Le Volcan Kilauea, situé sur l’île d’Hawaï, est renommé pour son activité volcanique quasi constante. Depuis 1983, il érupte régulièrement, déversant des rivières de lave qui sculptent le paysage en permanence. Les coulées de lave refroidissent et se solidifient pour former de nouvelles terres, offrant un exemple vivant de la dynamique géologique de la Terre.
Le Kilauea est d’ailleurs un laboratoire naturel parfait pour les scientifiques qui y étudient les mouvements tectoniques et le comportement des volcans.
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La spiritualité et la culture hawaiienne
Pour les Hawaïens, le Kilauea n’est pas seulement un phénomène naturel, mais aussi un lieu de grande signification spirituelle. Il est considéré comme le foyer de Pele, la déesse hawaïenne du feu et des volcans, reflétant une connexion profonde entre la nature et la culture hawaïenne.
Un site touristique unique
Le Kilauea attire des visiteurs du monde entier, désireux de vivre l’expérience d’une éruption volcanique de près. Le parc national des Volcans d’Hawaï offre des sentiers de randonnée sécurisés et des points de vue pour observer le spectacle en toute sécurité.
Marc Szeglat
Un géant qui respire
Le Volcan Kilauea est plus qu’un simple volcan ; c’est un géant qui respire, un symbole de la force de la nature et un rappel de notre place dans un monde en constante évolution. Chaque éruption est une invitation à réfléchir sur la puissance de notre planète et du respect que nous devons avoir envers elle.
Nichée dans l’ombre du mont Vésuve, Herculanum, petite ville côtière prospère de l’Empire romain, rayonnait de la richesse de ses habitants et de la beauté de ses bâtiments. Son emplacement privilégié en faisait une destination prisée des élites romaines, qui y construisaient des villas somptueuses avec vue sur la mer.
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La Catastrophe de 79 ap. J.-C.
Cependant, en 79 ap. J.-C., le destin d’Herculanum bascula tragiquement. L’éruption du Vésuve, l’une des catastrophes naturelles les plus dévastatrices de l’histoire antique, ensevelit la ville sous une épaisse couche de cendres et de boue pyroclastique. Contrairement à Pompéi, qui fut recouverte de cendres et de lapilli, Herculanum fut submergée par des matériaux plus denses, ce qui a permis une meilleure préservation de ses structures et de nombreux objets.
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Un site archéologique exceptionnel
La redécouverte d’Herculanum au 18ème siècle révéla un site archéologique d’une valeur inestimable. Les maisons, les fresques, les meubles et même des objets du quotidien étaient remarquablement préservés. Herculanum offre ainsi une fenêtre unique sur la vie quotidienne dans une ville romaine, avec des rues étroites, des boutiques, des thermes et des maisons décorées de fresques et de mosaïques.
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Les trésors d’Herculanum
Le site d’Herculanum est célèbre pour ses riches découvertes. Parmi elles, les papyrus d’Herculanum, des rouleaux de texte antiques carbonisés, uniques au monde. La Villa des Papyrus, qui abritait cette bibliothèque, témoigne de la soif de savoir et de culture de ses habitants. Les fresques et les mosaïques, avec leurs couleurs vives et leurs détails raffinés, racontent des histoires de dieux, de héros et de la vie quotidienne.
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Visiter Herculanum aujourd’hui
Aujourd’hui, Herculanum se dresse comme un site archéologique fascinant, offrant un aperçu saisissant de la vie romaine antique. Les visiteurs peuvent arpenter ses rues préservées, admirer des maisons aux fresques et mosaïques étonnamment intactes, et ressentir l’histoire palpable à chaque pas. Ce site du patrimoine mondial de l’UNESCO est une fenêtre ouverte sur un passé lointain, un témoignage émouvant de la vie et de la tragédie antiques.
Le Lion de Waterloo s’appelle ainsi car Victor Hugo lui a donné ce nom-là en 1861. Avant ça, on l’appelait le “monument aux Hollandais”. La butte a en effet été érigée à l’endroit exact où le prince d’Orange aurait été blessé le 18 juin 1815.
Un chantier colossal
La butte du lion consiste en un cône de terre de 169 m de diamètre et 41 m de hauteur, accessible par un escalier qui compte 226 marches. Lancé en 1824, avant la naissance de la Belgique, le chantier nécessite le déplacement de 290.000 m3 de terres prélevées directement dans les environs.
Un lion… sans queue
En 1832, lorsque les troupes françaises du maréchal Gérard passent à Waterloo pour soutenir le siège de la citadelle d’Anvers, tenue vaillamment par l’armée hollandaise, le lion faillit être détruit par les soldatsfrançais. Ce ne fut finalement pas le cas mais ceux-ci sont néanmoins parvenus à briser sa queue. Elle a depuis été réparée.
WBT – Didier Brancart
Quelques chiffres
Le lion est composé de neuf pièces de fonte de fer coulées dans les forges de John Cockerill à Seraing, d’après un modèle sculpté par Jean-Louis Van Geel. Cette structure impressionnante pèse pas moins de 28 tonnes, mesure 4,50 m de longueur sur 4,45 m de hauteur.
Un symbole de paix
Érigé sur l’un des lieux de bataille les plus emblématiques d’Europe, où Napoléon Ier a été défait face aux armées de Wellington et de Blücher, le lion a alors pour vocation de symboliser la victoire et le nouveau Royaume uni des Pays-Bas. Sa patte posée sur un boulet de canon représente la fin du chaos provoqué par les Français et la paix que l’Europe a conquise à l’issue de la bataille de Waterloo.
Les Tsingy de Madagascar, situés principalement dans les réserves de Bemaraha et d’Ankarana, sont de spectaculaires formations de roches calcaires. Ces structures, semblables à des forteresses naturelles, ont été sculptées par des millénaires d’érosion, formant des labyrinthes de lames tranchantes qui s’élèvent vers le ciel.
Un écosystème isolé et diversifié
Cet environnement isolé et difficilement accessible a favorisé la création d’un écosystème unique. La région abrite une faune et une flore incroyablement diversifiées, avec de nombreuses espèces qui ne se trouvent nulle part ailleurs sur Terre.
Pas facile à visiter !
L’exploration des Tsingys est un véritable défi pour les aventuriers. Les chemins à travers ces formations sont à la fois fascinants et périlleux, offrant aux randonneurs expérimentés une expérience hors du commun, dans un monde où la nature règne en maître.
Une importance culturelle et spirituelle
Pour les communautés locales, les Tsingys sont bien plus qu’une curiosité naturelle. Ils ont une grande importance culturelle et spirituelle, souvent considérés comme des lieux sacrés. Ces paysages uniques sont imprégnés de légendes et de croyances, ajoutant une dimension mystique à leur beauté naturelle, d’autant qu’il y a trois siècles environ, ces lieux servaient de refuge aux vazimba, soit les premiers habitants de l’île.
Reconnus comme Patrimoine Mondial de l’UNESCO, les Tsingys de Madagascar sont un trésor écologique. Leur préservation est essentielle pour maintenir la biodiversité exceptionnelle de l’île et pour continuer à émerveiller les générations futures.
Un monde perdu dans le temps
Les Tsingys de Madagascar ne sont pas seulement un phénomène géologique ; ils sont une fenêtre sur un monde perdu, un lieu où le temps semble s’être arrêté, offrant une expérience inoubliable aux visiteurs en quête de découvertes et d’aventures uniques…
On le sait, le sud du pays se distingue par ses nombreux villages remarquables dont certains arborent fièrement le label des “Plus Beaux Villages de Wallonie”. Une association dédiée représente à ce jour 32 villages qui sont porteurs d’une identité territoriale forte et qui reflètent l’architecture traditionnelle de la région, le tout dans un esprit à la fois durable et de proximité. Bien déterminée à mettre le patrimoine wallon en valeur, l’association multiplie les actions afin de toucher un public le plus large possible.
Un triple topo-guide de randonnées pédestres
L’un des meilleurs moyens de découvrir ces villages remarquables est bien entendu de s’y promener. En partenariat avec l’asbl Les Sentiers de Grande Randonnée, les “Plus Beaux Villages de Wallonie” viennent de lancer un triple topo-guide qui ravira les randonneurs. Celui-ci consiste en trois tomes qui vont permettre de relier l’ensemble de ces villages remarquables au travers d’un tour complet de la Wallonie en empruntant, sur plus de 1.500 km, les Sentiers de Grande Randonnée. De quoi découvrir, dans les meilleures conditions, les trésors cachés des 32 villages de caractère tout en appréciant l’environnement paysager exceptionnel qui les borde. Ces trois ouvrages font donc la part belle aux chemins qui relient ces différents villages. De quoi en découvrir plusieurs durant une randonnée, mais également les curiosités naturelles ou relatives au patrimoine tout au long de l’itinéraire.
PBVW – Rita Van de walle
Le tome 1 démarre à Namur pour ensuite vous emmener jusqu’au village de Nobressart. Une invitation à sillonner le Condroz, la Fagne-Famenne, l’Ardenne et la Lorraine tout en passant par Crupet, Mirwart, Gros-Fays ou encore Guirsch pour ne citer qu’eux. Le tome 2 reprend la route à Nobressart et vous mènera vers Mélin, avec un focus sur la Lorraine, le Condroz, la Fagne-Famenne, la Hesbaye et le Pays de Herve. Ici, les villages mis en valeur sont notamment ceux de Ny, Wéris, Olne, Chardeneux ou encore Saint-Remy-Geest. Enfin, le troisième tome vous mènera de Mélin à Namur en sillonnant la Hesbaye, le Brabant wallon, le Hainaut, la Fagne-Famenne et le Condroz. L’occasion ici de mettre en exergue les villages d’Aubechies, Ragnies, Lompret, Falaën ou encore Sosoye.
Vous souhaitez recevoir un exemplaire de ce triple topo-guide ou d’un tome en particulier ? Alors passez votre commande en cliquant ici.
PBVW – Rita Van de walle
De nouvelles chasses aux trésors
Parallèlement à la présentation de son topo-guide, “Les plus beaux Villages de Wallonie” en ont profité pour dévoiler le fruit de leur collaboration avec les créateurs de l’application Totemus, qui permet de participer à des chasses aux trésors interactives.
Trois nouvelles chasses sont déjà opérationnelles depuis octobre : à Olne, à Soiron et à Chassepierre. Deux autres chasses viendront compléter l’offre d’ici peu, cette fois à Saint-Remy-Geest (dès le 19 décembre) et à My (au début de l’année prochaine). Pour encourager les plus jeunes, un badge spécial sera attribué dans l’application à celles et ceux qui compléteront trois des cinq chasses déployées dans les plus beaux villages wallons !
La bataille est le point culminant d’une lutte de pouvoir déclenchée par la mort du roi Édouard le Confesseur en janvier 1066, laissant le trône d’Angleterre sans héritier clair. Harold Godwinson, hériter du comté de Sussex et étant reconnu être l’une des personnes les plus riches et les plus puissantes d’Angleterre, est sacré roi. Mais deux autres prétendants au trône veulent lui faire barrage. Il y a d’abord le roi de Norvège Harald Hardrada, mais il réussi à battre ce dernier lors de la bataille de Stamford Bridge. Vient ensuite Guillaume, duc de Normandie, qui affirme qu’Édouard lui avait promis la succession.
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L’invasion normande
Guillaume rassemble une armée et une flotte, traversant la Manche pour affronter Harold. Les deux armées se rencontrent près de Hastings. Les Normands, bien que moins nombreux, sont mieux organisés et équipés.
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Le déroulement de la bataille
La bataille est longue et sanglante. Les Saxons d’Harold, bien que vaillants, sont finalement débordés par la tactique et la discipline des Normands. La mort d’Harold, probablement tué par une flèche dans l’œil, marque le tournant de la bataille.
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Les conséquences
La victoire de Guillaume à Hastings change radicalement le cours de l’histoire anglaise. Il est couronné roi d’Angleterre, marquant le début de la domination normande. Cette période apporte des changements significatifs dans la langue, la culture, l’architecture et les structures sociales de l’Angleterre.
tapisserie de Bayeux adobe
L’héritage de la Bataille
La Bataille de Hastings est immortalisée dans la célèbre Tapisserie de Bayeux, un chef-d’œuvre de l’art médiéval qui raconte l’histoire de la conquête normande. Cette tapisserie est exposée au Musée de la Tapisserie de Bayeux, situé dans la ville de Bayeux en Normandie, France. Cette œuvre d’art brodée, longue de près de 70 mètres, offre une narration visuelle détaillée de la conquête normande de l’Angleterre.
Le Kilimandjaro est unique car il est composé de trois volcans distincts : Shira, Mawenzi et Kibo. Contrairement à l’idée reçue d’une seule montagne, cette composition triple offre une diversité géologique remarquable, avec Kibo abritant le fameux pic Uhuru, le point le plus haut d’Afrique.
2. Des écosystèmes diversifiés
De la forêt tropicale au bas jusqu’à sa calotte glacière, le Kilimandjaro est un mélange d’écosystèmes. Cette diversité offre un habitat à une grande variété d’espèces fauniques et florales, certaines étant uniques à cette montagne.
3. Des glaciers en recul
Les glaciers du Kilimandjaro, autrefois vastes et imposants, sont en recul rapide, ce que de nombreux scientifiques attribuent au changement climatique. Cette fonte des glaces soulève des préoccupations environnementales importantes.
4. Un lieu de mythes et légendes
Les communautés locales, notamment les Chaggas, entretiennent des mythes et légendes autour du Kilimandjaro. La montagne est souvent considérée comme sacrée, avec des histoires qui lui confèrent un caractère mystique et spirituel !
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5. Défi pour les alpinistes
Gravir le Kilimandjaro est un défi majeur pour les alpinistes. Avec ses différentes voies d’ascension, elle offre une expérience unique pour les randonneurs, alliant aventure physique et découverte culturelle.
Plus qu’une Montagne
Le Kilimandjaro, avec ses secrets et ses merveilles, est plus qu’une simple montagne. C’est une source d’inspiration, un symbole de la beauté naturelle de l’Afrique et un rappel poignant de l’importance de la préservation de notre environnement.
Au cœur d’Arashiyama se trouve un écosystème remarquable, où les bambous ne sont pas seulement une plante, mais une partie intégrante de l’environnement local. Cette forêt de bambous sert de refuge à de nombreuses espèces, offrant un habitat vital pour la faune et contribuant à la biodiversité de la région.
Un son apaisant
L’un des secrets les plus captivants de cette forêt est le son qu’elle produit. Lorsque le vent traverse les tiges de bambou, il crée une mélodie apaisante et unique. Ce phénomène naturel a même été reconnu comme l’un des « 100 sons du Japon à préserver ».
Un héritage culturel
La forêt de bambous d’Arashiyama n’est pas seulement un site naturel, mais aussi un lieu de grande signification culturelle. Elle a inspiré d’innombrables œuvres d’art, de la poésie aux peintures, et continue d’influencer les artistes et les écrivains.
Une technique de gestion durable
Le secret de la beauté perpétuelle de la forêt réside dans sa gestion durable. Les locaux pratiquent une technique de coupe et d’entretien qui permet non seulement de préserver l’environnement, mais aussi de soutenir l’industrie du bambou, essentielle à l’économie locale.
Un labyrinthe de sentiers
La forêt offre un réseau complexe de sentiers qui permettent aux visiteurs de s’immerger complètement dans cet univers vert. Chaque sentier offre une perspective différente de la forêt, certains menant à des temples historiques et des sanctuaires cachés.
Un voyage sensoriel
Explorer la forêt de bambous d’Arashiyama, c’est faire un voyage sensoriel à travers un lieu où la nature, la culture, et l’histoire se rencontrent. Ce n’est pas seulement une destination touristique, mais une expérience qui reste gravée dans la mémoire.
La maison du tourisme de l’Ourthe-Vesdre-Amblève met de nombreuses brochures à votre disposition afin que vous puissiez découvrir la région sous différents angles et thématiques. Benjamin Maréchal, que l’on ne présente plus, nous propose d’embarquer pour une balade dans le pays de Liège en passant par les villages de Neupré, Comblain-au-Pont et Anthisnes.
Son expédition démarre à La Roche-aux-Faucons dans l’entité de Neupré. Surplombant de 120 m la vallée de l’Ourthe, l’endroit doit son nom au fait qu’il était un lieu de nidification pour les faucons pèlerins, jusqu’à leur disparition dans les années 1950. La falaise elle-même est peu visible depuis la vallée, car cachée par la végétation. En revanche, une fois en haut, le panorama est à couper le souffle ! L’ascension jusque-là est un peu technique mais tout sauf insurmontable nous explique Benjamin. Il nous propose ensuite de nous rendre à Comblain-au-Pont pour y découvrir ses “tartines”, un massif rocheux qui ressemble à des tranches de pain prêtes à être glissées dans un grille-pain ! Autre attraction locale : la tour Saint-Martin qui, une fois encore, offre un point de vue exceptionnel sur la vallée en contrebas. La tour est plantée au beau milieu d’un cimetière désaffecté. Petits et grands pourront tenter d’y extirper une épée de son rocher, à l’image du célèbre roi Arthur !
Benjamin nous emmène ensuite au musée en plein air de sculptures sur pierre bleue, situé lui aussi à Comblain-au-Pont. Dominant le village, ce site hors du temps constitue une belle promenade qui vous permettra de découvrir des œuvres réalisées par des sculpteurs du monde entier ayant participé au Symposium international de Sculpture entre 1995 et 2006. Si vous êtes de passage sur ce site, Benjamin vous conseille aussi de jeter un œil aux Roches Noires de Comblain.
Les plaisirs du palais
L’heure est venue de passer à table et de se rendre au Relais du Terroir, une halte gourmande, située au cœur du village de Comblain, où l’on peut prendre le temps de découvrir la région sous un autre angle. On y trouve de nombreux produits locaux dont des glaces, des crêpes et des bières artisanales.
Benjamin prend ensuite la direction d’Anthisnes et son Avouerie, un impressionnant château composé d’un donjon du XIIe siècle et d’un corps de logis qui s’y est adossé au XVIIe siècle. Ce magnifique village peut se découvrir en fatbike que l’on peut facilement louer sur place. L’Avouerie compte un musée de la bière et du peket ainsi qu’une cave qui fait office de lieu de dégustation. L’occasion de jeter son dévolu sur les délicieux fromages ainsi que sur la charcuterie de la région, que l’on arrosera d’une bière locale. Et Benjamin Maréchal d’expliquer qu’il s’agit là de la “plus belle cafet’ de musée du pays”, rien que ça !
Le palais de Collyweston, dans le Northamptonshire fut résidence de Margaret Beaufort, la grand-mère de Henry VIII. Et il se trouve que ce palais a été redécouvert après des siècles d’oubli ! Cette trouvaille, réalisée par la Collyweston Historical and Preservation Society (CHAPS) composée par des historiens amateurs, pourrait marquer un tournant dans la compréhension de l’ère Tudor.
Les fouilles ont débuté en 2018 sous les terrains de 7 propriétés du village de Collyweston mais ont été entravées par la pandémie de COVID-19. La percée est survenue lorsque la CHAPS a découvert des murs faisant partie du palais, une hypothèse confirmée par les experts de l’Université de York. Malgré un budget limité, l’équipe a fait preuve d’une grande ténacité et ingéniosité, en utilisant des sources publiques, des récits locaux, un radar à pénétration de sol et un Lidar !
Un lieu de prestige et de pouvoir
Le palais n’était pas seulement une résidence royale. En 1503, il a accueilli Margaret Tudor, la sœur de Henry VIII, avant son mariage avec Jacques IV d’Écosse. Henry VIII et Elizabeth I y ont également séjourné, cette dernière y ayant même tenu des Conseils Privés. Ce lien avec trois monarques Tudor souligne l’importance du palais dans l’histoire de l’Angleterre ! Les découvertes ne s’arrêtent pas là. CHAPS prévoit de poursuivre les excavations en quête d’une salle de banquet élisabéthaine et d’autres artefacts !