Evolyn, une nouvelle venue dans le secteur ferroviaire, envisage de défier la suprématie d’Eurostar dans le tunnel sous la Manche. Ce projet ambitieux, rendu public en juillet, est porté par une famille espagnole et soutenu par d’importants partenaires industriels et financiers des deux côtés de la Manche.
Commande auprès d’Alstom
Se basant sur les déclarations de l’entreprise, l’agence Reuters a révélé que Evolyn avait passé commande de 12 trains auprès du constructeur français Alstom. Cette commande pourrait s’étendre à 16 trains, avec une mise en service prévue pour 2025 et une montée en puissance l’année suivante.
Briser le monopole
Si Evolyn parvient à réaliser son projet, ce sera la première fois depuis le lancement du service Eurostar en 1994 qu’une réelle concurrence émerge. “Après 30 ans de monopole d’Eurostar, ce serait la première fois qu’un concurrent entre sur le marché“, a souligné un porte-parole d’Evolyn. Le projet bénéficie d’investissements substantiels, évalués à environ 1,16 milliard d’euros.
Concurrences antérieures
Il convient de noter que plusieurs entreprises, dont Deutsche Bahn, avaient déjà exprimé le désir de concurrencer Eurostar. Cependant, aucune d’entre elles n’a encore réussi à concrétiser cette ambition.
Face à l’escalade du conflit israélo-palestinien, le ministère des Affaires étrangères a récemment mis à jour ses recommandations pour ceux qui envisagent de se rendre au Liban. Les voyages non essentiels dans ce pays sont désormais “formellement déconseillés“.
Zones à risque
L’ambassade de Belgique à Beyrouth surveille attentivement les événements entre Israël et Gaza, notamment suite aux attaques du Hamas et aux contre-offensives israéliennes. Le ministère a spécifiquement mis en garde contre les déplacements dans la zone située au sud du fleuve Litani, ainsi que dans les quartiers sud de Beyrouth. De plus, il est recommandé d’éviter les zones proches des camps de réfugiés palestiniens.
Situation imprévisible
Le ministère a également souligné que la situation sécuritaire au Liban est susceptible de se détériorer de manière imprévisible. En cas de crise, les moyens de transport pour quitter le pays et se déplacer à l’intérieur peuvent être restreints.
Recommandations aux voyageurs
Face à cette situation, il est vivement conseillé d’évaluer la nécessité de voyager au Liban. Le ministère insiste sur le fait que les voyageurs doivent être particulièrement vigilants quant aux risques sécuritaires et rester informés de l’évolution de la situation sur place.
Peu le savent mais au sein du Parlement européen, il existe une commission des pétitions. Concrètement, l’objectif de la procédure de pétition du Parlement européen est de garantir à tous les citoyens la possibilité de communiquer avec l’institution et d’exercer leur droit de pétition. Des pétitions qui permettent au Parlement, grâce au travail de sa commission ad hoc, de se rendre réellement compte de la manière dont le droit de l’Union est appliqué ainsi que de jauger dans quelle mesure les institutions européennes se soucient de répondre aux préoccupations des citoyens.
Des frais « caché »
Une pétition a récemment plaidé pour que le bagage à main soit inscrit sur la liste des “articles indispensables” et celle-ci a été prise en compte par ladite commission des pétitions. De leur côté, les députés européens reconnaissent que les différentes règles propres à chaque compagnie aérienne sur les bagages autorisés ont tendance à créer des frais cachés, ce qui rend difficile toute comparaison transparente en matière de tarifs.
Des compagnies sanctionnées
Un projet réglementaire devrait être rédigé d’ici peu et, si le vote en plénière est adopté, cela signifie que les compagnies aériennes ne pourront plus appliquer de supplément tarifaire sur les bagages qui pourront être transportés en cabine. Cette prise en compte officielle de cette pétition, qui a été adoptée à l’unanimité avec 25 voix pour, intervient après un mois d’août catastrophique en Espagne, où plusieurs compagnies ont été condamnées à des amendes pour avoir facturé des suppléments liés à des articles emportés en cabine. Ryanair, Vueling, Easyjet ou encore Volotea y ont fait l’objet de nombreuses plaintes pour avoir appliquer des suppléments sur des bagages à main emportés par des passagers.
Objectif transparence
Pour rappel, en 2014, la Cour de justice de l’Union européenne a statué sur le fait que les bagages à main devaient être gratuits. Par contre, jusqu’à présent, les compagnies aériennes n’ont pas respecté cette exigence et imposent même de plus en plus de restrictions et surcoûts. Le Parlement souhaite que le poids et les dimensions des bagages soient standardisés pour toutes les compagnies aériennes, mettant ainsi fin aux règles propres à chacune d’entre elles. Ces dernières devront également modifier leurs pratiques en ce qui concerne les informations fournies aux passagers, comme le prix ou l’heure du vol, l’Union européenne demandant aux compagnies aériennes d’être plus transparentes à cet égard.
Le Premier ministre portugais, Antonio Costa, a annoncé que le pays ne prolongerait pas l’exonération fiscale accordée aux retraités étrangers dès 2024. Selon lui, cette mesure contribue à l’augmentation des prix de l’immobilier en pleine crise du logement. “Maintenir une telle mesure à l’avenir reviendrait à prolonger une mesure d’injustice fiscale qui n’est pas justifiée“, a-t-il déclaré lors d’une interview à CNN Portugal.
Historique de l’exonération
Instaurée en 2009, cette exonération, destinée aux étrangers résidant au moins six mois au Portugal, était initialement totale. Toutefois, depuis 2020, les nouveaux arrivants bénéficient d’un taux d’imposition réduit de 10%. Cette mesure, simplifiée en 2012, avait pour but d’attirer des capitaux étrangers, notamment en réponse à la crise de la dette qui touchait le pays. Elle a profité à environ 10.000 personnes, majoritairement des retraités français, britanniques ou italiens, qui se sont principalement installés à Lisbonne et en Algarve.
Conséquences sur le marché immobilier
L’exonération fiscale, tout comme les “visas dorés” et le régime fiscal pour les “nomades numériques”, est souvent citée comme l’une des raisons de la hausse des prix de l’immobilier. Face à cette situation, des milliers de Portugais ont manifesté pour demander des actions plus concrètes du gouvernement. Reconnaissant la situation, le gouvernement a adopté des mesures pour freiner la hausse des prix, dont la fin des “visas dorés“…
En la matière, l’Everest est probablement l’exemple le plus criant. Désormais surnommé “la plus haute décharge du monde”, le célèbre mont est jonché de détritus abandonnés par des alpinistes peu scrupuleux. Raison pour laquelle le Népal a déployé une batterie d’interdictions dont les ascensions en solitaire et celles effectuées par des personnes à mobilité réduite. Par ailleurs, chaque grimpeur doit désormais présenter un certificat médical valable aux autorités locales.
Mais l’Everest est loin d’être un cas isolé. En effet, d’autres sommets subissent eux aussi les aléas du tourisme de masse. Le mont Batur à Bali est un bon exemple. Là, le gouvernement local envisage d’interdire purement et simplement toute ascension suite aux comportements indécents de nombreux visiteurs. En 2021, un influenceur russe avait par exemple été expulsé du pays après avoir posé nu sur un ancien arbre sacré !
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En Australie, c’est le mont Uluru, situé dans le parc éponyme, qui a fait l’objet d’une fermeture définitive aux randonneurs après des années de débat. Pour rappel, cet immense monolithe de grès, situé en Australie centrale, est sacré pour les peuples aborigènes locaux.
Enfin, plus près de chez nous, la pratique de l’escalade et de l’alpinisme est interdite dans le Massif Central (France) depuis 2018 tandis qu’au mont Blanc, des problèmes récurrents liés à la surfréquentation poussent les autorités à régulièrement interdire l’accès aux refuges locaux ou à imposer une réservation préalable afin de canaliser le flux de visiteurs.
On le constate, les interdictions et restrictions se multiplient, principalement à cause d’une fréquentation trop importante et de comportements inadéquats. Une bonne chose pour tous ces sites qui se distinguent par un écosystème fragile que l’on se doit de préserver pour les générations futures.
Un récent décret autorise désormais 2.600 communes, majoritairement touristiques, à augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires jusqu’à 60%. Cette décision vise à répondre à la crise du logement en France en incitant à la remise sur le marché des logements vacants ou utilisés comme résidences secondaires.
Initialement prévu pour le printemps, le décret a été finalement publié le 26 août. Son objectif ? Élargir la taxe annuelle sur les logements vacants. Cela concerne notamment les résidences secondaires dans les communes qui, même si elles ne font pas partie d’une zone d’urbanisation continue de plus de 50.000 habitants, rencontrent un déséquilibre notable entre l’offre et la demande de logements.
Avec cette nouvelle mesure, 3.700 communes sont maintenant touchées, principalement localisées sur les côtes, en Corse et dans les régions montagneuses. Ces communes ont jusqu’au 1er octobre pour prendre une décision, et si elles optent pour cette augmentation, elle sera effective dès le 1er janvier 2024. Pour information, avant ce décret, seules les zones urbaines de plus de 50.000 habitants avec des problèmes d’accès au logement étaient concernées.
Depuis le 5 septembre, New York a mis en application une législation plus stricte concernant les locations touristiques. Les principales mesures sont :
Interdiction des locations de moins de 30 jours via Airbnb, sauf si l’hôte s’enregistre auprès de la ville.
L’hôte doit prouver qu’il réside dans le logement proposé à la location et qu’il sera physiquement présent pendant la durée de la location.
Seules deux personnes peuvent être accueillies à la fois par un hôte.
Les hôtes qui ne respectent pas ces règles peuvent être soumis à des amendes pouvant atteindre 5 000 dollars pour les récidivistes.
Répercussions pour Airbnb et les grandes villes
Airbnb, qui a contesté cette nouvelle réglementation devant les tribunaux, considère ces mesures comme une “interdiction de facto” de ses services à New York. La plateforme est également tenue de vérifier que les hôtes sont bien enregistrés avant de percevoir des frais de location. Cette décision pourrait inspirer d’autres villes confrontées à des tensions sur le marché immobilier, comme Amsterdam, Berlin ou Paris, où des mesures restrictives ont déjà été mises en place ou sont en discussion.
Contexte et enjeux
La ville de New York estime que près de 10 000 logements pourraient être concernés par cette nouvelle réglementation. L’objectif est de remettre ces logements sur le marché résidentiel, tout en limitant les abus liés aux locations touristiques. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de répondre à la crise du logement tout en revenant à l’esprit initial d’Airbnb, qui était de partager son propre logement.
Si vous avez versé un acompte à une société et que cette dernière fait faillite, vous risquez, en tant que consommateur, de perdre votre argent. Il est en effet assez rare que les clients soient remboursés (l’argent de la faillite allant plutôt au personnel, aux impôts, aux banques…). En outre, il y a peu de chances que le gérant de cette société soit assuré contre cette éventualité. Heureusement, il existe une exception à cette règle dans le secteur du voyage. La législation belge impose en effet aux voyagistes et autres acteurs du secteur, de souscrire à une assurance contre l’insolvabilité financière.
Nouvelles règles
Le système existant a été mis sous pression par les crises successives dans le secteur du tourisme. En effet, un certain nombre d’assureurs n’étaient plus disposés à offrir l’assurance nécessaire. Le législateur a donc adapté le régime selon lequel il peut y avoir un plafond d’intervention par année civile et par assureur. Au-delà de ce plafond, l’État belge prendra en charge la majeure partie de l’intervention due, celle-ci étant en partie remboursée par un fonds financé par les compagnies d’assurance concernées.
Qu’est-ce qui change pour vous ?
La nouvelle loi ne change rien pour vous en tant que voyageur. Si votre agence de voyage ou votre tour-opérateur fait faillite, vous aurez toujours droit à une indemnisation complète. La demande devra se faire auprès de l’assureur qui devra vous payer intégralement. Il pourra ensuite réclamer le montant facturé à l’État.
Djerba, la plus grande île d’Afrique du Nord, est un trésor de ruines antiques, de villages pittoresques, de mosquées, d’églises et de synagogues. Elle est également célèbre pour ses maisons traditionnelles et ses mosquées fortifiées.
Un lieu de légendes et de cinéma
Considérée comme l’île des Lotophages de l’Odyssée d’Homère, Djerba a également servi de décor à la saga Star Wars, renforçant son attrait pour les amateurs de culture et de cinéma.
Reconnaissance internationale
L’inscription de Djerba sur la liste de l’UNESCO est le fruit d’efforts conjoints des autorités tunisiennes et de la société civile. Elle met en lumière sept zones spécifiques de l’île et 24 monuments emblématiques.
Un symbole de coexistence
Djerba est un exemple vibrant de mixité religieuse, abritant des églises, des synagogues, dont la Ghriba, la plus ancienne d’Afrique, et des mosquées. Elle témoigne de l’adaptation humaine face aux défis environnementaux et historiques.
La Tunisie et l’UNESCO
Avec cette nouvelle inscription, la Tunisie compte désormais neuf sites au patrimoine mondial de l’UNESCO, renforçant son statut de destination culturelle incontournable.
Face à la montée des tarifs aériens, le gouvernement de Giorgia Meloni a décidé en août de limiter les prix des vols vers la Sardaigne et la Sicile durant les pics de demande, principalement en été, à “200% du prix moyen” habituellement pratiqué.
Position de Ryanair
Michael O’Leary, PDG de Ryanair, a déclaré que le décret était “illégal” selon les règles européennes qui stipulent que les prix sont déterminés par le marché. “La Commission européenne rejettera la mesure italienne. En attendant, nous ne respecterons pas ces conneries“, a-t-il affirmé. Selon O’Leary, même le ministère des Entreprises est incertain sur la manière d’appliquer le décret. Il critique le ministre Adolfo Urso, suggérant que la décision a été prise sans réelle compréhension.
Répercussions pour Ryanair
En réponse au décret, Ryanair a annoncé une réduction de 8% de ses vols vers la Sardaigne cet hiver, et prévoit une baisse de 10% pour les vols vers la Sicile. O’Leary indique que la compagnie réduira ses liaisons intérieures et augmentera ses vols internationaux, qui ne sont pas concernés par le décret.
La stratégie de Ryanair entraînera une hausse des tarifs des vols intérieurs et une baisse des tarifs internationaux, ce qui est, selon O’Leary, “exactement le contraire de ce que souhaite le gouvernement“.