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Category: Administratif

  • Rouler en Grande-Bretagne, est-ce vraiment si compliqué ? 5 mythes analysés !

    Rouler en Grande-Bretagne, est-ce vraiment si compliqué ? 5 mythes analysés !

    Nirmal Rajendharkumar

    1.    « C’est impossible à comprendre » : faux

    Certes, nous avons tous une approche différente de la conduite et de ce qui est simple ou compliqué. A vrai dire, le plus compliqué, c’est surtout de… se rappeler de serrer à gauche, au petit matin ou en sortant du restaurant ! Une fois bien à gauche, suivez le flot de voitures, les flèches et les multiples indications sur la route. Pour les ronds-points, c’est pareil : suivez les indications et tout ira très bien ! Cerise sur le gâteau : les Britanniques sont très courtois et patients au volant.

    2.    « Rouler à gauche avec le volant à droite, c’est dangereux ! » : faux mais parfois vrai

    Rouler à gauche avec le volant à gauche vous facilite la vie : vous connaissez les dimensions de votre voiture et les réflexes pour contrôler votre bolide sont toujours d’application. De plus, cela vous permet de bien serrer la gauche sur les routes étroites qui sont par ailleurs fort courantes ! En revanche, les dépassements peuvent être hasardeux et prendre un ticket dans un parking exige soit un copilote, soit un bras extrêmement long !

    3.    « Les commandes sont inversées sur les voitures avec le volant à droite » : faux !

    Si vous optez pour un véhicule de location, vous aurez forcément un véhicule avec le volant à droite. On vous rassure tout de suite : tout le reste est bien à sa place et rien ne change par rapport à une voiture « continentale » en matière de pédalier ou de grille de changement de vitesse. L’accélérateur est toujours à droite et la première en haut à gauche !

    4.    « Il est impossible de s’y garer » : faux.

    N’essayez évidemment pas de poser vos roues dans certaines villes comme Londres ou Oxford. Mais pour le reste, le parking ne pose pas trop de problème, à moins que votre serviteur ait toujours eu de magistraux coups de chance lors de ses multiples expéditions sur place ! Un grief toutefois, et un gros : le parking coûte vite cher car, hors allée privée, il est quasi impossible de se garer gratuitement !

    5.    « La règlementation est impossible à comprendre » : faux et… vrai !

    Oubliez la règle de la priorité de droite : dans l’immense majorité des cas, la circulation est régie par des routes prioritaires, ce qui est infiniment plus simple que chez nous. En revanche, il est vrai que les changements constants de limitation de vitesse peuvent créer des surprises (et les GPS ne sont pas toujours bien renseignés sur la vitesse maximale permise), alors que les radars sont omniprésents. De même, certains péages, notamment pour le parking ou le pont de la M25 au nord de Londres, sont parfois assez nébuleux à comprendre. Prenez vos pièces et un smartphone connecté, cela peut toujours servir !

  • L’eSim, la solution pour rester connecté à moindre coût en dehors de l’Europe

    L’eSim, la solution pour rester connecté à moindre coût en dehors de l’Europe

    Patricia Santos

    Il existe néanmoins une solution : l’eSim. Proposé depuis 2016 sur les smartphones haut de gamme, mais se généralisant progressivement sur les autres, ce système consiste en une carte Sim intégrée d’usine dans le téléphone, qui permet de se connecter au réseau de n’importe quel opérateur mobile. Plus concrètement, l’eSim fonctionne de la même manière qu’une carte Sim physique, sauf que vous n’avez plus besoin de cette dernière.

    Cette évolution dans le petit monde des smartphones signifie que vous pouvez facilement acheter un forfait de données mobiles où que vous soyez dans le monde et sans devoir ôter ou changer de carte Sim. Grâce à cette souplesse d’utilisation, l’eSim offre de nombreux avantages lorsqu’on voyage à l’étranger. En effet, celle-ci se distingue par davantage de sécurité puisqu’au contraire d’une carte physique, l’eSim ne peut pas être retirée de votre smartphone en cas de perte ou de vol de votre appareil.

    En outre, avec une eSIM, pas besoin d’obtenir, de transporter et d’échanger des cartes physiques (qui peuvent aussi être perdues ou détériorées). Enfin, pour les globetrotters, il est bien souvent possible d’installer plusieurs eSim sur un même téléphone et de pouvoir les utiliser chaque fois que vous en avez besoin. Pour activer l’eSim désirée, il suffit de la sélectionner dans le menu des réglages de votre téléphone. Ce qui peut être très utile si vous voyagez régulièrement vers les mêmes destinations.

    Plusieurs opérateurs virtuels vous permettent d’acquérir une eSim assortie d’un forfait mobile dans des dizaines de pays. C’est notamment le cas d’Holafly (le leader), d’Airalo, de Nomad ou encore de Yoho Mobile.

  • Voici comment savoir si votre vol Ryanair est annulé

    Voici comment savoir si votre vol Ryanair est annulé

    Lorsque Ryanair doit faire face à des grèves, la règle est simple : en cas d’annulation de l’un de ces vols, la compagnie aérienne low-cost communique 48 heures avant l’heure de départ dudit vol. Un laps de temps jugé nettement trop court par bon nombre d’observateurs, d’autant que, bien souvent, Ryanair est prévenu plus d’une semaine à l’avance du mouvement de grève. Ces mêmes observateurs soupçonnent la compagnie irlandaise de vouloir encourager ses clients à annuler eux-mêmes leur vol en se privant par la même occasion de l’indemnité due par la compagnie… C’est qu’une grève n’est pas considérée comme un cas de force majeur et Ryanair, en plus du remboursement ou de proposer un vol alternatif, doit s’acquitter d’une indemnité allant de 250 à 600 € par passager en cas d’annulation !

    Comment savoir si votre vol est annulé ?

    Les grèves qui frappent actuellement Ryanair dans notre pays sont organisées à l’initiative d’équipages belges. Par conséquent, seuls les vols opérés par des équipes basées en Belgique sont susceptibles d’être supprimés, à savoir la moitié des vols au départ et vers Charleroi (Zaventem n’est pas concerné par ces grèves).

    Pour savoir si votre vol est bel et bien assuré, il est possible de suivre la trajectoire de votre futur avion sur des sites de traçage de vols comme FlightRadar. De quoi vérifier si l’avion en question est stationné en Belgique. Ce stratagème reste néanmoins aléatoire, l’été étant une saison particulièrement propice aux changements de plan de vol. Autre alternative pour organiser vos vacances : privilégier une compagnie traditionnelle (et donc pas low-cost), qui se plie à la législation européenne en matière d’annulation.

  • Pouvez-vous recevoir une amende de l’étranger ? « Pas dans tous les cas… »

    Pouvez-vous recevoir une amende de l’étranger ? « Pas dans tous les cas… »

    Denny Muller

    Une base de données centralisée

    Une base de données européenne regroupant les plaques d’immatriculation a été établie. En cas d’infraction routière à l’étranger, cette base peut être consultée pour que l’amende soit directement envoyée à votre adresse personnelle.

    Notez que toutes les infractions ne sont pas concernées par ce processus. Seules celles dites “liées à la sécurité routière” entrent en jeu. Il s’agit précisément de huit types d’infractions : l’excès de vitesse, le non-respect d’un feu rouge (ou orange fixe), la conduite en état d’ébriété ou sous l’influence de stupéfiants, l’absence de port de la ceinture de sécurité ou d’un siège pour enfant, le non-port du casque, l’usage du téléphone portable au volant sans kit mains libres et la circulation dans une voie interdite, telle qu’une voie de dépannage ou une voie de bus.

    En revanche, si vous commettez une infraction de stationnement ou si vous circulez dans une zone à faibles émissions sans y être autorisé, les autorités ne peuvent pas simplement consulter la base de données. Dans ces cas, elles doivent tenter d’obtenir vos coordonnées par l’intermédiaire du ministère public. Il est donc peu probable que vous receviez une amende pour de telles infractions.

    Des conditions à respecter

    Même si votre infraction fait partie des huit citées précédemment, plusieurs conditions formelles doivent être remplies pour que l’amende soit valide. Parmi ces conditions, l’amende doit mentionner le type d’infraction commise, faire référence à l’article de loi enfreint ainsi qu’à la sanction applicable. De plus, l’endroit, la date et l’heure de l’infraction doivent être précisés, ainsi que les détails de l’appareil utilisé pour la constater. Si l’amende ne respecte pas ces critères, vous avez le droit de la contester.

    De plus, la notification doit être rédigée dans la langue des documents d’immatriculation du contrevenant ou, si cette langue n’est pas connue, dans une langue nationale officielle.

    Cas spécifiques de la France et des Pays-Bas

    Si vous commettez une infraction en France ou aux Pays-Bas, des règles spécifiques s’appliquent. Même pour les infractions qui ne sont pas directement liées à la sécurité routière, vous risquez de recevoir l’amende directement à domicile.

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Voyages et changement climatique : une bombe à retardement pour les assurances annulation?

    Voyages et changement climatique : une bombe à retardement pour les assurances annulation?

    Towfiqu Barbhuiya

    Les crises climatiques de plus en plus fréquentes et intenses, telles que les incendies de forêt, les inondations et les vagues de chaleur, posent des défis considérables au secteur du tourisme. De plus en plus, les voyageurs se retrouvent dans des situations où ils doivent annuler ou reporter leurs plans de voyage à cause de ces événements. Cela soulève la question de savoir si les assurances annulation, conçues pour couvrir les événements imprévus, pourraient être de plus en plus sollicitées, ce qui pourrait entraîner une hausse des primes d’assurance.

    Comment fonctionnent les assurances annulation ?

    Les assurances annulation de voyage sont conçues pour protéger les voyageurs contre les imprévus personnels qui pourraient entraver leurs plans de voyage, tels que les maladies ou les décès familiaux. Toutefois, les catastrophes naturelles ou les cas de force majeure ne sont généralement pas couverts par ces polices.

    Ainsi, malgré l’augmentation des crises climatiques, les compagnies d’assurance insistent sur le fait que le secteur des assurances annulation n’est pas directement affecté. Cela dit, il convient de noter qu’il existe une distinction claire entre l’assurance annulation et l’assistance, cette dernière étant activée en cas de problème médical survenu pendant le voyage.

    Pourrait-il y avoir un impact ?

    L’idée d’étendre la couverture des assurances annulation pour inclure les catastrophes naturelles peut sembler attrayante pour les consommateurs, mais elle présente de nombreux défis pour l’industrie de l’assurance.

    Pour estimer le risque et construire un contrat d’assurance, les assureurs se basent sur des chiffres et des statistiques. Cependant, avec les forces de la nature, il est presque impossible d’évaluer précisément le risque. Par exemple, comment définir les limites de la couverture en cas de catastrophe naturelle ? Devrait-elle s’appliquer au niveau national, européen, voire mondial ?

    L’avenir des assurances annulation

    Si les compagnies d’assurance devaient inclure les catastrophes naturelles dans leurs polices d’assurance annulation, cela pourrait entraîner une hausse spectaculaire des primes d’assurance, rendant ces polices inaccessibles pour beaucoup.

    Il est clair que l’industrie de l’assurance doit trouver un équilibre entre la protection des consommateurs et la gestion des risques financiers. À mesure que le changement climatique s’intensifie, cette question ne fera que gagner en importance. Doivent-elles incorporer ces risques, car là est la demande ? Auquel cas, les prix risquent d’exploser dans les pays méditerranéens en été…

  • Qui paie la facture en cas de retour anticipé de vacances ?

    Qui paie la facture en cas de retour anticipé de vacances ?

    Marco Lopez

    Annulation ?

    Si vous avez réservé un voyage ou un logement et que vous souhaitez partir plus tôt (ou ne pas vous rendre à une certaine destination), vous devez vérifier ce qui peut être annulé et ce qui ne peut pas l’être.  Par exemple, si vous louez une maison de vacances et que vous partez plus tôt que prévu, vous devrez probablement payer la totalité du loyer (jusqu’à la fin de la période prévue).  Si vous avez réservé un hôtel, vous avez peut-être encore la possibilité d’annuler.

    Même s’il n’y a pas de possibilité d’annulation, vous pouvez essayer de trouver un arrangement avec l’hôtel où vous séjournez. Il est possible que l’hôtelier comprenne votre situation et qu’il soit disposé à trouver un arrangement financier avec vous.

    Frais supplémentaires

    Un départ anticipé de votre lieu de vacances peut également entraîner des frais supplémentaires. Prenons par exemple le cas où vous avez réservé un voyage à forfait et que vous devez prendre un vol de retour plus tôt. En règle générale, ces frais supplémentaires sont à votre charge et vous ne pouvez pas les réclamer à votre voyagiste, par exemple. En effet, il n’est pas responsable de la raison pour laquelle vous devez rentrer plus tôt chez vous.

    L’assurance

    Si vous avez souscrit une assurance assistance voyage, vous pouvez parfois récupérer certains frais.  Sachez qu’une police d’assurance ne ressemble pas à une autre et que les couvertures offertes par les assureurs peuvent être différentes.  Relisez donc la police que vous avez souscrite pour connaître vos droits et obligations. Ce que l’on oublie trop souvent, c’est que si vous disposez d’une carte de crédit, une assurance assistance voyage peut y être incluse. Il est d’ailleurs possible que cette assurance puisse intervenir.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Plus de 5 heures de recherche pour la quête du voyage parfait

    Plus de 5 heures de recherche pour la quête du voyage parfait

    Domenico Loia

    Une étude récente menée par Expedia révèle que les voyageurs passent en moyenne 303 minutes, soit plus de 5 heures, à consulter 141 pages de contenu dans les 45 jours précédant la réservation de leur voyage. Ce chiffre atteint même 277 pages pour les voyageurs aux États-Unis.

    Les ressources utilisées

    Les principales ressources utilisées par les voyageurs dans leur recherche sont les agences de voyages en ligne (80 %), les moteurs de recherche (61 %), les réseaux sociaux (58 %), les sites des compagnies aériennes (54 %) et les sites de voyage (51 %).

    L’influence des réseaux sociaux

    Près de trois voyageurs sur cinq n’ont pas de destination spécifique en tête lorsqu’ils commencent leur recherche. Un nombre significatif d’entre eux déclare être influencé par les contenus consultés sur les réseaux sociaux et la publicité. En effet, 77% des voyageurs utilisent les réseaux sociaux dans leur parcours d’achat et près d’un voyageur sur cinq (19 %) déclare que la publicité a influencé leur décision de réserver un voyage.

  • Pleasure Boating : une app innovante pour naviguer en Belgique !

    Pleasure Boating : une app innovante pour naviguer en Belgique !

    Niels Bosman

    Disponible sur Google Play Store et l’Apple App Store, cette application offre des informations personnalisées en fonction du type de votre embarcation et de la zone de navigation. L’application permet de planifier soi-même une excursion, sur les eaux intérieures belges ou sur la partie belge de la mer du Nord, et de connaître directement les équipements nécessaires et les points d’attention.

    Non seulement vous y trouverez une version numérique de votre brevet de navigation et des informations sur vos embarcations enregistrées, mais l’application est également équipée d’une fonction SOS pour contacter facilement les services d’urgence.

  • Sur les routes européennes : bientôt plus aucune échappatoire à la justice ?

    Sur les routes européennes : bientôt plus aucune échappatoire à la justice ?

    Toine G

    Les routes européennes ne pardonnent plus les infractions, même celles commises hors frontières. Une tendance rapportée par divers journaux flamands, annonçant un durcissement des mesures pour faire régner la loi, peu importe la nationalité du conducteur fautif.

    Une directive européenne implacable

    Depuis 2015, une directive européenne autorise chaque pays membre de l’UE à identifier et poursuivre tout citoyen d’un autre État membre ayant enfreint les règles de la route sur son territoire. Ainsi, un excès de vitesse commis en France ou aux Pays-Bas n’est plus impuni. La réalité est claire : il est devenu impossible d’échapper aux amendes routières.

    Un champ d’action en expansion

    Cette directive, loin d’être statique, se voit renforcée. L’Europe envisage une expansion significative de la liste des infractions couvertes, tout en incitant chaque pays membre à intensifier ses efforts pour poursuivre les contrevenants étrangers.

    La Belgique : une figure exemplaire ?

    En Belgique, l’efficacité de ce système transfrontalier est démontrée. En 2021, 560 000 conducteurs étrangers y ont été verbalisés. Le pays a réussi à recouvrer les amendes dues par deux tiers des fautifs, se positionnant comme un leader en la matière.

  • Voici les passeports les plus forts au monde. Où le belge se situe-t-il ?

    Voici les passeports les plus forts au monde. Où le belge se situe-t-il ?

    Nicole Geri

    Si les passeports émis par les pays européens figurent en bonne place dans ce classement, cette année, c’est Singapour qui se positionne en tête, son précieux sésame permettant de voyager dans le plus grand nombre de pays au monde, avec un accès sans visa auprès de 192 destinations sur 227 au total !

    La deuxième place est occupée à égalité par trois pays européens : l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, avec un accès libre sans visa auprès de 190 destinations. Le Japon, qui a occupé le haut du podium durant cinq années consécutives, est rétrogradé à la troisième place, aux côtés de l’Autriche, de la Finlande, du Luxembourg, de la Corée du Sud, de la Suède et de la France. En troisième position, on retrouve le Danemark, l’Irlande, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Enfin, la cinquième place est trustée par la Belgique, Malte, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, la Suisse, le Portugal et la République tchèque.

    Et les perdants ?

    Une série d’autres nations souffrent en revanche d’un passeport particulièrement faible, avec l’obligation de détenir un visa pour entrer dans la majorité des pays. Le passeport le moins avantageux est celui de l’Afghanistan (accès sans visa auprès de seulement 27 destinations !), suivi par celui de l’Irak et de la Syrie.

    Enfin, il y a un constat à retenir de ce nouveau classement : au fil des ans, le Henley Passport Index montre que la liberté de voyager se renforce. En effet, le nombre moyen de pays auxquels les voyageurs peuvent accéder sans visa a presque doublé, passant de 58 en 2006 à 109 en 2023.