En effet, le droit d’entrée passe de 12 à 24 euros (4 000 yens) pour accéder au sentier Yoshida, l’itinéraire le plus populaire. Et cette fois, les autres chemins – jusqu’alors gratuits – seront aussi concernés. Une première pour la préfecture de Shizuoka, qui applique désormais le même tarif.
Limiter l’affluence pour protéger le site
Le mont Fuji attire chaque année des milliers de randonneurs en seulement deux mois d’été. Résultat ? Surfréquentation, insécurité et impact environnemental préoccupent les autorités. En 2024, le nombre de grimpeurs a chuté à 204.316 contre 221.322 en 2023. Une tendance que les nouvelles restrictions pourraient (et voudraient) accentuer.
“Aucune autre montagne au Japon n’attire autant de monde en un peu plus de deux mois. Certaines restrictions sont donc nécessaires pour assurer la sécurité“, explique Natsuko Sodeyama, responsable de la région de Shizuoka.
Tourisme de masse : le Japon serre la vis
Avec un afflux record de touristes en 2024 (36,8 millions), le Japon tente de mieux encadrer la fréquentation de ses sites emblématiques. Kyoto et d’autres destinations souffrent de la même problématique. L’objectif : éviter que la montagne sacrée ne devienne une simple attraction surpeuplée… et préserver son charme mystique.
Deux touristes japonais ont appris à leurs dépens qu’un peu d’humour potache pouvait mener à une cellule en Chine. Début janvier, un homme a décidé de montrer son postérieur sur la Grande Muraille tandis que sa compagne immortalisait l’instant. Résultat ? Une arrestation immédiate et deux semaines de détention avant une expulsion vers le Japon. Selon la chaîne NTV, l’ambassade japonaise a confirmé l’incident, précisant que le duo était bien rentré au pays courant janvier.
Indignation à tous les étages
En Chine, la plaisanterie a provoqué une véritable tempête numérique. Un hashtag dédié à l’affaire a explosé sur Weibo, accumulant plus de 60 millions de vues. De nombreux internautes ont dénoncé un manque de respect total envers un site classé au patrimoine mondial. L’acteur chinois Chen Yitian, suivi par 7 millions de personnes, a lui-même fustigé ces “actes honteux”. Au Japon, la réaction n’a pas été plus tendre : sur X (ex-Twitter), des internautes ont qualifié l’épisode de “honte nationale” et de moment “gênant”.
Quand l’histoire dépasse la plaisanterie
Au-delà du simple buzz, l’affaire réveille d’anciennes tensions entre Chine et Japon. Certains Chinois ont même appelé à une interdiction totale des touristes japonais sur la Grande Muraille.
Une hausse de 10 % par rapport à l’année dernière, même si la comparaison est à nuancer : en 2024, les vacances des francophones et des néerlandophones ne coïncidaient pas.
Où skie-t-on (et tombe-t-on) le plus ?
Sans surprise, c’est en France que la majorité des chutes ont eu lieu (52 %), suivie par l’Autriche, la Suisse et l’Italie. Les blessures les plus courantes concernent les genoux, épaules, mains et poignets. Plus sérieux encore : 11 % des accidents ont nécessité une hospitalisation, un chiffre stable par rapport à l’année passée.
L’”avion des neiges” à la rescousse
Parmi les blessés, 18 personnes ont été rapatriées en Belgique grâce à l’“avion des neiges” d’Europ Assistance. Une opération qui, chaque année, permet de ramener les skieurs les plus gravement touchés.
Touring Assistance, un bilan plus optimiste
De son côté, Touring Assistance rapporte une situation plus calme avec 87 accidents seulement. Selon eux, la qualité de la neige et une fréquentation moindre des pistes ont contribué à limiter les pépins. Au total, Touring a traité 5.271 appels et effectué 553 interventions médicales.
Bien que ce trajet en train ne dure qu’environ 60 minutes citeturn0search10, il vous transporte à travers des paysages norvégiens à couper le souffle, dignes d’un conte de fées nordique. Le voyage débute à la station de montagne Myrdal, perchée à 867 mètres d’altitude citeturn0search0, pour descendre jusqu’à Flåm, un charmant village niché au creux du fjord. Tout au long du parcours, vous longerez le Sognefjord, le fjord le plus long et le plus profond d’Europe, s’étendant sur plus de 200 km avec des falaises vertigineuses et des eaux d’un bleu intense.
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L’itinéraire traverse 20 tunnels, dont 18 ont été creusés manuellement citeturn0search18, et longe des cascades majestueuses, notamment la spectaculaire Kjosfossen, où le train s’arrête quelques instants pour vous laisser admirer le spectacle citeturn0search10. Un détail impressionnant ? La pente est si abrupte que les trains doivent être équipés d’un système de freinage renforcé, faisant de cette ligne ferroviaire l’une des plus pentues au monde sur voie normale citeturn0search18.
En été comme en hiver, chaque saison offre une expérience unique : des prairies verdoyantes aux montagnes enneigées, ce voyage est un incontournable pour tout amateur de paysages grandioses.
Bernina Express – Suisse 🇨🇭
Embarquez pour un voyage ferroviaire d’exception sur l’une des plus belles lignes de train du monde, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO citeturn0search1. Le Bernina Express vous emmène à 2 253 mètres d’altitude, offrant une traversée spectaculaire des Alpes suisses. Ce train panoramique relie Coire à Tirano en Italie en passant par des paysages montagneux époustouflants, des glaciers immaculés aux vallées verdoyantes.
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L’un des moments forts du trajet ? Le passage sur le célèbre viaduc de Landwasser, un pont en pierre de 65 mètres de haut, qui semble suspendu dans le vide citeturn0search1. En été, certaines parties du train sont convertibles, vous permettant de voyager à ciel ouvert et de ressentir pleinement la beauté des lieux.
Avec ses 55 tunnels et 196 ponts, le Bernina Express est bien plus qu’un simple train : c’est une expérience immersive en pleine nature alpine.
Kuranda Scenic Railway – Australie 🇦🇺
Prêt pour une aventure en plein cœur de la forêt tropicale australienne ? Le Kuranda Scenic Railway vous emmène à travers l’un des plus anciens écosystèmes au monde, vieux de plus de 120 millions d’années. Ce trajet de 1h45 relie Cairns à Kuranda en serpentant au milieu de falaises abruptes, de cascades rugissantes et de végétation luxuriante.
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Tout au long du parcours, vous franchirez 15 tunnels creusés à la main et traverserez plusieurs ponts suspendus, dont le spectaculaire viaduc offrant une vue imprenable sur les Barron Falls, une chute d’eau impressionnante qui plonge de 125 mètres.
L’expérience est aussi sensorielle : sentez l’humidité tropicale, écoutez le chant des oiseaux exotiques et laissez-vous émerveiller par les nuances de vert qui tapissent le paysage. Un voyage unique en son genre, mêlant histoire, nature et aventure.
The Death Railway – Thaïlande 🇹🇭
Ce tronçon ferroviaire, aussi appelé “Chemin de fer de la mort”, relie la Thaïlande à la Birmanie et porte un lourd passé historique. Construit durant la Seconde Guerre mondiale par des prisonniers de guerre et des travailleurs forcés, plus de 90 000 personnes ont perdu la vie en raison des conditions extrêmes et du manque de matériel.
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Aujourd’hui, cette ligne offre un contraste saisissant entre son histoire tragique et la beauté naturelle des paysages traversés. Attendez-vous à voir de gigantesques falaises, une jungle dense et des rivières sinueuses qui semblent tout droit sorties d’une carte postale. L’un des moments les plus impressionnants est le passage sur le viaduc en bois de Tham Krasae, suspendu au flanc de la montagne et surplombant la rivière Kwaï.
Les habitants, d’une incroyable hospitalité, perpétuent le souvenir de cette époque et partagent volontiers leur histoire. Un voyage poignant, chargé d’émotions et de panoramas saisissants.
1. Harz, Allemagne : Le ski au cœur des contes de Grimm
Dans le massif du Harz, les amateurs de ski profitent de pistes bordées de forêts enchantées. À Braunlage, des pistes modestes mais charmantes et des ambiances conviviales, parfaites pour un week-end hors du temps.
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2. Feldberg, Forêt-Noire, Allemagne
À seulement 5 heures de Bruxelles, le Feldberg est un spot inattendu. Ses paysages enneigés offrent une belle alternative aux stations suisses. Les pistes ne rivalisent pas avec les Alpes, mais le rapport qualité-prix est imbattable !
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3. Boží Dar, République tchèque : Le ski vintage à l’est
Petite perle nichée dans les Monts Métallifères, Boží Dar est un lieu unique où skier revient moins cher qu’un restaurant à Bruxelles. Entre tradition locale et pistes accessibles, un dépaysement garanti !
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4. Poiana Brașov, Roumanie : Les Carpates à portée de main
Envie d’une dose d’exotisme ? La station de Poiana Brașov combine nature sauvage et infrastructure moderne. On peut même apercevoir l’ombre de Dracula dans les Carpates… ou presque.
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5. Etna Sud, Sicile : Skier sur un volcan actif
Oui, c’est possible ! Glissez sur les pentes de l’Etna, avec vue sur la Méditerranée. Mais attention : le volcan n’a pas lu le programme météo !
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Bon à savoir : Si les Alpes vous lassent, ces destinations offrent une aventure différente. Bien sûr, les kilomètres ne garantissent pas la même qualité de neige, mais le charme inattendu, lui, est bien au rendez-vous.
Quand on pense aux Alpes, on imagine le Mont Blanc, des pistes enneigées et des fondues. Mais saviez-vous que le terme “Alpes” est utilisé dans des endroits aussi improbables que le Japon, la Nouvelle-Zélande ou encore l’Australie ? Oui, les “Alpes” ont été exportées, parfois par la géographie, parfois par une simple analogie poétique.
Les Alpes japonaises : un air de Mont Fuji
Au Japon, les Alpes japonaises traversent Honshu, l’île principale. Elles culminent à plus de 3 000 mètres et attirent skieurs et randonneurs. La région est aussi célèbre pour ses sources thermales, parfaites après une journée dans la neige. Bonus : elles offrent une vue imprenable sur les macaques… qui se baignent avec vous !
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Alpes néo-zélandaises : Mordor ou Mont Blanc ?
Bienvenue dans les Southern Alps, qui traversent l’île du Sud en Nouvelle-Zélande. Ici, les sommets enneigés se mêlent à des fjords dignes de cartes postales. Vous pourriez presque y entendre des échos de “Le Seigneur des Anneaux”. Comparées aux Alpes européennes, elles sont plus sauvages, mais tout aussi impressionnantes.
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Et les Alpes australiennes ? Oui, oui, elles existent.
Les Alpes australiennes ne rivalisent pas en hauteur (le Mont Kosciuszko, point culminant, atteint 2 228 mètres), mais elles compensent par leur charme unique. Ski alpin et kangourous : un duo improbable !
Le rêve d’atteindre le sommet du monde coûtera désormais 15.000 dollars en pleine saison, contre 11.000 auparavant. Une augmentation significative décidée par le gouvernement népalais pour financer des efforts de protection environnementale et de sécurité sur la montagne.
Moins cher en hiver… Mais plus froid aussi !
Les grimpeurs les plus téméraires qui choisissent l’hiver ou la mousson, verront aussi leur facture grimper : de 5.500 à 7.500 dollars pour l’automne, par exemple. “Le coût est resté constant pendant une décennie et il était grand temps de le réviser“, a déclaré Narayan Prasad Regmi, directeur général du Département du tourisme népalais.
Une montagne transformée en décharge
L’Everest est devenu un véritable aimant à alpinistes. Avec plus de 400 permis délivrés l’an dernier, le sommet culmine aussi dans un autre domaine : la pollution. Tentes abandonnées, bouteilles d’oxygène vides et même excréments jalonnent la voie royale vers les 8.849 mètres.
Le Népal a été critiqué pour son laxisme face à cette situation. L’an dernier, une règle obligeant les grimpeurs à porter des sacs pour leurs déchets humains et des traceurs GPS a été mise en place.
L’addition grimpe, mais la sécurité aussi
Le gouvernement justifie cette hausse par la nécessité d’améliorer les opérations de secours et de nettoyage. Les expéditions coûtent déjà des dizaines de milliers de dollars aux alpinistes, entre équipement, guides et logistique. Cette nouvelle augmentation ne devrait pas freiner les passionnés… mais alourdir encore un peu plus leur sac à dos (et leur facture).
Son joyau, le Palandöken Ski Resort, attire les sportifs du monde entier grâce à ses infrastructures modernes et son joli programme d’événements. Bon à savoir : du 1er au 3 mars, place à l’adrénaline avec la Coupe du monde de snowboard. D’autres événements sont également au programme, comme le Championnat de Türkiye d’escalade sur glace (7-10 février), la Tournée mondiale de volley-ball sur neige (13-16 mars), ainsi qu’une course de descente sur neige pour… cyclistes ! Lunaire, mais impressionnant !
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Erzurum : l’après-ski au sommet
Si le ski ne vous branche pas vraiment, orientez-vous vers les sites naturels comme la cascade de Tortum, les cheminées de fées de Narman ou encore les Sept Lacs d’İspir. Passionné d’histoire ? Visez la mosquée Ulu et les mystérieuses Trois Tombes. Et pour clôturer la journée en beauté, savourez le fameux Cağ kebab et le délicat kadayıf dolma.
Le monastère de Taktshang, surnommé le Nid du Tigre, est une merveille architecturale nichée à flanc de falaise dans la vallée de Paro au Bhoutan. À plus de 3.000 mètres d’altitude, ce site sacré semble littéralement flotter au-dessus du vide, entouré de montagnes verdoyantes et de brume fantomatique. Magique et semblant tout droit tiré d’un film fantastique !
Un lieu empreint de légendes
Selon la légende, Guru Rinpoché, figure clé du bouddhisme tantrique, aurait volé sur le dos d’une tigresse jusqu’à cette falaise au VIIIᵉ siècle pour méditer et dompter les esprits maléfiques ! Depuis, le monastère est devenu un lieu de pèlerinage incontournable pour les Bhoutanais et les voyageurs en quête de spiritualité.
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Un défi à la fois physique et spirituel
Atteindre Taktshang n’est pas une mince affaire : une randonnée de 2 à 3 heures à travers des forêts de pins vous attend. Le parcours est ponctué de paysages à couper le souffle et de points de vue spectaculaires sur la vallée. Mais l’effort en vaut la peine : l’arrivée au monastère offre une paix intérieure indescriptible, rapportent ceux qui ont fait l’expérience !
Conseils pour visiter le Nid du Tigre
Saison idéale : printemps et automne, pour des températures agréables et une vue dégagée.
Portez des chaussures confortables et emportez de l’eau.
Respectez les règles du site : c’est un lieu sacré avant tout !
Touring Assistance a enregistré une hausse de 11,8% des appels et des interventions sur le terrain durant les vacances d’hiver 2024-2025. Cependant, les accidents de ski ont chuté de manière significative, passant de 50 à 30 cas. Europ Assistance, très curieusement à l’inverse, a relevé une hausse de 7% des accidents de ski. Précisons néanmoins que les excellentes conditions de neige ont accentué l’affluence dans les stations !
Dépannages et soins médicaux en hausse
Les dépannages routiers ont explosé : +17% pour les trajets vers les stations de ski et +10% pour les destinations non-ski ! En parallèle, les destinations ensoleillées ont connu une hausse de 13% des cas médicaux, souvent liés à des chutes, problèmes cardiaques ou infections. Touring annonce avoir géré 300 dossiers médicaux, soit une légère baisse par rapport à 2023.
Blessures et destinations phares
Les blessures sur les pistes (fractures, contusions, déchirures) restent fréquentes, selon Europ Assistance. Enfin, un petit mot sur les cinq pays d’origine des appels les plus nombreux : ces derniers venaient d’abord de France, des Pays-Bas, d’Allemagne, du Luxembourg et d’Espagne.
