cms

Category: Administratif

  • Voyage en Israël : une nouvelle autorisation obligatoire pour les Belges

    Voyage en Israël : une nouvelle autorisation obligatoire pour les Belges

    israel
    Haley Black

    Depuis ce 1er août, tous les voyageurs belges se rendant en Israël pour des séjours de 90 jours maximum doivent remplir une demande d’autorisation de voyage électronique (ETA). Cette mesure, similaire à celle en vigueur aux États-Unis, est obligatoire pour tous les détenteurs de passeports, quel que soit leur âge.

    Comment obtenir l’ETA ?

    L’ETA doit être remplie en ligne avant le départ, via le site de la Population and Immigration Authority d’Israël. Cette autorisation, valable pour deux ans, coûte 25 Nis, soit environ 6 euros. Les Affaires étrangères rappellent qu’il est essentiel de se conformer à cette nouvelle exigence pour éviter tout désagrément lors du voyage.

    Voyages déconseillés en raison des tensions

    Malgré cette nouvelle procédure, les Affaires étrangères belges déconseillent fortement les voyages dans la région en raison de la guerre dans la bande de Gaza, des tensions en Cisjordanie, ainsi que des conflits entre Israël, l’Iran, et le Hezbollah libanais. Il est par ailleurs recommandé de suivre les mises à jour des autorités belges sur le site des Affaires étrangères

  • Comment les « eSim » révolutionnent notre manière de voyager

    Comment les « eSim » révolutionnent notre manière de voyager

    selfie
    Artem Beliaikin

    Proposée depuis quelques mois sur les smartphones de dernière génération, ce qu’on appelle communément eSim consiste en une carte Sim virtuelle intégrée d’usine dans le téléphone qui permet de se connecter au réseau de n’importe quel opérateur mobile dans le monde. Dans la pratique, l’eSim fonctionne de la même manière qu’une carte Sim physique, sauf que vous n’avez plus besoin de cette dernière.

    Cette fonction révolutionnaire signifie que vous pouvez facilement acheter un forfait de données mobiles, et ce où que vous soyez dans le monde et sans devoir ôter ou changer de carte Sim. Une souplesse d’utilisation qui offre de nombreux avantages lorsqu’on voyage à l’étranger mais qui se distingue aussi par davantage de sécurité puisqu’au contraire d’une carte physique, l’eSim ne peut pas être retirée du smartphone en cas de perte ou de vol de votre appareil. Enfin, avec l’eSIM, pas besoin d’obtenir, de transporter ou encore d’échanger des cartes physiques (qui peuvent aussi se détériorer).

    Idéal pour les bourlingueurs

    Pour les globe-trotteurs, il est possible d’installer plusieurs eSim sur un même appareil et de pouvoir les utiliser chaque fois que vous en avez besoin lorsque vous changez de pays. Pour activer l’eSim désirée, il suffit de la sélectionner dans le menu des réglages de votre téléphone et de désactiver la carte Sim physique contenue dans celui-ci.

    Plusieurs opérateurs virtuels vous permettent d’acquérir une eSim assortie d’un forfait mobile dans plusieurs dizaines de pays. C’est notamment le cas d’Holafly, d’Explod, d’Airalo, de Nomad ou encore de Yoho Mobile.

  • Comment prendre un congé sans solde?

    Comment prendre un congé sans solde?

    Christina Wocintechchat

    Si vous souhaitez prendre un congé sans solde auprès de votre employeur, vous devez obtenir l’accord de celui-ci. Si vous restez chez vous sans cet accord, votre absence sera considérée comme illégale. En outre, sachez que la loi ne précise pas le nombre de jours de congés sans solde que vous pouvez prendre : là encore, vous devrez convenir de ceci avec votre employeur.

    Si vous avez trouvé un accord avec votre employeur, assurez-vous d’en avoir la preuve, comme une feuille signée de sa part ou un mail venant de lui.

    Conséquences

    Si vous prenez un congé sans solde, vous pourrez donc être absent du travail les jours concernés.  Toutefois, sachez que vous ne serez pas payé pendant ces jours d’absence et que vous n’avez aucun droit en matière de sécurité sociale pendant ces jours. En outre, ces jours non prestés ne seront pas comptabilisés dans le calcul des congés auxquels vous avez droit l’année suivante.

    Pensez à tout !

    Il n’est pas inutile d’évaluer la manière dont votre employeur envisage ce congé. Même si votre employeur accepte (éventuellement par nécessité), il n’est pas exclu qu’il ne l’apprécie pas et que vous ne soyez pas dans ses bonnes grâces par la suite (vous pourriez manquer une promotion, par exemple).  Vos collègues pourraient également ne pas apprécier votre absence parce qu’elle pourrait augmenter leur charge de travail.

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Pouvez-vous laisser quelqu’un d’autre partir en vacances à votre place ?

    Pouvez-vous laisser quelqu’un d’autre partir en vacances à votre place ?

    aeroport famille
    adobe

    Il peut y avoir de nombreuses raisons pour lesquelles vous préférez ne pas participer au voyage que vous avez réservé. Cela peut aller d’une rupture amoureuse à une perte de revenu en passant par un deuil…

    Laisser quelqu’un d’autre prendre votre place ?

    La loi vous donne le droit de laisser partir quelqu’un d’autre à votre place. Vous pouvez transférer le voyage à forfait que vous avez réservé à quelqu’un d’autre.  La condition est que la personne à qui vous transférez le voyage remplisse toutes les conditions applicables au contrat.

    Toutefois, vous devez informer le voyagiste de la cession sur un support durable, dans un délai raisonnable avant le début du voyage à forfait : selon la loi, l’organisateur doit être mis au courant au plus tard sept jours avant le début du voyage à forfait.

    Qui paie ?

    Si vous transférez votre voyage, vous pouvez convenir avec le bénéficiaire de la répartition des frais. Par exemple, vous pouvez décider de payer chacun une partie, le cessionnaire peut tout payer, etc. Toutefois, cet accord mutuel ne s’applique pas à l’encontre de l’organisateur de voyages. En effet, le cédant et le cessionnaire sont solidairement responsables du paiement du montant restant dû et de tous les frais supplémentaires, surcharges et autres coûts relatifs à la cession.

    Frais supplémentaires ?

    L’organisateur de voyages peut en effet facturer des frais supplémentaires.  Il doit évidemment informe la personne qui transfère le contrat, des coûts réels de ce transfert. Ces frais sont toutefois limités : ils ne peuvent excéder les coûts réels supportés par l’organisateur pour le transfert du contrat de voyage à forfait. L’organisateur doit également apporter la preuve des frais supplémentaires, des surcharges et autres coûts résultant du transfert du contrat.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Bientôt des étiquettes carbone sur vos billets d’avion ?

    Bientôt des étiquettes carbone sur vos billets d’avion ?

    plane
    Gary Lopater

    Harry Armstrong, responsable du développement durable à la CAA, a déclaré : “Nous voulons tous contribuer à réduire notre impact environnemental, mais il est difficile de faire des choix éclairés lorsque les données ne sont pas disponibles“. Actuellement, le secteur aérien est responsable de 2,5 à 3 % des émissions mondiales de CO2.

    Consultation publique et propositions

    La CAA lance une consultation, qui durera jusqu’en octobre, sur des propositions visant à garantir que les consommateurs disposent de données environnementales au moment de la réservation. Les informations devront être “exactes, compréhensibles et accessibles” et utiliser des unités standard, telles que les kilos de CO2 par trajet et par passager.

    En janvier, l’agence européenne de sécurité aérienne (EASA) avait annoncé que les passagers pourraient consulter à partir de 2025 des informations standardisées sur “l’empreinte carbone” et “l’efficacité carbone” des vols dans l’Union européenne. Cependant, la participation à ce système “d’étiquetage environnemental” se ferait sur la base du volontariat pour les compagnies aériennes.

  • Notre-Dame de Paris : des détails concernant sa réouverture !

    Notre-Dame de Paris : des détails concernant sa réouverture !

    notre dame de paris
    Jianxiang Wu

    Pour sa réouverture tant attendue, prévue le 8 décembre 2024, la Cathédrale Notre-Dame de Paris se prépare à accueillir jusqu’à 15 millions de visiteurs. Avec une capacité d’accueil limitée à 2.500 personnes, une application mobile a été développée pour permettre la réservation des visites et ainsi mieux gérer les flux touristiques.

    Un dispositif pour réguler les flux

    Selon Mgr Laurent Ulrich, Archevêque de Paris, cité dans Tom Travel, “Nous allons continuer de travailler jour après jour à préparer cette vie nouvelle de Notre-Dame dans les prochaines semaines et les prochains mois, mais je peux d’ores et déjà vous assurer que nous sommes, que nous serons prêts pour le 8 décembre prochain“. Notez que cette date ne signifie pas la fin des travaux car la restauration se poursuivra encore pendant plusieurs années.

    Une application disponible à l’automne 2024

    Pour faciliter la gestion de la fréquentation, Notre-Dame a mis au point une application de réservation de créneaux horaires. Cette application, nommée “Compagnon de visite”, sera disponible en libre téléchargement dès l’automne 2024 sur le site de la Cathédrale ainsi que sur les stores Android et Apple. L’inscription, gratuite, sera d’abord ouverte aux touristes individuels avant d’être étendue aux groupes pour la Pentecôte 2025.

    Cette app aidera non seulement à réguler la fréquentation, mais offre également un accompagnement interactif aux visiteurs pour redécouvrir l’édifice. Notez que bien que la réservation ne soit pas obligatoire, elle est fortement conseillée pour minimiser les temps d’attente à l’entrée.

  • Location d’une voiture : quelles sont les assurances à souscrire ?

    Location d’une voiture : quelles sont les assurances à souscrire ?

    rent a car
    Jamie Street

    Votre propre assurance

    L’assurance de votre propre voiture n’interviendra pas si vous louez une voiture en voyage et que vous avez un accident avec elle. Vous devez donc veiller à souscrire une assurance spécifique. En principe, vous devez le faire auprès de la société de location qui vous loue le véhicule.

    Responsabilité civile

    Si vous louez une voiture dans un autre pays européen, elle sera normalement assurée automatiquement pour votre responsabilité civile. Il s’agit de la responsabilité que vous avez à l’égard de la victime de l’accident que vous avez causé.  Vérifiez toutefois qu’aucune franchise ne s’applique.

    Si vous louez une voiture dans un pays hors Europe, vous devez vous assurer (en lisant attentivement le contrat de location) que votre responsabilité civile est assurée.

    Autres assurances ?

    Vérifiez également si vous êtes assuré pour les dommages que vous causez à votre voiture de location (et éventuellement pour vos dommages corporels ou ceux de vos passagers) et/ou si une assurance dépannage est incluse.

    Souvent, ces assurances sont payantes et ne sont pas automatiquement incluses dans le prix de la location.  Néanmoins, il est préférable de s’assurer le plus complètement possible.  Le prix de l’assurance est souvent inférieur aux coûts engendrés par les éventuels dommages !

    Vérifiez également que vous n’êtes pas assuré deux fois et que vous ne devez pas payer un supplément pour une assurance déjà incluse dans le prix de la location. N’oubliez pas que si vous avez une carte de crédit, elle peut inclure une assurance limitée pour l’assistance en cas de panne.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Vous partez en vacances avec votre voiture de société : notre avocat vous met en garde !

    Vous partez en vacances avec votre voiture de société : notre avocat vous met en garde !

    car sun
    Darwin Vegher

    La « car policy » est un document exposant la politique de votre employeur en matière de voitures de société. Si vous souhaitez utiliser votre voiture de société à l’étranger, vous trouverez probablement dans ce document si vous êtes autorisé à le faire et, dans l’affirmative, quelles sont les conditions et autres modalités. Il peut également y avoir certaines spécificités en ce qui concerne les cartes de recharge ou les cartes essence…

    Quelques exemples

    Par exemple, la police peut prévoir qui est autorisé à conduire la voiture lorsque vous partez en vacances. Dans certains cas, seul l’employé peut conduire la voiture, tandis que dans d’autres, le/la partenaire, ainsi que les enfants (à partir d’un certain âge) peuvent également prendre le volant. Votre employeur peut également exiger que vous fassiez le plein (de carburant ou d’électrons) à vos frais une fois que vous serez à l’étranger. Il peut également être question d’une franchise à payer en cas de dommages/de vol/… causés à l’étranger.

    Quelles sanctions possibles ?

    Bien entendu, il est important de se conformer strictement à ces règles. Dans le cas contraire, vous risquez une sanction disciplinaire (si le règlement du travail le prévoit).  Dans certains cas, vous pouvez même être licencié pour faute grave ! Selon certaines jurisprudences, vous pourriez même perdre (temporairement) le bénéfice de l’usage privé de la voiture de société, bien que cela soit discutable.

  • Vacances aux États-Unis avec un chien ? Une nouvelle règle entrera en application en août prochain.

    Vacances aux États-Unis avec un chien ? Une nouvelle règle entrera en application en août prochain.

    dog usa
    Caleb Fisher

    À partir du 1er août, les chiens provenant d’autres pays devront être âgés d’au moins 6 mois à leur entrée aux États-Unis et être munis d’une puce électronique. Si un chien a séjourné dans un territoire où la rage est fréquente, il devra être vacciné contre la rage 30 à 90 jours avant son arrivée aux États-Unis, en fonction de son pays d’origine. Ces règles s’appliquent à tous, des éleveurs de chiens aux groupes de sauvetage, en passant par les particuliers voyageant avec des animaux de compagnie.

    “Cette nouvelle réglementation va permettre de relever les défis actuels auxquels nous sommes confrontés”, a expliqué Emily Pieracci, experte en matière de rage auprès des Centers for Disease Control and Prevention, et qui a participé à l’élaboration de la nouvelle réglementation. Lorsqu’ils entrent dans le pays avec un chien, les voyageurs doivent également remplir un formulaire du CDC. Selon l’endroit où le chien a séjourné avant d’entrer aux États-Unis, des tests sanguins supplémentaires et d’autres exigences peuvent être demandés afin de vérifier qu’aucune maladie indésirable n’est introduite sur le territoire américain.

    Cette batterie de mesures permettra aux douanes de vérifier si un chien a reçu les vaccins nécessaires en scannant la puce électronique. D’ici au 1er août, une ordonnance temporaire datant de 2021 s’appliquera, interdisant à quiconque d’introduire des chiens en provenance de plus de 100 pays où la rage est encore un problème.

    Pour rappel, même si la rage reste un problème courant dans de nombreux pays du monde, la maladie a été éliminée par la vaccination aux États-Unis dans les années 1970. Depuis 2015, quatre chiens infectés par la rage ont pu entrer aux États-Unis, selon The Independent, et les autorités craignent que d’autres animaux infectés ne suivent, d’autant plus que de nombreux faux vaccins contre la rage ont été découverts. La rage se transmet le plus souvent par la morsure d’un animal infecté et peut toucher aussi bien les animaux que les humains. La maladie peut être jugulée si elle est traitée immédiatement, mais une fois que les premiers symptômes se manifestent, elle est généralement mortelle.

  • Retards aériens : ça ne s’arrange vraiment pas !

    Retards aériens : ça ne s’arrange vraiment pas !

    flight delayed
    adobe

    L’association des compagnies aériennes européennes (A4E) a exprimé ses préoccupations face à l’augmentation des retards de vols en 2023. Plus d’un quart des vols n’ont pas respecté l’heure prévue d’arrivée, un taux alarmant pour l’industrie. Selon A4E, les performances de l’espace aérien européen se sont nettement dégradées, augmentant les coûts et perturbant des millions de passagers.

    Eurocontrol, l’organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, a rapporté que les retards en route dus à la gestion du trafic aérien ont atteint 18,1 millions de minutes en 2023, soit 301.000 heures ou 12.569 jours de retard. Ces chiffres dépassent ceux de 2019 !

    Quelles causes ?

    A4E attribue cette situation à la nature “rigide et inflexible” du secteur européen de la gestion du trafic aérien. L’insuffisance des plans de capacité et des niveaux de recrutement des contrôleurs aggravent la pression sur l’espace aérien. Les prévisions pour 2024 ne sont guère plus optimistes, avec des plans de capacité insuffisants pour répondre à la demande croissante. Ryanair a d’ailleurs sollicité une intervention de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour réformer d’urgence les services de contrôle aérien européen, les qualifiant de “lamentables“.