforts.
Le simple fait qu’il n’y ait pas de neige sur votre lieu de vacances ne constitue pas une raison valable pour annuler votre séjour. Une exception pourrait s’appliquer si vous avez conclu d’autres accords, par exemple avec le propriétaire du chalet que vous avez loué ou avec l’hôtelier local. Si vous avez réservé un hôtel qui permet encore l’annulation, il n’y aura pas de problème.
Garantie neige
Certaines agences de voyage proposent une « garantie neige ». Celle-ci vous permet, par exemple, de modifier votre réservation pour une destination où la neige est présente, si quelques jours avant votre départ il y a peu ou pas de neige.
Cette garantie est souvent assortie de conditions strictes. Vous ne pouvez généralement l’invoquer que quelques jours avant votre départ, mais pas une fois sur place. De plus, elle ne s’applique pas si les pistes de ski sont fermées pour une raison autre qu’un manque de neige. Modifier la destination peut également engendrer des frais supplémentaires.
Avant de réserver, vérifiez donc en détail ce que la garantie inclut et ne réservez que si les conditions vous conviennent.
Et si vous ne voulez pas partir ?
Si vous décidez de ne pas partir en vacances à cause de l’absence de neige, vous devrez probablement payer la location de votre hébergement. Si l’annulation n’est pas possible, vous serez également tenu de régler l’hôtel.
Dans le cas d’un voyage à forfait, tout dépend souvent du moment de l’annulation pour déterminer les frais qui vous seront imputés. Le contrat que vous avez signé prévoit probablement des indemnités qui varient selon la date à laquelle vous annulez votre séjour.
Les deux icônes du tourisme belge, l’Ardenne et la Côte, ont décidé de joindre leurs forces pour se promouvoir mutuellement. Une initiative ambitieuse de collaboration dévoilée jeudi par les fédérations touristiques de la province de Luxembourg (FTPLux) et de Westtoer (Flandre occidentale). L’idée? Attirer un public plus large, en valorisant non seulement les trésors naturels de leurs régions respectives, mais aussi l’esprit d’hospitalité qui unit flamands et francophones.
Une campagne commune pour 2025
Pour donner corps à ce projet, une campagne de communication commune sera lancée en début d’année prochaine. “La Côte et l’Ardenne font partie des icônes belges. Nos deux destinations phares ne sont plus des concurrentes depuis longtemps, elles peuvent se renforcer mutuellement“, soulignent Marie-Eve Hannard (Luxembourg) et Sabien Lahaye-Battheu (Flandre occidentale).
Les deux offices du tourisme lancent un appel aux vacanciers : “Partagez votre amour pour la Côte et/ou l’Ardenne“. Les témoignages serviront de base à la campagne, autour du thème “Soyez le bienvenu” ou “Hartelijk welkom“.
Des projets au-delà de l’hospitalité
Les deux régions vont plus loin et prévoient d’autres collaborations sur des thématiques comme le tourisme nature, la gastronomie ou le patrimoine. Un message clair : renforcer ensemble l’attractivité touristique de la Belgique.
La station de ski de Métabief, située entre 890 et 1.420 mètres d’altitude dans le massif du Jura, a annoncé la fermeture de 30% de son domaine skiable. Cette décision résulte de l’impact croissant du réchauffement climatique et de la baisse de l’enneigement. Le secteur concerné, Piquemiette, était très apprécié des sportifs, mais devient économiquement insoutenable.
Une fermeture contestée
La nouvelle a provoqué un tollé. Une pétition intitulée “Non à la fermeture de Piquemiette” a déjà recueilli plus de 3.800 signatures. Les signataires craignent pour l’avenir de la station et des emplois locaux. Ils demandent une transition plus douce. “À terme, cette décision menace l’avenir touristique et les emplois de toute la station“, affirment-ils.
Philippe Alpy, président du Syndicat mixte du Mont d’Or, explique que la station s’était déjà engagée dans une transformation en station quatre saisons dès 2015. Cependant, les récentes crises, comme l’explosion des coûts énergétiques et le manque de neige, ont accéléré le processus. “Ces dernières années, il y a eu un phénomène d’accélération“, explique-t-il à l’AFP. Ce sont donc 5 remontées mécaniques, soit près d’un tiers du domaine, qui seront suspendues.