Mariemont, c’est un parc de 45 hectares où il fait bon flâner entre arbres séculaires et espèces exotiques, observer la nature et les sculptures, être à l’écoute des oiseaux, se rafraichir à l’ombre des cîmes, respirer le doux parfum des fleurs, déguster un verre ou une glace en terrasse.
MRM
Un Musée
Mariemont, c’est aussi un Musée. Un lieu d’exception à la croisée des temps et des cultures. Ce Musée présente les œuvres rassemblées avec passion par Raoul Warocqué. C’est ainsi qu’une momie égyptienne côtoie des fresques romaines, une statue de Bouddha souriant, des bijoux gallo-romains, une grande collection de porcelaine de Tournai et un pavillon de thé japonais.
Leslie Artamonow – Centrissime
Un lieu pour tous
Mariemont, c’était au départ un Domaine privé où vivait la famille Warocqué. Ayant toujours eu à cœur de partager ses collections, Raoul Warocqué, décédé sans héritier, lègue son Domaine à la Belgique.
Aujourd’hui, on y vient en famille, seul ou entre amis pour découvrir gratuitement tous ces trésors !
Erigé en 1961, le Mur de Berlin n’était pas seulement une séparation physique, mais un puissant symbole de la Guerre Froide, de la division idéologique entre l’Ouest capitaliste et l’Est communiste. Son but premier était d’arrêter l’exode massif de l’Est vers l’Ouest, un mouvement qui minait l’économie et la réputation de la République Démocratique Allemande (RDA). Cependant, loin d’être une solution, le Mur n’a fait que cristalliser la division et exacerber les tensions entre les deux blocs.
En 1989, l’Europe de l’Est est en ébullition. Le régime communiste polonais a été contraint de négocier avec le syndicat Solidarność, la Hongrie a ouvert ses frontières avec l’Autriche, permettant aux Allemands de l’Est de fuir vers l’Ouest. Le mécontentement populaire en RDA est à son comble. Sous la pression interne et internationale, le gouvernement de la RDA annonce une libéralisation des voyages à l’étranger. Une erreur de communication fait croire à la population que cette mesure est immédiate, alors que le gouvernement envisageait une mise en œuvre progressive. La confusion et la joie mènent à une convergence massive vers le Mur, et dans la soirée du 9 novembre, face à la foule immense, les gardes-frontières finissent par ouvrir les portes. Le Mur de Berlin, symbole de la division du monde en deux blocs, était tombé.
Rocio Perera
Une ville réunifiée
Au fur et à mesure que le Mur tombe, cerné qu’il est par la population, les gens se précipitent à travers les ouvertures, leurs mains tendues vers leurs voisins de l’autre côté. Des accolades, des retrouvailles, des rencontres. Les Berlinois de l’Est rencontrent ceux de l’Ouest pour la première fois depuis presque trois décennies. Les visages reflètent l’étonnement, le soulagement, la jubilation. Berlin n’est plus une ville divisée, mais une ville réunifiée.
Conclusion
Le 9 novembre 1989 est gravé dans l’histoire comme le jour où le Mur de Berlin est tombé, le jour où une ville a été réunifiée, le jour où l’espoir a triomphé de la division. C’est un rappel du pouvoir du peuple et du désir universel de liberté. Alors que les fragments du Mur sont désormais dispersés dans le monde entier, le souvenir de cette nuit reste indélébile dans le cœur de Berlin.
Le Global Peace Index vient donc de révéler son classement annuel des destinations les plus sûres au monde. De quoi ravir les touristes et voyageurs qui choisissent leur lieu de vacances en fonction de la sécurité qui y règne. Car qu’on se le dise, il n’y a pas que la diversité des paysages, le temps clément ou encore la gastronomie locale qui sont des critères déterminants.
Cette année, 23 indicateurs différents ont été pris en compte pour déterminer les pays les plus safe, dont le taux de violence et de criminalité liés au terrorisme et aux conflits internationaux, l’accès aux armes, les relations avec les pays voisins ou encore le nombre de manifestations émaillées d’incidents et de faits de violence. Sur cette base, une moyenne est établie sur une échelle allant de 1 à 5. Plus le score est bas, plus le pays est sûr !
Robert Lukeman
Selon le Global Peace Index, c’est l’Islande qui est le pays le plus sûr du monde, avec un résultat de 1,124/5. C’est tout sauf une surprise puisque ce pays du nord de l’Europe occupe cette première place depuis 15 ans ! Suit le Danemark en deuxième position (avec un score de 1,31/5) puis l’Irlande avec une moyenne de 1,312/5. Enfin, en quatrième et cinquième positions, on retrouve la Nouvelle Zélande (1,313/5) et l’Autriche (1,316/5).
Quid de la Belgique ?
Sur les 163 pays passés au crible, la Belgique occupe la vingtième place du classement avec une moyenne de 1,523/5. Pour ce qui est des destinations les moins sûres, les cinq pays qui bouclent ce classement annuel sont la République démocratique du Congo (3,214/5), le Soudan du Sud (3,221/5), la Syrie (3,294/5), le Yémen (3,35/5) et enfin l’Afghanistan (3,44/5) qui arrive en dernière position.
Envie d’en savoir plus ? Les résultats de l’enquête Global Peace Index peuvent être consultés ici.
L’histoire commence en 2006, lorsque les associations locales de Spa, avec le soutien de l’Agence wallonne du Patrimoine (AWaP) et les autorités communales, ont initié leur candidature pour rejoindre ce réseau prestigieux. Ces villes, façonnées par l’architecture et l’organisation liées à l’industrie du thermalisme, sont non seulement des centres de soins, mais aussi des hubs de recherche, de création et d’échanges, accueillant une multitude de visiteurs, de la royauté aux artistes.
L’UNESCO la reconnaît aujourd’hui comme l’une des 11 « « Grandes villes d’eaux d’Europe, aux côtés de Baden-Baden en Allemagne, Bath au Royaume-Uni et Vichy en France, qui partagent toutes un riche patrimoine thermal et une renommée internationale.
Si la région est surtout connue pour son littoral sauvage et ses formidables reliefs des Picos de Europa, on ne doit pas oublier ces deux cités majeures. La première, moderne, active et commerçante, s’ouvre gracieusement sur la mer Cantabrique. La seconde cultive une histoire unique, illustrée par son patrimoine ancien et son statut de « capitale princière ». A l’heure du surtourisme, voici une destination qui coche toutes les cases, à découvrir en voiture ou en avion via désormais des vols directs de Belgique vers Oviedo.
A peine moins peuplée que sa voisine Gijón, Oviedo est sans conteste la plus belle ville de la province. Elle doit son riche patrimoine à son passé de royaume (9ème – 10ème s.), premier territoire ibérique à avoir entrepris la Reconquista. Mais aussi à sa fonction de capitale de la « principauté des Asturies », un statut décroché après que l’héritier de la couronne de Castille puis d’Espagne ait obtenu le titre de « prince des Asturies », selon un accord datant du 14ème s.
Plaza de la Constitución, Oviedo
La balade dans le centre historique est un bonheur de découverte architecturale. Au fil de calles et de plazas essentiellement piétonnes, les édifices monumentaux se succèdent : l’ancienne université du 17ème s., d’allure sévère ; le torre Vieja, romane ; le monastère bénédictin de San Pelayo, plus palais que couvent ; les édifices nobles des 17ème s. et 18ème s. de la plaza de Porlier ; l’hôtel de ville à arcades et l’église de San Isidoro, place de la Constitution ; la splendide petite place El Fontan, une cour intérieure encadrée de portiques à colonnes soutenant des maisons…
Petite place au centre d’Oviedo
El Greco, Murillo, Zurbaran, Goya, Sorolla et même Picasso, Miró et Dalí
Musée des Beaux-Arts des Asturies turismoasturias.es
Les amateurs d’art ne manqueront pas de visiter le musée archéologique des Asturies, aménagé dans l’ancien couvent bénédictin San Vicente. Il abrite notamment des vestiges du temps où la région était un royaume. Au coin de la place de Alfonso II El Casto se tient le musée des Beaux Arts. Ce mini « Prado » déployé dans un palais du 18ème s. et une bâtisse contemporaine, abrite des œuvres d’artistes aussi connus qu’El Greco, Murillo, Zurbaran, Goya, Sorolla et même Picasso, Miró et Dalí.
Cathédrale San Salvador
Surtout, la place voit se dresser la formidable cathédrale San Salvador. Typique du gothique flamboyant, elle aligne trois portails majestueux derrière lesquels on accède à la nef et au cloître. La première présente un remarquable retable d’autel du 16ème s., en bois, et d’autres du 18ème s., baroques. Elle abrite aussi et surtout la Cámara Santa, présentant des chefs d’œuvre d’orfèvrerie des 9ème et 10ème s., un trésor inouï classé au Patrimoine mondial par l’UNESCO. Le second est remarquable par ses croisées d’ogives et la finesse de ses ouvertures.
Oviedo, l’art de vivre dans l’Espagne « verte »
Ville verdoyante de l’Espagne atlantique, Oviedo se pare d’une élégance commerçante illustrée par son parcours artistique et la tradition solidement installée des sidrerías. Au nord de la calle de Argüelles, le shopping est roi.
Sculpture sur une place de la vieille ville d’Oviedo Philippe Bourget | cms
Les boutiques prennent place aux rez-de-chaussée d’édifices remarquables, le long de larges avenues piétonnières agrémentées de sculptures modernes, de fontaines et de bancs. Une centaine de statues égayent en effet les rues, un parcours arty à suivre depuis le centre historique jusqu’à cette partie moderne de la ville. « Vendeuses du Fontán » (place de Daoíz y Velarde), «Femme assise» (rue Ramón y Cajal, devant l’université), « El Diestro » (buste de torero, rue Valdes), « Culis monumentalis » (angle des rues Pelayo et Alonso de Quintanilla), « La Maternidad » (œuvre du colombien Botero, place de la Escandalera)…
Ces réalisations, souvent de grande taille, mènent jusqu’à la rue Milicias Nacionales où l’on a la surprise de découvrir une statue de… Woody Allen. Sa présence ici s’explique par l’attribution en 2002 au cinéaste new-yorkais du célèbre prix « Princesse des Asturies », remis chaque année à une personnalité du monde des arts, des sciences, du sport, de la littérature ou de la communication, au théâtre Campoamor. L’américain était par la suite devenu un familier de la région. D’autres célébrités l’ont reçu, à l’image de Norman Foster, Barbara Hendricks, Bob Dylan ou Meryl Streep, en 2023.
Une tradition et un spectacle étonnants
Autre tradition d’Oviedo : le cidre ! Comme au Pays basque espagnol, la région produit cette boisson légèrement alcoolisée à base de pommes, que l’on déguste dans des tavernes dédiées, les sidrerías.
La tradition du cidre dans les Asturies turismoasturias.es
Et s’il est une rue où il faut absolument se rendre pour le goûter, c’est bien la calle Gascona. Elle aligne quantité d’échoppes où le plaisir est autant dans le verre et l’ambiance chaleureuse que dans la façon de servir le breuvage. Levant haut la bouteille au dessus de leur tête, les serveurs remplissent les verres « au jugé », le liquide s’écoulant en un jet spectaculaire émaillé éclaboussures – elles sont recueillies dans un seau posé au sol sous le verre. Une tradition et un spectacle étonnants pour clore en beauté un séjour à Oviedo !
La plus grande cité des Asturies (275 000 habitants), plaira aux fans de villes portuaires qui savent combiner activités balnéaires et shopping. Pour bien cerner Gijón quand on y vient la première fois, direction la presqu’île de Santa Catalina. Cette protubérance naturelle, colline originelle nommée Cimadevilla, mêle ruelles et placettes populaires, scandées d’anciennes maisons de pêcheurs et de vieux bars à matelots.
De la plage San Lorenzo, vue sur Cimadevilla
Par la montée del Cerro, on accède à un parc, une ancienne zone militaire devenue lieu de balade surplombant toute la ville. Elle ouvre une vue majestueuse sur la baie de Gijón et les montagnes environnantes. On découvrira aussi deux places charmantes, Arturo Dias et plaza de la Correda, ainsi que la tour de l’Horloge et un palais du XVIème s., la Casa Natal de Jovellanos.
A l’est de la presqu’île s’étend la promenade de front de mer. Balade favorite des habitants, elle longe depuis les termes romains del Campo Valdes la longue plage de San Lorenzo, où les locaux ont l’habitude de se donner rendez-vous à l’un des escaleras (escaliers) numérotés qui dévalent vers le sable blond… Côté ouest, Gijón se déploie autour de son port de pêche et de plaisance. Face aux bateaux, la place del Marques est dominée par le remarquable palais baroque de Revillagigedo (XVIIème s.).
Le palais Revillagigedo de nos jours un lieu d’exposition. Philippe Bourget | cms
Son look moyenâgeux cache en réalité un ensemble baroque qui accueille régulièrement de belles expositions. A deux pas, la Plaza Mayor, encadrée de monuments aux façades ocrées, s’ouvre au sud vers un quartier de rues ultra commerçantes (calles Instutito, de la Merced, San Bernardo…), bordées d’immeubles nobles qui abritent quantité de boutiques et de cafés-restaurants.
Le Laboral un des plus grands édifices d’Espagne Philippe Bourget | cms
Laboral de Gijón, ancien collège et folie urbaine des années 1950
C’est à un voyage dans l’architecture des années Franco que conduit l’excursion au « Laboral », le plus vaste complexe urbain d’Espagne aux côtés de l’Escurial, à Madrid. La bâtisse, monumentale, se tient dans les faubourgs de Gijón, posée sur un promontoire qui lui confère l’allure d’une citadelle moderne. Entrepris en 1948, cet ensemble aux dimensions gigantesques avait pour vocation d’accueillir et de former les enfants orphelins du secteur minier.
Bâtisse imposante ou style très académique Philippe Bourget | cms
Lors de sa construction, il sera décidé d’en faire un collège et une université technique (Universidad Laboral). Dirigée alors par Franco, l’Espagne, très pauvre, pousse le pouvoir à vouloir former les plus jeunes, dans une vision éducative stricte et conservatrice. C’est au jeune architecte madrilène Luis Moya Blanco qu’est confiée la réalisation de cette forteresse scolaire, censée fonctionner en autarcie avec une ferme de 100 ha, sous la férule des Jésuites et des sœurs Clarisses.
LABoral Cuidad de la Cultura
L’entrée dans cette « cité idéale » crée un choc. L’immense place centrale (150 m de long, 50 m de large), son encadrement par des bâtiments classiques empruntant aux styles romain, grec et ottoman, l’église imposante, la haute tour (130 m !), le théâtre… : tout respire l’ordre et la mégalomanie franquistes. Délaissé dans les années 1980, le complexe a été repris par le gouvernement de la Principauté des Asturies, dans le but de lui insuffler une nouvelle vie. Depuis sa réouverture en 2007, il est devenu la «LABoral Cuidad de la Cultura», un lieu ouvert dévolu à la création artistique et industrielle, aux médias, à la formation, à la musique (conservatoire), aux expositions et à l’accueil d’évènements culturels et professionnels. L’ancien couvent des clarisses abrite ainsi le siège de la Radiotélévision de la Principauté des Asturies. Une partie des 130 000 m² du LABoral est accessible lors de visites guidées, de janvier à mi septembre.
Depuis début juillet, le Panthéon, site le plus visité d’Italie, a commencé à facturer l’entrée. Pour la modique somme de 5 euros, les touristes peuvent désormais s’immerger dans l’histoire de ce temple religieux, symbole de la Rome antique.
Exceptions à la règle
Les mineurs, les accompagnateurs de groupes scolaires et les habitants de la Ville éternelle peuvent toujours profiter de la gratuité. Les Européens de moins de 25 ans bénéficient d’une réduction.
Un partage des recettes
Les recettes des entrées seront partagées entre le ministère de la Culture (70%) et le diocèse de Rome (30%). Ces fonds seront principalement utilisés pour l’entretien et la restauration du monument.
Un monument incontournable
Le Panthéon, érigé au 1er siècle avant J.-C., a survécu à plusieurs incendies et a été entièrement reconstruit sous Hadrien au début du 2e siècle. Il abrite les dépouilles de plusieurs rois d’Italie et du peintre Raphaël. Avec neuf millions de visiteurs par an, le Panthéon est le monument le plus fréquenté d’Italie.
Le lancement tant attendu du réseau “Les maîtres flamands dans leur lieu” a enfin eu lieu à Tongres. Ce projet ambitieux vise à célébrer les chefs-d’œuvre de l’art flamand, de l’ère post-médiévale jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, en les faisant découvrir au grand public.
Le réseau s’étend sur 75 sites à travers la Flandre, ajoutant une nouvelle dimension à l’initiative précédente “Maîtres flamands in situ“. Cette dernière a permis aux amateurs d’art de découvrir 45 trésors artistiques cachés des 15e, 16e et 17e siècles, entre 2018 et 2020.
Peter Wouters, de l’Openbaar Kunstbezit Vlaanderen, souligne l’importance de cette initiative: “En Flandre, de nombreuses œuvres d’art importantes et magnifiques sont exposées en dehors des musées et sont toujours accrochées à l’endroit pour lequel elles ont été créées. L’expérience est différente si l’on connaît l’histoire, si l’on sait comment l’artiste a tenu compte de la lumière et du client. Si vous connaissez tout le contexte, la perception et l’expérience sont différentes.”
L’objectif de l’Openbaar Kunstbezit Vlaanderen est que le réseau “Les maîtres flamands dans leur lieu” attire un public plus vaste et offre une expérience artistique enrichissante. Pour les personnes intéressées, la liste des sites participants peut être trouvée sur le site vlaamsemeestersophunplek.be. Ce projet audacieux marque un pas de plus vers une appréciation plus profonde de l’art flamand.
L’argument du prix est souvent mis en avant dans ce débat. Les réservations en ligne sont généralement perçues comme plus économiques, mais ce n’est pas toujours le cas. Les agences de voyage ont accès à des offres exclusives et peuvent parfois proposer des tarifs plus compétitifs. De plus, elles peuvent offrir des forfaits tout compris qui peuvent s’avérer plus économiques à long terme.
La sécurité: un enjeu majeur
La sécurité est un autre aspect crucial. Les agences de voyage offrent une sécurité en cas de problèmes, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles ou de problèmes plus courants comme les annulations de vol.
Les réservations en ligne, quant à elles, peuvent offrir plus de flexibilité, permettant aux voyageurs de modifier leurs plans à la dernière minute.
Dino Reichmuth
Tourisme de masse vs Voyage personnalisé
L’idée que les réservations via une agence entraînent nécessairement le tourisme de masse est une idée reçue. En réalité, de nombreuses agences de voyage proposent des voyages sur mesure, loin des foules. D’un autre côté, les réservations en ligne permettent une personnalisation totale du voyage, mais peuvent aussi conduire à des sites touristiques surpeuplés. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’égalité est donc totale sur ce point, sauf si… vous naviguez comme un pro sur la toile !
Le rôle du conseil
Le conseil est un aspect souvent négligé du débat. Les agences de voyage offrent un service personnalisé, avec des conseils sur les destinations, les hébergements, les activités, etc. Les réservations en ligne, quant à elles, offrent une multitude d’avis de voyageurs, mais la qualité et la fiabilité de ces avis peuvent varier.
Un moment déjà que j’avais envie d’offrir un week-end mémorable à mes grands enfants. Le temps de se mettre d’accord sur le programme, on était partis ! On allait pédaler dans le massif de la forêt d’Anlier, dans la province de Luxembourg et se poser dans un hébergement magique. Les sacs dans le coffre, nous avons pris la route en direction de Habay-la-Neuve, prévoyant d’utiliser des vélos de type «Gravel». Nous avions hâte d’explorer l’itinéraire de Grande Randonnée qui relie Achouffe à Orval, une route ambitieuse mais excitante, s’étendant sur 227 km avec un impressionnant dénivelé de 4352 mètres. En arrivant à Habay-la-Neuve, nous avons eu l’opportunité de poser encore quelques questions sur notre trajet à l’office du tourisme local.
Diversité de terrains et de paysages assurée, mais aussi grosses suées pour les sportives du dimanche comme moi ! Ce circuit typé « Gravel » (« gravier » en anglais), alterne bitume et sentiers. Amis sportifs, voilà pour vous ! Cependant, avec toute l’ambition et l’enthousiasme du monde, mes jambes, malheureusement, n’étaient pas à la hauteur de la totalité de cette aventure… Toutefois, il nous a été facile de choisir notre tronçon idéal parmi les 14 itinéraires téléchargeables : simple comme bonjour ! Le reste n’a été que rires, joie et pauses grenadine.
M-C. Marchal – capsuranlier.be
Le logement réservé était sur notre itinéraire, au cœur de l’Ardenne. Les Ardillières du Pont d’Oye, c’est une maison de caractère. Splendide ! Un local est prévu pour ranger les deux-roues : top ! Il est d’ailleurs possible d’y recharger ou de louer des vélos électriques. Les chambres sont bien celles d’un hôtel 4 étoiles : quel plaisir de regarder les enfants s’extasier de tout. Notre terrasse donnait sur le jardin et le restaurant aux jolis volets bleus où une table nous attendait. Goûter « Les Plats Canailles de la Bleue Maison » était prévu. Les menus Tendance et Terroir ne nous ont pas déçus : une découverte de plus pour mes têtes blondes. Cette brioche maison au thym citron, je pourrais en manger tous les jours ! L’hôtel est merveilleusement bien situé : il y a tant d’activités aux alentours que c’est difficile de faire un choix.
On a repris nos vélos pour tenter un des 20 parcours VTT accessibles depuis l’hôtel et qui traversent le parc naturel Haute-Sûre et la forêt d’Anlier. Après tout, on était venus pour ça ! La dernière après-midi, on l’a consacrée au karting. J’avoue, j’aurais préféré visiter les Grottes de Remouchamps : idéal pour s’abriter du soleil et retrouver un peu de fraîcheur, mais la majorité en a décidé autrement. Les enfants ont bien ri : il paraît que je n’ai cessé de pousser des cris tout au long du parcours ! Un week-end haut en couleur qui est passé vite, bien trop vite…
Vivez l’aventure !
L’Hôtel Les Ardellières du Pont d’Oye offre un cadre unique à Habay-la-Neuve, entre Ardenne et Gaume. 9 chambres, un studio, une salle de séminaire et un restaurant bistronomique constituent l’ensemble.
Le restaurant Les Plats Canailles de la Bleue Maison offre une cuisine des plus goûteuses dans un environnement bucolique, au bord de l’eau.
Une ribambelle d’activités sont à deux pas : randonnées, sport et culture…
Pratique : le local pour ranger les vélos, les bornes de recharge, la location de vélos électriques…
La Grande Randonnée Gravel d’Achouffe à Orval
Un itinéraire gourmand et majestueux. Long de 227 kilomètres, et promettant un dénivelé de 4352 mètres, il ne s’adresse pas aux guibolles débutantes… Mais quel plaisir de circuler entre rivières et forêts ! Le long de l’itinéraire, pensez à recharger vos batteries en vous octroyant une pause bien méritée à la brasserie d’Achouffe. Pour des pauses plus spirituelles, la forêt d’Anlier et l’Abbaye Notre-Dame d’Orval sont toutes indiquées !
Karting Bouillon
Un joli circuit en plein air pour petits et grands : 400 m à parcourir et des virages rapides à enchaîner. Un chronométrage et affichage de vos performances vous permettront de vous mesurer comme il se doit à vos adversaires ! Amusement et sensations fortes garanties.
Alentours…
L’Abbaye d’Orval, le Musée Archéologique d’Arlon, l’Euro Space Center à Transinne, le village de Torgny, le Bastogne War Museum sont à une encablure de l’hôtel !
Mais la liste n’est pas exhaustive… et les possibilités sont vraiment nombreuses !
Les activités sportives et nature ne manquent pas non plus : karting, pêche, golf, kayak, randonnées… Il y en a pour tous les goûts !
Dans ce science center situé dans le Hainaut, les sciences deviennent un jeu d’enfant ! Explorez-les à travers des expos immersives et interactives, 2 films d’animation en 4D, un parcours acrobatique indoor, des animations passionnantes, des extérieurs ludiques et une grande plaine de jeux outdoor.
Hyacinthe Arthurs
Les nouveautés :
1,2,3, On y va ! : une EXPO pour les 3-6 ans
Dans cette nouvelle expo, contes et comptes se rencontrent et se racontent.
Avec les tout-petits, explorez 3 mini-univers poétiques pour faire des maths, sans en avoir l’air et jouer avec de nombreux animaux !
Sparkoh!
CinÉma 4d
Embarquez pour un périple au cœur de l’intelligence animale avec « Pas Bêtes » ou pour un voyage spatial dans « Polaris le sous-marin spatial et le mystère de la nuit polaire ». Jets d’eau, tremblements, fumée,… 2 films d’animation à vivre en 4D.
Sparkoh!
ACTIVITÉS ENCADRÉES
Faites une chasse aux trésors en pleine nature, explorez la biodiversité ou créez un casse-tête à la découpeuse laser et tenter de le résoudre !
Sparkoh!
SPARKOH!, des émotions scientifiquement prouvées !