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Category: Administratif

  • La France et l’aviation : une taxe qui décolle mal ?

    La France et l’aviation : une taxe qui décolle mal ?

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    Son raisonnement ? D’un côté, la France exporte ses avions innovants aux quatre coins du globe. De l’autre, elle alourdit la fiscalité aérienne, encourageant presque à préférer le train. Une approche qui, selon Walsh, manque de cohérence avec les ambitions technologiques du secteur.

    Les taxes, ennemies de l’environnement ?

    Pour Walsh, augmenter les taxes n’est pas la réponse magique aux défis environnementaux. « Si vous êtes sincères dans votre envie d’affronter les problèmes environnementaux, les taxes ne sont pas la solution », a-t-il martelé.

    Selon la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), la hausse des redevances de navigation aérienne et d’autres prélèvements, comme la taxe de solidarité sur les billets d’avion, représente un surcoût de 1,2 milliard d’euros pour 2024. Une addition salée qui, selon eux, met en danger la compétitivité du secteur français.

    Une alternative : le ciel unique européen

    Et si la solution était ailleurs ? Willie Walsh plaide pour un « ciel unique européen », une réforme vieille de 20 ans mais encore bloquée par des résistances nationales. Cette mesure, simple à mettre en œuvre, permettrait de réduire de 10 % les émissions de CO2, soit bien plus que la suppression des vols courts, qui n’apporterait qu’une réduction de 3,8 %.

    Une équation à résoudre

    La France peut-elle concilier ambition environnementale et soutien à son secteur aérien ? Parce qu’il faut bien l’avouer : à court et moyen termes, le secteur ferroviaire restera plus écologique que l’aérien. Favoriser le premier a donc plus de sens que le second d’un point de vue environnemental… Reste que le second fait la fierté de l’hexagone et emploie un grand nombre d’employés ! Plutôt que de penser opposition, pensons peut-être complémentarité !

  • Danemark : une envie de photographier la Petite Sirène ? Attention !

    Danemark : une envie de photographier la Petite Sirène ? Attention !

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    Si vous visitez Copenhague, la Petite Sirène est probablement sur votre liste. Ce chef-d’œuvre de 1913, inspiré par le célèbre conte d’Andersen, est un emblème du Danemark. Mais saviez-vous qu’en la photographiant, vous pourriez involontairement enfreindre les droits d’auteur ? Oui, même après plus d’un siècle d’existence, cette charmante sirène est protégée… et ses avocats veillent.

    Des droits d’auteur encore actifs

    En général, les œuvres tombent dans le domaine public 70 ans après la mort de leur créateur. Mais ici, il y a un twist : la statue originale de la Petite Sirène a été créée par Edvard Eriksen, décédé en 1959. Résultat ? Ses droits d’auteur resteront valides jusqu’en 2030.

    Ainsi, tout usage commercial d’une photo ou vidéo de la statue, sans autorisation, pourrait entraîner des poursuites. Et ces poursuites ne sont pas une légende urbaine : des entreprises et même des guides touristiques se sont déjà fait rappeler à l’ordre. Même la presse est concernée !

    Comment éviter les ennuis ?

    • Limitez-vous à un usage personnel : immortalisez votre passage pour Instagram, mais évitez les publications monétisées ou professionnelles.
    • Si vous souhaitez vendre des clichés, pensez à demander une autorisation préalable… ou visez un autre angle de Copenhague.

    Et pourtant, la Petite Sirène est probablement l’une des statues les plus photographiées au monde !

  • Tourisme mondial : un rebond éclatant après la pandémie 🌍✈️

    Tourisme mondial : un rebond éclatant après la pandémie 🌍✈️

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    Le tourisme international a officiellement retrouvé son souffle. En 2024, près de 1,4 milliard de voyages à l’étranger ont été enregistrés, égalant le niveau record de 2019, selon l’ONU Tourisme. Une performance d’autant plus impressionnante qu’elle représente une hausse de 11 % par rapport à 2023 ! “En 2024, le tourisme mondial a achevé son rétablissement post-pandémie“, a déclaré Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l’ONU Tourisme.

    L’Europe reste la championne incontestée

    Avec 747 millions de visiteurs internationaux, l’Europe conserve sa couronne de destination numéro 1 au monde. L’agence précise que ce chiffre est en hausse de 5 % par rapport à 2023 et même légèrement au-dessus de 2019. Les voyages intrarégionaux ont largement alimenté cette reprise.

    L’Asie en pleine ébullition

    La région Asie-Pacifique affiche une progression impressionnante de 33 % par rapport à l’année précédente, propulsée par la levée des restrictions sanitaires en Chine. Cependant, l’ONU souligne que cette zone n’a pas encore retrouvé le niveau d’avant la crise.

    Mais ce n’est pas fini : selon Pololikashvili, “la croissance devrait se poursuivre tout au long de 2025“, avec une hausse attendue de 3 à 5 %, toujours portée par l’Asie.

    Des chiffres éclatants ailleurs 🌎

    Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord brillent également avec une hausse respective de +22 % par rapport à 2019. L’Amérique centrale n’est pas en reste avec +17 %. Ces régions confirment que le voyage international est bien de retour, et en force.

    Quid de la planète ?

    Avec toutefois un bémol : il semble que les bonnes résolutions prises avant le Covid, à savoir voyager plus local, avec des moyens de transport moins énergivores, soient largement oubliées. Il reste évidemment à voir si les augmentations de tarifs prévues pour financer la décarbonisation du secteur influeront sur les tendances…

  • L’aéroport de Charleroi bientôt connecté au rail !

    L’aéroport de Charleroi bientôt connecté au rail !

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    L’aéroport de Charleroi (BSCA) pourrait enfin être connecté au réseau ferroviaire. L’idée figure dans la note de Bart De Wever, révélée par La Libre, et confirmée par des sources fiables. Actuellement, les passagers doivent se contenter de bus ! Une solution loin d’être idéale, surtout pour un aéroport en pleine croissance.

    Une gare pour Charleroi : le serpent de mer de la mobilité

    Mais le projet de gare pour BSCA n’a rien de neuf. Depuis des années, cette proposition réapparaît régulièrement dans le débat public, sans jamais aboutir. La dernière étude sur le sujet, réalisée en 2022 par le bureau Stratec pour le gouvernement wallon, avait conclu que la construction d’une gare n’était « pas justifiée ». Alors, qu’est-ce qui pourrait changer cette fois ?

    Le rail, une stratégie gagnante pour les aéroports ?

    La note du formateur ne s’arrête pas à Charleroi. Elle propose également de renforcer les connexions TGV avec l’aéroport de Bruxelles-National, une mesure applaudie par Brussels Airlines. La compagnie y voit une opportunité de « renforcer sa position pour l’Afrique » tout en améliorant son empreinte écologique. Reste à savoir si ce projet saura décoller, ou s’il restera cloué au sol comme tant d’autres avant lui.

  • Kyoto : de nouvelles règles pour faire face au surtourisme !

    Kyoto : de nouvelles règles pour faire face au surtourisme !

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    Face au surtourisme, Kyoto, célèbre pour ses temples bouddhistes et ses ruelles traditionnelles, prévoit une augmentation drastique de la taxe de séjour ! Cette décision, encore en attente de validation par l’assemblée municipale, vise un tourisme plus durable.

    Les nouveaux tarifs

    La taxe de séjour sera graduellement augmentée selon le prix de l’hébergement :

    • 6,20 € par nuit pour des chambres entre 124 et 310 €.
    • 24 € par nuit pour des chambres entre 310 et 620 €.
    • 60 € par nuit pour des hébergements dépassant 620 €.

    Cette hausse de prix est une réponse directe aux frictions croissantes entre locaux et touristes, notamment dans le quartier historique de Gion, où les habitants se plaignent de comportements irrespectueux et de harcèlement envers les geiko (geishas) et maiko (apprenties).

    Un problème global

    Kyoto n’est pas la seule à prendre des mesures contre l’afflux touristique. Le mont Fuji a également instauré des restrictions pour protéger ses sentiers, tandis que des destinations comme Venise ou Maya Bay en Thaïlande imposent leurs propres régulations.

    Le Japon, avec un objectif de 60 millions de visiteurs d’ici 2030, doit donc jongler entre le développement du tourisme et la préservation de ses infrastructures et traditions locales ! Un équilibre pas facile à atteindre…

  • Brussels Airlines : une surtaxe sur les vols !

    Brussels Airlines : une surtaxe sur les vols !

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    Depuis le 1er janvier 2025, le groupe aérien allemand Lufthansa applique une surcharge environnementale à tous ses vols au départ des pays européens. Le montant varie entre 1 et 72 euros par vol, en fonction de l’itinéraire et de la classe choisie. Cette mesure, qui s’étend à toutes les filiales du groupe, vise à faire face à la hausse des coûts liés aux réglementations environnementales. Pour rappel, les compagnies visent 2050 pour la neutralité carbone !

    Pourquoi cette décision ?

    Cette surcharge est une réponse directe à plusieurs exigences, telles que :

    • Le quota de 2 % de carburant d’aviation durable (SAF) imposé dans l’Union européenne.
    • Le système d’échange de quotas d’émission de l’UE (EU ETS).
    • D’autres réglementations internationales comme le programme CORSIA (le système de compensation et de réduction des émissions de carbone pour l’aviation internationale).

    En clair, ces mesures destinées à réduire l’impact environnemental des vols génèrent des coûts croissants que Lufthansa estime tout simplement ne plus pouvoir supporter seul ! Pour Brussels Airlines, filiale belge de Lufthansa, la surtaxe sera moins élevée, entre 1 et 36 euros.

    Objectif : neutralité carbone d’ici 2050

    Lufthansa ambitionne un bilan CO2 neutre d’ici 2050 et une réduction de moitié des émissions nettes d’ici 2030 par rapport à 2019. Parmi ses stratégies :

    • La modernisation de sa flotte.
    • L’augmentation de l’usage de carburants durables.

    Chaque année, des milliards d’euros sont investis dans ces technologies !

  • Pouvez-vous partir en voyage lorsque vous êtes en arrêt maladie ?

    Pouvez-vous partir en voyage lorsque vous êtes en arrêt maladie ?

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    Pendant votre arrêt maladie, vous envisagez de partir quelques jours à l’étranger (par exemple, parce que vous pensez qu’un peu de soleil pourrait vous faire du bien ou que vous avez simplement besoin de changer d’air). Mais est-ce autorisé ?

    En principe, oui !

    En théorie, vous pouvez partir en vacances même si vous êtes en incapacité de travail. Il n’existe pas d’interdiction absolue en la matière. Toutefois, il est indispensable de consulter votre médecin au préalable pour vérifier qu’il n’existe aucune contre-indication médicale. Si le voyage risque de compromettre votre processus de guérison, il est préférable de ne pas partir !

    Informer votre employeur

    Si vous décidez de partir en voyage, vous devez en informer votre employeur. Vous êtes tenu de lui communiquer l’adresse où vous pourrez être joint en cas de contrôle par un médecin désigné par votre employeur.

    Les sanctions possibles

    Si vous ne respectez pas vos obligations (par exemple, si vous ne souhaitez pas informer votre employeur de votre départ), celui-ci pourrait refuser de vous verser votre salaire. Dans les cas extrêmes, il pourrait même vous licencier pour motif grave.

    Un exemple récent illustre ce type de situation : deux femmes sont parties ensemble à l’étranger pour faire la fête. Elles ont abondamment publié des photos et vidéos sur les réseaux sociaux, montrant qu’elles s’étaient concertées pour se déclarer malades afin de pouvoir voyager. Dans ce cas, le tribunal du travail et la cour du travail ont considéré qu’il y avait effectivement un motif grave justifiant leur licenciement. Toutefois, il s’agit d’une situation exceptionnelle ; dans la plupart des cas, les conséquences ne seront pas aussi sévères…

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Athènes limite Airbnb !

    Athènes limite Airbnb !

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    La capitale grecque a décidé de limiter les locations de courte durée dans plus d’une douzaine de quartiers centraux, comme (pour ceux qui connaissent la capitale grecque) Kolonaki, Pangrati ou Exarchia ! Depuis le 1er janvier, aucun nouveau bien ne peut être enregistré sur des plateformes comme Airbnb ou Vrbo dans ces zones. Une amende plutôt salée de… 20.000 euros attend les contrevenants !

    Des mesures pour encourager les locations longues

    Afin d’apaiser la crise du logement, le gouvernement offre des allégements fiscaux aux propriétaires optant pour des baux longs. Le but de cette initiative ? Libérer des milliers d’appartements pour les résidents permanents, alors qu’AirDNA recense déjà 18.000 logements Airbnb à Athènes.

    Une réponse à une crise !

    Athènes réagit après des années de plaintes concernant l’envolée des prix et la rareté des logements dans ses quartiers les plus recherchés. La demande explose, surtout en été, laissant peu de place aux habitants.

  • Brussels Airlines va reprendre ses vols vers Tel-Aviv : ce qu’il faut savoir !

    Brussels Airlines va reprendre ses vols vers Tel-Aviv : ce qu’il faut savoir !

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    Une reprise après analyse

    Brussels Airlines a annoncé son intention de reprendre progressivement ses vols vers Tel-Aviv, interrompus suite aux tensions au Moyen-Orient. Cette décision fait suite à “une analyse approfondie“, comme précisé par la compagnie. Il semble que l’annonce récente d’un cessez-le-feu semble ait encouragé la reprise des connexions aériennes.

    Sécurité avant tout

    Dans son communiqué, Brussels Airlines insiste sur une priorité absolue : “la sécurité et la sûreté restent toujours notre priorité“. La compagnie surveillera attentivement la situation dans la région et n’exclut pas des modifications immédiates si nécessaire !

  • Espagne : les secondes résidences bientôt lourdement taxées ?

    Espagne : les secondes résidences bientôt lourdement taxées ?

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    Pour répondre à la pénurie de logements, l’Espagne impose désormais une taxe de 100% aux citoyens non-européens non-résidents qui achètent des biens immobiliers. Le Premier ministre Pedro Sánchez justifie cette décision en dénonçant l’usage spéculatif de ces biens, souvent transformés en locations touristiques lucratives.

    Chaque année, des milliers de biens échappent au marché résidentiel, contribuant à la hausse des loyers dans les zones prisées. “Ce phénomène est incompatible avec les besoins des habitants“, a affirmé M. Sánchez. En plus de cette taxe, les résidences secondaires seront davantage imposées, car considérées comme une activité commerciale. Ces mesures répondent aux nombreuses manifestations dénonçant les loyers élevés et la pression immobilière.