Si on décrit le Pays de Saint Gilles Croix de Vie comme un “territoire de passions”, c’est parce qu’il offre, au fil des saisons, de nombreuses activités, que l’on soit sportif ou amateur de promenades au grand air, mais aussi de magnifiques paysages, qui évoluent tout au long de l’année. Enfin, pour les fins gourmets, c’est aussi une région à la gastronomie authentique qui marie les produits de la terre et de la mer avec talent.
Le paradis de la petite reine
Julien Gazeau
S’il y a bien un endroit qui est idéal pour la pratique du vélo, c’est bien le Pays de Saint Gilles de Croix grâce à un réseau de pas moins de 400 km de circuits balisés ! Les adeptes de balades en vélo pourront y pédaler l’esprit léger, dans un environnement qui leur est dédié. En outre, depuis le début de cette année, il est aussi possible de s’adonner au Gravel, des randonnées à deux roues qui mêlent petites routes de campagne et sentiers de terre et de graviers. Au départ de Saint Gilles Croix de Vie, trois circuits Gravel de 50 km, 60 km et 110 km vous proposent de partir à la découverte de l’arrière-pays, du littoral vers la campagne. Un vaste territoire qui propose de varier les plaisirs, en alternant régulièrement le type de terrain parcouru. Le tout dans un cadre verdoyant, apaisant et sûr puisque les trois circuits se concentrent sur le réseau des petites routes à faible trafic ainsi que sur des sentiers et des pistes cyclables.
Le pied marin ?
Flavian Couvreur
Si pour vous les vacances riment avec activités nautiques, le Pays de Saint Gilles de Croix saura ici aussi comment vous combler. En effet, avec un littoral qui s’étend sur 32 km, réparti sur trois communes, cette région offre un éventail très large de loisirs en mer accessibles à tous, de la voile au canoë-kayak en passant par le char à voile. La zone est également un terrain de jeu très apprécié des surfeurs qui prennent plaisir à se hisser au sommet des vagues qui s’y enchaînent. La commune de Brétignolles sur Mer en particulier est l’un des lieux les plus courus par les amateurs du genre, qu’il s’agisse du spot de la Sauzaie avec sa vague de reef qui ravira les plus sportifs ou de celle des plages des Dunes 1 et 2 qui offrent des conditions idéales tout au long de l’année pour les débutants.
La terre et la mer dans l’assiette
Antoine Tatin
Enfin, Saint Gilles de Croix de vie se distingue aussi par sa gastronomie qui allie les délices de la terre et de la mer, à commencer par sa célèbre sardine, emblème du territoire. Pêchées d’avril à septembre, celles-ci sont en grande partie réservées à la conserverie locale, tandis que le reste s’écoule sur les marchés locaux, ce qui garantit la plus grande fraîcheur. Ce poisson se déguste aussi bien grillé qu’en rillette ou encore en conserve.
Antoine Tatin
Autre incontournable à ne pas manquer si vous êtes dans la région : le vin de Brem sur Mer qui, depuis 2011, bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée “Fiefs Vendéens”, un vrai gage de qualité qui récompense un important travail d’entretien et de valorisation des vignes. Tout au long de l’année, il est possible de visiter les caves de la région afin d’en apprendre plus sur l’activité viticole, le tout raconté par des vignerons passionnés.
Envie d’en savoir plus sur cette belle région du département de la Vendée ? N’hésitez pas à consulter le site du Pays de Saint Gilles Croix de Vie qui vous propose de nombreuses informations utiles et idées d’activités.
Cet exploit architectural témoigne de l’ingéniosité romaine, utilisant des voûtes, des tunnels et des ponts pour surmonter le terrain accidenté. Aujourd’hui, ses vestiges représentent un héritage remarquable de l’ingénierie antique que l’on visite sur plusieurs sites.
130 km d’aqueduc Ddlh
Cette excursion vous mène à Zaghouan par la route de Hammamet et vous fait traverser une jolie région agricole s’étirant entre verts pâturages, zones plus sèches et une crête semi-montagneuse déchiquetée. Les champs de céréales s’étalent à perte de vue et quelques villages avec leurs cafés et leurs petits commerces vous montrent une Tunisie très authentique, loin des clichés. Et dans le lointain vous apercevez le Jebel Zaghouan où se cache la source, qui domine de ses 1295 m la plaine vallonnée.
En arrivant près de la Colonia Lulia Uthina Ddlh
Le temple des Eaux source de vie
Vous arrivez tout d’abord au temple des Eaux. C’est de là que jaillissait l’eau et qu’un temple fut construit par Hadrien sous forme de nymphée (il dépasse par ses dimensions tous les nymphées construits au départ des aqueducs romains). Il abritait, juste au-dessus de la source, la statue d’une divinité et celles de nymphes sous les arcades.
Le début de l’aqueduc sous forme de gros tuyau au départ de la source Ddlh
L’aqueduc démarre de la source et mesure 132 km pour arriver jusqu’aux thermes d’Antonin de Carthage pour alimenter entre autres ses citernes et le caldarium répartis en 18 pièces voûtées (terminés en 162 après J.C.). L’ampleur des thermes impériaux nécessite une alimentation constante en eau : débit estimé 370 litres par seconde soit plus ou moins 30 000 mètres cubes par jour.
Panneau explicatif avec reconstitution du temple de Eaux de l’époque Ddlh
Pour que l’eau ne soit pas sous pression, elle ne s’écoule que grâce à une pente très douce en restant toujours parallèle au terrain. Imaginez comment à l’époque les Romains ont analysé et calculé la déclivité du sol pour assurer la pente nécessaire à l’écoulement des eaux sur 130km. Prodigieux ! Donc cet aqueduc qui est à peine visible près de la source nécessita des ouvrages gigantesques comme des arcades de 34 m de haut sur deux étages lorsqu’il franchit l’oued Miliane. Les arcades de chaque côté du pont ont été bien conservées et s’élèvent jusqu’à 20m, et de nombreux vestiges sont toujours visibles sur l’ensemble du trajet qui le conduit à Tunis.
Vue des villages locaux sur la route de Zaghouan Ddlh
Sur le tracé de l’aqueduc : la Colonia Lulia Uthina
La Colonia Lulia Uthina fut fondée en fonction des grandes possibilités agricoles de la région. Octave Auguste y installa des vétérans de la XIIIe légion transplantés d’Italie en Afrique et des indigènes devenus citoyens romains. Ce site, fouillé depuis une trentaine d’années est particulièrement intéressant.
Le petit théâtre Ddl
L’amphithéâtre creusé en entonnoir dans la colline dont seule la partie supérieure était visible de loin, pouvait accueillir 16.000 spectateurs. Le capitole sur trois niveaux est un « unicum ». Les archéologues ont redressé les escaliers menant au podium et la reconstitution explicative de la construction d’une colonne permet de comprendre comment l’on passe de tambours octogonaux à une colonne cannelée de 12m de hauteur. Les villas avec les mosaïques replacées et les thermes privés sont exceptionnels.
Les colonnes avec la reconstitution explicative Ddlh
Ne manquez pas ces visites si vous séjournez à proximité de Tunis ou Hammamet.
Dans la galerie des villes espagnoles au riche patrimoine – et Dieu sait si elles sont nombreuses dans ce pays -, Cáceres n’apparait pas en tête de classement. Du moins pour les étrangers. Les Espagnols, qui représentent 80% de la clientèle touristique de la région, ont de leur côté adopté depuis longtemps cette cité de 96 000 habitants, percluse de monuments historiques. Percluse ? Ce n’est rien de le dire. Inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1986, la vieille ville regorge de palais moyenâgeux et Renaissance, de tours médiévales, de monastères, d’églises et de chapelles. Et la plupart des façades portent les armoiries des illustres familles ayant régné sur la ville. Un décor de pierre et d’architecture remarquable qui vaut à Cáceres d’être régulièrement choisie pour le tournage de films historiques.
Vue sur des églises du vieux centre de Cáceres Philippe Bourget | cms
Ce patrimoine est hérité d’un passé enchevêtré. Habitée par les Romains et conquise au 12ème s. par les Arabes almohades, ces derniers l’entourent de remparts d’adobe (terre durcie) dont on peut encore voir la maçonnerie sur certaines constructions, comme les tours de la Yerba et del Aver. Reprise par les Chrétiens au 13ème s., Cáceres va alors s’enrichir grâce aux nobles, aux propriétaires terriens puis aux conquistadors rentrés riches d’Amérique, qui édifient églises et palais.
L’église de San Mateo, dans le centre historique Philippe Bourget | cms
Influences maure et chrétienne s’unissent dans ce dédale où s’imbriquent les styles roman, islamique, gothique du Nord et Renaissance. La balade à pied dans l’entrelacs de ruelles où s’élèvent ces édifices donne le tournis. Eglise San Mateo, monastère de Santa Maria de Jésus, casa Ovando Mogollón Perero-Paredes (transformée en hôtel Parador), palacio de las Ciguanas, palais Golfines de Abato… Tous ces lieux respirent la richesse et la noblesse.
La co-cathédrale Santa María à g, et la Diputacíon Provincial au fond Philippe Bourget | cms
Ce centre là est tout sauf figé. De nombreux hôtels et restaurants tendance (Atrio, du chef Toño Perez, trois étoiles au guide Michelin ; La Casa del Sol ; Madruelo…) occupent d’anciens palais. Hors remparts, on s’attardera dans la rue de los Caleros, tranquille avec ses maisons villageoises, et sur l’immense plaza Mayor, pour profiter de l’ambiance des terrasses de bars. Les fans d’art contemporain visiteront le récent (2021) musée Helga de Alvear, gratuit, où sont exposées notamment des œuvres de Goya (estampes), Vasarely, Paul Klee, Kandinsky, Miró, Buren, Tàpies, Ai Weiwei, Louise Bourgeois… Quant à la vie nocturne, elle se concentre dans un quartier nommé la zona Pizarro. Là abondent les discothèques. En journée, on pourra aussi s’y poser au bar Caballerizas, joli lieu branché autour d’un jardin-patio. Cáceres, une vraie découverte.
Qui sait que Mérida est la ville d’Espagne à posséder le plus grand nombre de vestiges romains ? Capitale sous l’empereur Auguste de la province de Lusitanie, l’une des trois de la péninsule ibérique, elle regorge de monuments antiques, dont la plupart sont bien conservés. A l’époque, la cité est presque aussi peuplée qu’aujourd’hui – 60 000 habitants. Sa puissance est illustrée par deux constructions emblématiques, bâties côte à côte : le théâtre et l’amphithéâtre. Le premier pouvait accueillir jusqu’à 6 000 personnes. Reconstruit, son mur de scène est précédé d’une série de doubles colonnes de marbre au milieu desquelles trône la statue de Cérès, déesse de l’agriculture. Cette scène antique prestigieuse accueille chaque année en juillet et en août le réputé festival de théâtre classique. A côté, l’amphithéâtre est moins bien restauré mais il accueille tous les ans, lors des fêtes de Pâques, l’arrivée de l’impressionnant Via Crucis, un chemin de croix se déroulant dans le silence le plus absolu.
Le théâtre romain de Mérida Xavier Allard – stock.adobe.com
Ailleurs en ville, d’autres vestiges affleurent. L’hippodrome (circo romano) est l’un des mieux préservés du monde romain. Le temple de Diane trône superbement au centre-ville, de même que l’arc de Trajan. Le fleuve Guadiana, lui, est traversé par l’un des plus grands ponts romains jamais construits. Long de près de 750 m (on peut le traverser à pied), il a été réaménagé au 17ème s. Ce n’est donc pas étonnant que l’ensemble architectural de Mérida ait été aussi classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Il est normal aussi que la ville abrite le musée national espagnol d’Art Romain. Cette belle bâtisse en briques de l’architecte Rafael Moneo, aux collections rares (mosaïques, sculptures…) présentées dans de grands espaces, est d’ailleurs en cours d’extension pour abriter d’autres œuvres.
Le pont romain sur la rivière Guadiana venemama – stock.adobe.com
Privilégier les vestiges romains ne doit pas faire oublier de profiter de l’animation de cette ville, qui est aussi, à moins de 2h de route au nord de Séville, la capitale régionale de l’Estrémadure. Ceux qui ne jurent que par l’Andalousie seraient d’ailleurs bien inspirés de faire le détour.
Comme toutes les cités espagnoles, le centre ancien de Mérida vibre aussi de ses commerces et cafés. Le soir, on s’attardera sur la plaza de España, où les familles viennent prendre le frais et s’attarder aux terrasses. Pour le shopping, on remontera jusqu’au musée romain les deux longues calles piétonnes Santa Eulalia et Ramón Mélida, qui regorgent de boutiques en tous genres.
L’hôtel Palace de Mérida datant du 15ème s Philippe Bourget | cms
Au pays de la verte Espagne…
Halte aux clichés sur l’Espagne du sud brûlée à longueur d’année par le soleil, sous des températures frisant les 40° C. Si cette réalité s’impose en été, elle est erronée le reste du temps. De l’automne au printemps, la région baigne dans un décor plutôt verdoyant, grâce aux deux grands fleuves qui la traversent, le Tage et le Guadiana, et à la présence de nombreux barrages. Voilà pour le portrait géographique d’une région encore rurale mais qui a tourné le dos à la pauvreté insigne qui était la sienne dans les années 70-80.
Le Tage dans le Parc national de Monfragüe Philippe Bourget | cms
On imagine donc des paysages brûlés par le soleil ibérique et on découvre, en mars, en avril, en décembre… des montagnes enneigées et de vastes paysages d’herbe et d’arbres. Surprise ! Près de Plasencia, une vallée incarne cette sève printanière : Jerte. Sertie entre les sierras de Gredos et de Béjar, aux sommets couverts de neige, sa forme en auge s’allonge sur plusieurs kilomètres jusqu’au col de Tornavacas (1 275 m). Surtout, plantés de plus d’un million et demi de cerisiers, les versants forment en avril un magnifique décor de fleurs blanches. Inutile d’aller au Japon voir les cerisiers en fleurs ! A l’image de Cabezuela de Jerte, les villages livrent de jolies ruelles bordées de vieilles maisons aux balcons en bois et des passages couverts. Sur les clochers d’églises, les cigognes ont fait leur nid, une constante dans cette région qui abrite près de la moitié de ces échassiers du pays.
Un autre territoire dévoile des paysages spectaculaires : la dehesa, dans le parc national de Monfragüe. La dehesa, ce sont d’immenses espaces de pâturages plantés, en mode clairsemé, de chênes verts et de chênes-lièges. De grands troupeaux de vaches mais aussi de moutons et de cochons noir s’y délectent d’herbe fraîche, contribuant à la qualité de la viande d’Estrémadure – dont le célèbre jamón ibérico. A l’instar de la région portugaise voisine d’Alentejo, le liège est aussi exploité pour fabriquer des bouchons.
Une ferme dans le Parc national de Monfragüe Philippe Bourget | cms
Le vin n’est pas absent. Longtemps considéré comme de piètre qualité, la production régionale s’est nettement bonifiée. A l’image du domaine Pago los Balancines, à Oliva de Mérida, sous l’appellation Ribera del Guadiana. Son vin rouge biologique Haragan 2018 a obtenu un « Double d’Or » au concours international des vins de San Francisco, en 2023. Le parc de Monfragüe est aussi une des destinations majeures du tourisme ornithologique en Europe. Traversé par le Tage, il abrite cigognes noires, vautours fauves et noirs, aigles impériaux… et plus de 400 espèces d’oiseaux différents. Un hot spot pour les naturalistes.
La porte de Trujillo, du 13ème s., à Plasencia Philippe Bourget | cms
Plasencia, Trujillo, Zafra, trio urbain de choc
Les villes d’Estrémadure ont de la ressource. Après les divines surprises de Cáceres et de Mérida, ces trois cités de taille plus modeste possèdent un intérêt patrimonial et historique évident. Porte d’entrée de la vallée du Jerte (voir plus haut), Plasencia est la plus au nord des trois. Première ville visitée quand on arrive de Madrid, elle plonge immédiatement dans une profusion architecturale, héritée d’une culture entremêlée. Remparts médiévaux entourant la vieille ville, souvenir de l’alcazar arabe, ancienne et nouvelle cathédrale siamoises, ancien quartier juif, palais et couvents… La balade plonge dans le passé atypique de l’Espagne du Sud, terre d’influence entre les Chrétiens et les musulmans, entre la noblesse et le clergé.
Maison fortifiée dans la ville haute de Trujillo. Philippe Bourget | cms
Il ne faut pas pour autant oublier de profiter de la sociabilité légendaire de l’Espagne. A Plasencia, tout se concentre sur la plaza Mayor, vaste agora rectangulaire entourée d’arcades où bars et restaurants déploient leurs terrasses. Moment de détente assuré en fin de journée autour d’une bonne cerveza. On aime aussi beaucoup Trujillo. Sur la plaza Mayor de cette petite ville (moins de 9 000 habitants) située entre Plasencia et Mérida, se révèle une richesse patrimoniale inattendue, issue de fortunes rapportées… des Amériques.
Vue sur une église de la ville haute de Trujillo depuis l’alcazaba (château) Philippe Bourget | cms
L’Andalousie est en effet très proche et quelques Estrémaduriens de la noblesse ont embarqué jadis pour le Nouveau Monde. A Trujillo, un nom domine tous les autres : Francisco Pizarro. Le « découvreur » du Pérou et fondateur de Lima, fossoyeur de l’Empire Inca, est né à Trujillo. Sa statue équestre trône fièrement sur la plaza Mayor. Partout dans la ville haute et basse, sous le château médiéval, les demeures seigneuriales, aujourd’hui des domaines privés cachés derrière de hauts murs, témoignent des richesses accumulées. Certaines ont été transformées en boutiques-hôtels historiques, à l’image de la Posada dos Orillas, splendide demeure vieille de six siècles.
Tout au sud de l’Estrémadure, on marquera une halte prolongée à Zafra. La blancheur des façades, les portes en ferronnerie, la réputation de la plaza de toros… Pas de doute, l’Andalousie est proche ! Zafra est connue pour sa foire de l’élevage de San Miguel, chaque année fin septembre, depuis… 1453. Ne pas manquer non plus de déambuler dans la vieille ville, entre la plaza Grande et la plaza Chica. Les deux sont connectées par un passage sous voûtes, soutenu par d’authentiques piliers en pierre. Un esthétisme unique, à l’image de cette région d’Espagne qui ne mérite plus d’être le parent pauvre du pays.
En avion, vols vers Madrid depuis Bruxelles, puis location de voiture et 265 km (2h30 de route) jusqu’à Plasencia, première ville majeure au nord de l’Estrémadure. On peut aussi repartir de Séville vers Bruxelles.
Visiter
Découverte de la région en voiture, du nord au sud. Les routes sont de très bonne qualité.
La Région de Bruxelles-Capitale s’apprête à célébrer son 35e anniversaire en grande pompe lors de la traditionnelle Fête de l’Iris, les 4 et 5 mai prochains. Cette année, l’événement promet une immersion dans la richesse culturelle et artistique de Bruxelles, avec un programme varié annoncé par l’agence régionale du tourisme, visit.brussels.
Les communes à l’honneur et une nuit électro inoubliable
Le samedi mettra à l’honneur les communes de Schaerbeek, Evere, et Saint-Josse-ten-Noode, offrant aux visiteurs l’opportunité d’explorer leur patrimoine architectural, de participer à des ateliers culinaires et de visiter des musées. La soirée sera électrisée par l’Iris Tipik Electro Night à la place des Palais, où des DJ sets d’artistes belges et internationaux, tels que Ofenbach et Trinix, feront vibrer le public de 19h00 à 00h30.
Un dimanche culturel et ludique au Parc de Bruxelles
Le dimanche, le parc de Bruxelles se transformera en un espace de découverte et de jeu avec sept villages thématiques, allant d’un kids village à un village universitaire, sans oublier le “Public Village” où une vingtaine d’organismes bruxellois présenteront leurs activités. Le parc deviendra également une scène à ciel ouvert pour des artistes de rue.
Portes ouvertes et visites guidées : à la découverte de Bruxelles
Le parlement bruxellois ouvrira ses portes le 5 mai, invitant le public à découvrir ses coulisses. Par ailleurs, une vingtaine de visites guidées gratuites, à pied ou à vélo, permettront d’explorer la ville sous des angles inédits, avec un focus particulier sur les 100 ans du surréalisme et les espaces verts remarquables.
En 1924, naissait le Surréalisme, un mouvement multiforme aussi bien artistique que poétique et philosophique. Si la France est considérée comme le vivier ayant connu le plus grand foisonnement d’idées et de créations suivant cette tendance, d’autres pays ont eux aussi richement nourri ce mouvement, à commencer par la Belgique et, en particulier, sa capitale. Aussi subversif qu’avant-gardiste, mais aussi critique de la société de l’époque, le surréalisme a certainement été le mouvement artistique le plus important du 20e siècle dans notre pays, traversant plusieurs générations.
Un siècle plus tard, on résume souvent le surréalisme aux toiles poétiques de René Magritte. Pourtant, cet immense artiste est loin d’être la seule figure à représenter ce mouvement. Plusieurs expositions retracent cette année le parcours de Magritte et de ses contemporains.
Jusqu’au 16 juin, Bozar propose une rétrospective consacrée au surréalisme sur une période de 60 ans. Intitulée “Histoire de ne pas rire”, l’exposition comprend des œuvres de Paul Nougé, René Magritte, Marcel Mariën, Rachel Baes, Paul Delvaux ou encore Salvador Dalí. Jusqu’au 21 juillet, les Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique proposent IMAGINE!, une immersion dans la poésie surréaliste, conçue en collaboration avec le Centre Pompidou, à travers les thématiques du rêve, de la métamorphose, et du subconscient, emmenée par les grands noms du surréalisme, de De Chirico à Pollock, en passant par Dalí, Miró, et Ray. Durant la même période, le Musée Magritte invite pour sa part le grand public à imaginer un dialogue entre l’univers fascinant de Magritte et les créations poétiques de Jean-Michel Folon. Une rencontre onirique nouée entre deux imaginaires très particuliers.
Sur la même thématique, nous ne pouvons que vous encourager à prendre part au festival “Folon, a journey in Brussels” qui se déroulera un peu partout dans Bruxelles jusqu’au 29 septembre, tout comme à l’exposition “James Ensor, inspired by Brussels” à la Bibliothèque royale jusqu’au 2 juin. Ensor qui est également mis à l’honneur par Bozar dans l’exposition “James Ensor Mæstro”, visible jusqu’au 23 juin prochain. Enfin, le MIMA propose pour sa part l’exposition collective “Popcorn” qui regroupe 15 artistes d’aujourd’hui peignant avec une dose de surréalisme comparable à celle des années 1930.
À Bruxelles, le surréalisme est partout !
Si vous préférez le grand air aux musées, sachez que le surréalisme se découvre aussi dans les rues de la capitale. À côté de l’incontournable Musée Magritte, les créations de l’artiste peuvent également être admirées au Théâtre Royal des Galeries (il suffit de lever les yeux une fois dans la grande salle), au sein du foyer de Square Brussels, dans la commune de Jette ou encore dans le café bruxellois La Fleur en Papier doré ainsi qu’au nouveau Bar Magritte de l’hôtel Amigo.
Pour finir, rien de tel qu’une bonne bière locale à déguster au beau milieu de la Brasserie Surréaliste sur la Place du Nouveau Marché aux Grains. Un lieu magique, à la fois hors du temps et du réel, qui a pris place dans un bâtiment Art déco iconique du centre-ville. Outre un bar et une microbrasserie, on y trouve aussi un restaurant, un art-space et un beer shop.
5 jours de festivités pour célébrer le retour du printemps
L’univers extravagant d’Alice au Pays des Merveilles s’installe à Han. Rendez-vous du 1er au 5 mai sur la plaine d’accueil du Domaine pour en profiter !
Au programme : artistes loufoques, grimeurs et grand marché artisanal dédié aux créations originales (chapeaux, bougies, bijoux, travail du bois, du cuir…). Quant au Lapin Blanc, il joue à cache-cache dans la Grotte de Han et dans le Parc Animalier. Alice récompensera tous les enfants qui le retrouveront avec une délicieuse surprise !
Les 4 et 5 mai, des dizaines de costumés, tout droit sortis de l’univers d’Alice au Pays des Merveilles, clôtureront les festivités en beauté !
Quoi de plus ressourçant que d’assister au réveil de la nature en cette belle saison printanière ? Offrez-vous une balade au cœur du Parc Animalier : respirez son air pur, souriez devant les ours bruns, frissonnez en observant les bisons, croisez le regard des loups…
Explorez la Grotte de Han, contemplez ses trésors géologiques scintillants et assistez à son spectaculaire son et lumière Origin…
En petit train ou en voiture, vous découvrirez un véritable safari africain avec ses girafes, zèbres, rhinocéros et bien d’autres espèces dans un cadre naturel, conçu de manière à permettre aux animaux d’évoluer en semi-liberté !
Monde Sauvage Safari Parc
Mais aussi un parcours à pied…
D’agréables sentiers boisés vous attendent également pour une balade à pied dans notre belle nature verdoyante. Rencontrez notre incroyable famille de chimpanzés et d’orangs-outans. Vous pourrez voir l’étrange Binturong ou observer les éternelles Tortues Géantes d’Aldabra, sans oublier le Fossa ou encore notre couple de Panthères de l’Amour !
Pascale Jones Photography
Et bien d’autres choses à découvrir !
Ne manquez sous aucun prétexte nos représentations didactiques de perroquets et d’otaries, moments phares de votre journée au parc.
Pour les amoureux de la nature et du jeu en plein air, profitez du Fraxinus Aventure, notre parcours d’accrobranches entièrement sécurisé par des filets
Monde Sauvage Safari Parc
N’attendez plus, venez nous rendre visite pour une journée inoubliable !
Les nouvelles destinations s’enchaînent au départ de Brussels Airport ! En effet, six nouvelles compagnies s’apprêtent à débarquer à l’aéroport de Bruxelles-National pour la saison estivale, proposant du même coup plusieurs nouvelles destinations. C’est le cas de Larnaca, Singapour, Shanghai, Bergen, Bari, Bacău, Gazipaşa et Brive, mais aussi de Cracovie et Nairobi dont les vols seront assurés par Brussels Airlines. Cet été, la compagnie belge desservira 88 destinations, dont 18 en Afrique subsaharienne !
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La perle polonaise
Trente ans après la chute de l’Union soviétique, Cracovie est devenue l’une des destinations phares d’Europe centrale. De la vieille ville médiévale à l’ancien quartier juif en passant par son impressionnante mine de sel, l’ancienne capitale polonaise à de quoi séduire les amateurs d’art, de patrimoine et de culture.
À ne pas manquer sur place : le château Wawel, un vaste complexe architectural perché sur une colline édifié à différentes époques et qui abrite une impressionnante collection de tapisseries flamandes (l’une des plus importantes au monde !), des meubles Renaissance, ou encore des peintures italiennes et hollandaises. Autres incontournables : la place du Marché (Rynek Glowny), avec sa halle aux draps, qui n’est ni plus ni moins que la plus grande place médiévale d’Europe, mais aussi la majestueuse basilique Notre-Dame et son retable du 15e siècle fraîchement rénové et, enfin, le musée des princes Czartoryski qui compte plusieurs toiles de Rembrandt ainsi que la Dame à l’hermine de Léonard de Vinci.
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Il faut aussi se promener dans le quartier juif de la ville où, depuis dix ans, on peut visiter le Mocak, le musée d’art contemporain local, ainsi que le nouveau musée Schindler qui retrace les jours les plus sombres de l’occupation nazie. On ne ratera pas non plus la mine de sel Wieliczka, l’une des plus importantes d’Europe et qui est inscrite depuis 1978 au Patrimoine mondial de l’Unesco.
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Une riche tradition culinaire
La vitalité de la ville s’exprime aussi dans le domaine culinaire. La preuve : Cracovie a été désignée Capitale européenne de la gastronomie en 2019 et compte un restaurant auréolé d’une étoile Michelin, le Bottiglieria 1881. Qu’il s’agisse de cette adresse très courue ou d’établissements recommandés par le même guide culinaire, la cuisine locale s’illustre par des plats créatifs et équilibrés, rehaussés d’une influence tantôt nordique, tantôt russe ou encore allemande. Il faut aussi y reconnaître une forte prégnance de la culture juive car avant la Deuxième Guerre mondiale, cette population fut très nombreuse et influente dans le pays. Parmi les highlights à goûter : les pierogi (des raviolis qui se dégustent salés ou sucrés), le bigos (une choucroute garnie), la kotlet schabowy (une escalope de porc pané), les placki ziemniaczane (des galettes de pommes de terre) ou encore la barszcz czerwony, une soupe de betterave rouge.
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Cracovie est une destination parfaite pour un week-end en famille, entre amis ou encore en amoureux. Brussels Airlines s’y rend quotidiennement à partir de 90 € le vol.
Au cœur de la Belgique, à quelques minutes de route de Bruxelles, le Brabant wallon fait figure de destination idéale pour celles et ceux qui sont en quête de culture, de détente ou encore de détente. Voici les cinq sites incontournables de la province à même de vous offrir une expérience tantôt enrichissante, tantôt étonnante voire dépaysante.
Domaine de la bataille de Waterloo 1815
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En juin 1815, la bataille de Waterloo fait basculer durablement le destin des nations d’un continent tout entier. Un pan de l’histoire européenne qui se concentre aujourd’hui en un seul site, qui comprend la célèbre Butte du Lion, le Musée du Mémorial, le Panorama et la Ferme d’Hougoumont. Le site conserve de nombreux éléments qui témoignent de la bataille et qui ont joué un rôle crucial dans le déroulement des combats. Le musée quant à lui propose une exposition permanente qui retrace les événements de la bataille à travers des artefacts, des maquettes, des films et des reconstitutions interactives. Il offre aux visiteurs un bel aperçu du contexte historique et des enjeux de cette bataille décisive. Le Dernier Quartier Général de Napoléon, le Musée Wellington ainsi que la Ferme de Mont-Saint-Jean viennent compléter l’expérience à quelques kilomètres de là.
Abbaye de Villers-la-Ville
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L’abbaye de Villers-la-Ville est un site exceptionnel qui semble hors du temps, véritable condensé de plus de 900 ans d’histoire et classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Un lieu magique et envoûtant, qui se visite notamment à l’aide de QR codes à scanner, placés sur des panneaux pour en apprendre un peu plus sur son histoire et sur la vie quotidienne des moines. On y découvre également cinq jardins de styles différents, une micro-brasserie, un bistro agrémenté de mets concoctés sur place ou encore un vignoble réhabilité au cours des années 1990 et aujourd’hui constitué d’une plaine et de quatre terrasses exposées plein sud, le tout niché au beau milieu d’un clos ceint de murs de pierres plusieurs fois centenaires.
Fondation Folon
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Dans les années 1990, alors qu’il connaît une renommée internationale, l’artiste Jean-Michel Folon souhaite créer une Fondation qui rassemblerait en un même lieu les œuvres qu’il a conservées. Le domaine régional Solvay lui paraît tout indiqué et c’est ainsi qu’en 2000, la Fondation Folon voit le jour dans la ferme du château de La Hulpe. On y trouve aujourd’hui les multiples facettes de l’art de Folon, comptant plus de 500 œuvres dont des aquarelles, des sérigraphies, des gravures, des affiches, des objets détournés, des vitraux ou encore des sculptures. Profitez de votre visite au musée pour vous balader dans le domaine Solvay, bordé d’étangs et habité d’une faune et d’une flore remarquables.
MTBW
A l’origine, ce vaste domaine faisait partie intégrante de la forêt de Soignes. En 1833, le marquis Maximilien de Béthune décide d’aménager un parc dans les 341 ha de forêts qu’il vient d’acheter et de faire défricher. Il y fait construire trois maisons de garde, deux fermes et un château construit sur le modèle des châteaux de la Loire. Après avoir acheté la propriété pour en faire sa résidence d’été, l’industriel Ernest Solvay la lègue à ses fils, qui réalisent de grands aménagements pour lui donner sa configuration actuelle. Son petit-fils décidera plus tard d’en faire don à l’État belge, à condition de le maintenir dans son intégrité et de promouvoir les manifestations et rencontres culturelles. Le grand public a aujourd’hui accès à pas moins de 227 ha, un site considéré comme l’un des plus beaux lieux de promenade de Belgique !
Collégiale Sainte-Gertrude
WBT – Denis Erroyaux
Avec sa nef impressionnante de 102 m, ses deux chœurs opposés et sa crypte du 11e siècle, la Collégiale Sainte-Gertrude est l’une des plus anciennes et importantes églises romanes d’Europe. Monument grandiose, d’une harmonie exceptionnelle, elle témoigne de l’existence au même endroit d’une abbaye fondée quatre siècles plus tôt. Les fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour cinq églises enfouies sous la Collégiale Sainte-Gertrude à Nivelles, tandis que la crypte qui se cache sous le chœur oriental est la plus vaste de la région. Outre ce trésor, il est également possible de visiter le cloître et le clocher central qui abrite les cloches et le carillon. La rénovation récente des façades extérieures ne fait que sublimer la beauté des lieux !
Musée L
MTBW
Premier musée universitaire de Belgique de grande envergure, le Musée L de Louvain-la-Neuve fait dialoguer 1.500 œuvres, sur les 20.000 pièces qui composent les collections. Les visiteurs sont invités à parcourir les 3.830 m² accessibles au public, répartis sur six étages, et à découvrir les collections issues des cinq continents allant de la Préhistoire au XXe siècle. Musée hors norme, ne soyez pas surpris d’y voir un bouddha côtoyer un Christ du Moyen-Âge ou des écritures antiques face à des machines à calculer… L’institution se veut en effet un lieu d’échange et de vie, dédié à l’émotion et à l’exploration, qui rompt avec une vision étroite de la réalité. On peut d’ailleurs manipuler, toucher et même jouer avec bon nombre des œuvres exposées !
J’en avais un peu marre que mon Jules dise que je n’y connais rien au vin. Ceci dit, je dois bien admettre qu’il n’a pas tout à fait tort… Et dans ses bons jours, il avoue lui aussi ne pas être un véritable expert en la matière. Je lui ai donc proposé un week-end œnologique. Et quitte à vivre la grande vie, je lui aussi proposé de découvrir quelques châteaux ! Ses yeux ont immédiatement pétillé. Et comme le vin belge prend de la bouteille, pas besoin de courir loin : on a mis le cap au sud de Namur, dans la Vallée de la Meuse. Cerise sur le gâteau, les vignobles du coin se nichent souvent dans de ravissants châteaux ; l’occasion de déguster un verre au cœur des vieilles pierres chargées d’histoire.
Nous avons posé nos valises au Domaine de Ronchinne, à Maillen. Un hôtel aménagé dans un château entouré d’un magnifique parc. Pour la chambre, il y a du classique, mais aussi de l’insolite : cabane perchée dans les arbres, cube futuriste planté dans le parc, roulotte de cow-boy, hutte, voire nuitée sous une toile à la belle étoile ! Mon homme étant frileux, on a choisi une vraie chambre. Pas au château, mais dans ses écuries : un logement chaleureux, entièrement placardé de bois. On a, par contre, pris l’apéro au château : ambiance chic, avec plafond haut et parquet qui craque. Pour le resto, pas de carte mais un buffet gourmand. Et un vin du coin, provenant des vignes du Domaine du Ry d’Argent, à Bovesse. Petite anecdote apéritive : des pieds de vignes de ce domaine sont d’ailleurs présents dans le parc de l’hôtel.
Nicolas Meinguet-www.nicolasmeinguet.com
Dégustation au Domaine du Chenoy
Samedi matin, c’est l’heure de la leçon : direction le Domaine du Chenoy, au nord de Namur, pour tout savoir sur le vin belge. Tout commence par une balade dans le vignoble, où les producteurs passionnés nous expliquent le cycle de la vigne et les soins nécessaires pour obtenir des raisins de qualité. Puis, découverte du chai : c’est là que se déroule la vinification. On y apprend comment on transforme le jus de raisin en vin (bio, ici !) et comment bien conserver ce breuvage. Instructif. Ensuite, vient le moment de la dégustation, dans une cave voûtée du 12e siècle. On y savoure une sélection de 3 cuvées différentes produites au Domaine. Un monde d’arômes et de saveurs me transporte. Le guide m’aide à décortiquer ce que je déguste. Je peux vous dire qu’après ça, vous regarderez et goûterez une bouteille de vin avec une plus grande attention…
A. Petit
Un château de conte de fées
Après-midi, découverte du Château de Vêves, à Celles, à 10 minutes de Dinant. Cette forteresse du Moyen-Âge, remaniée à la Renaissance, surplombe les alentours, perchée sur un piton rocheux. Un vrai château de conte de fées, avec des tours pointées vers le ciel. Dans les salons ornés de mobilier ancien et de boiseries somptueuses, j’avoue m’être prise un instant pour la Belle au Bois Dormant… Mon prince, lui, fut plus intéressé par la salle d’armes. On s’est ensuite offert une balade romantique dans le beau village de Celles : un circuit panneauté part de la place, vous guidant entre collégiale romane et œuvres d’art contemporain.
l'Eau Vive
Un repas à l’Eau Vive
On a terminé la journée en grandes pompes au restaurant 2 étoiles L’Eau Vive, à Profondeville. La carte change chaque mois en fonction des produits de saison. Actuellement au programme : Royal Belgian Caviar, Cabillaud de la Mer du Nord, Cochon Pietrain, Pigeonneau d’Anjou, Truffe Melanosporum, Chocolat Valrhona et bien d’autres saveurs. Du grand art culinaire. On a aimé observer le chef et son équipe à l’œuvre.
Benjamin Potie
Les jardins d’eau d’Annevoie
Après avoir dégusté de bons vins le samedi, on s’est fait un dimanche gorgé d’amour et d’eau fraîche, dans les jardins d’Annevoie, qui jouxtent un magnifique château (lui ne se visite pas, mais sa façade crée un cadre enchanteur). Ce sont les seuls jardins d’eau de Belgique. Depuis plus de 260 ans, la nature anime des jeux d’eau uniques sans aucune machinerie, uniquement via le principe des vases communicants. Il y a une fontaine en forme d’éventail, un jet d’eau jaillissant à 7 mètres de haut, des cascades murmurantes, sans oublier la « fontaine de l’amour » située au bout d’une allée bordée de haies parfaitement taillées. Ça m’a fait penser de rappeler à mon amoureux qu’il serait temps de couper quelques branches dans le jardin… Pour lui rappeler ces beaux moments et parce que mon amoureux le mérite bien, je lui ai acheté en cachette une bouteille du vin produit sur place, ce qui est une nouveauté ! Bon également à savoir, la brasserie sert des produits de la région, dont des vins locaux !
On a aimé :
La balade en amoureux entre les fontaines des jardins d’Annevoie