Avec ses hippopotames, son zoo et son hôtel, l’Hacienda Nápoles a longtemps attiré les curieux avides d’un décor façon série Netflix. L’avion du cartel y a même été exposé comme une curiosité. Mais l’endroit, au cœur de Puerto Triunfo, est aussi un espace chargé d’histoire sombre.
Des terres qui changent de sens
Le président Petro a annoncé que 120 hectares du domaine seront remis à des femmes victimes du conflit armé, pour que le site cesse d’être un simple terrain de divertissement et devienne aussi un lieu de réparation et de mémoire.
Si les opérateurs touristiques craignent pour leurs revenus, les autorités assurent que le parc restera intact. Le reste des terres, inutilisées, prendront une nouvelle fonction sociale.
En effet, les Américains souhaiteraient revoir les seuils à la hausse : pour un vol de moins de 3 500 kilomètres, l’indemnisation de 300 euros ne s’appliquerait qu’au-delà de quatre heures de retard. Et pour les long-courriers, il faudrait patienter plus de six heures avant d’espérer toucher 500 euros.
Les eurodéputés disent non au “retard sur le retard”
Pour les élus européens, il n’est pas question de reculer. Ils veulent maintenir la règle actuelle : trois heures de retard, quelle que soit la distance, ouvrent droit à compensation. La distance interviendrait seulement pour ajuster le montant — entre 300 et 600 euros selon les cas.
Des exceptions sont néanmoins prévues, notamment en cas de catastrophes naturelles, de guerres, de mauvaises conditions météo ou de grèves imprévues.
Bagages et sièges : quelques bonus à bord
Petit plus pour les voyageurs : les eurodéputés souhaitent garantir le droit d’emporter un deuxième bagage à main sans frais supplémentaires. Et pour les familles, bonne nouvelle : les enfants de moins de 14 ans devraient pouvoir s’asseoir gratuitement à côté de leur accompagnateur.
Chaque commune (ou ville) détermine elle-même si, et à quelles conditions, les chiens sont autorisés sur la plage. Certaines stations balnéaires se montrent plus tolérantes que d’autres. Dans de nombreuses communes, les chiens ne sont pas admis, ou seulement de manière limitée (par exemple selon des plages horaires ou uniquement dans certaines zones), pendant les mois d’été. En hiver, les règles sont généralement assouplies.
Vous trouverez un aperçu des règles spécifiques par station sur ce site. Pour plus de sécurité, il est toujours préférable de consulter les règlements communaux locaux, notamment via le site web de la commune concernée.
Laisse obligatoire ?
Il n’existe pas non plus de règle uniforme concernant l’obligation ou non de tenir votre chien en laisse. Dans la plupart des cas, la laisse est bel et bien obligatoire, mais certaines zones peuvent prévoir des exceptions. En tant que maître, vous êtes également tenu de ramasser les déjections de votre chien sur la plage. Dans la majorité des stations balnéaires, vous devez également disposer de sacs ad hoc pour ce faire.
Et si vous ne respectez pas les règles ?
Si vous ne respectez pas ces règles et que vous êtes pris en flagrant délit, vous risquez une amende GAS (Gemeentelijke Administratieve Sanctie). Celle-ci peut s’élever jusqu’à 350 euros pour les adultes et 175 euros pour les mineurs.
Encore une dernière chose : à la mer, votre chien est également autorisé à bord du tram côtier, sans devoir payer de ticket supplémentaire. Il doit toutefois être tenu en laisse ou sur vos genoux pendant le trajet. Si nécessaire, vous devrez également lui mettre une muselière.
Un exploitant horeca n’est pas obligé de laisser gratuitement ses toilettes. Il peut donc demander une petite contribution pour leur usage par des passants, ou en restreindre l’accès aux personnes qui consomment effectivement quelque chose dans l’établissement.
Il n’existe pas non plus de règles précises fixant le montant de cette contribution. Le gérant peut, par exemple, vous demander 0,50 € ou 1 € pour aller aux toilettes. Il n’est pas non plus tenu d’engager du personnel spécifiquement pour maintenir les toilettes propres lorsqu’une contribution est demandée…
Affichage conseillé
Pour éviter toute discussion, le gérant devrait indiquer clairement à l’entrée de son établissement que l’utilisation des toilettes n’est pas gratuite pour les passants. Tant qu’à faire, autant également mentionner le montant à payer ainsi que l’endroit où régler cette contribution.
Et dans un magasin ?
Les règles sont globalement les mêmes. Le commerçant peut indiquer que les toilettes sont réservées aux clients et non aux passants. Il peut également demander une participation, sauf si, par exemple, un achat est effectué.
Alors bien sûr, comme dans tout le reste de la Grande-Bretagne, on y roule à gauche… Ce qui signifie que dans les ronds-points, les voitures arrivent par la droite ! Comme nous vous l’expliquions récemment, il s’agit juste d’un coup à prendre : après une première frayeur, vous ne ferez plus l’erreur et l’automatisme vient assez vite ! Voici toutefois quelques spécificités typiquement écossaises.
1. Ne pas comprendre les Single Track Roads
Les Ecossais roulent vite, mais bien et sont respectueux. Hors, plus vous irez vers le Nord, plus vous serez confrontés aux Single Track Roads, soit des routes à une seule voie. De nombreux passages sont prévus pour laisser passer les voitures venant en sens inverse mais pas seulement ! Sur ordre de police, ces « passing places » servent aussi pour la politesse routière : si une voiture vous suit de relativement près, merci de vous y arrêter pour la laisser passer. Dans le cas contraire, le local peut vite devenir frustré !
2. Laisser traîner vos déchets sur le bord
On est en Écosse, on respecte la nature ! Poser une canette sur le bas‑côté, c’est comme cracher sur la tradition… ou presque. Les Écossais ont un grand respect pour leurs paysages sauvages – soyez citoyen, pas pollueur.
Oui, les paysages sont somptueux, mais non, on ne reste pas à 20 km/h pour filmer chaque colline. Ça rend les Écossais un peu nerveux…
4. Ignorer les moutons-rois de la route
En Écosse, les moutons se baladent sur les routes comme s’ils payaient la taxe de circulation. S’impatienter ou klaxonner, c’est un sacrilège. On attend, on sourit, on respire. Ça fait partie du charme !
5. Mal gérer le trafic venant en sens inverse
Serrez votre gauche ! Et lorsque la route est trop étroite que pour se croiser, ce qui est plus que fréquent, arrêtez-vous dès que vous voyez un dégagement sur le bas-côté pour laisser passer le trafic venant en sens inverse. Vous serez certainement remercié par un petit geste de la main !
Si vous n’êtes pas satisfait, il est conseillé de signaler immédiatement le problème sur place, par exemple auprès du représentant du tour-opérateur. Si cela n’est pas possible, prenez alors contact avec le tour-opérateur en Belgique. Veillez à conserver une preuve de votre plainte, par exemple en envoyant un e-mail avec accusé de réception et de lecture.
Médiation
Si vous n’êtes pas parvenu à trouver une solution satisfaisante sur place, il est possible de tenter une médiation. Vous pouvez introduire une demande via le site belmed.economie.fgov.be/belmed-web.
Commission de litiges voyages
Il est parfois aussi possible de soumettre votre problème à la Commission de Litiges Voyages. Cela est toutefois uniquement possible si les conditions générales du tour-opérateur prévoient cette possibilité. Cette commission peut organiser une procédure de conciliation, ou, dans certains cas, un véritable arbitrage, par lequel elle tranche effectivement le litige entre vous et le tour-opérateur.
En cas de litige avec, par exemple, une compagnie aérienne, vous pouvez contacter le SPF Mobilité.
Vous pouvez aussi déposer une plainte via le site Droits des passagers | Mobilité.
Tribunal
Enfin, vous pouvez toujours décider de porter l’affaire devant le tribunal. Sachez toutefois que pour une telle procédure, vous devrez probablement consulter un avocat. Il existe donc un risque que les frais de justice dépassent le montant que vous pourriez obtenir.
Ce décret relève d’une certaine importance si vous proposez un hébergement à des touristes. Cela concerne, par exemple, le cas où vous mettez votre appartement en location saisonnière, que ce soit pour un week-end, ou pour une ou plusieurs semaines.
Ce décret ne s’applique pas si vous optez pour une location annuelle, ou si vous louez votre bien via un contrat de bail résidentiel classique, dans lequel le locataire établit sa résidence principale dans le logement.
Le décret ne s’applique pas non plus si vous louez occasionnellement à des membres de votre famille ou à des amis, sans faire de publicité à ce sujet.
Conditions de base
Le décret exige avant tout que votre appartement remplisse certaines conditions minimales. Vous devez par exemple disposer d’un certificat de sécurité incendie, et votre logement doit être propre et bien entretenu.
Il est également obligatoire de souscrire une assurance incendie ainsi qu’une assurance responsabilité civile. Les informations que vous fournissez à propos de l’appartement doivent être exactes et honnêtes.
En tant qu’exploitant, vous devez être soit propriétaire, soit locataire du bien, avec l’autorisation du bailleur pour l’exploiter comme logement touristique. Vous devez également pouvoir présenter un extrait de casier judiciaire vierge.
Le bien mis en location doit aussi être conforme aux règles d’urbanisme et disposer des autorisations nécessaires.
Déclaration obligatoire
En tant que bailleur, vous êtes en outre tenu de signaler à Toerisme Vlaanderen que vous souhaitez proposer votre appartement à la location. Cela peut se faire via le site web Je logies aanmelden | Toerisme Vlaanderen.
Après cette déclaration, votre hébergement reçoit un numéro d’enregistrement unique. Vous pouvez également aller plus loin et demander une reconnaissance officielle. Ce n’est toutefois pas obligatoire. Si vous faites cette demande, votre hébergement peut alors recevoir un classement par étoiles attestant de sa qualité.
Une bonne nouvelle pour les amateurs de grand air… et de gros gabarits
Les camping-caristes en rêvaient, l’Europe l’a (presque) fait : fini le permis C pour conduire les modèles de plus de 3.500 kg. Très bientôt, un permis B suffira pour prendre le volant d’un véhicule allant jusqu’à 4.250 kg. Ce changement résulte d’un accord politique européen, soutenu par le Conseil, la Commission et le Parlement européen. C’est le ministre belge de la Mobilité, Jean-Luc Crucke (Les Engagés), qui a confirmé la nouvelle dans Het Nieuwsblad et Het Belang van Limburg. Une nouvelle directive européenne est d’ailleurs en préparation, qui devra ensuite être transposée dans le droit belge.
Un petit examen pour éviter les gros dégâts
Pas question non plus de se lancer à l’aveugle sur les routes avec un monstre de 4 tonnes : une formation courte ou un examen léger restera obligatoire, question de sécurité routière.
La compagnie irlandaise low-cost a annoncé qu’à partir du 12 novembre, les passagers devront obligatoirement utiliser une carte d’embarquement numérique via l’app myRyanair. Plus question de télécharger ou d’imprimer son fameux A4 froissé au dernier moment. Initialement prévu pour mai, reporté au 3 novembre, le basculement définitif a finalement été calé à la mi-novembre, période plus calme dans les aéroports de Charleroi et Zaventem.
Un choix “plus rapide et plus vert”
Selon Ryanair, 80 % de ses 206 millions de passagers utilisent déjà l’option numérique. La compagnie vante une expérience “plus rapide, plus intelligente et plus respectueuse de l’environnement”.
Pas tout le monde dans l’avion
Mais tout le monde n’applaudit pas. L’organisation de protection des consommateurs Testachats critique une “pratique discriminatoire” et “une nouvelle étape dans l’exclusion des personnes qui ne possèdent pas de smartphone”.
Le problème ? Des consommateurs réservent un voyage sans vraiment le vouloir… et se retrouvent ensuite poursuivis par une agence de recouvrement s’ils refusent de payer.
Le piège de la “méthode différente”
Ici, pas de panier clair ni de récapitulatif détaillé avant paiement. Le site propose directement un forfait de base à prix fixe, avec des conditions mal expliquées. Ce n’est qu’après coup que le client renseigne les données voyageurs et coche – ou non – des options payantes. Résultat : deux factures, dont une parfois salée. Et pour ceux qui tentent d’annuler rapidement ? Des frais d’annulation élevés les attendent à la sortie.
Une pratique jugée trompeuse
Selon le SPF, cette méthode « s’écarte des pratiques courantes » et constitue une pratique commerciale trompeuse. L’Inspection économique belge avait déjà travaillé main dans la main avec l’ACM (Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés), poussant le site à corriger certains points. Bonne nouvelle : des ajustements ont été faits et d’autres suivront, promet l’entreprise. Mais en attendant, vigilance !
Que faire si vous êtes piégé ?
Le SPF Économie conseille de ne pas payer et de contester la facture auprès de l’agence de recouvrement. De son côté, l’ACM poursuit encore son enquête.