Depuis ce 20 octobre, l’exposition Small is Beautifuldébarque à Bruxelles, au n° 5 de la Grand-Place, après avoir conquis le cœur de centaines de milliers de visiteurs à New York, Londres et Paris.
De quoi expérimenter l’art à une autre échelle grâce à une collection d’œuvres et de photographies d’art miniature à même de réveiller l’âme d’enfant qui sommeille en chacun de nous. Les visiteurs pourront admirer des maquettes très réalistes, des figurines installées dans des décors miniatures mais aussi du micro-art, visible uniquement à l’aide d’une loupe voire d’un microscope, le tout étant présenté sous un angle inattendu, le plus souvent sous la forme de petites scènes du quotidien. En surfant sur les grands thèmes de société actuels, cette exposition immersive invite petits et grands à la réflexion mais aussi à s’interroger sur nos différents choix de vie.
À travers une centaine d’œuvres et un peu moins de 100 photos, 18 artistes internationaux passés maîtres dans l’art du tout-petit, à l’image de Slinkachu, Vincent Bal, Minimiam ou encore Samsofy, sont mis en relief dans cette exposition hors norme. De l’art minutieux sur papier à la micro-sculpture sur mine de crayon, en passant par les détournements d’objets du quotidien, Small is Beautiful vous permet de découvrir cette nouvelle forme d’art insolite.
Infos pratiques
À partir du 20 octobre, Grand-Place 5, 1000 Bruxelles
Comptez environ 1h30 de visite. Tarif : à partir de 12,80 €.
Mon week-end dernier était vachement sympa : avec ma meilleure amie, nous avions réservé une chambre d’hôtes à mi-distance de nos domiciles. Un moment avec nos conjoints respectifs, cela faisait si longtemps. On a décidé de se retrouver du côté de Louvain-la-Neuve. Un clin d’œil aussi à nos années d’études. Et de folie légère. Premier rendez-vous, le Musée Hergé : 3 niveaux, 8 salles d’expo, 80 planches originales, des objets, maquettes, films : il y a de quoi faire. Un vrai bonheur de découvrir et redécouvrir cet univers : les BD et dessins animés de Tintin ont bercé mon enfance. Avec l’application audioguide : c’est facile. J’ai, entre autres choses, appris que Milou était le surnom de la petite amie d’Hergé lorsqu’il était ado. Croustillant. J’ai également appris que Tintin avait marché sur la lune plus de 15 ans avant Armstrong : j’avais toujours cru que c’était l’inverse. Des années que je passais devant ce musée sans jamais y entrer. C’est chose faite !
Musée Hergé Atelier Christian ePortzamparc
On s’est ensuite décidé de vivre l’expérience Totemus à Louvain-la-Neuve. L’occasion de découvrir des coins de la ville jamais visités encore. J’adore me laisser emmener lors de ces balades : mon amoureux gère. Rien d’autre à faire que suivre ses consignes et répondre à ses énigmes. On a bien ri : une promenade dans la joie et la bonne humeur, ça ressource !
dimensions m Vivan Hertz
Enfin, c’est la maison d’hôtes dimensions M à Corbais, qui nous attendait. Les chambres étaient à la hauteur de nos attentes. Pour nos amis : du bois et une vue sur un petit jardin suspendu. Pour nous : du béton lissé et une petite terrasse privée. J’ai adoré le chauffage au sol : quel bonheur de sauter hors du lit. Pour la soirée, nous avons réservé la table d’hôtes : se faire chouchouter, c’est si gai !
Le lendemain, après un petit-déjeuner de roi, nous avons pris nos vélos. Dimensions M est une maison d’hôtes labellisée « Bienvenue vélo » : le chemin de liaison vélo RV10 qui relie Bruxelles à Namur passe à moins d’un kilomètre de la maison. J’ai aimé ce moment : depuis combien de temps n’avais-je pas fait du vélo avec mon amie ? On a laissé les hommes nous distancer un peu : l’occasion de se raconter nos petites histoires. Et de rire, comme des gamines. Nous avons vu de jolies choses en chemin. Et je ne parle pas que des mollets de mon amoureux : patrimoine naturel, architectural et brassicole sur notre route. Une jolie immersion dans le Brabant wallon. On s’est promis de reprendre le temps d’une parenthèse à 4 tout bientôt : si la course de la vie le permet !
Maison d’hôtes dimensions M
Située à Corbais cette maison propose 5 chambres à la location. Ici, tout est moderne, élégant, raffiné. Les propriétaires ont aménagé leur maison dans un style résolument contemporain.
dimensions M vivian hertz
Chaque chambre met à l’honneur un matériau : bois, béton, marbre, cuivre et pierre bleue.
Une maison écoresponsable proche de nombreux lieux de visites : Villers-la-Ville, Gembloux, Waterloo, Wavre, La Hulpe…
Labellisé « Bienvenue vélo », dimensions M vous offre un espace sécurisé pour éventuellement recharger la batterie de votre e-vélo.
Le Musée Hergé
Au cœur de LLN, découvrez la vie et l’œuvre d’Hergé ! Le musée, dédié à l’univers de Tintin et Milou, abrite aussi des expositions temporaires sur le thème de la BD.
Musée Hergé Laurie Antocicco
L’application audioguide « Musée Hergé » se télécharge avant même la visite : il suffit d’activer celle-ci sur place. Pas de smartphone ? Un audioguide est alors à disposition. Sauf le premier dimanche du mois : ce jour-là, l’entrée est gratuite, mais l’audioguide n’est pas disponible.
Intéressant aussi : le Pass VISITWallonia.be offre une réduction de 20 % sur le prix d’entrée.
Un café restaurant permet de casser la croûte après la visite : sympa !
Totemus
Faut-il encore présenter l’application de géolocalisation ? Les adeptes sont tellement nombreux désormais !
totemus
Il suffit de télécharger l’appli et de choisir la chasse Totemus qui vous plait : c’est partout en Wallonie et depuis peu, en France également.
Vous collectionnez ainsi des toteez en échange desquels des réductions vous seront offertes dans des musées, escape-games… et autres lieux de découvertes.
La collection du Musée Magritte a donc repris ses quartiers aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB), au sein d’une aile spécialement dédiée à l’artiste belge. Et, surprise, pour célébrer cette réouverture, une pomme monumentale, symbole récurrent dans l’œuvre de Magritte, a été posée sur le toit du bâtiment fraîchement rénové !
Ces travaux de rénovation, d’un montant de 450.000 €, ont été presque entièrement financés par les MRBAB, avec trois objectifs en ligne de mire. “Nous avons d’abord voulu rafraîchir le musée pour conserver au mieux notre précieuse collection Magritte. Ensuite, nous tenions à nous engager vers une sobriété énergétique en rénovant l’ensemble des éclairages, désormais 100 % LED. Enfin, cette rénovation avait pour but d’optimiser l’accueil des visiteurs”, a expliqué la nouvelle directrice générale des Musées royaux, Sara Lammens.
29 nouvelles œuvres
À l’occasion de cette réouverture, le public pourra également découvrir 29 œuvres inédites qui s’ajoutent à la collection du musée. Cette dernière pourra aussi être admirée dans un nouveau décor, qui garde “l’atmosphère intimiste et onirique propre au Musée Magritte”, tout en revêtant “des parquets rénovés, des murs fraîchement repeints, un système d’accrochage moins invasif et plus durable ou encore un parc multimédia renouvelé”, a précisé Sara Lammens. L’accueil du public a également été repensé pour une plus grande fluidité. Les visiteurs entreront toujours par le Musée Magritte (au n° 2 de la place Royale) mais en sortiront dorénavant par le musée Old Masters (au n° 3 de la rue de la Régence).
Depuis son ouverture en 2009, le Musée Magritte a accueilli plus de quatre millions de curieux et amateurs d’art, dont plus de 60 % viennent de l’étranger. Ouvert au public six jours sur sept, il rassemble la plus grande collection au monde d’œuvres du célèbre surréaliste belge, abritant plus de 230 œuvres d’arts et documents (tableaux, dessins, sculptures, photos, films, etc.).
Il y a exactement 50 ans, c’était la reine Elizabeth II qui dévoilait au monde cette salle de concert. Depuis, cet espace accueille en moyenne 11 millions de visiteurs chaque année, marquant l’identité culturelle de Sydney.
Genèse tumultueuse
Derrière sa façade innovante, l’Opéra de Sydney cache une histoire complexe. Son concepteur, le Danois Jorn Utzon, malgré son talent avéré et reconnu – après tout, il avait triomphé sur 232 concurrents en 1956 – n’a jamais foulé le sol de l’opéra achevé. Suite à des mésententes sur la vision, le budget et le financement du projet en 1966, Utzon a préféré se retirer. D’autres architectes ont pris le relais, transformant considérablement ses plans initiaux pour l’intérieur du bâtiment.
Christopher Burns
Une reconnaissance internationale
Peu de temps avant le décès d’Utzon à Copenhague en 2008, l’Opéra de Sydney était consacré “chef-d’oeuvre de l’architecture du XXe siècle” par l’Unesco. L’édifice, dont la construction a duré 14 ans, a vu son budget initial de 7 millions de dollars australiens exploser pour atteindre 102 millions de dollars australiens à son achèvement. Sa construction emblématique a été largement financée par des loteries d’État.
Caractéristiques
Les “voiles” distinctives de l’Opéra, recouvertes de plus d’un million de tuiles suédoises, renferment deux salles de spectacle et un restaurant, le tout sur une énorme plateforme en béton. L’Unesco décrit cet ouvrage comme une “grande sculpture urbaine” ayant eu une influence majeure sur l’architecture contemporaine.
Un poulet volage
L’histoire de l’Opéra est également émaillée d’anecdotes savoureuses, comme ce jour où, dans les années 1980, un poulet, figurant dans une représentation, s’est échappé pour atterrir sur un violoncelliste, nécessitant l’installation d’un filet de protection au-dessus de la fosse d’orchestre.
De nouvelles fouilles sur l’archipel écossais des Orcades ont mis à jour un tombeau mesurant plus de 15 mètres datant de 3 000 av. J-C. Cette merveille architecturale néolithique s’ajoute à la richesse d’un site déjà inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
Les artisans de cette découverte
Le Dr Hugo Anderson-Whymark, conservateur principal en charge de la Préhistoire aux musées nationaux d’Écosse, et Vicki Cummings, professeur d’archéologie néolithique à l’université de Cardiff, ont dirigé ces fouilles. Ensemble, ils ont exploré l’archipel subarctique des Orcades et ont mis au jour les vestiges d’une tombe vieille de cinq mille ans. Cette découverte a été mise en lumière par un article de The Observer publié le 21 octobre 2023.
Le Grand Prismatic Spring est le plus grand bassin d’eau chaude des États-Unis et le troisième plus grand au monde. Situé dans le parc national de Yellowstone, ce trésor naturel est réputé pour ses couleurs vives qui rappellent celles de l’arc-en-ciel : du rouge au bleu en passant par l’orange, le jaune et le vert. Ces teintes éclatantes sont le résultat de la présence de tapis microbiens qui bordent l’eau riche en minéraux. En fonction des saisons, ces tapis peuvent varier du vert foncé en hiver à l’orange et au rouge en été.
Nina Luong
Un peu d’histoire
Découvert par les géologues de la Hayden Geological Survey en 1871, le Grand Prismatic Spring a été nommé en raison de sa coloration frappante. Les premiers enregistrements de cette source proviennent des explorateurs et arpenteurs européens du 19ème siècle. En 1839, un groupe de trappeurs a noté l’existence d’un “lac bouillonnant”, probablement le Grand Prismatic Spring, avec un diamètre impressionnant.
Chris Leipelt
Un paysage surnaturel
Avec un diamètre dépassant les 110 mètres et une profondeur de 35 mètres, le Grand Prismatic Spring est plus grand qu’un terrain de football et plus profond qu’un immeuble de dix étages. Ce cratère est principalement composé de soufre et d’oxyde de fer, lui valant souvent la comparaison à une marmite géante.
Keely Klenke
Comment le visiter ?
Pour ceux qui souhaitent admirer ce spectacle coloré, deux options s’offrent à vous : une promenade à travers le bassin Midway Geyser ou une vue d’en haut depuis le “Grand Prismatic Spring Overlook“. Bien que la vue soit généralement plus spectaculaire d’en haut, parcourir les sentiers offre également une expérience unique.
Créé à l’origine comme une réserve de chasse en 1907 pendant la colonisation allemande, le parc d’Etosha a vu sa superficie initiale de 93 240 km² réduite à 22 935 km². En 1967, il a obtenu le statut de parc national. Malgré les réductions de superficie, il demeure l’un des plus grands parcs d’Afrique et est visité par 200 000 personnes chaque année.
2. Une biodiversité impressionnante
Le parc abrite 114 espèces de mammifères et 340 espèces d’oiseaux. Parmi les mammifères, on peut observer des éléphants, des rhinocéros, des zèbres, des lions, des léopards, des guépards et bien d’autres. Les oiseaux, quant à eux, varient des majestueux rapaces aux flamants roses, en passant par l’autruche, le plus grand oiseau du monde.
Eelco Bohtlingk
3. Le mystérieux pan d’Etosha
Le cœur du parc est le pan d’Etosha, un lac salé asséché. Selon le ministère de l’Environnement, des Forêts et du Tourisme namibien, le mot “etosha” signifie “endroit où rien ne pousse” en oshindonga.
Eelco Bohtlingk
4. Des infrastructures pour les visiteurs
Le parc est équipé de plusieurs campements pour accueillir les visiteurs, dont Okaukuejo, le plus ancien et le plus vaste, et Namutoni, construit autour d’une ancienne forteresse de l’ère coloniale allemande. Ces campements offrent une expérience unique, permettant aux visiteurs d’observer la faune sauvage dans son habitat naturel. De nombreuses lodges bordent également le parc.
Eelco Bohtlingk
5. Un engagement envers la conservation
Au fil des ans, le parc a été témoin de périodes de sécheresse extrême et de conflits qui ont menacé sa faune. Cependant, grâce aux efforts déployés, le nombre d’espèces animales, notamment les plus rares, a augmenté.
Découvrez le parc Etosha par vous-même !
Si vous salivez à l’idée de découvrir le parc Etosha, ne manquez pas notre offre exceptionnelle ! Plongez au cœur de la Namibie et vivez une aventure inoubliable. Cette offre est une occasion unique de s’immerger dans la beauté sauvage de l’Afrique.
Située dans la région de Puuc, dans l’État du Yucatán, la zone archéologique de Kabah est un témoignage vivant de la splendeur de la civilisation maya. Connue pour ses structures dédiées à Chaac, le dieu maya de la pluie, Kabah est un site qui recèle de nombreux secrets. Récemment, des archéologues ont découvert un palais ancien, révélant des liens potentiels avec des ruines voisines au Guatemala.
Un palais aux détails époustouflants
Le palais nouvellement découvert, baptisé Palais Petenero, mesure 26 mètres de long et présente une façade principale composée d’un portique avec huit pilastres. Ornée de motifs de plumes, de perles et d’oiseaux sculptés dans son architecture, cette structure est estimée à plus de 1 500 ans. Les chercheurs pensent que le toit du bâtiment était fait d’un matériau périssable, comme le palmier guano, qui n’a pas survécu au fil du temps.
Mexican archaeologists uncovered earlier this month a palace-esque structure used to house Mayan people in the ancient Kabah site.#Mexico | #Archaeologyhttps://t.co/0NDEaYMdgM
Ce qui rend cette découverte encore plus fascinante, c’est la ressemblance du palais avec des vestiges mayas trouvés dans le département du Petén au Guatemala. Diego Prieto Hernández, directeur général de l’INAH, suggère qu’une importante migration en provenance de cette région pourrait avoir fondé Kabah. Cette théorie pourrait jeter un nouvel éclairage sur les mouvements et les interactions des anciennes civilisations mayas.
Kabah : un site en constante évolution
Bien que Kabah soit connue depuis des siècles, les récentes découvertes montrent que le site continue de révéler ses secrets. Les éléments retrouvés indiquent que l’histoire de Kabah remonte à environ 400 av. J.-C. Toutefois, c’est entre 750 et 900 ap. J.-C. que la ville semble avoir connu son apogée, avant d’être abandonnée par la dynastie régnante vers 950 ap. J.-C.
Depuis que l’homme a levé les yeux vers le ciel, il a rêvé de marcher parmi les étoiles. Ce rêve, autrefois relégué aux contes et légendes, est sur le point de devenir réalité. Apollo 11, la mission qui promet de déposer les premiers humains sur la Lune, est prête au lancement.
Le compte à rebours
Alors que les secondes s’égrènent, l’excitation est palpable. Les astronautes Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins sont à bord, prêts à entreprendre le voyage le plus audacieux de l’histoire humaine. Les moteurs s’allument, libérant une puissance inouïe, et la fusée s’élève lentement, puis de plus en plus rapidement, dans le ciel bleu de Floride.
nasa
Cap Canaveral, témoin de l’histoire
Ce site de lancement, autrefois un simple bout de terre sur la côte, est devenu le symbole de l’exploration spatiale et de l’ingéniosité humaine. Chaque lancement est un témoignage de la détermination de l’humanité à repousser les frontières de la connaissance et de l’exploration.
Un petit pas pour l’homme
Quelques jours plus tard, alors que le module lunaire se pose doucement sur la surface poussiéreuse de la Lune, Neil Armstrong prononce les mots qui résonneront à travers les âges : “C’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité“. Cape Canaveral, et le monde entier, ont été témoins de cet exploit historique.
Le 16 juillet 1969 restera à jamais gravé comme le jour où l’humanité a osé rêver grand et a transformé ce rêve en réalité, prouvant que rien n’est hors de portée.
La Première Guerre mondiale, un conflit qui a duré quatre longues années, a laissé l’Europe en ruines. Des millions de vies ont été perdues, des empires se sont effondrés, et le vieux continent cherchait désespérément un moyen de guérir et de se reconstruire. La nécessité d’un traité pour mettre fin officiellement à la guerre était impérative.
Mathias Reding
La naissance d’un traité
Dans la Galerie des Glaces, des délégués de plus de trente nations se sont réunis. Sous les lustres étincelants et les peintures majestueuses, ils ont débattu, négocié et finalement rédigé le Traité de Versailles. Conçu principalement par les “Quatre Grands” – la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Italie – le traité visait à punir l’Allemagne, jugée responsable du conflit, et à redessiner la carte de l’Europe. L’histoire se doit en effet d’être écrite avec la plume des vainqueurs…
Jean-Philippe Delberghe
Les conséquences d’une paix imposée
Alors que les signatures s’ajoutaient au document, scellant le sort de l’Allemagne et de nombreuses autres nations, l’atmosphère était lourde d’émotion. Si le traité mettait fin à la Grande Guerre, il imposait à l’Allemagne des réparations économiques écrasantes et des restrictions militaires sévères. De nombreux historiens estiment que ces conditions ont jeté les bases d’un ressentiment qui conduira finalement à la Seconde Guerre mondiale.
Versailles, un témoin silencieux
Le château de Versailles, autrefois le symbole de la grandeur royale française, est devenu le témoin d’un moment décisif de l’histoire mondiale. Le 28 juin 1919 restera gravé comme le jour où la Première Guerre mondiale a officiellement pris fin, mais aussi comme le prélude d’une autre tragédie mondiale.
Le traité a non seulement redéfini les frontières, mais il a également posé des questions sur la nature de la guerre, de la paix et de la justice internationale – des questions qui résonnent encore aujourd’hui.