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Category: Guides touristiques

  • Japon : ça se bouscule sous les cerisiers !

    Japon : ça se bouscule sous les cerisiers !

     

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    Cette année, la nature a pris son temps, décalant l’épanouissement des fameux sakura, les cerisiers du Japon, symboles de renouveau et de beauté éphémère. Dans les parcs et autour du Palais impérial, les passants profitent d’une vision féérique où les branches chargées de pétales roses et blancs créent un tableau d’une rare poésie ! Nous, on adore…

    Une tradition ancestrale

    L’admiration des cerisiers en fleurs, ou “hanami”, est profondément ancrée dans la culture japonaise. Michitaka Saito, 68 ans, témoigne à Belga de ce moment privilégié : “Les fleurs de cerisier sont tellement symboliques, elles rendent tout ce qui vous entoure joyeux et beau“. Pour lui, comme pour beaucoup d’autres, cette période est synonyme de nouveau départ, coïncidant avec le début de l’année scolaire et fiscale au Japon.

    Le climat, un acteur incontournable

    L’agence météorologique japonaise soulève un paradoxe : si cette année la floraison a tardé en raison des températures fraîches, elle met aussi en avant l’impact du changement climatique qui, globalement, avance la date d’éclosion des fleurs.

    Un impact économique et touristique !

    Le “hanami” n’est pas seulement un plaisir pour les yeux; il est aussi un puissant moteur économique. Selon Katsuhiro Miyamoto, professeur à l’université du Kansai, l’impact économique de cette saison pourrait atteindre les 1.100 milliards de yens, marquant une nette augmentation par rapport à l’année précédente !

  • Méconnue, l’Eure terre normande des impressionnistes et des jardins

    Méconnue, l’Eure terre normande des impressionnistes et des jardins

    Village de Giverny Julie Marcy

    Giverny, la belle affiche villageoise

    Ce village du Val de Seine, à 1h30 de route au nord-ouest de Paris, a été rendu célèbre par le peintre Claude Monet, « inventeur » de l’impressionnisme. Habitant de la commune de 1883 à sa mort, en 1926, il a révélé ce style en 1873 avec « Impression, soleil levant », une toile exposée de nos jours au musée Marmottan (Paris). Par ses touches subtiles, elle allait donner naissance à l’impressionnisme. Ce courant de peinture revendiquait une nouvelle manière de peindre le paysage, par l’évocation (« l’impression ») plutôt que par le réalisme, un contraste radical avec les représentations académiques précédentes.

    Maison à Giverny © Jeremy Janin

    On commencera par la visite de la maison et des jardins du maître, au bout d’un village-rue qui s’étire sur plus de 7 kilomètres. Après le Mont-Saint-Michel, c’est le deuxième site le plus fréquenté de Normandie. Restaurée dans les années 1970, la maison crépie de rose évoque la vie privée du peintre et son univers artistique. Salon de lecture, atelier (avec reproduction de ses tableaux), cuisine, salle à manger, appartements privés… Ces pièces semblent encore vibrer de sa présence. Les jardins sont le joyau du lieu. Peintre-jardinier, Monet perfectionne le potager et la pommeraie qui entourent la maison et plante cerisiers, abricotier du Japon, tulipes, jonquilles, pivoines, iris… En toutes saisons, mais surtout au printemps, c’est un enchantement visuel et olfactif.

    Jardins Monet – Bassin aux Nymphéas Aurelien Papa

    Merveille du site, le jardin d’eau a été entièrement créé par le peintre. Sa fascination pour l’eau l’amène à créer cet étang sur lequel il fait édifier un pont japonais, peint en vert et entouré de végétaux orientaux (bambous, ginkgos bilobas…). Il plante aussi les fameux nymphéas, des nénuphars qui deviendront mondialement célèbres grâce à ses toiles fleuries que l’on retrouve dans les plus grands musées du monde.

    Le port de Camaret, par Eugène Boudin Philippe Bourget | cms

    Des tableaux de Monet sont aussi à contempler jusqu’au 30 juin 2024 au Musée des Impressionnismes. Après avoir parcouru à pied le village et découvert ses belles villégiatures bourgeoises, la visite de ce musée s’impose. A l’occasion des 150 ans de la naissance de l’impressionnisme, il présente l’exposition-évènement « L’impressionnisme et la mer », une sélection de 80 œuvres des plus grands peintres de ce courant. Aux côtés de Claude Monet, on pourra admirer des toiles exceptionnelles d’Eugène Boudin, Pissarro, Corot, Renoir, Courbet, Guillaumin, Jongkind… Une « expo » par thèmes (falaises, ports, marée basse, tempêtes…) où trône l’illustrissime « Marée basse aux Petites Dalles », de Monet, avec sa falaise de craie brillant de mille éclats au soleil de l’été.

    Jardins Monet Aurelien Papa

    Domaine du Champ de Bataille, le palais de Jacques Garcia

    Des batailles, le célèbre décorateur et architecte d’intérieur Jacques Garcia en a mené, au long d’une carrière d’exception qui n’est pas encore achevée. A 76 ans, l’homme qui a magnifié tant de lieux sur tous les continents (des palais, des résidences de richissimes particuliers et des hôtels, dont Le Mayfair, à Bruxelles) a accompli en Normandie sa grande œuvre personnelle : Champ de Bataille. Ce château classique et campagnard, situé à 50 kilomètres au sud de Rouen, n’était plus que l’ombre de lui-même. Un crève-cœur pour une demeure dessinée par Louis Le Vau, premier grand architecte du Versailles de Louis XIV,  et aux jardins conçus par Le Nôtre, référence absolue en matière de parcs à la française.

    Domaine du Champ de Bataille. Le château cms | cms

    Racheté par le décorateur en 1992, Champ de Bataille est devenu à coups de restauration méticuleuse, au fil de longues années de travail, un fabuleux palais Grand Siècle, autant pour la profusion du mobilier et des objets d’art qui remplissent ses pièces que par l’excellence du travail jardinier. Dans le château, dont une partie privée est habitée par Jacques Garcia, on s’incline devant la débauche de détails : l’incroyable bestiaire de la galerie animale et ses centaines de spécimens, de l’éléphanteau empaillé aux papillons, en passant par les insectes et les poissons ; le lustre des cuisines et leur profusion de cuivres, dans le sous-sol voûté de briques ; le mobilier époustouflant des salons de l’étage ; la bibliothèque croulant sous les ouvrages d’art et littéraires ; le charme des salons aménagés sous les serres, où le décorateur aime se poser…

    Salon d’étage Philippe Bourget | cms

    Dehors, les immenses jardins à la française respirent la perfection. Entre charmilles, ifs taillés, bassins, vasques et buissons d’art topiaire, ils incarnent cette grâce symétrique qui fait l’originalité des jardins français. On pourra remonter ainsi la large allée centrale jusqu’aux Marches, hissant vers la cascade et le grand canal, ouvrant la plus belle perspective sur le château.

    Le Pavillon moghol Philippe Bourget | cms

    Les jardins anglo-indiens et leur Pavillon moghol, eux, transpirent un exotisme asiatique qui révèle les sources d’influence de Jacques Garcia, passionné par l’Orient. Si le Pavillon ne s’ouvre que lors d’évènements privés ou à l’occasion des Journées du Patrimoine, en septembre, les jardins anglo-indiens se laissent découvrir librement, un espace où se niche la Vallée aux Fleurs et ses plus de 900 plantes différentes, dont la pleine maturité est attendue en 2025.
    Le Domaine du Champ de Bataille abrite un café-restaurant et huit chambres d’hôtes, une parenthèse de luxe dans l’univers d’excellence de Jacques Garcia.

    Arboretum d’Harcourt Aurelien Papa

    Harcourt, un château double et le plus vieil arboretum de France

    Un autre château mérite indiscutablement une visite : Harcourt. Situé à seulement 7 kilomètres de Champ de Bataille, ce domaine départemental posé entre les villes d’Elbeuf et de Bernay raconte une double histoire : celle d’un château médiéval transformé en palais résidentiel au 17ème s. et d’un parc-jardin abritant ce qui est considéré comme le plus vieil arboretum de France.

    Château d’Harcourt Philippe Bourget | cms

    Le château raconte plus de 1 000 ans d’Histoire et la saga d’une seigneurie locale, les d’Harcourt. L’empreinte militaire médiévale est illustrée par les remparts, les fossés secs, une basse-cour ovale et un châtelet sur voûte reliant deux tours jumelées, remontant à la fin du 11ème s. Au 15ème s, le châtelet deviendra le siège de la justice du Comté local. A côté se dresse le château, également d’origine médiévale mais fortement remanié au 17ème s. en demeure de plaisance. Cheminées, parquets et appartements confortables témoignent de cette évolution vers un usage de villégiature. En rénovation, le château ne retrouvera tous ses attributs et ses visiteurs qu’en 2027 mais l’on peut d’ici là le contourner à pied et pénétrer dans la basse-cour.

    Arboretum d’Harcourt Aurelien Papa

    L’autre intérêt majeur d’Harcourt est son arboretum. Les premières plantations d’arbres dans le parc du château remontent au début du 19ème s., par un propriétaire parisien devenu cultivateur-forestier. L’homme y introduit plusieurs variétés d’épineux, dont de nombreux pins. Repris en 1828 par l’Académie d’Agriculture de France, le parc est transformé en arboretum, une vocation jamais démentie depuis. Cela lui vaut de posséder des espèces rares et anciennes, introduites depuis l’Europe mais aussi d’Amérique du Nord et d’Asie. Ouvert au public depuis 1967, on y découvre un véritable musée végétal. Sur 11 hectares, on compte ainsi près de 3 000 arbres et arbustes de 500 espèces différentes (cèdres du Liban, sapins, épicéas, mélèzes, tulipiers de Virginie, hêtres tortillards…). Certains ont entre 150 et 200 ans, d’autres mesurent plus de 40 m de haut, à l’image de certains séquoias.

    Harcourt est aussi un lieu de recherche. Le domaine abrite un arboretum de peuplement dont les essences sont étudiées pour vérifier leur aptitude à entrer dans des schémas de reboisement des forêts françaises. Entre le château, l’arboretum et les allées ombragées, Harcourt vaut largement 2 à 3 heures de visite, notamment au printemps quand la végétation exulte.

    Le Bec Hellouin Aurelien Papa

    Au fil de la campagne normande…

    Impossible d’aller en Normandie sans se perdre dans son terroir et ses petites routes bucoliques. Au printemps, l’Eure devient poésie. Les pommiers en fleurs, les chaumières à colombages, les vaches et les chevaux, les pistes cyclables et les sentiers, les rivières d’argent… Au-delà des sites muséaux et des châteaux, le département normand fleure bon le tourisme slow et la contemplation.

    Le Bec Hellouin Jeremy Janin

    Pour « l’impressionnisme », on sera comblé. Une myriade de petites routes bocagères sillonnent la campagne de l’Eure. Celles des « fruits » et des « chaumières », sur la rive gauche des boucles de la Seine, offrent un condensé magnifique de paysages normands. Du Marais Vernier aux portes de Rouen, ces deux itinéraires sautent de vergers en longères (fermes normandes), de marchés en petites adresses gourmandes. En avril et mai, pruniers, poiriers, fraises, cerisiers et pommiers enchainent les floraisons, avant que les fruits ne prennent le relais sur les arbres puis sur les étals.

    Paysages de l’Eure Aurelien Papa

    Si l’on manque de temps pour emprunter ces routes, des tronçons plus courts en font une belle synthèse. C’est le cas des quelques kilomètres qui séparent Brionne du village de Bec Hellouin. Le long du ruisseau du Bec, prés verts, chaumières et petits champs fruitiers se succèdent avec harmonie. Et puis, bonne pioche : au bout de la route, Le Bec-Hellouin est classé parmi « Les Plus beaux Villages de France ». Le puissant clocher blanc de son abbaye domine la vallée verdoyante, aux côtés de maisons pimpantes à pans de bois transformées ici et là en cafés et en boutiques.

    En s’égarant dans cette campagne, on s’arrêtera à Bernay, Ville d’Art et d’Histoire, ou à Le Neubourg. Chaque mercredi se tient dans cette commune un marché, l’un des plus importants de l’Eure. Il respire la Normandie du terroir. Sur la place, entre l’église du 15ème s. (surnommé la « cathédrale des champs ») et les vestiges du château, les spécialités locales (saucisses…) côtoient les produits fermiers (volailles, primeurs…). Le village d’Harcourt, près du château éponyme (voir plus haut) mérite aussi une halte. De coquettes maisons normandes à colombages et une ancienne halle médiévale devenue mairie, sur la place du Général Chrétien, se tiennent au pied de l’église Saint-Ouen, sous le clocher (pointu) duquel s’abritent une salle de charité et des vitraux du 19ème s. Autre exemple de « petit patrimoine » normand d’un département qui mérite une escapade de deux à trois jours depuis Paris.

     

    Infos pratiques

    – Domaine du Champ de Bataille, à Sainte-Opportune du Bosc. chateauduchampdebataille.com

    – Domaine d’Harcourt, à Harcourt. harcourt-normandie.fr

    – Musée des Impressionnismes, à Giverny. Expositions : « L’impressionnisme et la Mer », jusqu’au 30 juin ; « Hiramatsu Reiji. Symphonie des Nymphéas », du 12 juillet au 3 novembre.mdig.fr

     

  • Bois de Hal : Le festival féerique des jacinthes, c’est pour bientôt !

    Bois de Hal : Le festival féerique des jacinthes, c’est pour bientôt !

    Dans le Bois de Hal, situé en Brabant flamand, les préparatifs sont en cours pour un événement naturel exceptionnel qui, chaque année, attire des milliers de visiteurs : la floraison des jacinthes mauves. Cet événement, se déroulant lors de la seconde moitié d’avril, transforme le paysage en un véritable tableau vivant !

    Priorité à l’accessibilité et à la mobilité

    Conscients de l’afflux massif de visiteurs, les organisateurs encouragent les modes de transport doux. Des navettes gratuites opéreront les weekends du 13 avril au 1er mai, facilitant l’accès au site depuis la gare. Une initiative louable cette année est l’introduction d’une navette séparée pour les personnes à mobilité réduite. En complément, des vélos seront mis à disposition gratuitement, encourageant une expérience immersive dans la nature. Les visiteurs envisageant de venir en voiture sont invités à repenser leurs plans en raison des limitations de parking, exacerbées par les travaux sur le ring de Bruxelles.

  • Les Sables d’Olonne, la destination toutes saisons de la Côte Atlantique

    Les Sables d’Olonne, la destination toutes saisons de la Côte Atlantique

    Sables d'Olonne
    Antoine Martineau

    Son port de plaisance, Port Olona, est lui aussi connu internationalement : on se presse pour assister aux courses qui ont lieu au large. C’est grisant d’assister au départ du Vendée Globe ou à celui de la Golden Globe Race, ces fameuses courses autour du monde en solitaire.

    LE rendez-vous incontournable des sportifs !

    Aux Sables d’Olonne, l’aventure se vit de tant de façons. Et cette année, les grands rendez-vous internationaux se succéderont. La New York-Vendée Les Sables, la 10e édition du Vendée Globe, le passage de la Flamme Olympique sont autant de jolies raisons de se réjouir. Des voiles, porteuses de rêves et d’émotions, sur le bleu de l’Atlantique…

    Sables d'Olonne
    Antoine Martineau

    Vous avez le pied marin ?

    Les Sables d’Olonne ont aussi leurs champions du monde de wave ski et paddle : Mathieu Babarit et Caroline Angibaud. Mais il ne faut pas être un professionnel pour s’initier aux joies des vagues : les activités nautiques de la baie invitent aussi les amateurs à oser se jeter à l’eau.

    Sables d'Olonne
    Antoine Martineau

    Loin de la côte…

    Et puis, les Sables d’Olonne ne sont pas seulement tournés vers l’océan. Dans les terres aussi, on vit… Et on vit bien ! Rien de plus gai que de s’offrir une randonnée à vélo ou à pied sur les chemins de l’arrière-pays. Les sentiers qui traversent la forêt, les marais et les côtes sauvages sont d’une grande beauté !

    Sables d'Olonne
    Antoine Martineau

    Ecoresponsabilité et respect du patrimoine

    La protection des sites naturels et du patrimoine incontournable est aujourd’hui une priorité et nombreuses sont les actions qui vont dans ce sens : mobilité douce, aménagement d’espaces verts … Le mariage du bleu et du vert. L’union du végétal et de la pierre.

    Nos coups de cœur !

    Il y a tant à voir. La Tour d’Arundel, l’architecture balnéaire sur le Remblai, les quartiers pittoresques comme celui de la Chaume… Se laisser aller à la rêverie et découvrir les vins du Domaine viticole St Nicolas, les assiettes du chef du restaurant (1 étoile) l’Abissiou. Ou encore les créations du champion du monde de chocolat, Vincent Vallée et les réalisations du maître artisan brodeuse Carole Magne…

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  • Machu Picchu : 5 faits insolites

    Machu Picchu : 5 faits insolites

    Machu Picchu
    Eddie Kista

    Une citadelle entre ciel et terre

    Perché à près de 2.430 mètres d’altitude, le Machu Picchu est un chef-d’œuvre d’intégration à l’environnement. Sa construction, harmonieuse avec la nature, démontre un respect et une compréhension profonds des forces terrestres.

    Machu Picchu
    Gabriel Rojas

    Un savoir-faire hallucinant

    L’architecture du Machu Picchu révèle l’usage de techniques avancées. Sur quelques murs, on peut remarquer une construction par pierres ajustées sans mortier, si précises qu’une lame de couteau ne pourrait s’insérer entre elles ! Un témoignage d’un savoir-faire exceptionnel.

    Machu Picchu
    Pedro Lastra

    Un calendrier astronomique

    Le Temple du Soleil et l’Intihuatana (le cadran astronomique) servaient à des rites solaires et à la mesure du temps. Ces structures illustrent la connaissance avancée des Incas en astronomie.

    Une cité écologique avant l’heure !

    Les terrasses agricoles du Machu Picchu ne sont pas seulement impressionnantes, elles sont un témoignage de la gestion de l’eau et de l’agriculture durable pratiquée par les Incas. Un système d’irrigation sophistiqué permettait de cultiver malgré le terrain montagneux.

    Le mystère de sa fonction

    Le véritable usage du Machu Picchu reste un mystère. Était-ce un sanctuaire religieux, un palais royal ou un avant-poste stratégique ? La diversité de ses structures suggère qu’il pouvait servir à plusieurs fins, témoignant de la complexité de la société inca. Ce qui semble communément accepté, c’est qu’il s’agissait de la résidence de l’empereur inca Pachacútec.

    Machu Picchu
    Gabriel Rojas

     

  • Un jour, un endroit : Nice, le 14 septembre 1927, le dernier acte d’Isadora Duncan

    Un jour, un endroit : Nice, le 14 septembre 1927, le dernier acte d’Isadora Duncan

    isadora duncan
    vw

    Le 14 septembre 1927, Isadora Duncan monte dans une Amilcar, un « cyclecar » (une voiturette de sport) pour une balade sur la célèbre Promenade des Anglais. Puis, elle part profiter de sa joyeuse monture sur les routes tortueuses de l’arrière-pays. Son foulard long et flottant, signature de son style inimitable, se noue tragiquement dans les roues du véhicule, provoquant sa mort instantanée.

    Qui est-elle ?

    Isadora Duncan est née en Californie en 1877. Danseuse exceptionnelle, elle a rejeté les rigueurs du ballet classique, s’inspirant plutôt de la Grèce antique et de la nature pour ses performances. Gagnant en notoriété, Duncan a voyagé à travers l’Europe et a influencé l’évolution de la danse contemporaine. Isadora vivait comme elle dansait, en totale liberté et cumulant les relations.

    Un héritage indélébile

    Isadora Duncan laisse derrière elle un héritage qui transcende le tragique de sa mort. Sa vision de la danse comme une forme d’expression pure, libérée des contraintes classiques, inspire encore aujourd’hui danseurs et chorégraphes. Nice, lieu de sa dernière danse, se souvient d’elle à travers des hommages et des événements célébrant son art et sa vie.

    nice
    Nick Karvounis

    L’arrière-pays niçois, lieu de la tragédie

    L’arrière-pays niçois, avec ses paysages époustouflants, offre un contraste saisissant avec la vibrante Côte d’Azur. Entre montagnes escarpées et vallées verdoyantes, cette région regorge de villages perchés et de sentiers de randonnée invitant à l’exploration. Sa beauté naturelle, source d’inspiration pour de nombreux artistes, continue d’attirer ceux en quête de tranquillité et d’authenticité.

     

  • Le Colisée : les 5 secrets de la légendaire arène

    Le Colisée : les 5 secrets de la légendaire arène

    COLOSSEUM
    vw

    1. Une architecture révolutionnaire

    L’agencement du Colisée était en avance sur son temps, avec des arches et des voûtes qui supportaient l’immense structure. Cette ingénierie permettait d’accueillir jusqu’à 50.000 spectateurs, prouvant l’avancée technologique romaine.

    2. Le labyrinthe oublié

    Sous l’arène, un complexe réseau de coulisses et de cages (le hypogeum) abritait les gladiateurs et les bêtes sauvages avant leurs combats. Ce système ingénieux permettait une mise en scène spectaculaire, renforçant le suspense des affrontements.

    COLOSSEUM
    Mark Stuckey

    3. Des spectacles aquatiques

    Le Colisée pouvait être inondé pour recréer des batailles navales (naumachies). Ce tour de force logistique témoigne de l’ambition des empereurs romains à épater le peuple, transformant l’arène en un véritable bassin maritime.

    COLOSSEUM
    PX

    4. Une œuvre de propagande

    Au-delà de sa fonction de divertissement, le Colisée était un puissant outil de propagande politique. En offrant des jeux gratuits, les empereurs renforçaient leur popularité et légitimité, incarnant la devise « Panem et circenses » (Du pain et des jeux).

    5. Secrets de construction

    L’utilisation de béton romain, un matériau révolutionnaire pour l’époque, a contribué à la durabilité du Colisée. Sa composition, encore étudiée aujourd’hui, a permis à l’édifice de résister aux séismes et au temps.

     

  • Munich : 5 incontournables dans cette ville injustement méconnue !

    Munich : 5 incontournables dans cette ville injustement méconnue !

    1. Le Marienplatz et l’horloge du nouvel Hôtel de Ville

     

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    Au cœur de Munich, le Marienplatz est dominé par le spectaculaire Nouvel Hôtel de Ville (Neues Rathaus) et son Glockenspiel, une horloge ornée qui anime la place avec ses figurines dansantes. Ce centre historique est le point de départ parfait pour explorer l’architecture gothique et les marchés animés de la ville !

    2. Le jardin anglais

     

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    Le Jardin Anglais (Englischer Garten), l’un des plus grands parcs urbains au monde, offre un havre de paix avec ses vastes étendues vertes, son lac serein et son célèbre Biergarten près de la Tour Chinoise. C’est un lieu de détente privilégié pour les habitants et les visiteurs, idéal pour pique-niquer, faire du jogging ou simplement profiter de la nature.

    3. La Hofbräuhaus : une immersion dans la culture bavaroise

    La Hofbräuhaus, la brasserie la plus emblématique de Munich, est un incontournable pour ceux qui souhaitent s’immerger dans la culture bavaroise. Avec sa bière traditionnelle, sa musique folklorique et son ambiance conviviale, c’est le lieu parfait pour goûter à la joie de vivre locale.

    4. Le Musée BMW

     

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    Pour les passionnés de technologie et de design automobile, le Musée BMW offre un aperçu sur l’histoire et de l’avenir de la célèbre marque automobile. Avec ses expositions interactives et ses modèles classiques et futuristes, le musée retrace la vie de cette entreprise locale.

    5. Le Château de Nymphenburg

    Le somptueux Château de Nymphenburg, avec ses jardins baroques étendus, est une œuvre d’art de la royauté bavaroise. Ancienne résidence d’été des souverains de Bavière, le château et son parc offrent une escapade dans l’opulence et l’histoire, avec des salles somptueusement décorées et une collection impressionnante de carrosses royaux.

  • Un jour, un endroit : Los Alamos, le 16 juillet 1945, l’aube de l’ère atomique

    Un jour, un endroit : Los Alamos, le 16 juillet 1945, l’aube de l’ère atomique

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    Au cœur du désert du Nouveau-Mexique, Los Alamos devient le théâtre de l’un des événements les plus marquants du XXe siècle. Sous la direction de Robert Oppenheimer et le financement du Projet Manhattan, scientifiques et militaires s’unissent dans une course contre la montre. En effet, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, le Projet Manhattan à Los Alamos était d’une priorité absolue pour développer une arme nucléaire avant l’Axe. Face à la menace d’une domination mondiale par des puissances hostiles, et avec l’information que l’Allemagne nazie travaillait également sur la technologie nucléaire, les États-Unis ont mobilisé des ressources considérables et recruté des esprits scientifiques brillants. Le fruit de ces résultats fut présenté en ce jour d’été 1945. Car si l’Europe est déjà en paix, il en va autrement dans le Pacifique, où les forces américaines et japonaises sont toujours en conflit !

    Le jour où le ciel s’illumina

    Le 16 juillet 1945, l’aube est témoin d’un spectacle jamais vu. L’opération Trinity déclenche la première explosion nucléaire de l’histoire, libérant une puissance inimaginable. Les témoins, éloignés de plusieurs kilomètres et protégés par des lunettes, sont éblouis par une lumière plus intense que mille soleils.

    Un monde transformé

    L’explosion de Trinity ne marque pas seulement une découverte scientifique; elle change le cours de l’histoire, avec comme conséquence directe, le lâché de deux bombes sur le sol japonais, ce qui fera des dizaines de milliers de victimes, mais ce qui marquera aussi la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd’hui encore, l’utilisation de ces bombes reste fortement controversée. Cette explosion ouvre aussi l’ère de la dissuasion nucléaire, posant les bases d’un monde où la peur d’une apocalypse nucléaire devient une constante. En ce jour de 1945, l’humanité a franchi un point de non-retour, entrant dans une ère où sa propre survie dépendrait de la gestion de la force la plus destructrice jamais connue.

    Los Alamos aujourd’hui

    Los Alamos, aujourd’hui, est un lieu de richesse historique et de beauté naturelle. Visiteurs peuvent explorer le Bradbury Science Museum, qui détaille l’histoire du Projet Manhattan et l’évolution de la recherche nucléaire. La région offre également des paysages magnifiques pour la randonnée et l’exploration en plein air, avec des vues imprenables sur les montagnes environnantes.

  • Un jour, un endroit : Alexandrie, 30 av. J.-C., le crépuscule d’une Reine…

    Un jour, un endroit : Alexandrie, 30 av. J.-C., le crépuscule d’une Reine…

    alexandria
    Farah samy

    Le dernier acte de Cléopâtre

    En 30 av. J.-C., la ville d’Alexandrie devient le théâtre du dernier acte tragique de la dynastie ptolémaïque. Cléopâtre VII, reine d’Égypte, connue pour son intelligence, sa beauté et son pouvoir politique, fait face à l’inévitable conséquence de sa défaite face à Octave, le futur empereur Auguste de Rome.

    cleopatre
    vw

    Une fin emblématique

    Selon la légende, Cléopâtre choisit de mettre fin à ses jours de manière emblématique, préférant le suicide par morsure de serpent à la captivité sous Rome. Ce geste désespéré marque non seulement la fin de sa vie mais aussi celle de l’Égypte en tant que royaume indépendant, désormais annexée à l’Empire romain.

    L’héritage d’une reine

    La mort de Cléopâtre à Alexandrie symbolise la fin d’une époque. Elle laisse derrière elle un héritage complexe, mélange de fascination et de mystère, inspirant des générations d’artistes, d’écrivains et d’historiens. Sa vie et sa fin tragique restent gravées dans l’histoire comme le crépuscule brillant d’une des figures féminines les plus puissantes de l’antiquité.

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    Flo P

    Alexandrie aujourd’hui

    Alexandrie est une ville vibrante, mêlant histoire ancienne et modernité. Jadis centre de savoir et de culture de l’antiquité, la cité fondée par Alexandre Le Grand abrite des sites historiques comme la colonne de Pompée et les catacombes de Kom el Shoqafa. Son bord de mer, ses bibliothèques et musées modernes attirent toujours autant les touristes !