Dominant l’horizon, le Lion de Waterloo s’élève à une hauteur de 41 mètres, incluant son piédestal. La statue du lion elle-même mesure 4,45 mètres de haut ! Visible à des kilomètres à la ronde, cette butte domine les champs de bataille.
2. 226 marches
Pour atteindre le sommet et profiter de la vue imprenable sur les champs de bataille, les visiteurs doivent gravir 226 marches. Autant dire que prendre de la hauteur, ça se mérite, mais une fois au sommet, la vue est particulièrement imprenable !
3. 300.000 m³
La création de cette colline artificielle a nécessité le déplacement de 290 000 mètres cubes de terre. Extraite directement du champ de bataille, cette terre aurait été transportée par des botteresses (soit une femme qui porte des hottes, des marchandises)… Une légende qui est aujourd’hui, remise en cause.
Route du Lion 1815 – 1420 BRAINE-L’ALLEUD Marie-Christine Paquot
4. 28 tonnes
Accusant 28 tonnes sur la bascule, le lion a été coulé dans les forges de Cockerill, à Seraing. Et contrairement à ce que rapporte la légende, il n’est pas le fruit de la fonte des boulets de canon retrouvés sur les champs de bataille !
5. 1826
Le Lion de Waterloo a été inauguré le 4 octobre 1826, soit onze ans après la bataille. Aujourd’hui, des milliers de visiteurs foulent ses marches. L’accès est conditionné par l’accès au musée qui est lui-même, un incontournable, de même que le panorama.
C’est en 1836 que les activités de brassage ont démarré au sein de cette abbaye située dans la Campine anversoise. Les installations de la brasserie sont d’ailleurs, toujours situées dans l’enceinte de l’abbaye, et les bières produites portent le label de produit trappiste authentique.
En Belgique, seules quatre autres abbayes (Westvleteren, Rochefort, Chimay et Orval) possèdent ce label. La brasserie de Westmalle produit annuellement 120.000 hectolitres de ses célèbres bières : l’Extra, la Double et la Triple.
Des visites très attendues !
De nombreuses personnes ont exprimé le désir de visiter la brasserie. Les moines ont finalement accepté d’ouvrir leurs portes à quelque 1.500 visiteurs les mercredi 25 et jeudi 26 septembre, entre 8h30 et 15h30. Les réservations, qui débutent ce mercredi 18 mai, se feront en ligne. Chaque visiteur devra payer 12,5 euros, une partie des bénéfices étant destinée à l’ASBL Coda, active dans les soins palliatifs.
Visiter une brasserie trappiste est une occasion rare. En Belgique, seule l’abbaye d’Orval propose une initiative similaire, mais l’événement de cette année est déjà complet. À Westmalle, une cinquantaine de laïcs travaillent sous la supervision de la communauté monastique, qui compte encore 17 moines.
Cette journée a non seulement transformé le paysage des transports à Londres, mais a également posé les bases pour les réseaux de métro globaux, influençant profondément la planification urbaine dans le monde entier !
Contexte et développement
À l’époque victorienne, Londres était une métropole en pleine expansion, mais elle souffrait de congestion sévère (l’automobile n’existait pas encore) et de pollution atmosphérique due à la combustion du charbon. La nécessité de trouver une solution efficace pour le transport de masse était impérative. L’idée d’un chemin de fer souterrain a été envisagée comme une solution novatrice pour décongestionner les rues bondées.
Orva Studio
Un chantier complexe
La construction du Metropolitan Railway, comme on l’appelait alors, a commencé en 1860. Ce fut un projet audacieux et techniquement difficile, impliquant le creusement de tranchées, puis la construction de voûtes en briques au-dessus pour créer les tunnels. Le projet a dû surmonter de nombreux défis, y compris des problèmes logistiques et des oppositions publiques dues aux perturbations et au bruit.
L’inauguration
Le jour de l’inauguration, le métro de Londres a ouvert ses portes au public avec un parcours entre Paddington (alors appelé Bishop’s Road) et Farringdon Street. Les premiers passagers ont été émerveillés par cette innovation. Les trains, tirés par des locomotives à vapeur (avec des systèmes de cheminée pour extraire la fumée), traversaient les tunnels illuminés uniquement par une faible lumière au gaz, créant une atmosphère à la fois mystérieuse et excitante.
L’impact immédiat et le succès
L’accueil du public fut extrêmement positif. Le métro transporta 38 000 passagers le premier jour, et ce nombre a rapidement augmenté. Le succès du Metropolitan Railway a encouragé l’expansion rapide du réseau, qui s’est étendu pour inclure plusieurs autres lignes et a servi de modèle pour les futures constructions de métro dans le monde entier.
Pau Casals
Le TUBE !
L’inauguration du métro de Londres a non seulement facilité les déplacements dans la capitale britannique mais a également révolutionné les concepts de transport urbain. Il a démontré la viabilité du transport souterrain et a inspiré d’autres villes à développer leurs propres systèmes de métro, y compris Paris et New York. Aujourd’hui, le réseau du métro de Londres, communément appelé le “Tube”, est l’un des plus étendus et les plus fréquentés au monde.
Today we launched our new ‘Lens On Ghent’ app, so you can enjoy a self-guided visit in our city! Along the way, you can discover what Ghent looked like in the past thanks to AR technology. More info: https://t.co/JXfoa8LFD3
Project with: @proximus & De Cronos Group pic.twitter.com/uSOIpTMTK3
Cette application interactive propose une balade de 13 kilomètres à travers la cité, offrant un aperçu des navires marchands aux Graslei et Korenlei, un hôpital historique à la Bijloke et un palais majestueux au Prinsenhof.
Une balade personnalisable
Avec un audioguide intégré, les utilisateurs peuvent personnaliser leur itinéraire et choisir différentes boucles, menant notamment au Quartier des Arts et au port de plaisance Portus Ganda. L’application est disponible en français, néerlandais et anglais, et sera téléchargeable gratuitement sur le Google Play Store et l’App Store.
Nous sommes au début de l’année 1930 et si le crash boursier de 1929 a provoqué un séisme outre-Atlantique, l’Europe reste encore frivole pour quelques mois… L’époque est à la légèreté d’esprit mais à la puissance mécanique. Que ce soit sur la route ou sur les rails, la vitesse compte ! Et lorsqu’un improbable sujet britannique se met en tête d’humilier le train le plus prestigieux de l’époque, cela donne une histoire folle… et pourtant bien réelle !
Woolf Barnato est l’un de ces personnages hauts en couleurs qui a marqué tous ceux qui l’ont croisé. Il faut dire que le gaillard a tout pour lui : riche héritier, il excelle dans tous les sports, a prouvé ses talents de businessman et, cerise sur le gâteau, est gâté par un physique avenant. Ce colosse au regard envoûtant a d’ailleurs sauvé le constructeur Bentley de la faillite, tout en s’octroyant trois victoires aux 24 heures du Mans au volant de l’un de ces bolides ! Quiconque connaît la réputation de l’épreuve et la rudesse des véhicules d’avant-guerre, et en particulier de ces lourdes Bentley, saluera la performance…
Le train bleu
Le train bleu, ou, dans la langue de Shakespeare, le « Blue Train » était une merveille de technologie et de raffinement pour l’époque : ce train était en effet capable de relier Calais à Cannes (et vice-versa, bien entendu) en un temps record. De quoi ravir les riches Britanniques, aussi friands du climat méditerranéen que des services proposés à bord, que l’on disait au niveau des meilleurs hôtels ! Les performances de ce train servirent également de point de comparaison, notamment à la firme Rover qui parvint à battre ce monument ferroviaire sur la liaison Cannes-Calais.
12 mars 1930, hôtel Carlton, à Cannes.
Les habitués de l’hôtel Carlton à Cannes, n’ont certainement pas manqué une miette du pari insensé lancé par ce sujet britannique, aussi séduisant que costaud et… fort en gueule ! Woolf Barnato s’est en effet fait fort de rappeler à un certain Dale Bourne, grand amateur de golf et de… vitesse, que le record de Rover était de la roupie de Sansonnet. Il lui paria ainsi 100 livres, une somme conséquente à l’époque, qu’il pouvait rejoindre Londres… avant que le train bleu n’arrive en gare de Calais !
13 mars 1930, gare de Cannes.
Il est 17h45 et le train bleu s’apprête à quitter la gare de Cannes. De son côté, devant son hôtel, Woolf Barnato engloutit un verre de Champagne et d’une voix de basse ordonne à Dale Bourne d’embarquer dans la Bentley Speed Six, dernier modèle de la firme. Considérée comme le « camion le plus rapide du monde » par un certain Ettore Bugatti, les Bentley de cette époque étaient d’une rapidité foudroyante… pour qui avait les biceps suffisamment épais pour les manœuvrer !
Dans un grondement rauque, la Bentley s’évanouit dans la nuit et part pour cette course insensée… Mais bien préparée : Woolf Barnato a anticipé son affaire, en embarquant quantité de bidons d’essence à bord et en prévoyant un ravitaillement en précieux carburant à Auxerre avec un camion-citerne commandé pour l’occasion. Hélas, les smartphones n’existent pas encore et les deux se cherchent désespérément durant la nuit pour se trouver.
Le plein fait, Barnato décide de rattraper le temps perdu en lançant sa machine dans une samba des plus convaincantes, Bourne s’accrochant comme il peut à son siège. Le brouillard, la pluie et la nuit : les conditions sont dantesques et une crevaison tentera de rappeler à l’équipage la futilité du pari, mais Barnato s’obstine. La Bentley dérape, glisse, mais son pilote reste arc-bouté sur l’accélérateur. Le combat semble porter ses fruits et le titan anglais décide même de céder le volant à son adversaire du jour, le temps de reposer des muscles endoloris. Paris est avalé, Calais est en vue.
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14 mars 1930, Calais.
Il est 10h30. Les 3 « B » (Barnato, Bourne et la Bentley) arrivent à Calais avec… une heure d’avance sur le départ du Ferry qui doit les amener en Angleterre. De quoi refroidir la mécanique et réveiller les hommes, qui décident de prendre le petit-déjeuner sur place. La traversée et le reste du trajet ne seront que des formalités : à 15h20, Woolf Barnato et Dale Bourne se garent devant le Conservative Club à Londres. Les gentlemen, au courant de la course, applaudissent l’exploit et sortent le champagne. Barnato a gagné son pari avec 4 minutes d’avance… Autre temps, autres mœurs, où la satisfaction d’un égo valait bien une gigantesque prise de risques ? Certes, mais Bentley écopera tout de même d’une copieuse amende de 160 livres pour s’être livré à une course sur la voie publique !
Epilogue
Cet exploit sonne le glas d’une époque et le sort commença à s’acharner sur le grand séducteur : son palais anglais fut la proie des flammes, son épouse ne put supporter davantage son comportement volage, tandis que Bentley, sa marque chérie et dont il était actionnaire, ne profita pas de son invraisemblable coup de pub et fut vendue à Rolls-Royce quelques mois plus tard… Le 27 juillet 1948, âgé de 53 ans mais torturé par un cancer, Woolf Barnato rendit son dernier souffle.
Votre aventure commence à Saigon (Hô Chi Minh-Ville), la plus grande ville du Vietnam. Vous y découvrirez des édifices coloniaux comme la cathédrale Notre-Dame, construite avec des matériaux importés de France. Vous visiterez également My Tho et la Pagode de Vinh Trang, Danang, élue 2e meilleure ville d’Asie, et Hoi An, une cité ancienne traversée de canaux. À Hue, ancienne capitale impériale, une croisière sur la Rivière des Parfums vous attend.
Tron Le
Beautés Naturelles et Culturelles
Votre périple continue vers Vinh, oasis de verdure du Delta du Mékong, puis Ninh Binh, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, célèbre pour ses paysages spectaculaires et sa richesse culturelle. Vous explorerez Hoa Lu, ancienne capitale du Vietnam, et la Baie d’Halong, réputée pour ses eaux turquoises et ses îles en roche calcaire.
Rowan Heuvel
L’Éclat de Hanoi
Le circuit se termine à Hanoi, la capitale actuelle, où vous découvrirez son ancien quartier, ses monuments historiques et sa scène gastronomique dynamique. Des street food aux restaurants branchés, Hanoi ravira tous les palais.
Tout-Inclus
Ce voyage se déroule en petit groupe de 20 personnes maximum, avec hébergement en hôtels 4 et 5 étoiles. Le prix, à partir de 2.950 € par personne, inclut les vols internationaux et intérieurs, les transferts en autocar climatisé, les visites guidées, une nuit en bateau dans la Baie d’Halong, les repas et boissons, les services d’un guide francophone, ainsi que les taxes et services.
Si vous êtes à la recherche d’une escapade à faire en famille cet été, le Pays de Bastogne pourrait bien répondre à vos attentes grâce à une multitude d’activités telles que des balades en pleine nature, du sport, la découverte de l’artisanat local, des visites culturelles passionnantes ou encore un folklore unique. Pour finir la journée en beauté, rien de tel qu’un moment de détente au sein d’un bon restaurant ! Voici un petit aperçu de ce qui vous attend sur place.
Avant tout musée de l’Homme, le Piconrue raconte une histoire, celle de l’Ardenne et des Ardennais. Le patrimoine y est restitué dans son contexte historique, sociologique et ethnographique. Dans ce musée unique en son genre, car ludique et ouvert à toute la famille, on en apprend aussi davantage sur les différentes légendes locales.
Le Piconrue est ouvert du mardi au dimanche, de 10 à 18h (dernière entrée à 17h). Fermeture annuelle les 24, 25 et 31 décembre ainsi que le 1er janvier.
En collaboration avec l’application mobile gratuite Totemus, la Maison du Tourisme du Pays de Bastogne a créé trois chasses au trésor : une à Bastogne et deux à Sainte-Ode. Proche du géocaching, un loisir de plein air qui consiste à utiliser la technique du géopositionnement pour rechercher ou dissimuler des “caches”, Totemus allie le sport, la culture (avec la mise en valeur des richesses et du savoir-faire de la région) et l’aventure. Chaque promenade se compose de divers points d’intérêt où l’on est invité à répondre à une question pour passer à l’étape suivante. De cette manière, on observe, on cherche et on apprend tout en s’amusant. Cerise sur le gâteau, à la fin du parcours, les participants gagnent un totem virtuel ainsi que quelques Toteez, les points propres à l’app qui peuvent ensuite être échangés contre des bons cadeaux dans les attractions touristiques de la région.
Ce musée vivant propose une visite en trois temps. Non seulement les visiteurs ont l’occasion de parcourir le parc animalier qui regroupe 25 espèces d’animaux lainiers mais ils découvriront aussi les différentes étapes du travail de la laine, tant d’aujourd’hui que tel qu’il l’était au début du 20e siècle. Ils seront également transportés à travers le temps et guidés dans une maison d’époque reconstituée. Les plus jeunes seront ravis de parcourir le parc tout en côtoyant ses animaux au doux pelage.
Animalaine est ouvert du 1er avril au 1er octobre de 9h30 à 16h30. Fermé les mercredis et dimanches. Les samedis et jours fériés, le musée est ouvert de 11 à 18h, tout comme les dimanches de juillet et août.
Les familles apprécieront les activités ludiques, artistiques et gourmandes proposées notamment sur l’aire de détente du Bois de Fays à Bertogne. De quoi profiter d’un délicieux barbecue mais aussi des jeux et du parcours consacré aux animaux de la forêt qui permet d’apprendre tout en s’amusant. L’aire du Bois de Fays propose également des promenades adaptées aux plus petits dont la promenade du Loup, jalonnée de dix livres illustrés en bois qui racontent l’histoire du célèbre P’tit Loup, revisitée par les écoliers de la commune de Bertogne. Un endroit idéal pour passer un moment convivial en famille ou entre amis en période estivale, d’autant que l’accès est entièrement gratuit et qu’il est facile de se garer à proximité.
Les animaux de nos régions à l’honneur
Grâce à l’exposition Wallonie en terre sauvage, Jeremy Derbeque, jeune photographe et vidéaste originaire de Sibret, village de l’Ardenne belge, dévoile ses photographies animalières au 1er étage du bureau d’accueil touristique de Bastogne (Place McAuliffe 60) du 25 mai au 28 juillet 2024. Véritable passionné de nature, Jeremy propose à tout un chacun d’entrer dans un univers fascinant où chaque cliché raconte une histoire et où chaque regard capturé transporte dans la magie de la nature. Des sous-bois fagnards aux grandes forêts ardennaises en passant par les milieux humides, venez découvrir la diversité et la richesse de la vie sauvage wallonne. Interactive, cette expo permet à certaines images de prendre vie sous les yeux des visiteurs !
Anne Segers
L’exposition Wallonie en terre sauvage, est accessible gratuitement du lundi au dimanche de 9h30 à 12h30 et de 13h à 17h30.
Pour vous restaurer à Bastogne et dans ses environs, n’hésitez pas à consulter le site de la Maison du Tourisme du Pays de Bastogne.
Le mistral est un vent régional puissant qui souffle principalement en Provence, dans le sud-est de la France. Il provient du nord-ouest et s’intensifie en passant par la vallée du Rhône, entre le Massif Central et les Alpes. Ce vent se caractérise par sa force et sa durée, souvent accompagnées d’une baisse significative des températures. Le mistral chasse les nuages et apporte un ciel bleu éclatant. Voilà qui explique, notamment, l’ensoleillement exceptionnel de la Provence.
Le mistral a autant de vertus que de vices : en agriculture, il peut dessécher les cultures et les sols, mais il aide aussi à limiter les maladies fongiques en asséchant rapidement les plantes après les pluies. En été, il est redouté par sa propension à renforcer les feux de forêt !
Dans la construction, les bâtiments doivent souvent être conçus pour résister à ses rafales puissantes, avec notamment des toitures faiblement inclinées. Pour les habitants et les touristes, le mistral peut rendre les températures hivernales encore plus froides, mais il offre aussi un climat sec et ensoleillé qui attire de nombreux visiteurs.
1. Vitesse moyenne : 50 à 90 km/h
Le mistral souffle à des vitesses impressionnantes, atteignant régulièrement entre 50 et 90 km/h. Cependant, des rafales peuvent parfois dépasser les 100 km/h, notamment dans les régions les plus exposées comme la vallée du Rhône et la Provence. Au sommet du mont Ventoux, il a d’ailleurs dépassé les 300 km/h dans les années 60 !
2. Durée : plus de 100 jours par an
Ce vent souffle en moyenne plus de 100 jours par an. En moyenne, il dure de 3 à 9 jours consécutifs, mais certaines années particulièrement venteuses ont connu des épisodes encore plus prolongés, comme en 1965 où il a soufflé 23 jours d’affilée à Marseille.
3. Température ressentie : jusqu’à 10°C de moins
Le mistral peut faire chuter la température ressentie de manière drastique. En hiver, avec une température de l’air de 5°C, la sensation de froid due au mistral peut descendre jusqu’à -5°C, rendant le climat particulièrement rigoureux pour les habitants et les visiteurs. Même la température de la mer peut brusquement chuter !
4. Réduction de l’humidité : jusqu’à 50%
Le mistral réduit considérablement l’humidité de l’air, parfois jusqu’à 50%. Cette baisse de l’humidité peut entraîner un dessèchement rapide des sols et augmenter le risque d’incendies de forêt, surtout en été.
5. Hauteur des vagues : jusqu’à 5 mètres
Le mistral a un impact significatif sur la Méditerranée, où il peut générer des vagues de plus de 5 mètres de haut, avec un record à plus de 10 mètres en janvier 2019 ! Ces conditions peuvent rendre la navigation périlleuse et entraînent souvent la fermeture des ports de plaisance et des plages pour des raisons de sécurité.
Dès le début des années 50, les constructeurs sont capables de développer des machines ultra rapides, frôlant parfois les 300 km/h. Des vitesses vues comme héroïques et atteintes sur des pistes conçues pour des véhicules nettement plus lents ! Le 11 juin 1955, le monde de la course automobile en fait malheureusement les frais avec la plus grosse catastrophe à ce jour, avec 80 tués lorsque la Mercedes de Levegh sort de la piste et vient s’écraser dans les tribunes.
A peine remis de cette catastrophe, qu’une autre se prépare. Il faut dire que tous les ingrédients y sont : des bolides d’une puissance délirante, une sécurité active très rudimentaire et passive complètement absente et surtout, un cadre délirant pour l’une des courses les plus dangereuses de tous les temps : les Mille Migia.
La Mille Miglia était en effet, une course sur route ouverte qui parcourait environ 1600 kilomètres (mille miles) à travers l’Italie, partant de Brescia et retour. Elle était réputée pour sa difficulté et le danger qu’elle représentait, tant pour les coureurs que pour les spectateurs, car elle se déroulait sur des routes publiques souvent encombrées. Et le 12 mai 1957, le deuxième et dernier jour de cette édition, fut une journée noire…
Ferrari, alors dans une très délicate posture financière, était alors bel et bien décidé à faire des étincelles lors de cette course, histoire de relancer son activité commerciale. La firme a engagé de nombreuses voitures, dont une était destinée au coureur espagnol, et marquis, Alfonso de Portago. Un marquis par ailleurs assez flamboyant, car toujours élégamment vêtu, bon vivant et drôle à ses heures. Linda Christian, une actrice mexicaine alors très en vogue, a d’ailleurs succombé à ses charmes.
Au volant de sa Ferrari, de Portago est déterminé à briller. Hélas, une petite pierre en décidera autrement, coupant son pneu au kilomètre 112 alors qu’il circulait à très vive allure (on estime sa vitesse à plus de 250 km/h !). La Ferrari 335S fut catapultée dans les airs et faucha la vie de neuf personnes, dont 5 enfants. Alfonso de Portago et son copilote, Edmund Nelson, perdirent également la vie.
Une course interdite
L’accident a provoqué une onde de choc dans le monde entier, attirant l’attention sur la sécurité dans les sports mécaniques, à peine deux ans après la tragédie du Mans. L’opinion publique, déjà préoccupée par la sécurité des courses sur route, s’est retournée contre les Mille Miglia. Face à la pression publique et aux critiques, les autorités italiennes ont interdit la Mille Miglia l’année suivante.
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Mille Miglia version 2.0
Aujourd’hui, la Mille Miglia a été ressuscitée, mais sous une forme très différente. Elle est devenue un rallye de régularité pour les voitures classiques, se concentrant moins sur la vitesse pure et plus sur l’exactitude dans le respect du parcours et des temps intermédiaires. Cette course attire des amateurs de voitures classiques de partout dans le monde, avec des bolides aussi beaux qu’onéreux !
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Guidizzolo
Guidizzolo, petit village du Nord de l’Italie, reste un village marqué par cette tragédie (un mémorial rappelle d’ailleurs la tragédie), est un village charmant avec une riche histoire et une culture vibrante. Entre le château de Cavriana, les vins locaux, le lac de Garde et Mantoue qui ne sont pas très loin, il s’agit d’une région riche en attractions touristiques !
La 19e édition du “Week-end au bord de l’eau” organisé par Centrissime (la maison du tourisme du Pays du Centre) aura lieu les 6 et 7 juillet prochains. Au programme, une foule d’animations culturelles et musicales qui prennent place sur les berges du canal ainsi qu’au pied de l’ascenseur n° 3. Pour avoir pris part à l’événement l’année dernière, je peux vous assurer que je ne manquerais pour rien au monde cette nouvelle édition !
Mise en jambes
Le mieux est de commencer la journée par une balade à vélo le long de l’eau. Et inutile de débarquer avec vos propres bicyclettes puisqu’il est possible d’en emprunter gratuitement sur place grâce à la Maison du Vélo de La Louvière. Je ne peux que vous recommander de réserver votre monture à l’avance, histoire d’être certain de pouvoir pédaler le Jour J à l’heure voulue. Après une balade de deux petites heures, nous nous sommes rendus à l’ascenseur n° 3 pour nous restaurer.
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Un bateau en fête
Nous avions ensuite rendez-vous à 14h30 pour embarquer à bord d’une “Croisière spectaculaire” ! Non seulement nous avons pu vivre en direct le franchissement de l’un des magnifiques ascenseurs à bateau qui jalonnent la portion historique du Canal du Centre mais, en plus, la péniche proposait une série d’animations théâtrales et musicales grâce à des compagnies et groupes locaux. Un voyage sur l’eau qui nous a permis de profiter des jolis paysages qui jalonnent le parcours mais aussi de l’effervescence du programme concocté par l’équipe de ces croisières hors norme ! Une expérience à ne surtout pas manquer car c’est le seul week-end de l’année où l’on peut en profiter ! Et n’oubliez pas de réserver vos places afin d’être certain de pouvoir monter sur la péniche.
Enfin, pour terminer cette journée placée sous le signe de la détente et de l’évasion, les enfants et moi avons pris part au marché artisanal. Une cinquantaine d’artisans, alignés dans des échoppes le long du canal, proposaient une foule de produits du terroir et d’ailleurs, allant de la charcuterie locale à la bière en passant par des douceurs sucrées. De quoi nous permettre de finir cette journée en beauté avant de reprendre la voiture pour rentrer à la maison. Je laisse la conclusion à un de mes fils : “Dis maman, on reviendra l’année prochaine ?”
Notez que ce week-end festif est aussi l’occasion de profiter d’animations musicales, à l’image de celles qui sont organisées à Strépy-Bracquegnies où une scène est installée sur la vieille place du village. Les 6 et 7 juillet, on pourra y écouter une programmation éclectique à même de combler les petits comme les grands, le tout dans une ambiance festive et conviviale !