La Grande Barrière de Corail est la seule manifestation vivante sur Terre visible depuis l’espace. S’étendant sur plus de 2.300 kilomètres le long de la côte du Queensland, en Australie, ce phénomène naturel est composé de plus de 2.900 récifs individuels et 900 îles, formant le plus grand système corallien du monde.
Giorgia Doglioni
2. Une biodiversité sous-marine exceptionnelle
Cet écosystème abrite une biodiversité remarquable, incluant des milliers d’espèces de poissons, de mollusques, de requins, de tortues, et bien plus. La richesse de la vie marine fait de la Grande Barrière de Corail un paradis pour les plongeurs et les biologistes marins, offrant une fenêtre unique sur les interactions écologiques sous-marines.
3. Les anciens récifs fossiles
Sous les vagues, la Grande Barrière de Corail repose sur une base de récifs fossiles datant de millions d’années. Ces structures anciennes témoignent des changements climatiques et géologiques survenus au fil des ères, offrant des indices précieux sur l’évolution de la Terre et de ses océans.
Francesco Ungaro
4. Les gardiens traditionnels : le rôle des peuples autochtones
Les peuples autochtones d’Australie, notamment les groupes Aborigènes et les Insulaires du Détroit de Torres, ont entretenu une relation spirituelle et matérielle avec la Grande Barrière de Corail depuis des millénaires. Leurs pratiques de gestion traditionnelles et leur savoir écologique sont aujourd’hui reconnus comme essentiels à la conservation de ce patrimoine naturel.
Chad Taylor
5. Les impacts du changement climatique
La Grande Barrière de Corail subit de graves impacts dus au changement climatique, notamment le blanchissement des coraux causé par l’augmentation des températures de l’eau. Ce phénomène stressant pour les coraux entraîne la perte de leur couleur et de leur vitalité, mettant en péril l’écosystème entier. L’acidification des océans et les événements météorologiques extrêmes exacerbent également les menaces, soulignant l’urgence de mesures de protection et de restauration pour préserver ce patrimoine mondial unique.
Kyoto, ancienne capitale impériale du Japon pendant plus de mille ans, est célèbre pour ses sanctuaires shinto et temples bouddhistes. Le Kinkaku-ji (Pavillon d’Or) et le Fushimi Inari-taisha, avec ses milliers de torii rouges, ne sont que deux exemples parmi les plus de 2.000 sites religieux de la ville, témoignant de la profonde spiritualité et de l’histoire riche de Kyoto. La visite est impérative, d’autant que les sites sont organisés à la japonaise, soit parfaitement !
Kinkaku
2. La tradition des Geishas
Kyoto est le cœur battant de la culture des geishas (appelées geiko à Kyoto) au Japon. Les districts de Gion et de Pontocho, avec leurs ruelles pavées et leurs maisons en bois traditionnelles, restent le centre de cette tradition ancestrale où les geishas et maikos (apprenties geishas) pratiquent l’art de l’hospitalité, incarnant l’élégance et les traditions japonaises.
Andre Benz
3. Le festival de Gion Matsuri
Le Gion Matsuri, l’un des plus anciens et des plus célèbres festivals du Japon, se déroule à Kyoto chaque juillet. Ce festival, qui remonte au IXe siècle, est célèbre pour ses processions de chars majestueux (yamaboko) et ses spectacles traditionnels. Il attire des visiteurs du monde entier, désireux de plonger dans l’histoire et la culture japonaises.
pixabay
4. Les jardins zen et les sites naturels
Kyoto est également réputée pour ses jardins zen et ses sites naturels d’une grande beauté. Le jardin de pierres du Ryoan-ji et le jardin de mousse du Saiho-ji offrent des exemples parfaits de l’art paysager japonais, invitant à la méditation et à la contemplation. Chaque printemps, la ville s’habille de rose avec la floraison des cerisiers, un spectacle à ne pas manquer ! L’automne est une autre saison intéressante, avec des couleurs donnant dans le féérique !
Su San Lee
5. La cuisine !
Et puis bien sûr, tout voyage au Japon ne peut être complet sans déguster la cuisine locale, très fraiche et raffinée. Loin des bars à sushi et autres teppanyaki, osez la cuisine Kaiseki ! Originaire de Kyoto, elle est l’expression ultime de la gastronomie japonaise. Cette forme élaborée de repas multicourses met en valeur les saveurs saisonnières et la finesse de la présentation, reflétant l’harmonie entre la nourriture et la nature. Déguster un kaiseki est une expérience culinaire unique qui allie esthétique et saveur.
Le règne de Jean sans Terre est marqué par de coûteux échecs militaires, une fiscalité oppressante et des abus de pouvoir. Ces tensions deviennent telles que les barons se révoltent et exigent du roi des garanties écrites pour leurs droits et libertés.
vw
La Magna Carta
La Magna Carta, ou Grande Charte, est un traité de paix entre Jean et ses barons. Elle comprend 63 clauses qui limitent les pouvoirs du roi, garantissent certains droits fondamentaux et établissent que la volonté du roi est soumise à la loi. Bien que de nombreuses clauses soient spécifiques à l’époque, certaines, comme le droit à un procès équitable, ont une résonance universelle et sont toujours appliquées aujourd’hui.
adobe
Quel héritage aujourd’hui ?
Bien que la Magna Carta ait été annulée peu après sa création, elle a été réémise à plusieurs reprises au cours des siècles suivants. Son principe selon lequel le pouvoir doit être limité et contrôlé est devenu un pilier des démocraties modernes. A Runnymede, vous trouverez d’ailleurs un mémorial, érigé par l’American Bar Association, qui rend hommage à cet héritage.
Dakar se distingue par sa scène artistique et musicale dynamique, étant le berceau du Mbalax, un genre musical rythmé combinant des percussions traditionnelles wolof avec des influences jazz, rock, et reggae. La ville accueille également la Biennale de l’Art Africain Contemporain (Dak’Art), un événement majeur qui met en lumière les talents artistiques du continent.
Catherine Avak
2. L’île de Gorée, témoin de l’histoire
À quelques encablures de Dakar, l’Île de Gorée est un site emblématique, symbole des sombres heures de la traite négrière. Avec ses maisons colorées et ses ruelles pavées, elle abrite la Maison des Esclaves, un musée poignant dédié à la mémoire de la traite transatlantique des esclaves.
vw
3. La statue de la Renaissance Africaine
Dominant la capitale, la Statue de la Renaissance Africaine est la plus haute statue d’Afrique. Ce monument colossal symbolise la libération et le renouveau de l’Afrique après des siècles de colonisation et d’oppression. Elle suscite à la fois admiration et débat, reflétant les complexités de l’identité et de l’histoire africaines.
vw
4. Des marchés bouillonnants de vie
Les marchés de Dakar, comme le célèbre Marché Sandaga, sont le cœur battant de la ville. Ils offrent une immersion dans l’authenticité sénégalaise, avec une profusion de tissus colorés, d’artisanat, d’épices, et de fruits exotiques.
Thomas de Luze
5. Un paradis pour surfeurs
Dakar est entourée par la mer sur trois côtés, offrant des spots de surf parmi les meilleurs d’Afrique. La Presqu’île du Cap-Vert attire les surfeurs du monde entier, venus défier les vagues de spots réputés comme Ngor ou Yoff. Au-delà du surf, les plages de Dakar sont bien entendu des lieux de détente et de convivialité…
Le premier secret réside dans son architecture audacieuse. Shanghai abrite certains des gratte-ciels les plus audacieux au monde, tels que la Shanghai Tower, qui se tord vers le ciel. Une manière de montrer au reste du monde que l’on peut compter sur la Chine pour réaliser de sacrées prouesses techniques et architecturales…
Edward He
2. Une culture de l’innovation
Shanghai est également un creuset d’innovation. La ville accueille de nombreux incubateurs de startups et zones de développement technologique. De la fintech à l’intelligence artificielle, Shanghai se positionne en leader dans plusieurs domaines clés.
Wenhao Ruan
3. Un carrefour culturel
Le mélange unique de cultures qui caractérise Shanghai constitue son troisième secret. En tant que carrefour culturel, où l’occident et l’orient semblent constamment se mélanger.
Saman Tsang
4. Une politique verte ambitieuse
En dépit de son développement rapide, Shanghai n’oublie pas l’importance de la durabilité. La mise en place d’une politique verte ambitieuse avec des parcs urbains, des initiatives de recyclage et de réduction de la pollution. Il faut dire qu’avec près de 30 millions d’habitants (ce qui en fait la ville la plus peuplée de Chine), Shanghai n’a pas le droit à l’erreur sous peine de faire suffoquer ses habitants !
David Veksler
5. Une ouverture sur le monde
La ville est une porte d’entrée sur la Chine pour les investisseurs, touristes et talents internationaux. Grâce à des événements de stature mondiale et une politique d’accueil dynamique, Shanghai favorise les échanges !
Qui aurait pu imaginer il y a à peine trente ans que cette ville à sept heures de vol depuis Bruxelles serait devenue le Manhattan du golfe Persique? Il est vrai que la prodigieuse Dubaï est une réponse à la manne offerte par les pétrodollars qui ont transformé ce village de pêcheurs en une ville qui ne dort jamais. Dès votre arrivée dans l’un des plus grands aéroports de la planète s’ouvre la première page de ce conte des mille et une nuits, version high-tech. Brillante de toutes ses lumières la nuit et vibrante sous un ciel éternellement bleu le jour, la ville est sous la coupe d’un soleil implacable toute l’année. Avec ses trois millions d’habitants, elle est la plus grande des Émirats Arabes Unis (É.A.U.) même si elle n’en est pas la capitale. Ce rôle est laissé à Abu Dhabi, située à une heure trente de route vers le sud.
Dubaï… toujours plus haut !
L’édifice le plus imposant de Dubaï est le Burj Khalifa, la plus grande tour du monde avec ses 828 mètres. D’en bas comme d’en haut, les vues très impressionnantes restent gravées sur les smartphones de millions de visiteurs. Depuis ses 124 et 125èmes étages, les balcons d’observation montrent des vues incroyables sur la ville (à admirer quand les lumières s’allument) tandis que ses deux restaurants (The Top Sky Lounge et The Lounge) sont un régal pour des rencontres au sommet avec couchers de soleil mémorables à 585 m de haut… Autre bâtiment emblématique à visiter, l’hôtel Burj al-Arab aux « sept étoiles » justifiées par ses Suites super luxueuses. Du haut de ses 321 mètres et connu mondialement pour sa forme de voile au-dessus des eaux bleues du golfe, il est l’un des hôtels les plus hauts du monde et surplombe l’archipel artificiel de Palm Jumeirah avec son dessin en silhouette de palmier. A parcourir en monorail futuriste pour vous rendre au choix dans l’un des nouveaux temples de la villégiature haut de gamme qui ont pour nom Waldorf Astoria, Fairmont, Jumeirah Zabeel Saray, Atlantis, The Palm. Si la plus longue tyrolienne au monde survole la marina (80 km/h et 1 km), un saut en parachute sur la ville est une expérience unique. Le monde semble si beau de là-haut.
adobe
En l’air ou sur terre…
Les amateurs de sensations et de vues phénoménales sur Downtown Dubaï (la vieille ville) peuvent tester le toboggan de l’hôtel The Address Sky View avec sa glissade dans un tunnel transparent du 53e étage tandis que l’ascenseur de l’Observatory et son pont vitré défient les plus audacieux. Mais le plus vertigineux est l’Edge Walk qui permet de contourner le bâtiment mais… à l’extérieur, muni d’un harnais. Au pied de toutes ces tours se déroulent des spectacles dignes de Las Vegas comme la Dubai Fountain où toutes les demi-heures (jusque 23h) des jets d’eau s’envolent à 150 mètres de haut, le tout en musique. A apprécier depuis l’un des restos du Dubaï Mall. Ce centre commercial parmi les plus importants de la planète accueille les grandes marques, mais surtout des attractions de renommée mondiale comme le Dubai Aquarium & Underwater Zoo, l’un des plus grands de la planète.
Moon Ku
Dubai Aquarium & Underwater Zoo situé dans le Dubai Mall
Retour dans le passé
Après autant d’extravagance, une expérience plus douce est de vous perdre dans les souks de la Crique de Dubaï pour un petit plongeon dans le passé. Si les lieux sont cernés de tours ultramodernes, on a peine à imaginer qu’ici se trouvait un petit port de pêcheurs de perles flanqué d’un marché sur la route commerciale vers l’Asie, là où la tribu Bani Yas a établi sa première colonie. A visiter à bord d’un abra (felouque traditionnelle) au prix d’un dirham (0.25 €) par passager, l’expérience la moins chère de la ville ! Ensuite, baladez-vous dans les ruelles sinueuses des Souks de l’or et des bijoux, des épices et des textiles dans le quartier d’Al Fahidi avec son ancien fort et le souk Al Kabeer, il y a des affaires si l’on cherche bien.
adobe
Le vieux Dubaï vu à bord d’un abra
Une soirée traditionnelle dans le désert…
La nuit s’installe sur le désert de Dubaï, soyez prêts, l’aventure va commencer. À bord d’un 4×4 qui vous attend sur une route de sable doré à perte de vue. Les dunes majestueuses se succèdent sur une piste à peine reconnaissable. Le conducteur expert guide le véhicule à travers des montées et des descentes vertigineuses. La caravane de 4×4 se dirige vers un campement illuminé, émergeant comme une oasis dans ce paysage aride. Les lumières scintillent, créant une atmosphère féérique.
adobe
Camp de bédouins dans le désert de Dubaï
Les participants descendent des véhicules avec le sourire, prêts pour une soirée inoubliable. Un festin gastronomique vous attend, avec des mets traditionnels et internationaux. Les odeurs envoûtantes de grillades et d’épices flottent dans l’air et sous une tente étoilée. Tapis traditionnels, petites tables basses, poufs, une soixantaine de personnes s’installent au son d’une musique traditionnelle arabe et d’un accueil chaleureux. La soirée prend un virage culturel avec des spectacles de danse du ventre. Les danseurs tourbillonnent avec grâce, tandis que les fauconniers présentent leurs rapaces majestueux. La musique résonne, créant une ambiance envoûtante qui captive tous les sens. Le point culminant de la soirée arrive lorsque les lumières s’estompent, laissant place à un coucher de soleil mémorable puis à un ciel étoilé à couper le souffle, échappant complètement à l’agitation urbaine. Le retour en 4×4 offre une dernière dose d’adrénaline, avec des montées de dunes vertigineuses sous la lueur des étoiles. Une expérience magique au cœur de la majesté désertique qui vient couronner ce séjour.
Ceci est particulièrement vrai pour le monde germano-balte. Bien ancré depuis plus de 700 ans au Nord de l’Europe, ayant passé sans trop de mal tous les changements politiques, passant d’un souverain à un autre en renforçant même ses pouvoirs et fondements sociétaux, il finira par disparaitre en 1920.
Tous ces grands faits de l’histoire sont très bien relatés, voir même illustrés, modifiés, réécrits, corrigés, adaptés, affirmés et j’en passe des vertes et des pas mûres … par de nombreux auteurs, historiens, professeurs, politiciens et parfois même par quelques douteux blogueurs à la recherche d’un scoop dans leurs heures creuses.
Parfait ! Mais qu’en est-il des simples gens dans tout cela ? Avons-nous ressenti, au cours de notre existence, la sensation d’avoir participé à un moment historique qui a changé à tout jamais le monde connu ? Cela doit être plutôt rare.
En me promenant dans les cimetières et sites de commémorations, je regarde souvent avec une attention particulière les dates et le nom des personnes. Je pense à ces moments-là, qu’une pierre devrait pouvoir parler. Les histoires qui ont façonnés ces gens semblent perdues à tout jamais. Ceci dit, pas toujours !
Tout commence lors de l’une de mes visites au Mémorial de l’Ordre de Lāčplēsis à Valka. Une inscription sur une stèle attire mon attention : « Herberts Saulītis, né en 1900 et décédé en 2000 ». Cet homme aux dates angulaires marquantes a reçu la plus haute distinction lettonne attribuée en temps de guerre. Au vu de sa date de naissance, il a participé, à l’âge de 19 ans, à la guerre de libération qui a finalement abouti à l’indépendance de la Lettonie. Un homme issu du peuple, letton, courageux, disposé à se battre pour la liberté de sa patrie, dont le nom de famille Saulītis traduit en Français donne : « le petit soleil ». Presqu’un programme …
baltique
Grâce aux recherches menées en collaboration avec Reinis Kulbergs, Directeur au Musée d’Histoire locale à Valka, voici son histoire :
Herberts Saulītis est né à Zvartava, de nos jours le Comté de Rujiena, en Lettonie, le 25 août 1900. Il visite l’école normale (à l’époque à consonnance germano-balte, « die Realschule ») à Riga.
A l’âge de 19 ans, il s’engage volontairement dans l’armée Lettonne récemment créée pour combattre les occupants russes et allemands. Il s’enrôle dans la 8e division d’Infanterie de Daugavpils et participe à tous les combats de cette unité. Dans les champs de Spilve, près de Riga, il attaque sous un feu très nourri du camp adverse, avec le soutien de trois autres camarades, un poste de mitrailleuses. Suite à une fusillade, suivi d’un combat à la baïonnette et malgré ses blessures, il s’empare d’une mitrailleuse et dirige le feu contre l’ennemi. Les troupes Lettonnes gagnent finalement ce combat. Pour ce fait d’armes, hors du commun, il est décoré de la médaille de l’Ordre des Trois Etoiles pour son courage exceptionnel et plus tard, en 1926, de la médaille de l’Ordre de Lāčplēsis (Le personnage « Lāčplēsis », décrit par le poète letton, Janis Rainis, est la figure du libérateur en mythologie lettonne), la plus haute distinction attribuée en temps de guerre par la Lettonie. Il quitte l’armée au grade de sous-officier.
Entre 1921 et 1939, années qui correspondent à la première période de l’indépendance de la Lettonie, il travaille comme ouvrier dans une usine à Riga.
Au déclenchement de la seconde guerre mondiale, il se réengage dans l’armée lettonne pour combattre à nouveau les envahisseurs. Sous la pression de l’Armée Rouge de Staline et par crainte d’être déporté d’office en Sibérie – ceci, dans le meilleur des cas, il quitte en 1944 la Lettonie pour les Etats-Unis. Là-bas, il s’installe à Willimantic dans l’Etat du Connecticut où il travaille comme ouvrier dans l’usine « Americain Threads Co » jusqu’à l’âge de sa retraite. Willimantic est une petite ville américaine située au milieu des forêts, dans un milieu naturel et au climat très similaires à la Lettonie. Peut-être un choix afin de ne pas trop ressentir le mal du pays, tant aimé, qu’il ne verra plus jamais de son vivant.
Vous croyez que c’est la fin de l’histoire … ? Eh bien, non !
Nous retrouvons Herberts Saulītis, le 25 août de l’an 2000, au Centre de soins Roncalli de Willimantic ; il a 100 ans ! Au crépuscule de sa vie, les dirigeants de l’église luthérienne lettonne aux Etats-Unis soutenus par l’Association lettonne des anciens combattants, ont pris soin de lui.
Une fête d’anniversaire est organisée !
L’assemblée festive lui remet un gros bouquet de fleurs rouge grenat (les couleurs de la Lettonie) ainsi qu’un coussin en velours pour mettre en valeur ses deux médailles nationales. On se raconte sa longue vie. Ses amis proches le décrivent comme « un homme pimpant, plein de charme, toujours habillé comme un vrai gentleman » et « danseur très apprécié par toutes les dames ».
Un mois plus tard, Herberts Saulītis est une nouvelle fois aux honneurs !
Le colonel Valdis Matiss, attaché militaire à l’Ambassade de la République de Lettonie à
Washington D.C., vient lui rendre visite pour lui remettre un certificat et une médaille spéciale en reconnaissance de ses actes de bravoure lors des combats pour la liberté en 1919-20 et pendant la Seconde Guerre mondiale. Matiss lui dit en letton : « Je vous apporte les honneurs et les félicitations de la Présidente Vaira Vike-Freiberga et du Ministre de la Défense G.V. Kristovskis ».
Après cette petite cérémonie et sous les yeux de son infirmière attitrée, notre centenaire ne put retenir un sanglot à peine audible et une grosse larme coula sur sa joue.
Herberts Saulītis s’éteint, le 5 novembre 2000. Le jour de ses obsèques, une délégation venue spécialement de Lettonie lui rend un dernier hommage en couvrant son cercueil du drapeau letton, si chèrement défendu. Ses cendres sont rapatriées en Lettonie et inhumées au « Cimetière central des Frères », le lieu de sépulture des combattants pour la liberté de la Lettonie, à Riga. Il repose finalement, et certainement aussi en paix avec lui-même, en terre lettonne.
Cette belle histoire et bien d’autres encore seront à découvrir à Valka /Valga. Ce haut-lieu des combats pour la liberté du pays est sur notre route du voyage « Exploration culturelle des perles baltes : Tallinn – Tartu – Riga ».
Baltique
A Valka /Valga, nous parlerons aussi du Traité de Versailles en quête d’un Ordre Nouveau, bien truffé d’embûches pour cette petite ville de la Baltique désormais coupée en deux : une partie lettonne, dite « Valka » et une autre, estonienne, appelée « Valga ».
Le colonel Valdis Matiss, attaché militaire à l’Ambassade de la République de Lettonie à
Washington D.C., vient lui rendre visite pour lui remettre un certificat et une médaille spéciale en reconnaissance de ses actes de bravoure lors des combats pour la liberté en 1919-20 et pendant la Seconde Guerre mondiale. Matiss lui dit en letton : « Je vous apporte les honneurs et les félicitations de la Présidente Vaira Vike-Freiberga et du Ministre de la Défense G.V. Kristovskis ».
Après cette petite cérémonie et sous les yeux de son infirmière attitrée, notre centenaire ne put retenir un sanglot à peine audible et une grosse larme coula sur sa joue.
Herberts Saulītis s’éteint, le 5 novembre 2000. Le jour de ses obsèques, une délégation venue spécialement de Lettonie lui rend un dernier hommage en couvrant son cercueil du drapeau letton, si chèrement défendu. Ses cendres sont rapatriées en Lettonie et inhumées au « Cimetière central des Frères », le lieu de sépulture des combattants pour la liberté de la Lettonie, à Riga. Il repose finalement, et certainement aussi en paix avec lui-même, en terre lettonne.
Cette belle histoire et bien d’autres encore seront à découvrir à Valka /Valga. Ce haut-lieu des combats pour la liberté du pays est sur notre route du voyage « Exploration culturelle des perles baltes : Tallinn – Tartu – Riga ».
baltique
A Valka /Valga, nous parlerons aussi du Traité de Versailles en quête d’un Ordre Nouveau, bien truffé d’embûches pour cette petite ville de la Baltique désormais coupée en deux : une partie lettonne, dite « Valka » et une autre, estonienne, appelée « Valga ».
Grâce à l’Union Européenne, de nos jours, nous nous en balançons ! C’est vraiment le cas de le dire à Valka /Valga où une balançoire est installée exactement au-dessus de cette frontière jadis si bizarrement tracée par le représentant du gouvernement britannique, Stephen George Tallents.
Toute cette histoire n’est finalement ni courte, ni brève, mais me fait penser à une citation d’un autre expatrié, bien célèbre celui-là :
« Très peu de gens vivent dans le présent. Ils habitent le passé, le futur ou les deux. Les coups : ils les reçoivent deux fois. Les joies : ils les émoussent à l’avance. Ils vivent dans la crainte de malheurs que cette prévoyance démesure, dans l’attente de bonheurs que la distance épuise. » (Albert Einstein)
A vos bagages ! Avec AirBaltic, vos vacances commencent à Bruxelles ! Je me ferai un plaisir de vous faire découvrir « la chaleur de vivre en Lettonie ».
L’histoire du Temple d’Artémis, l’une desSept Merveilles du monde antique, débute dans l’antiquité profonde, un monde où les divinités avaient une place capitale dans le cœur des mortels… Ce temple situé à Ephèse (située en Turquie aujourd’hui) était dédié à Artémis, déesse de la chasse.
Splendeur architecturale
L’aspect le plus frappant du temple était son architecture phénoménale. Construit principalement en marbre, il mesurait environ 137 mètres de longueur, 69 mètres de largeur et comptait plus de 127 colonnes, chacune atteignant 18 mètres de haut ! Sa conception reflétait l’apogée de l’art grec, une fusion de force et d’élégance, faisant de lui un chef-d’œuvre architectural.
adobe
Tragédie et Renaissance
Tout au long de son histoire, le Temple d’Artémis a été détruit et reconstruit à plusieurs reprises, notamment par un incendie criminel en 356 av. J.-C., le jour où Alexandre le Grand est né ! Hélas, il fut malmené avec les années : dépouillé par Néron, pillé par les Goths, endommagé par les tremblements de terre, le temple fut fermé en 391 par Théodose Ier en 391, à l’instar de tous les temples païens.
Héritage
Aujourd’hui, le site du temple à Éphèse attire des milliers de visiteurs. Certes, il n’en reste plus que des ruines, mais l’ensemble reste malgré tout fascinant ! En effet, le Temple d’Artémis n’est pas seulement un monument de pierre; c’est un symbole vivant de la créativité, de la foi et de la résilience humaine à travers les âges.
Le parc est un exemple fascinant de phénomène géologique : les dunes se forment par l’accumulation de sable apporté par les vents d’est, créant un paysage en constante évolution, notamment durant la saison des pluies, où le désert devient aquatique avec des lagunes d’eau douce !
Marcus Dall Col
Les Lençóis Maranhenses offrent donc un paysage d’une beauté contrastée, où d’immenses dunes de sable blanc se mêlent à des lagunes créées par les pluies saisonnières. Ce phénomène unique crée un écosystème éphémère et dynamique, où la vie explose pendant la saison humide.
Marcus Dall Col
Malgré son apparence de désert, les Lençóis Maranhenses abritent donc une faune et flore remarquablement adaptées. Pendant la saison des pluies, les lagunes se peuplent de poissons, apportés par les cours d’eau connectant le parc à la mer ou se reproduisant directement sur place. Cet oasis temporaire attire aussi une variété d’oiseaux migrateurs.
Marcus Dall Col
Les nombreuses lagunes, comme la célèbre Lagoa Azul et Lagoa Bonita, offrent des eaux cristallines idéales pour la baignade. Le contraste saisissant entre le bleu des eaux et le blanc des dunes offre des panoramas et des expériences de baignade uniques au monde.
Dans le domaine de l’urbanisme, Tokyo se distingue par son approche avant-gardiste. Des gratte-ciels qui touchent presque les nuages aux quartiers électroniques comme Akihabara, la ville est un tableau vivant de l’innovation architecturale. Tokyo a également maîtrisé l’art de créer des espaces verts et des sanctuaires paisibles au milieu de l’agitation urbaine, offrant des havres de paix inattendus, mais très soignés !
2. Une culture pop unique
La culture pop japonaise, avec Tokyo en épicentre, influence le monde entier. Il y a bien entendu le phénomène Manga, qui influence non seulement les tenues vestimentaires, mais aussi les… logos officiels ! Honnêtement, il faut parfois le voir pour le croire. Et puis, à Tokyo, il y a les incontournables cafés à thème, allant des chats aux robots, reflétant une culture qui célèbre l’originalité et la créativité. Mais tout, est toujours nickel et super propre ! Les rues aussi !
Jezael Melgoza
3. Des technologies de pointe
Tokyo est à la pointe de la technologie, intégrant l’innovation dans la vie quotidienne de manière presque transparente, que ce soit à travers des systèmes de transport ultra-efficaces, des robots d’assistance dans les magasins, ou les applications hyper performantes.
Yu Kato
4. Une gastronomie au top !
La gastronomie à Tokyo est une affaire sérieuse, offrant une diversité et une qualité inégalées. De la cuisine de rue aux restaurants étoilés Michelin, Tokyo réinvente constamment l’art culinaire. Même les restaurants étrangers valent le détour, certains ayant d’ailleurs été gratifiés par quelques étoiles ! Et encore une fois, l’hygiène y est toujours absolument irréprochable !
Guus Baggermans
5. Un respect profond des traditions
Malgré son allure futuriste, Tokyo conserve un respect profond pour les traditions. Des festivals séculaires aux cérémonies du thé, la ville entretient avec soin son héritage culturel. Cette coexistence harmonieuse entre le passé et le futur est peut-être le secret le mieux gardé de Tokyo, offrant une leçon sur la manière de préserver l’identité culturelle dans un monde en rapide évolution. Tokyo, on l’adore !