Si la date exacte n’a pas encore été fixée, une chose est sûre : dormir dans la capitale catalane coûtera jusqu’à 15 € par nuit en taxes.
Pourquoi cette hausse ?
L’objectif affiché est clair : lutter contre le tourisme de masse, qui envahit la région malgré les restrictions déjà mises en place. En 2024, la Catalogne a accueilli un record de 20 millions de visiteurs, soit 10 % de plus qu’en 2023. Résultat : une grogne locale de plus en plus forte, notamment à Barcelone, où les habitants manifestent régulièrement contre la sur-fréquentation touristique et la flambée des loyers. Le gouvernement régional veut donc frapper fort : un quart des recettes issues de cette taxe sera dédié à la crise du logement.
Un supplément jusqu’à 8 € en plus !
Jusqu’à présent, seule Barcelone pouvait ajouter une surtaxe de 4 €. Désormais, toutes les communes pourront faire de même. Et dans la capitale catalane, cette surtaxe pourra grimper à 8 €. Autrement dit, pour un séjour dans un hôtel de luxe, la taxe de séjour totale pourrait atteindre 15 € par nuit et par personne. Sans surprise, les professionnels du tourisme s’opposent à cette décision, craignant un impact négatif sur la fréquentation des hôtels et des locations touristiques
« Je ne suis pas certain que l’île Norfolk soit un concurrent commercial du géant économique que sont les États-Unis », a ironisé le Premier ministre australien Anthony Albanese, visiblement aussi surpris que nous. Ce geste s’inscrit dans une offensive plus large lancée par Donald Trump. Parmi les cibles de cette croisade tarifaire : la Chine, bien sûr, mais aussi… les îles Heard et McDonald, autre territoire australien. Le détail amusant ? Elles sont inhabitées et peuplées uniquement de pingouins.
Faut-il réserver avant l’embargo ?
Si vous hésitiez à mettre le cap sur Norfolk, sachez que l’île, désormais star involontaire de la géopolitique, vaut le détour. Plages désertes, récifs turquoise, et une scène culinaire insulaire qui, jusqu’à preuve du contraire, ne menace personne.
Chamonix, célèbre pour sa station de ski, ses paysages à couper le souffle et son ambiance unique, prend un virage audacieux pour préserver son authenticité. Avec 70% de résidences secondaires, la station veut redonner la priorité aux habitants et travailleurs locaux en limitant fortement les nouvelles constructions dédiées aux résidences de villégiature : plus aucune construction neuve dédiée aux résidences secondaires ne sera autorisée dans la station française !
Les projets hôteliers de grande envergure, c’est fini ! Seuls les hôtels de petite taille pourront s’agrandir légèrement. L’objectif ? Préserver l’âme de Chamonix et surtout, contenir l’envolée des prix pour les locaux.
Le SPF Affaires étrangères belge envisage d’adapter ses recommandations pour les voyageurs se rendant aux États-Unis. Cette décision fait suite au “renforcement général des contrôles aux frontières” mais également à l’évolution de la situation pour les personnes LGBTQI+. Une information confirmée par le SPF et relayée par Het Nieuwsblad ce mardi.
Une préoccupation grandissante
Pourquoi cette mise à jour ? Parce que l’attitude envers la communauté LGBTQI+ varie d’un État américain à l’autre. Des voyageurs européens, notamment allemands, ont même été détenus à la frontière américaine, poussant l’Allemagne à modifier ses propres conseils de voyage.
La Belgique souhaite s’aligner sur les démarches récentes de la Finlande et du Danemark. Le but ? Garantir une certaine cohérence au sein de l’UE en matière de recommandations pour les personnes LGBTQI+.
Que prévoit cette adaptation ?
Pour l’instant, rien n’est officiel. Le projet est toujours en cours, mais il est clair que le SPF Affaires étrangères souhaite alerter sur les éventuelles difficultés rencontrées par les voyageurs LGBTQI+ en fonction de l’État américain visité. D’ailleurs, le site officiel du ministère indique déjà que la situation est suivie de près par l’ambassade belge et ses consulats sur place.
Nous vous en faisions part il y a peu, l’autorisation de voyage électronique (ETA) est désormais indispensable pour franchir la frontière britannique. Mauvaise nouvelle, si son prix est actuellement fixé à 10 livres sterling (environ 12 euros), l’ETA coûtera 16 livres sterling (19 euros) dès le 9 avril.
Pourquoi cette augmentation de plus de 60 % ? Selon Visas News, l’objectif est de « réduire la dépendance du système migratoire et des frontières vis-à-vis du financement public ». En d’autres termes, l’Angleterre souhaite que les touristes financent eux-mêmes leur passage.
Rappel utile : l’ETA est valable deux ans. Cependant, si votre passeport expire avant, il faudra en refaire la demande… et donc repayer.
Qui est concerné par l’ETA ?
Toute personne se rendant au Royaume-Uni pour une durée maximale de six mois doit se munir de cette autorisation, qu’il s’agisse d’un séjour touristique, professionnel ou d’une simple escale. Seules certaines situations spécifiques permettent d’éviter cette démarche.
Un hôtel ou un restaurant est légalement tenu d’accepter les paiements en espèces, à condition qu’ils soient effectués en euros. En revanche, l’hôtelier ou le restaurateur ne sont pas tenus d’accepter Les paiements dans d’autres devises (comme le dollar, la livre sterling ou le yen). De plus, l’établissement ne peut pas appliquer une majoration de prix si un client choisit de payer en espèces !
Des exceptions existent
Si vous devez régler une facture importante, il est possible que vous ne puissiez pas tout payer en espèces. En effet, un hôtelier ou un restaurateur ne peut accepter des paiements en cash que jusqu’à un montant de 3 000 euros.
Par ailleurs, pour des raisons de sécurité, un établissement horeca peut temporairement refuser les paiements en espèces. Cela peut être le cas, par exemple, si des vols ou des cambriolages ont récemment eu lieu dans les environs. Toutefois, cette interdiction ne peut être que temporaire. Une fois le risque de sécurité écarté, l’établissement doit à nouveau accepter les paiements en espèces. De plus, toute interdiction temporaire doit être clairement annoncée.
Si vous souhaitez régler une petite addition avec un billet de grande valeur, le restaurateur ou l’hôtelier peut également refuser ce paiement. Par exemple, s’il s’agit d’une note de 20 euros et que vous tentez de la payer avec un billet de 200 ou 500 euros.
Pas uniquement du cash
Un hôtelier ou un restaurateur ne peut pas non plus imposer exclusivement un paiement en espèces. Il doit obligatoirement proposer au moins un autre moyen de paiement électronique, comme une carte bancaire ou un paiement via smartphone. De plus, s’il accepte un paiement électronique, il ne peut pas facturer de frais supplémentaires pour ce mode de règlement.
Les États-Unis pourraient bientôt instaurer des restrictions drastiques pour les voyageurs en provenance de 43 pays, divisés en trois catégories : rouge, orange et jaune.
📌 Catégorie rouge : interdiction totale
Les ressortissants de 11 pays – dont l’Iran, la Corée du Nord, le Venezuela ou encore la Libye – pourraient voir leurs frontières totalement fermées.
📌 Catégorie orange : visas au compte-gouttes
Pour 10 pays, dont la Russie, le Pakistan et Haïti, l’entrée aux États-Unis deviendrait un parcours du combattant. Seuls les voyageurs d’affaires fortunés auraient vraiment une chance d’obtenir un visa, explique. En outre, des entretiens en personne seront obligatoires pour obtenir un visa.
📌 Catégorie jaune : un sursis sous conditions
Les ressortissants de 22 autres pays auraient 60 jours pour négocier avec Washington et éviter des restrictions plus sévères.
Une liste encore en discussion
Selon les sources anonymes du New York Times, cette liste a été préparée par le département d’État il y a plusieurs semaines. Des modifications restent possibles avant qu’elle n’arrive sur le bureau du président.
🌍 Entrer ou sortir de l’Union européenne avec du cash
Bonne nouvelle : vous pouvez transporter autant d’argent liquide que vous le souhaitez. Cependant, si vous voyagez avec 10 000 euros ou plus (ou l’équivalent dans une autre devise), vous devez déclarer cette somme aux douanes lorsque vous entrez ou sortez de l’UE.
Cette réglementation vise à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement d’activités illégales.
💰 Qu’entend-on par “argent liquide” ?
L’Union européenne définit l’argent liquide comme :
Les billets de banque et pièces de monnaie en euros ou autres devises, y compris celles qui ne sont plus en circulation mais encore échangeables en banque.
Les instruments négociables au porteur, comme les chèques de voyage, billets à ordre ou mandats sans bénéficiaire désigné.
Les pièces en or contenant au moins 90 % de ce métal précieux.
Les métaux précieux non monnayés, comme les lingots, pépites ou autres formes d’or contenant au moins 99,5 % d’or pur.
🚆 Voyager au sein de l’UE avec du liquide
Si vous vous déplacez au sein de l’UE, vous n’êtes pas tenu de déclarer spontanément votre argent liquide, même si vous transportez 10 000 euros ou plus. Toutefois, en cas de contrôle par les douanes, vous devez être en mesure de justifier l’origine et la destination des fonds.
📌 À noter : cette obligation de déclaration concerne uniquement les espèces et les instruments négociables au porteur. L’or, lui, n’a pas besoin d’être déclaré.
🚨 Attention ! Même si vous transportez moins de 10 000 euros, une somme importante peut éveiller les soupçons des autorités douanières. Il est donc préférable de voyager avec une somme raisonnable et de toujours avoir une explication crédible en cas de contrôle.
📝 Comment faire une déclaration aux douanes ?
Si vous transportez plus de 10 000 euros, vous devez remplir un formulaire de déclaration disponible aux postes de douane, que ce soit à l’aéroport ou aux frontières terrestres.
Dans ce formulaire, vous devrez préciser :
✅ Le montant exact transporté.
✅ L’origine des fonds (revenus, vente d’un bien, héritage, etc.).
✅ L’usage prévu de cet argent (dépenses personnelles, achat d’un bien, etc.).
🔎 Pourquoi déclarer ?
Ne pas déclarer une somme supérieure à 10 000 euros peut entraîner la confiscation de l’argent et, dans certains cas, des sanctions pénales. Les douaniers disposent même de chiens renifleurs spécialisés, capables de détecter la présence de grosses quantités de billets de banque. Un petit conseil : préparez une explication claire et prévoyez des justificatifs !
🔐 10 conseils pour voyager en toute sécurité avec du liquide
Si vous devez transporter une somme importante, voici quelques astuces pratiques pour minimiser les risques :
1️⃣ Évitez les bagages enregistrés : gardez toujours votre argent dans votre bagage cabine pour éviter tout vol ou perte.
2️⃣ Ne transportez que l’essentiel : si possible, déposez votre argent sur un compte bancaire local ou privilégiez les paiements par carte bancaire ou virement.
3️⃣ Répartissez votre argent : ne gardez jamais toute votre somme au même endroit ! Cachez une partie dans votre veste, une pochette de ceinture ou une poche secrète.
4️⃣ Utilisez un coffre-fort : si votre hôtel dispose d’un coffre, c’est l’endroit le plus sûr pour stocker votre argent.
5️⃣ Optez pour des accessoires anti-vol : les ceintures cachées, sacs avec fermetures sécurisées ou encore pochettes de voyage sont très efficaces.
6️⃣ Soyez discret : évitez de montrer vos billets en public ou de manipuler de grosses sommes dans des lieux fréquentés.
7️⃣ Surveillez vos affaires : les pickpockets sont nombreux dans les lieux touristiques. Gardez toujours un œil sur votre sac et vos poches.
8️⃣ Soyez prudent dans les transports : dans les bus et trains bondés, placez votre argent dans une poche intérieure et évitez de le sortir devant tout le monde.
9️⃣ Diversifiez vos devises : si vous voyagez dans plusieurs pays, emportez différentes monnaies pour limiter les frais de change.
🔟 Restez vigilant aux distributeurs automatiques : protégez votre code PIN, vérifiez qu’aucun dispositif suspect n’est installé et privilégiez les retraits en journée.
Cependant, il est important d’anticiper votre départ. Vous devez impérativement signaler votre déménagement au service des pensions au moins deux mois avant votre départ. Cette formalité est essentielle pour éviter toute interruption de paiement.
De plus, selon votre pays de résidence, vous pourriez être tenu de fournir régulièrement un certificat de vie. Ce document permet d’attester que vous êtes bien en vie et toujours éligible au versement de votre pension. Il doit être :
✔️ rempli avec soin,
✔️ validé par une autorité locale compétente,
✔️ retourné dans les délais impartis.
⚠️ Si vous omettez cette démarche, votre pension risque d’être suspendue jusqu’à la réception du certificat.
Déménager à l’étranger en percevant des indemnités de maladie : quelles démarches ?
Si vous touchez des indemnités de maladie, il est également possible de vous installer à l’étranger. Bonne nouvelle : vous n’avez pas besoin de l’autorisation du médecin-conseil pour partir. Toutefois, certaines formalités doivent être respectées.
Avant votre départ, il est impératif de prévenir votre caisse de maladie belge et de lui communiquer votre nouvelle adresse à l’étranger. Cette information est essentielle, car elle permet aux autorités locales de vous convoquer si un contrôle médical est nécessaire.
Dans ce cas, un médecin désigné par l’organisme compétent du pays où vous résidez effectuera l’examen et transmettra un rapport médical à votre caisse belge. Sur la base de ce document, le médecin-conseil belge décidera de prolonger ou non la reconnaissance de votre incapacité de travail.
Les douanes belges ont profité d’un point presse au terminal Eurostar de la gare de Bruxelles-Midi pour rappeler les règles en vigueur pour les voyageurs et voyageuses revenant du Royaume-Uni. L’un des points clés ? Les achats effectués chez nos voisins d’outre-Manche sont soumis à des limites strictes.
Depuis le Brexit, les passagers de plus de 15 ans doivent déclarer leurs marchandises si leur valeur dépasse 300 euros en train (contre 430 euros en avion ou en bateau). Faute de déclaration, une amende peut être appliquée.
Une tolérance, mais un rappel nécessaire
Selon Kristian Vanderwaeren, administrateur général des Douanes et Accises, “les acheteurs et acheteuses sont bien sûr rapidement à ce montant, et doivent donc déclarer leurs achats lorsqu’ils arrivent à Bruxelles“.
Un faible risque de contrôle… mais prudence !
En 2023, près de 9.000 voyageurs ont été contrôlés à leur retour en train à Bruxelles-Midi. Résultat ? Seules 135 infractions ont été constatées, qu’il s’agisse de marchandises non déclarées, de devises ou de stupéfiants. Un chiffre relativement bas, mais mieux vaut éviter les ennuis.
Nouveauté : une autorisation de voyage obligatoire
Autre changement à anticiper : dès le 2 avril 2024, toute personne entrant au Royaume-Uni devra se munir d’une Autorisation de voyage électronique (ETA), une formalité indispensable pour franchir la Manche.