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Category: Administratif

  • Louer un appartement à la côte belge : quelles règles faut-il suivre ?

    Louer un appartement à la côte belge : quelles règles faut-il suivre ?

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    Le décret sur les hébergements touristiques

    Si vous louez un appartement à la mer pour une courte durée – typiquement quelques semaines pendant les vacances –, le Décret flamand sur la location de logements ne s’applique pas. Vous bénéficiez alors de plus de liberté pour fixer la durée du contrat, le montant de la garantie locative, etc.

    Cependant, vous devez tenir compte du Décret flamand sur les hébergements touristiques (Logiesdecreet). Cela signifie que le propriétaire doit déclarer le bien auprès de Visit Flanders (Toerisme Vlaanderen), et que le logement loué doit répondre à un certain nombre d’exigences de sécurité et de qualité.

    Location à l’année en tant que second séjour

    Si vous louez un appartement à la côte à l’année, dans le but d’en faire une seconde résidence, alors le Décret flamand sur la location de logements ne s’applique pas non plus. Le Logiesdecreet n’est pas non plus requis dans ce cas.

    Attention : le locataire ne peut pas y établir sa résidence principale. Pour éviter toute confusion, le bailleur aura tout intérêt à inclure une clause dans le contrat précisant que le locataire ne peut pas y fixer son domicile. Cette clause devra aussi expliquer la raison, par exemple : « le bien est exclusivement destiné à un usage de seconde résidence ».

    Fixer sa résidence principale à la côte

    Si votre objectif est de louer un appartement à la mer pour en faire votre domicile principal, alors le Décret flamand sur la location de logements s’applique pleinement. Le bailleur comme le locataire doivent respecter les règles strictes en matière de durée de bail, de préavis, etc. telles que prévues par ce décret.

    Maître Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Que faire si vous perdez votre carte d’identité ou votre passeport à l’étranger ?

    Que faire si vous perdez votre carte d’identité ou votre passeport à l’étranger ?

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    Si vous perdez votre carte d’identité ou votre passeport, vous ne pouvez pas attendre votre retour en Belgique. Vous devez effectuer les démarches nécessaires sur place, là où vous êtes en voyage !

    Prenez une photo

    Avant de partir en voyage, prenez avec votre GSM une photo de votre carte d’identité et de votre passeport. Si vous perdez ces documents, il sera plus facile de faire établir un document provisoire. Sachez toutefois que la photo enregistrée sur votre GSM ne suffira pas comme « remplacement » de ces documents, et que même avec une photo, vous devrez suivre les étapes ci-dessous.

    Bloquez les documents perdus

    Pour éviter qu’une personne mal intentionnée n’utilise votre carte d’identité et/ou votre passeport perdus, vous pouvez les faire bloquer. Pour ce faire, appelez DOCSTOP au 00800 2123 2123 ou au +32 2 488 2123. Ce service est entièrement gratuit et disponible 24h/24 et 7j/7.

    Rendez-vous à la police

    La première étape consiste ensuite à vous rendre auprès des services de police locaux. Faites-y une déclaration de vol ou de perte. Demandez immédiatement un document officiel (par exemple un procès-verbal ou une attestation) qui prouve que vous avez effectivement signalé le vol ou la perte.

    Ambassade ou consulat

    Avec la preuve de votre déclaration, vous pouvez ensuite vous présenter à l’ambassade ou au consulat de Belgique. Vous pourrez y obtenir un document d’identité (provisoire). En l’absence d’ambassade ou de consulat belges, vous pouvez vous adresser à une représentation d’un autre pays de l’Union européenne. Prévoyez également quelques photos d’identité, car elles vous seront probablement demandées pour l’établissement du document provisoire.

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Plus d’un million de Belges ont fait ce clic qui pourrait leur sauver la vie

    Plus d’un million de Belges ont fait ce clic qui pourrait leur sauver la vie

    travel
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    Comme l’explique Florinda Baleci, porte-parole du SPF : « L’objectif de Travellers Online est de rendre l’assistance consulaire aux voyageurs plus efficace ». Concrètement ? Si vous partez en week-end à Rome ou en trek au Népal, signaler votre présence permet au ministère de vous contacter rapidement en cas de crise, de catastrophe naturelle ou de problème local.

    Exemple concret : lors des tensions armées en Israël et en Iran en juin dernier, la plateforme a permis d’estimer combien de compatriotes se trouvaient sur place, et de leur envoyer des consignes ciblées.

    Pas de spam, que des infos utiles

    Travellers Online fonctionne en tandem avec les avis de voyage du SPF pour rester en contact avec les Belges à l’étranger. Non, vous ne recevrez pas de pub pour des chapeaux de paille ou des adaptateurs de prise électrique : uniquement des alertes utiles et géolocalisées.

  • Machu Picchu : place à la rigueur !

    Machu Picchu : place à la rigueur !

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    Il y a des lieux qu’on pense intemporels. Le Machu Picchu, perché à plus de 2 400 mètres d’altitude, en fait partie. Pourtant, derrière les pierres centenaires, le site est victime de son succès. Pour préserver ce trésor archéologique inca, les autorités péruviennes ont mis les bouchées doubles : 2025 marque l’entrée en vigueur de nouvelles règles d’accès, taillées pour réguler la foule… sans gâcher la magie.

    Circuits imposés, visites chronométrées

    On oublie la flânerie au gré des ruines. Désormais, les visiteurs devront choisir entre trois itinéraires balisés, dont le circuit 2, plus complet (et plus couru) qui offre une immersion totale dans le site. Le circuit 3, plus court, mise davantage sur les vues panoramiques.

    Votre billet ? Il précise l’heure exacte d’entrée – à respecter impérativement, sous peine de rester à la porte. Une fois dedans, le temps de visite est limité à 2h30, pas une minute de plus. De quoi faire le plein de souvenirs… sans traîner.

    Adieu drones, casse-croûte et improvisation

    Le site devient aussi plus strict côté matériel : pas de drone, pas de trépied, pas de pique-nique ni de sac trop volumineux. Et pas de bâton pointu non plus, merci pour les pierres.

    Autre nouveauté : la présence d’un guide officiel est désormais obligatoire (déjà inclus si vous réservez un circuit organisé). Pour les plus aventuriers, les randonnées vers Huayna Picchu, Huchuy Picchu ou la Montagne Machu Picchu restent accessibles… sur réservation préalable, bien sûr.

    Anticipez, ou renoncez

    Avec seulement 4.500 visiteurs autorisés par jour, mieux vaut réserver bien à l’avance. Et surtout, ne passez que par la plateforme officielle ou une agence agréée !

  • Espagne : des amendes salées pour les touristes trop relâchés

    Espagne : des amendes salées pour les touristes trop relâchés

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    taisia-karaseva

    Dans la ville classée à l’Unesco, les autorités serrent la vis. Les visites guidées type free tour sont désormais limitées à 30 participants. Les guides trop bruyants risquent jusqu’à 700 € d’amende s’ils osent dégainer un porte-voix.

    Ségovie : l’aqueduc sous haute protection

    Érigé vers l’an 50, l’aqueduc romain de Ségovie attire les foules… et malheureusement quelques vandales. Résultat : la mairie brandit des amendes de 750 à 3.000 € pour quiconque aurait la mauvaise idée d’y laisser sa « marque ».

    Málaga & Marbella : la plage, oui… mais avec décence

    À Málaga, mieux vaut se rhabiller avant de quitter la plage et respecter le code de la route en trottinette : faute de quoi, jusqu’à 700 € d’amende. À Marbella, les esprits (et les vessies) doivent rester sages : uriner sur le sable peut coûter jusqu’à 1.500 €. De quoi faire passer l’envie.

    Baléares & Canaries : les coquillages restent sur la plage !

    Ramasser un coquillage « pour le souvenir » ? Mauvaise idée : la facture peut grimper à 3.000 €. Un selfie suffira, merci pour la biodiversité.

    Nigrán : le record des amendes

    En Galice, lors de la fête de la San Juan, les feux de plage creusent des trous béants. La mairie a trouvé la parade : une astreinte record de 200.000 € pour protéger l’écosystème. Ça fait cher la braise.

  • Quelle garantie avez-vous sur les articles achetés à l’étranger ?

    Quelle garantie avez-vous sur les articles achetés à l’étranger ?

    shop barcelona
    welovebarcelona

    Règlementation européenne

    Les règles légales en matière de garantie sur les biens de consommation, sont basées sur une directive européenne. Cela signifie que si vous achetez un bien dans un autre pays de l’Union européenne, les règles de garantie seront dans une large mesure similaires, et vous aurez en principe également droit à deux ans de garantie.

    Si vous achetez quelque chose dans un pays hors Union européenne, vous devez alors consulter la législation locale pour savoir à quelle garantie vous pouvez prétendre. Il est également possible que le vendeur vous accorde une garantie commerciale complémentaire !

    Demander la garantie en Belgique ?

    En principe, vous rendre dans un magasin belge pour demander une réparation sous garantie d’un produit acheté à l’étranger, ne fonctionnera probablement pas ! Le commerçant belge n’a en effet aucune relation contractuelle avec vous.

    Il existe toutefois une exception : si vous avez acheté un produit de marque, et que vous vous adressez ici à un magasin qui vend cette même marque. Le contrat entre ce magasin belge et son fournisseur pourrait contenir une clause l’obligeant à aider les clients ayant acheté ce produit ailleurs (par exemple, en envoyant le produit au fournisseur). Il peut être utile de vous renseigner auprès du magasin ou de l’importateur de la marque pour savoir si une prise en charge est possible en Belgique.

    Pas de solution, que faire ?

    Si vous ne pouvez pas vous faire aider en Belgique et que vous n’arrivez pas non plus à trouver une solution avec le vendeur étranger (par exemple, s’il refuse de vous rembourser), vous pouvez introduire une plainte auprès du Centre Européen des Consommateurs (ECC Belgique). Ce service peut intervenir si le vendeur est établi dans un autre pays de l’UE, en Norvège ou en Islande.

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Vietnam : un joli cadeau pour les touristes belges !

    Vietnam : un joli cadeau pour les touristes belges !

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    Les formalités viennent de se simplifier pour les Belges désireux de visiter le Vietnam. Depuis le 15 août, plus besoin de visa touristique pour un séjour de moins de 45 jours au Vietnam !

    L’annonce a été faite par Maxime Prévot, ministre belge des Affaires étrangères. Et ce n’est pas un hasard : “C’était l’une des principales revendications que le roi Philippe et moi-même avions formulées lors de la visite d’État au Vietnam en avril dernier,” explique-t-il. “Le Premier ministre vietnamien s’y était engagé… C’est chose faite.”

    Une ouverture vers l’Europe… mais pas pour tout le monde

    Le Vietnam ne fait pas les choses à moitié : 12 pays européens sont concernés par cette exemption de visa. Outre la Belgique, on retrouve entre autres les Pays-Bas, le Luxembourg, la Pologne ou encore la Suisse. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie touristique plus large du gouvernement vietnamien, qui souhaite accueillir plus de voyageurs internationaux, tout en évitant de leur faire perdre du temps dans les méandres administratifs

  • États-Unis : une caution de 15.000 dollars pour certains visas !

    États-Unis : une caution de 15.000 dollars pour certains visas !

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    Le département d’État américain a annoncé un programme inédit : certains étrangers devront payer une caution salée, jusqu’à 15.000 dollars, pour obtenir un visa de tourisme ou d’affaires. Objectif affiché : limiter les séjours prolongés au-delà de la durée autorisée.

    Qui est concerné ?

    Pas de liste officielle pour l’instant. L’annonce précise seulement que les ressortissants de pays jugés à risque – c’est-à-dire ceux avec un fort taux de dépassement de séjour ou des données de contrôle jugées insuffisantes – pourront être ciblés. En 2023, près de 500.000 personnes auraient dépassé leur durée de séjour aux États-Unis, selon le document.

    Trump et sa ligne dure

    Cette initiative s’inscrit dans la politique anti-immigration prônée par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier. Ces derniers mois, Washington a déjà resserré les conditions de délivrance de visas, notamment pour certains pays africains. Exemple récent : la suspension des visas pour les ressortissants du Burundi, citant des « violations répétées ».

  • Bruxelles serre la vis : les hôtes Airbnb face à une avalanche d’amendes

    Bruxelles serre la vis : les hôtes Airbnb face à une avalanche d’amendes

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    Tourisme et justice européenne : un long feuilleton

    Ce grand déballage fiscal trouve son origine dans une bataille juridique entre Airbnb et la Région bruxelloise, soldée en 2022 par la CJUE (la Cour de Justice de l’Union Européenne). L’Europe a tranché : l’ordonnance bruxelloise de 2016 est bien légale. Airbnb a donc dû transmettre les infos des hôtes… et la ville sort la calculette.

    Selon la plateforme, les règles actuelles sont un casse-tête. “Peu de progrès ont été faits pour améliorer ce cadre réglementaire“, critique-t-elle, tout en rappelant qu’elle reste “ouverte au dialogue” avec les autorités locales.

    Ce qu’il faut retenir pour les voyageurs

    Pas de panique côté touristes : la city tax est en général incluse dans le prix. Mais pour ceux qui cherchent un hébergement insolite ou un logement chez l’habitant, il se pourrait que l’offre diminue… faute d’hôtes prêts à affronter l’administration.

     

  • Italie : des documents d’identité volés durant le check-in !

    Italie : des documents d’identité volés durant le check-in !

    rome hotel
    christopher-ott

    L’alerte vient de l’Agence italienne pour le numérique (Agid), qui parle de près de 100.000 documents volés entre juin et août 2025. Le coupable, un certain “mydocs”, affirme avoir obtenu ces données via des accès non autorisés à des systèmes informatiques d’au moins dix hôtels. Et l’histoire pourrait ne pas s’arrêter là… “Il n’est pas exclu que d’autres cas puissent émerger dans les jours à venir”, précise l’Agid. Ambiance.

    Des vacances qui laissent des traces (numériques)

    Ces documents, utilisés pour les procédures de check-in, peuvent désormais servir à créer de faux papiers, ouvrir des comptes bancaires ou encore usurper une identité numérique. Et le phénomène n’est pas isolé. Les cyberattaques ciblant les hôtels se multiplient : Marriott, Caesars, Booking.com… tous ont déjà été victimes de fuites massives de données.