CNN rapporte effectivement qu’à Palma de Majorque, il est interdit de déambuler en maillot dans la ville. La ville veut préserver une certaine image, raison pour laquelle elle pourra imposer des amendes allant jusqu’à 3.000 euros aux touristes trop dévêtus. Une telle réglementation n’est pas exclusive à l’Espagne (Barcelone n’autorise les bikinis que sur la plage). En effet, d’autres destinations touristiques à travers le monde commencent à imposer des réglementations similaires dans le but de maintenir un certain niveau de décence publique.
Bienvenue en Autriche, sur la rive ouest du lac Hallstättersee, dans la région montagneuse du Salzkammergut. Là trône depuis le XVIe siècle le petit village de Hallstatt, connu pour son funiculaire et ses vues dignes d’une carte postale. Un lieu hors du temps qui a notamment inspiré les studios Disney lorsqu’il a fallu créer Arendelle, le royaume de la Reine des Neiges, ce conte qui a fait un véritable tabac sur les grands comme les petits écrans et qui a rencontré un succès planétaire.
De quoi attirer une flopée de touristes, avec près d’un million de visiteurs chaque année depuis la sortie du premier opus des aventures de la princesse Anna ! Ceux-ci se contentent, pour la plupart, de quelques selfies et de photos de l’église et du lac avant de rebrousser chemin. Une fréquentation qui permet certes de développer quelque peu l’activité économique locale mais qui a pris trop d’ampleur par rapport à la taille des infrastructures existantes. De fait, nuisances sonores et embouteillages sont devenus le lot quotidien des villageois qui, tout logiquement, n’en peuvent plus.
La commune de Hallstatt a donc décidé de réagir en installant par endroits de hauts panneaux en bois autour du lac afin d’empêcher les touristes de prendre des photos du village et, in fine, de les décourager à venir. “La seule chose qui aidera, c’est que le point d’accès aux photos ne soit plus un point d’accès”, a tranché le maire qui assume pleinement cette décision pour le moins radicale !
Les clients britanniques d’Uber peuvent désormais rechercher, comparer et réserver des billets d’avion directement via l’application. Pour ce faire, Uber s’est associée avec Hopper. Le but est de simplifier le processus de réservation de voyages, en créant une expérience de bout en bout qui va du trajet en voiture jusqu’à la destination finale.
Sur la plateforme, les clients pourront comparer les prix, réserver des billets, et organiser le transport jusqu’à l’aéroport, le tout au même endroit. Si Uber entend vouloir devenir un « one-shop » en ce qui concerne les voyages, l’entreprise admet tout de même prendre une commission sur les ventes…
Face à l’explosion des locations à court terme, le maire de Florence, Dario Nardella, a annoncé un projet de loi visant à interdire ce type de location. Cette initiative vise à limiter la “prolifération incontrôlée” de ces locations qui, selon lui, contribuent à la surpopulation touristique dans la ville et nuisent à la préservation de son patrimoine historique.
Protection du centre-ville historique
La proposition de Nardella intervient dans le cadre d’un effort plus large pour protéger le centre-ville historique de Florence. La ville, qui est sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1982, est célèbre pour son architecture de la Renaissance et ses nombreux musées et galeries d’art. L’augmentation rapide du nombre de locations à court terme a conduit à une pression accrue sur ces sites patrimoniaux.
Promotion des locations à long terme
En parallèle de cette interdiction, M. Nardella souhaite encourager les locations à long terme. Pour cela, il propose de mettre en place des incitations fiscales pour les propriétaires qui choisissent de louer leurs biens pour de plus longues périodes. Cette mesure vise à équilibrer l’offre de logements dans la ville et à faciliter l’accès à la location pour les résidents de longue durée.
Un mouvement national
Cette initiative ne se limite pas à Florence. En effet, le gouvernement italien travaille actuellement sur une réglementation visant à contrôler les locations de courte durée à travers tout le pays. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une tendance mondiale de réglementation de la location à court terme, qui vise à trouver un équilibre entre les besoins des touristes et la préservation du patrimoine local.
Ces mesures, jusqu’alors réservées aux rockstars de l’aviation commerciale depuis 2021, seront bientôt étendues à tous ceux qui pilotent avec un verre de trop. Et oui, même les pilotes de montgolfière avec leur joli panier en osier sont concernés ! Selon le communiqué, les contrôles seront réalisés sur toute personne occupant un poste opérationnel avec un impact sur la sécurité. La règle s’applique donc non seulement au pilote, mais aussi au mécanicien, au co-pilote, et sans doute, au doudou porte-bonheur accroché au rétroviseur.
Un refus ou un manque de coopération lors du contrôle sera considéré comme un test positif. Voici les tolérances annoncées : 0,09 mg/l d’air alvéolaire expiré ou 0,2 g/l dans le sang. Ce sont les limites à ne pas dépasser. En cas de dépassement, le contrevenant pourrait risquer des poursuites pénales et/ou une amende administrative. En outre, la violation sera signalée à l’autorité qui a délivré la licence au pilote.
L’aéroport de Maastricht, situé à quelques encablures de la frontière belge, sera fermé pour huit semaines à partir du lundi 8 mai. L’unique piste de l’aéroport sera rénovée jusqu’à la fin juin.
Une rénovation nécessaire après 18 ans
Cette piste avait été rénovée pour la dernière fois en 2005. “Le revêtement de la piste doit être remplacé en raison de l’usure de la couche supérieure de l’asphalte. Cette usure crée le risque que de petites particules se détachent de l’asphalte, ce qui peut endommager les avions“, indique le site internet de l’aéroport de Maastricht/Aix-la-Chapelle.
Amélioration de l’éclairage pour une sécurité renforcée
L’éclairage de la piste sera aussi remplacé, contribuant ainsi à renforcer la sécurité des opérations aériennes.
Sans volontaires, l’organisation d’un événement majeur comme les Jeux olympiques n’est pas envisageable. Les bénévoles sont en effet un rouage essentiel du succès des JO car ils sont chargés de l’accueil, de l’orientation et du conseil auprès des visiteurs mais aussi des athlètes. Ils veillent en fait à ce que tout ce petit monde puisse passer un moment inoubliable.
À ce titre, deux campagnes de recrutement ont été lancées : l’une par le comité d’organisation des Jeux qui recherche 45.000 volontaires et l’une par la ville de Paris qui, pour sa part, compte en embaucher 5.300. De quoi, pour ceux qui seront retenus, vivre une aventure inédite en équipe et rencontrer des personnes venues de tous les horizons, tout en partageant des moments et des émotions qui marquent une vie. C’est aussi l’occasion pour les plus jeunes d’apprendre et de se former afin d’acquérir une expérience qui pourra être mise en valeur lors d’un futur engagement professionnel.
Quels critères d’éligibilité ?
Pour devenir volontaire, il faut :
être âgé d’au moins 18 ans (au 1er janvier 2024),
parler le français et/ou anglais
être disponible pendant au moins 10 jours durant les Jeux olympiques, les Jeux paralympiques ou les deux événements (du 26 juillet au 11 août 2024).
Les volontaires ne seront pas rémunérés, mais bénéficieront de la gratuité des transports publics et du catering fourni par la ville de Paris.
Les volontaires sélectionnés recevront une formation dès le printemps de l’année prochaine. Celle-ci se déroulera dans un premier temps en ligne, puis sur les différents sites concernés à l’approche de l’événement. Les formations aborderont l’environnement des Jeux, les spécificités des différentes missions, la découverte des sites de déploiement et la rencontre avec les autres volontaires et l’équipe d’encadrement.
Comment postuler ?
Les personnes qui souhaitent devenir volontaires peuvent postuler en ligne sur le portail dédié jusqu’au début du mois de mai 2023. Pendant cette période, il est possible de soumettre sa candidature et de remplir un formulaire qui vous prendra tout de même de 30 à 45 minutes.
De mai à septembre 2023, le comité d’organisation examinera les différentes candidatures reçues. Selon la mission vers laquelle il orientera le candidat, une invitation pour un entretien et/ou à remplir un questionnaire d’autoévaluation pour confirmer les niveaux de langue sera envoyée. La décision concernant chaque candidature sera communiquée cet automne.
Louiza Kosykh a été appréhendée par les services de l’immigration en avril 2023, après que la photo la montrant nue devant un banian sacré de 700 ans soit devenue virale sur les réseaux sociaux. La communauté hindouiste locale, qui considère cet arbre comme sacré, a été particulièrement choquée… La touriste russe a été expulsée de Bali. Elle a affirmé que la photo avait été prise il y a quelques années et qu’elle ne savait pas que l’arbre était considéré comme sacré.
Répression des violations de la loi par les touristes
Après une série d’incidents dus au manque de respect envers la culture majoritairement hindouiste de l’île, les autorités de Bali ont décidé de davantage serrer la vis vis-à-vis des touristes irrespectueux. Le département indonésien de l’immigration a également demandé au gouvernement local de mettre au point un guide destiné aux touristes souhaitant s’y rendre.
L’année dernière, les files d’attente à l’aéroport Schiphol étaient assez longues et lors des jours de forte affluence, des vols ont été retardés : on ne compte d’ailleurs plus les voyageurs qui ont raté leur avion… Pour éviter que cela se reproduise, les responsables de l’aéroport ont mis en place une solution pratique en offrant aux voyageurs la possibilité de réserver un créneau horaire pour passer le contrôle de sécurité.
Pour l’instant, cette option est uniquement offerte aux voyageurs à destination d’autres pays de l’espace Schengen, pour lesquels un passeport n’est pas nécessaire. Cependant, les responsables de l’aéroport envisagent de bientôt étendre cette offre à toutes les destinations.
Attention, la réservation du créneau horaire ne concerne que le contrôle de sécurité. Les passagers en partance doivent donc toujours se présenter bien à temps pour le check-in et l’enregistrement éventuel de leurs bagages en soute.
Une mesure qui offre plus de flexibilité aux voyageurs
Cette nouvelle mesure permet aux voyageurs de mieux planifier leur temps à l’aéroport et de réduire leur stress en évitant les longues files d’attente. Les passagers pourront réserver leur créneau horaire en ligne ou via l’application mobile de l’aéroport.
Les responsables locaux d’Osaka et de Nagasaki (sud-ouest) cherchent depuis longtemps à obtenir l’autorisation de construire des complexes de loisirs (“integrated resorts”), comprenant outre des casinos, des centres de conférences, hôtels, restaurants, théâtres et autres lieux de divertissement.
Si le Premier ministre Fumio Kishida accueille ce projet avec enthousiasme, insistant sur les retombées économiques, l’arrivée d’un casino n’en reste pas moins fort critiquée. En effet, les opposants soulignent le risque d’aggravation des problèmes d’addiction au jeu, déjà importants au Japon. Selon une enquête du gouvernement en 2021, 2,8 millions de personnes (2,2% de la population) sont dépendantes au jeu.
Osaka estime que son complexe aura un impact économique annuel de 1 140 milliards de yens (7,8 milliards d’euros) et créera 15 000 emplois. Le complexe devrait attirer environ 20 millions de visiteurs par an et générer un chiffre d’affaires annuel de 520 milliards de yens, dont 80% proviendront des casinos. Tout complexe de jeux d’argent qui souhaite obtenir une autorisation devra présenter ses plans de prévention de la dépendance au jeu, selon le gouvernement.