La Chaussée des Géants en Irlande du Nord est un chef-d’œuvre naturel, né d’une intense activité volcanique il y a environ 60 millions d’années. Les colonnes hexagonales de basalte, parfaitement assemblées, sont le résultat d’un refroidissement rapide de la lave, un phénomène géologique fascinant qui défie l’entendement.
K Mitch Lodge
2. Légendes Celtiques
Les secrets de la Chaussée ne se limitent pas à sa géologie. Elle est enveloppée dans un manteau de mythes et légendes celtiques, la plus célèbre étant celle de Finn McCool, un géant guerrier. Selon la légende, Finn aurait construit cette chaussée pour traverser la mer jusqu’en Écosse et combattre un autre géant.
La région autour de la Chaussée des Géants est un trésor de biodiversité. Des espèces rares de plantes et d’animaux y ont trouvé refuge, profitant des conditions uniques créées par cette formation géologique. La zone est un vrai paradis pour les naturalistes et les amoureux de la faune et de la flore !
4. Unesco
En reconnaissance de sa valeur universelle exceptionnelle, la Chaussée des Géants a été désignée site du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Ce statut souligne son importance non seulement pour l’Irlande, mais pour l’ensemble de l’humanité.
K Mitch Lodge
5. Un paysage cinématographique
Les paysages épiques et presque surréalistes de la Chaussée ont attiré l’industrie du cinéma et de la télévision. De nombreux réalisateurs ont été inspirés par sa beauté brute et mystique, la transformant en toile de fond pour des récits fantastiques et des aventures épiques, comme Game of Thrones.
Des gants tout doux, une belle écharpe et un bonnet molletonné : c’est à peu près tout ce qu’il nous fallait pour partir profiter du Village de Noël de Liège ! Deux jours au cœur des festivités de fin d’année : de quoi mettre des paillettes dans nos vies. Ici, le marché de Noël est partout : il étire ses chalets depuis la place du Marché jusqu’aux Galeries Saint-Lambert, en passant par la Dalle Saint-Lambert et la place de la Cathédrale. Des heures de plaisir dans une atmosphère magique.
Denis Closon
Au programme ? 6 semaines d’évènements ! Illuminations, spectacles, concerts, ateliers et animations pour les enfants, piste de luge, patinoire et grande roue vous attendent. Nous avons flâné dans les artères pleines de joie jusqu’à la Cité Miroir : l’espace culturel liégeois propose pour le moment une exposition qui nous tentait bien. « Enjeux humains » : des dessins de presse qui dépeignent l’actualité et se réapproprient les grands thèmes de la déclaration universelle des droits de l’homme. Impossible d’en sortir indemne : on rit, on s’émeut, on s’interroge, on apprend. J’ai découvert des cartoonistes que je ne connaissais pas et ai eu quelques coups de cœur !
JP Remy
Nous avons regagné nos pénates, à deux pas de la cité Miroir : réservation faite à l’Hôtel Van der Valk Sélys. Idéalement situé, cet hébergement est le chic absolu ! Nous avons siroté un cocktail dans la cave voûtée (et envoûtante). Quant à la planche apéritive, elle nous a ouvert l’appétit : pas de table réservée, nous voulions déguster plein de bonnes choses au Marché de Noël.
Les chalets-restaurants se succèdent et, comme on sait, « la meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder ». C’est le ventre plein que nous avons pris place dans la Grande Roue. Mon amoureux déteste. Moi, j’adore. Je ne l’ai pas laissé trop cogiter. Avouez, une ville illuminée à nos pieds, ça fait rêver, non ? Et puis, c’est l’occasion de se serrer plus fort.
V. Ferooz Pixel Komando
Après une nuit dans de -très- beaux draps, nous avons pris notre petit-déjeuner au bar de l’hôtel, en contemplant les toits de la Cité Ardente. Impossible de quitter l’hôtel sans passer par la case wellness : le Spa est un des grands plaisirs de l’hiver. J’ai découvert la flottaison dans une eau saturée en sel : légèreté et relaxation ! On a quitté notre piscine chauffée pour consacrer la suite de la journée au Village de Noël : l’opération cadeaux était lancée. Inutile de vous dire qu’on est rentrés les bras chargés de paquets et le cœur en fête !
L’Hôtel Van der Valk Liège Sélys
Luxe et détente vous attendent ici, au cœur de Liège !
V. Ferooz Pixel Komando
L’hôtel Van der Valk Sélys, ce sont 125 chambres, un restaurant bistronomique, un centre wellness, un bar lounge avec feu ouvert, des espaces à l’ambiance distincte, un rooftop pour l’été et une cave voûtée pour l’hiver : magique !
Derrière la jolie façade ancienne, confort absolu et modernité.
Le Village de Noël de Liège
Le Village est à découvrir jusqu’au 30/12 : en plus des illuminations festives, vous assisterez à des concerts et profiterez d’animations diverses. Le programme est vaste !
JP Remy
Festival des sapins, chalets-restaurants, Grande Roue, piste de luge, patinoire (jusqu’au 7 janvier !) … et on en passe !
Une exposition « Crèches et santons provençaux » est proposée chaque samedi et dimanche après-midi. Un atelier des merveilles invite les enfants à différentes activités (inscription sur visitezliege.be). Le spectacle « L’Arche de Noël » de Luc Petit sera joué à la Cathédrale Saint-Paul du 26 au 30 décembre.
La Cité Miroir
Situé dans les anciens bassins de la Sauvenière, cet espace est un incontournable. Expos et spectacles, débats et conférences, musique et théâtre. L’agenda n’en finit pas de proposer des pépites !
JP Remy
L’expo du moment (jusqu’au 28 janvier) : « Enjeux humains ». Des dessins de presse pour questionner la déclaration universelle des droits de l’homme.
Et deux expos permanentes : « Plus Jamais ça ! » (expo consacrée à l’Histoire de le Seconde Guerre mondiale) et «En Lutte. Histoires d’émancipation » (expo consacrée aux luttes ouvrières et collectives).
Entrée gratuite tous les premiers dimanches du mois !
Le Kirghizistan est réputé pour ses paysages époustouflants composés de montagnes imposantes, de lacs cristallins, de vallées verdoyantes et de prairies qui semblent se perdre à l’infini. Le lac Son Koul et les montagnes du Tian Shan sont parmi les endroits les plus pittoresques d’Asie centrale. S’ajoute à cela une faune exceptionnelle préservée dans des parcs nationaux comme le léopard des neiges, l’ibex de Sibérie ou encore le mouton Marco Polo.
Une culture nomade
Le Kirghizistan a une longue tradition de nomadisme, et une grande partie de sa population est encore semi-nomade. De quoi vous permettre de vivre une expérience unique en séjournant dans des yourtes traditionnelles ou en participant à des festivals locaux. Autant de moments inattendus qui demeureront inoubliables !
Patrick Schneider
Le paradis des randonneurs
Le Kirghizistan est un paradis pour les amateurs de randonnée et de trekking. Avec des sentiers variés situés à des altitudes pouvant aller jusqu’à 7.000 m, les montagnes kirghizes sont le gage d’expériences inoubliables, notamment dans la vallée de l’Ala Archa et dans la région du Pamir-Alaï. Autre joyau du pays : le lac Son Koul situé à une altitude de 3.016 m. Celui-ci offre des vues spectaculaires sur les montagnes environnantes et permet aux visiteurs de découvrir la vie pastorale traditionnelle.
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Une culture et un patrimoine hors du commun
Le Kirghizistan possède également des sites historiques et culturels très intéressants. La ville de Karakol abrite la mosquée Dungan et l’église orthodoxe russe, deux témoins de l’histoire multiculturelle qui caractérise le pays. La région montagneuse de Pamir-Alaï pour sa part offre des paysages épiques, des villages isolés et des rencontres authentiques avec les habitants de ces contrées perdues. Enfin, les festivals kirghizes, tels que celui des épopées de Manas, offrent un aperçu fascinant de la culture locale. Vous pourrez assister à des danses traditionnelles, à des démonstrations équestres et à d’autres célébrations hautes en couleur.
Une cuisine aux mille et une influences
Sur place, vous découvrirez aussi une cuisine variée, influencée par les traditions nomades. De quoi vous permettre de goûter des plats tels que le beshbarmak (un plat composé de viande et de pâte), le manti (des raviolis cuits à la vapeur) ou encore le kumis (une boisson légèrement alcoolisée, fermentée à base de lait de jument).
Que vous soyez passionné par l’aventure en plein air, l’histoire et la culture ou simplement à la recherche de paysages à couper le souffle, le Kirghizistan vous offrira une expérience à la fois unique et mémorable !
La querelle des Investitures est un conflit historique qui oppose l’Église catholique et les monarques européens au sujet du droit de nommer (ou “investir”) des évêques et abbés. Durant le Moyen Âge, les évêques et abbés détenaient un pouvoir non seulement religieux mais aussi politique et économique. Les monarques, comme l’empereur Henri IV, voulaient nommer ces leaders religieux pour exercer une influence sur l’Église et consolider leur propre pouvoir. Cependant, le pape Grégoire VII, militant pour une réforme de l’Église, s’oppose à cette pratique. Il insiste sur le fait que seul l’Église devrait avoir le droit de nommer ses leaders pour garantir leur indépendance vis-à-vis du pouvoir royal et impérial. Ce conflit reflète donc une lutte plus large pour le pouvoir et l’autorité entre l’Église et l’État.
vw
L’humiliation d’Henri IV
Henri IV est excommunié par le pape Grégoire VII en raison de son entêtement à nommer des évêques et des abbés, défiant ainsi l’autorité de l’Église catholique. Cette action directe contre les directives papales est perçue comme une violation grave des lois ecclésiastiques, entraînant son excommunication.
Pour lever son excommunication, Henri IV entreprend un pénible voyage à travers les Alpes en plein hiver. Arrivé à Canossa, il attend en pénitent, pieds nus et vêtu d’une simple tunique de pénitent, pendant trois jours à l’extérieur du château, dans l’espoir d’une audience avec le pape.
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La Réconciliation Temporaire
Grégoire VII, après avoir démontré son pouvoir, lève finalement l’excommunication. Cet acte ne résout cependant pas le conflit de fond, mais illustre la puissance symbolique et politique de la papauté à cette époque.
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Canossa, un symbole historique
L’épisode de Canossa est devenu un symbole de l’humiliation politique et de la lutte pour le pouvoir. Il représente un moment clé dans l’histoire de la séparation des pouvoirs en Europe.
Canossa, où se déroule cet épisode marquant, est située dans les collines d’Émilie, en Italie. C’est un lieu emblématique qui incarne le conflit entre la papauté et la royauté. Le château de Canossa est hélas aujourd’hui en ruines…
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Aujourd’hui
Les ruines du château de Canossa, perchées sur un éperon rocheux, offrent un aperçu de cette période tumultueuse. Les visiteurs peuvent explorer les vestiges et le musée, qui raconte l’histoire de l’événement et son impact durable sur les relations entre l’Église et l’État.
Le 28 janvier 1077 à Canossa marque un tournant dans l’histoire médiévale, un moment où la force spirituelle défie et triomphe temporairement sur le pouvoir temporel.
La montagne Pelée est un volcan actif connu pour sa tragique éruption en 1902. Il s’agit sans aucun doute de l’une des catastrophes naturelles les plus dévastatrices du début du 20ème siècle. Situé sur l’île de la Martinique, dans les Caraïbes, ce volcan était considéré comme endormi avant que sa colère ne se manifeste de manière inattendue.
Jour fatidique
Le 8 mai 1902, la montagne Pelée a explosé, libérant une nuée ardente – un nuage brûlant de cendres, de gaz et de roches – qui a dévasté la ville de Saint-Pierre en quelques minutes. Plus de 30.000 personnes ont perdu la vie, la ville étant presque instantanément détruite. Cet événement a non seulement marqué la Martinique mais a aussi attiré l’attention mondiale sur les dangers des éruptions volcaniques.
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Leçons géologiques
L’éruption du Mont Nuée Ardente a été un tournant dans l’étude des volcans. Elle a permis aux scientifiques de mieux comprendre les nuées ardentes, ces flux pyroclastiques extrêmement chauds et rapides, et leur impact potentiel. Cette catastrophe a souligné la nécessité d’une surveillance volcanique plus rigoureuse et de systèmes d’alerte précoce pour prévenir de telles tragédies.
Aujourd’hui, Saint-Pierre et la montagne Pelée sont devenus des sites de mémoire et d’éducation. Cette éruption continue d’être étudiée pour mieux anticiper et gérer les risques volcaniques dans le monde. Saint-Pierre, ne sera progressivement reconstruite qu’à partir de 1923. Aujourd’hui, cette ville d’un peu plus de 4.000 habitants est immanquable pour de nombreux touristes.
Imaginez une terre vierge au bord du majestueux Nil, où s’élève la première pierre de Memphis vers 2950 av. J.-C. À ses débuts, elle n’était que quelques maisons en briques de boue et des structures simples, sous l’œil vigilant des premiers bâtisseurs de l’Égypte ancienne. Ces fondations modestes posées, la ville allait bientôt s’épanouir en un centre de pouvoir et de culture.
Le cœur battant de l’Égypte
Memphis n’était pas qu’une capitale; elle était le cœur battant de l’Égypte ancienne. Située à la croisée des routes commerciales, elle était un carrefour pour les marchands, les diplomates et les voyageurs. La ville jouissait d’une position stratégique et était célèbre pour son grand temple de Ptah, le dieu créateur. Les prêtres de Memphis jouaient un rôle clé dans les rituels et les cérémonies, renforçant le lien entre le divin et le pharaon.
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L’Apogée d’un Empire (2600 – 2100 av. J.-C.)
Durant son apogée, entre 2600 et 2100 av. J.-C., Memphis est une période de splendeur inégalée. Les temples majestueux et les palais royaux se dressent fièrement, témoignant de la grandeur de l’architecture égyptienne. Les rues bourdonnent d’activité, les marchés regorgent de produits exotiques, et les artistes et artisans expriment leur créativité. C’est ici que le pharaon règne sur un empire, et que les prêtres et les scribes façonnent l’histoire et la culture de toute une civilisation. Memphis est alors un symbole de puissance et de prospérité, un joyau sur le Nil.
Un centre de savoir et d’innovation
Memphis était également un centre de savoir. Sa bibliothèque, réputée pour sa vaste collection de rouleaux de papyrus, attirait des érudits de tout le pays. Les médecins de Memphis, célèbres pour leurs connaissances en médecine et leurs techniques chirurgicales avancées, témoignent de cette ville comme un foyer d’innovation et de connaissance.
Le Crépuscule d’une Ère (7ème siècle ap. J.-C.)
Cependant, même les plus grandes villes connaissent un déclin. Vers le 7ème siècle ap. J.-C., Memphis, autrefois vibrant centre de vie, commence à perdre de son éclat. Les bâtiments, autrefois imposants, sont maintenant en ruines, envahis par la végétation. Les rues autrefois animées sont désormais silencieuses, et les temples et palais autrefois sacrés sont laissés à l’abandon. Le soleil se couche sur Memphis, symbolisant la fin d’une époque glorieuse dans l’histoire égyptienne.
vw
Les 5 raisons du déclin…
Changement de la capitale politique : Au fil du temps, en particulier pendant le Nouvel Empire (environ 1570-1069 av. J.-C.) et les périodes subséquentes, le centre politique et religieux de l’Égypte s’est déplacé vers d’autres villes comme Thèbes et plus tard Alexandrie. Ce déplacement a réduit l’importance politique et économique de Memphis.
Modifications du cours du Nil : les changements dans le cours du Nil ont également joué un rôle. Memphis était initialement avantageusement située près du Nil, mais au fil du temps, le changement du cours du fleuve a probablement affecté son accès à l’eau et à ses voies de navigation, diminuant son importance en tant que centre commercial.
Invasions et conquêtes étrangères : l’Égypte a subi de nombreuses invasions au cours de son histoire, y compris par les Assyriens, les Perses, et plus tard par Alexandre le Grand. Chacune de ces conquêtes a contribué à affaiblir Memphis, à mesure que les nouveaux dirigeants favorisaient d’autres villes.
Déclin économique et démographique : Avec le déclin de son statut politique et la diminution de son importance commerciale, Memphis a subi un déclin économique et démographique. Les habitants ont migré vers des centres plus prospères, laissant la ville en déclin.
Facteurs environnementaux et entretien des structures : les conditions environnementales, telles que l’érosion et les inondations, ainsi que le manque d’entretien des structures majestueuses de la ville, ont contribué à sa dégradation physique au fil du temps.
La Fenêtre d’Azur, située sur l’île de Gozo à Malte, était une arche calcaire spectaculaire formée naturellement, émerveillant les visiteurs et les locaux pendant des décennies. Cette formation, créée par des millénaires d’érosion, s’élevait majestueusement au-dessus de la mer Méditerranée, offrant un panorama époustouflant et devenant un symbole emblématique de l’île.
Attraction touristique et naturelle
La Fenêtre d’Azur n’était pas seulement un spectacle pour les visiteurs; elle jouait également un rôle important dans la biodiversité locale. La zone environnante était un habitat crucial pour diverses espèces marines et un hotspot pour la plongée et le snorkeling. Sa présence a également stimulé l’économie locale, attirant des touristes du monde entier.
Fin d’une Ère
Le 8 mars 2017, la Fenêtre d’Azur s’est effondrée lors d’une tempête féroce, emportant avec elle un morceau de l’histoire et de l’identité de Malte. Cet événement tragique a été un rappel brutal de la nature éphémère des formations géologiques et de l’impact du changement climatique et de l’érosion naturelle.
Sous l’impulsion de Hugues de Payens et de Saint Bernard de Clairvaux, l’Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, plus connu sous le nom de Templiers, voit le jour. Dédié à la protection des pèlerins en Terre Sainte, cet ordre combine idéaux monastiques et compétences militaires.
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Un idéal religieux et militaire
Les Templiers, reconnus pour leur courage et leur discipline, deviennent rapidement un symbole de la chrétienté médiévale. Leur rôle dans les Croisades et leur système financier innovant leur confèrent une influence considérable.
Une fortune ?
Le système financier des Templiers était effectivement révolutionnaire pour son époque, marquant les débuts d’un système bancaire moderne. Leur innovation résidait dans la création d’un réseau de dépôts et de crédits à travers l’Europe et le Moyen-Orient, facilitant les transactions financières pour les pèlerins et les croisés.
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Les Templiers acceptaient les dépôts en Europe, offrant aux pèlerins un moyen sûr de conserver leur argent sans avoir à le transporter physiquement en Terre Sainte, où ils risquaient le vol. En échange, ils recevaient des lettres de crédit, utilisables dans les différentes commanderies de l’ordre pour retirer des fonds équivalents. Ce système précurseur des chèques garantissait sécurité et commodité.
Le secret de leur fortune résidait également dans les donations et les legs immobiliers. De nombreux fidèles léguèrent des terres et des biens aux Templiers, croyant ainsi assurer leur salut. Ces possessions s’étendaient sur de vastes territoires, générant des revenus considérables à travers l’agriculture, la location et les droits de passage.
En outre, les Templiers étaient exemptés de taxes et de droits de douane, un privilège accordé par l’Église et les monarques, ce qui augmentait encore leur richesse et leur influence économique.
Le trésor des templiers : mythe ou réalité ?
Le trésor des Templiers, entouré de mystères et de légendes, continue de fasciner. Bien que principalement constitué de biens fonciers, d’argent et d’objets de valeur, l’imaginaire populaire l’a embelli de récits de reliques sacrées et de richesses cachées. Sa disparition après la dissolution de l’ordre en 1312 alimente encore aujourd’hui les spéculations et les mythes.
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Clairvaux, berceau spirituel
Clairvaux, avec son abbaye fondée par Saint Bernard, est le cœur spirituel de l’ordre. L’abbaye reflète l’austérité et la dévotion des Templiers, incarnant les idéaux de pauvreté et de piété.
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A ne pas manquer à Clairvaux :
L’Abbaye de Clairvaux : Aujourd’hui, les visiteurs peuvent explorer les vestiges de l’abbaye, un site empreint d’histoire et de spiritualité. Bien que transformée au fil des siècles, l’abbaye conserve une atmosphère de paix et de contemplation.
Le Musée des Templiers : Un musée dédié à l’histoire des Templiers offre un aperçu fascinant de leur vie, de leurs exploits militaires et de leur rôle dans les Croisades.
Les Paysages de la Champagne : La région autour de Clairvaux, avec ses vignobles et ses paysages pittoresques, offre une expérience complète, mêlant histoire et beauté naturelle. Et tant que vous y êtes, pour les amateurs de bulles, profitez d’une dégustation et ramenez quelques caisses !
Les Grottes de Waitomo Glowworm en Nouvelle-Zélande offrent un spectacle naturel éblouissant. Les vers luisants, ou Arachnocampa luminosa, émettent une lumière bioluminescente, transformant les grottes en un ciel nocturne scintillant sous terre.
Une aventure géologique et biologique
La visite des grottes est une aventure à la fois géologique et biologique. Les formations de stalactites et stalagmites créent un décor surréaliste, tandis que la lumière des vers luisants offre un aperçu rare de la vie dans les profondeurs de la terre.
Naviguer en bateau silencieux sous un plafond illuminé de vers luisants est une expérience inoubliable. Le calme de la grotte, interrompu seulement par le son des gouttes d’eau, crée une atmosphère quasi mystique…
3 activités incontournables
La Croisière en Bateau : Glissez sur l’eau calme en admirant le spectacle des lucioles au-dessus de vous, une expérience à la fois paisible et envoûtante.
La Randonnée dans les Grottes : Explorez à pied les différentes chambres des grottes, découvrant les formations rocheuses et les écosystèmes souterrains.
L’Exploration Spéléologique : Pour les plus aventureux, des excursions de spéléologie offrent une exploration plus approfondie et sportive des grottes, incluant parfois de la descente en rappel et de la nage dans les eaux souterraines.
Une fois n’est pas coutume, je suis partie en vadrouille seule. Un voyage en auto pendant lequel j’ai pu mettre ma playlist et chanter à tue-tête sans déranger personne : ça commençait bien ! Direction la Province de Luxembourg, et l’hôtel La Barrière de Transinne, à Libin. Une mise au vert au cœur de la Grande Forêt de Saint-Hubert, ça recharge les batteries ! J’avais réservé une chambre dans le bâtiment principal : teintes douces, décoration pleine de charme et vue sur la forêt et ses couleurs d’automne. Et puis surtout, un lit immense, juste pour moi. Joie !
JP Remy
Je me suis remise en route : je voulais être rentrée avant que l’obscurité n’ait eu le temps de tout grignoter. Redu m’attendait : c’est là que se cache le Musée de l’Art didactique. Dans un ancien presbytère, j’ai découvert un monde incroyable. Peintures, dessins, sculptures, BD, photos et films d’animation au programme. Les œuvres interactives sont fort bien pensées : mes enfants auraient adoré chipoter à tout ça. Des créatures qui s’animent dans les tableaux, des filtres artistiques qui s’invitent sur les photos, des canons à points qui créent des peintures folles, des jeux divers qui rendent l’approche ludique et originale ! J’ai pris un cappuccino au Mudia Café dont les murs sont tapissés de livres d’art. J’ai bien sûr encore pris le temps de flâner dans le village du livre : 12 bouquineries sont installées ici. Impossible de ne pas acheter quelques exemplaires !
B Deprez – La barrière de Transinne
De retour à l’hôtel, j’ai sauté dans mon maillot : je m’étais réservé une heure à l’espace Wellness. Un Dafalgan met plus de temps à fondre que je n’en ai mis à me détendre dans le sauna. J’ai mangé au restaurant de l’hôtel, en tête-à-tête avec mon filet de Marcassin. Puis j’ai filé sous les draps pour retrouver mes bouquins et rouler de chaque côté du lit. Une couette qu’on ne doit pas partager, c’est divin ! J’ai savouré mon petit-déjeuner au calme : tout le temps d’un café, à rêvasser ! Le buffet était parfait et c’est le ventre (trop) rempli que je suis partie me balader : pas question de partir sans avoir fait le plein de nature. Au départ de l’église de Redu, j’ai entamé une balade de 8 km de difficulté moyenne. « Le Passage des Chèvres » m’a pris un peu plus de 2 heures, mais j’y suis allée calmement : ça glissait ! La boucle est facile à réaliser : il suffit de suivre le balisage. Une réussite ! Vive les bulles de solitude : ça fait tant de bien aussi…
Hôtel-restaurant La Barrière de Transinne
28 chambres tout confort vous attendent ici dans cet hôtel qui a su préserver un cachet traditionnel et forestier à la fois. Les animaux de la forêt sont partout : petits bronzes, tableaux et déco raffinée leur est dédiée.
La barrière de Transinne
Vous pouvez loger dans le bâtiment principal ou réserver un chalet authentique. C’est selon…
Quoi qu’il en soit, le cadre est verdoyant et propice à la relaxation. L’espace wellness (privatisable pour deux personnes) et le restaurant contribuent à faire de votre pause en solo ou en amoureux, un moment réussi !
Le MUDIA
Le Musée didactique d’Art se trouve dans le village de Redu. 7 siècles d’art se retrouvent là, dans un ancien presbytère, au cœur du village. 300 œuvres et 20 salles sont à voir !
WBT
L’intérêt du lieu réside surtout dans les animations proposées : les œuvres interactives, digitales et high-tech amuseront petits et grands. Ici, découvrir l’art, c’est surtout amusant. Des animations et évènements sont régulièrement organisés.
Un catalogue permet aussi d’illustrer la visite et un jeu inédit est mis à disposition : il permet de faire le lien entre les collections d’art, le village, ses librairies, ses restaurants et son patrimoine.
Le village de Redu
Une trentaine de commerces sont regroupés dans le village dédié aux amoureux du livre. Ici, les bouquineries ne couvrent pas moins de deux kilomètres de rayonnage : un rêve !
Le Mudia n’est pas la seule activité à faire. Les promenades balisées en forêt sont nombreuses : le passage de Chèvres (rectangle jaune) et la Virée des Croix (rectangle bleu) démarrent sur la place de l’église.
Un nouveau circuit de découverte interactif est aussi proposé : Tania au cœur des légendes. Vous partez à la rencontre de personnages légendaires de la région et résolvez des énigmes. L’Office du Tourisme de Libin vous donnera le roadbook nécessaire !
