Cet événement a lieu tous les 12 ans et est l’un des plus grands rassemblements humains de la planète. Pendant huit semaines, des foules immenses convergent vers les fleuves sacrés du Gange et de la Yamuna pour célébrer la foi et la culture.
La Kumbh Mela puise son essence dans des légendes anciennes. Les demi-dieux, maudits par un sage, barattent l’océan cosmique pour obtenir l’Amrita, le nectar de l’immortalité. Quatre gouttes de ce précieux nectar tombèrent sur les terres sacrées de Nasik, Ujjain, Haridwar et Prayagraj, ce qui a donné naissance à cette célébration spirituelle extraordinaire.
Le Shahi Snan : un moment unique
Le point culminant de la Kumbh Mela est le Shahi Snan, ou “Bain Royal”, où les chefs spirituels des treize Akharas se plongent dans les eaux sacrées. Les pèlerins assistent à la procession de saints, d’éléphants ornés et des énigmatiques Naga Sadhus, apportant une dimension mystique à l’événement.
Observées dès l’Antiquité par l’écrivain Palaephatus, les flammes éternelles de Yanartaş fascinent toujours aujourd’hui. Ces roches enflammées, situées dans le parc national d’Olympos Beydağları, sont alimentées par du gaz méthane qui s’échappe du sol et s’enflamme au contact de l’air. Les cheminées de feu sont entourées de pins et d’une vue spectaculaire sur la Méditerranée, ce qui rajoute une louche au spectacle !
Quand visiter Yanartaş ?
La meilleure période, c’est… maintenant ! Ou plus précisément, de mi-septembre à fin novembre ou de mi-mars à fin mai. C’est que ce spectacle s’apprécie aussi d’autant plus le soir… On vous rassure, le site est facilement accessible : une petite randonnée d’une demi-heure vous y emmènera ! En revanche, évitez d’y aller durant l’été, vu la chaleur, la clarté et le surtourisme…
À Deshnoke, le temple de Karni Mata est dédié à la vénération de plus de 25.000 rats noirs, considérés comme des réincarnations des enfants de la déesse Karni Mata. Les visiteurs affluent pour les nourrir et espèrent apercevoir l’un des rares rats blancs, symbole de chance.
Karni Mata adobe
2. Jodhpur, la ville bleue
Surnommée la ville bleue, Jodhpur doit cette appellation à ses maisons peintes en bleu. Cette tradition, initiée par les brahmanes, visait à distinguer leurs habitations. Aujourd’hui, cette teinte confère à la ville une atmosphère unique et photogénique !
Jodhpur axp-photography
3. Le festival des cerfs-volants
Chaque année, en janvier, le festival international des cerfs-volants de Jaipur colore le ciel du Rajasthan. Des participants du monde entier s’affrontent dans des compétitions amicales, rendant hommage à cette tradition séculaire.
4. Le palais flottant d’Udaipur
Le Lake Palace d’Udaipur, construit au XVIIIe siècle, semble flotter sur les eaux du lac Pichola. Ancienne résidence royale, il est aujourd’hui un hôtel de luxe !
Udaipur rimjhim-agrawal
5. Le fort hanté de Bhangarh
Le fort de Bhangarh, situé entre Jaipur et Delhi, est réputé pour être l’un des lieux les plus hantés d’Inde. Selon la légende, une malédiction aurait conduit à l’abandon de la ville. Les visiteurs sont interdits d’accès après le coucher du soleil, renforçant le mystère entourant ce site !
J’adore l’hiver. Des paysages nus à découvrir dans de grosses doudounes, des joues rougies par le froid et, une fois rentrés, un feu qui crépite et embaume la pièce. L’hiver est cette saison où la nature se repose, mais où nos cœurs s’embrasent au contact de la magie des fêtes approchantes.
Entre illuminations incroyables, spectacles enchanteurs et marchés de Noël authentiques, il y a tant à faire ! Alors enfilez vos gants, bouclez vos bottes et partons ensemble à la découverte des événements hivernaux les plus magiques de Wallonie. Et en plus, certains de ces événements sont accessibles à tarif réduit grâce au PASS VISITWallonia ! Vous pouvez le télécharger en quelques clics directement sur votre smartphone juste ici.
Garden of Light à Dinant : une promenade lumineuse féérique
Garden of Light, à la Citadelle de Dinant, vous embarque dans l’univers des schtroumpfs ! Au détour d’un sentier illuminé, vous croisez peut-être l’adorable Schtroumpfette, voire un schtroumpf saxophoniste qui rend hommage à un célèbre personnage de la ville. Attention toutefois aux mauvaises rencontres : Gargamel et son chat Azraël rôdent dans les parages ! Du 15 novembre au 28 février, ce spectacle promet de mettre un gros paquet d’étoiles dans la vue de vos chérubins !
Peyo @Garden Of Light
Lanterna Magica à La Hulpe : quand l’art rencontre la lumière
Pour les amateurs de spectacles époustouflants, le « Lanterna Magica » au Domaine de La Hulpe est absolument incontournable. Des musiques envoûtantes, des danseurs et des comédiens animent les quelque 2,5 kilomètres d’un parcours illuminé par 20.000 LED ! Avec un tel programme, il y a de quoi combler petits et grands ! Attention toutefois, la réservation en ligne est obligatoire. Du 22 novembre au 26 janvier.
Lanterna Magica
Le Petit Prince de Noël : une féérie nomade
Connaissez-vous Luc Petit ? C’est un véritable maître de l’enchantement et cet hiver, il nous propose un spectacle magique inspiré du célèbre Petit Prince, à travers plusieurs villes de Wallonie : Tournai, Liège, Namur et Arlon. Ce spectacle mêle habilement théâtre, danse et effets visuels pour recréer l’univers du Petit Prince, avec une touche toute particulière de magie de Noël. À voir absolument si vous aimez les belles histoires qui réchauffent le cœur et allument des étoiles dans les yeux des enfants comme des adultes !
La Fabrique à Jouets de Fleurus : une usine à rêves à remettre en route !
Il y a une grosse trentaine d’années, mon papy nous avait construit une petite cabane en bois, au fond du jardin. Pour moi, lorsque le thermomètre peinait à grimper, je me la représentais comme l’atelier du Père Noël ! Un endroit magique où j’imaginais le grand barbu motiver ses lutins dans la fabrication des jouets ! Et ce rêve, eh ben, figurez-vous qu’il pourrait bien se concrétiser avec la Fabrique à Jouets, à Fleurus ! Sauf qu’ici, le lutin… C’est vous et vous êtes amené à redonner vie à cette fabrique ! Vous voilà donc transporté dans un monde enchanté et virtuel où les décors prennent vie. Le parcours immersif à 360 degrés se déguste tel un moment hors du temps. Du 10 octobre au 19 janvier.
lafabriqueajouets.com
Des Marchés de Noël à ne pas manquer
L’hiver en Wallonie, c’est aussi l’occasion de flâner dans des marchés de Noël qui fleurent bon le vin chaud et les gourmandises locales. Voici quelques marchés à ne surtout pas manquer :
Marché de Noël de Namur : Au cœur de la capitale wallonne, profitez de nombreuses échoppes, d’un artisanat local et d’une grande roue pour prendre un peu de hauteur.
Les Fééries de l’Hiver à Malmedy : Ambiance festive, patinoire en plein air, et des animations qui raviront toute la famille. Malmedy sait comment fêter l’hiver !
Marché de Noël de Nivelles : Installez-vous autour de la collégiale, promenez-vous au milieu des chalets en bois et découvrez de délicieuses spécialités locales.
Mons Coeur en Neige : Ici aussi, l’ambiance de Noël a de quoi enchanter, avec une patinoire, des spectacles et même une boîte aux lettres de Noël pour les enfants !
visitMons – Daie
On pourrait encore citer ceux de Louvain-La-Neuve, de Liège, de Durbuy, de Tournai, voire de l’Abbaye de Maredsous ! Et vous, quel sera votre événement coup de cœur cet hiver ?
La place Saint-Marc est l’un des endroits les plus iconiques de la ville. Il se passe toujours quelque chose sur cette immense et magnifique place entourée d’arcades, qui donne un accès immédiat à la basilique, au Campanile et au Palais des Doges.
Jun Hao
Ne faites surtout pas l’impasse sur la basilique Saint-Marc ! Datant du 11e siècle, elle impressionne par sa façade, son lion d’or, et ses mosaïques. N’hésitez pas à lire les explications de Bonjour Venise pour en savoir plus sur cet édifice très particulier.
Le Palais des Doges
Ce somptueux palais à l’architecture gothique a longtemps été la résidence des Doges, qui dirigeaient autrefois la République de Venise. Le palais des Doges abrite des salles décorées, des peintures, mais aussi le fameux pont des Soupirs, que de nombreux condamnés (parmi lesquels Casanova) ont dû emprunter la mort dans l’âme avant d’être jetés en prison.
st marks square
Le pont du Rialto et le Grand Canal
Nous avons tous en tête une image de Venise avec ses palais, ses villas, et ses bateaux qui descendent le long des canaux sous le soleil couchant… Pour pouvoir capturer ce cadre idyllique, le plus simple est sans doute d’aller sur le pont du Rialto. La vue est sublime, et l’endroit très agréable.
pixabay
La Galerie de l’Académie
Pour vous plonger dans l’histoire de l’art vénitien, la Galerie de l’académie, ou Galleria dell’Accademia, et la visite incontournable. Carpaccio, Bellini, Tintoret, Véronèse… Vous comprendrez ce qui fait la particularité de tous ces grands maitres, et vous pourrez surtout contempler de nombreux chefs d’œuvres tels que La Procession sur la place Saint-Marc de Bellini ou la vieille femme de Giorgione.
La Fenice
La Fenice (Phénix en français) porte bien son nom… Construit à la fin du 18e siècle pour remplacer un théâtre détruit par le feu, il fut lui-même incendié avant d’être reconstruit… par deux fois ! Ce sublime opéra, avec ses dorures, son plafond et ses balcons, est l’un des plus beaux du monde.
Teatro de La Fenice, Venecia.
Aquí se estrenaron numerosas y famosas óperas de los cuatro principales compositores de la época del bel canto: Rossini, Bellini, Donizetti y Verdi.
La Fenice se inauguró el 16 de mayo de 1792 con una ópera de Giovanni Paisiello, “Giochi di… pic.twitter.com/NMnfDrPLtR
Le plus difficile pour moi, ça a été de choisir. Tant de possibilités pour appuyer sur pause. Réserver une cabane en bois ? Un hébergement insolite ? Un hôtel concept ? S’évader à la campagne ? Ou au cœur de la forêt ?
Des cabanes déconnectées !
Après moult hésitations, nous avons opté pour une déconnexion totale ! A nous les cabanes en bois Nutchel, situées à Martelange, dans le Parc naturel de la Forêt d’Anlier. Ici, pas de télévision. Pas d’internet. Juste un retour à l’essentiel. J’ai d’emblée adoré l’ambiance de notre cabane Sweet. Du bois, partout, du sol au plafond. Une déco brute et dénuée de tout superflu. Une échelle pour accéder à la mezzanine. Et puis, des baies vitrées, pour inviter les arbres et la lumière jusque chez nous. L’amoureux a allumé le poêle à bois et on s’est posés là, dans la chaleur du lieu. Les bougies et les lampes à huile ont rendu l’ambiance incroyable. Petit plaid, thé fumant et bouquin : depuis quand n’avais-je pas fait ça ? Et que vous dire du bain nordique, maintenu à 38°, sinon que c’était le paradis ? Patauger là, en amoureux, un verre de vin à la main, face à la nature… Magique !
Village de Vacances Nutchel Martelange
Je n’ai, comme vous l’aurez compris, pas regretté notre choix. Mais je vous partage néanmoins mes autres trouvailles. Ces autres adresses que je garde précieusement pour une prochaine évasion.
Le Daft Hôtel, situé dans les Hautes Fagnes, m’avait inspirée. Les logements ? Des constructions cubiques modernes et des tipis de glamping, nichés dans un grand jardin au cœur de la forêt de Malmédy. Une ambiance cosy et informelle règne ici : les espaces communs sont conçus pour passer du bon temps. Braséro, salle home cinéma, billard et piscine intérieure chauffée à 30°, avec diffusion de musique sous l’eau !
Daft Hotel
ICI Aux écuries, l’option A !
Les cabanes design ICI Aux écuries, près de Nassogne, m’avaient également donné envie de me poser. Leur forme en A en fait des maisonnettes élégantes qui semblent avoir poussé à travers les plaines herbeuses ardennaises. Certaines cabanes possèdent leur bain finlandais : bonheur ! La particularité du lieu ? Une trentaine de petites porcheries sont implantées sur les vastes pâturages. Autour de chaque cabane paissent une dizaine de porcs. Curieuse de découvrir ce lieu inédit.
Le Domaine de Bra : plutôt glamping ou chambre supérieure !
Au cœur des vallons ardennais, le Domaine de Bra aussi m’a fait de l’œil. A vous de choisir : dormir dans une chambre supérieure ou oser une des tentes de glamping pour rêver autrement. J’aurais fait le choix de la chambre : je les trouve magnifiques ! Le jacuzzi à débordement peut être privatisé : on s’offre ainsi un moment suspendu avec vue sur la forêt. Des activités, comme la location de scooters électriques, sont proposées !
Le chalet Ô NaNo avait lui aussi retenu mon attention. Situé à Dalhem, entre Liège et Maastricht, il promet un moment d’évasion entre bocages et vergers. J’aime l’idée de la tiny house et du cours d’eau qui coule juste à côté. Et puis celle du jacuzzi, sur la terrasse, face à la nature verdoyante. Des paniers-repas sont proposés : on se détend et on savoure !
Depuis notre cabane Nutchel à Martelange, les itinéraires de balade étaient nombreux : entre Arlon et Bastogne, les chemins de randonnée foisonnent. Et à cette saison, c’est un enchantement.
Quel que soit le logement qui vous convaincra, ils sont tous à proximité d’itinéraires jolis à emprunter : j’avais vérifié ! Les activités en symbiose avec la nature ne manquent pas. Et parce que le grand air et les promenades, ça creuse, sachez encore que les producteurs locaux et leurs produits du terroir sont partout en Wallonie. Si on peut joindre l’utile à l’agréable !
En 1162, le Doge de Venise triompha du Patriarche d’Aquilée, consolidant ainsi la puissance de la République de Venise. Pour célébrer cette victoire, le peuple de Venise se rassembla sur la Place Saint-Marc pour festoyer, danser et exprimer sa joie à travers des masques et des déguisements. C’est ainsi que le carnaval naquit, comme une expression collective de liberté, où la ville entière se transformait en une vaste scène de théâtre à ciel ouvert !
Micky White
Les masques : symbole de liberté
L’un des éléments les plus emblématiques du carnaval de Venise est sans doute l’utilisation des masques. À l’époque, ces masques permettaient aux citoyens de se soustraire, pour un temps, aux conventions sociales et aux distinctions de classe. Sous un masque, tout le monde était égal : nobles, artisans, marchands pouvaient se côtoyer et participer à la même fête, sans souci de statut social. Cet anonymat temporaire devint un symbole de liberté et d’égalité, valeurs chères à l’esprit vénitien.
Oceane Rouviere
Interdictions et renouveau
Le carnaval connut des hauts et des bas au fil des siècles. En 1797, sous l’occupation de Napoléon Bonaparte, le carnaval fut interdit et sombra peu à peu dans l’oubli. Il fallut attendre 1979 pour que cette tradition soit officiellement relancée, grâce à l’initiative des habitants et des autorités locales désireux de redonner à Venise son éclat festif d’antan. Aujourd’hui, le carnaval est un rendez-vous annuel incontournable, célébré avec faste pendant une dizaine de jours.
Quand j’ai proposé à mes proches de partir avec moi sur les pas du surréalisme, ils m’ont regardée d’un air béat : « c’est quoi ça ? ». J’ai répondu fièrement : « être surréaliste, c’est bannir de l’esprit le déjà vu et rechercher le pas encore vu ». Cette définition n’est pas de moi, mais de René Magritte… J’ai ajouté que le surréalisme, c’est l’art de déformer les objets et éléments du quotidien pour créer de nouvelles approches esthétiques. Une façon de voir la vie d’un autre œil, en somme. Intrigués, ils ont accepté de plonger dans cet univers. Ce courant de pensée est né il y a tout juste 100 ans, lorsque le Français André Breton signait le premier manifeste du surréalisme. En Belgique, le surréalisme a dépassé toutes les formes d’arts pour devenir un véritable état d’esprit…
Première halte : Charleroi et son musée de la photographie situé dans un ancien couvent, où se tient jusqu’au 26 janvier l’expo « Surréalisme, pour ainsi dire… ». Les gestionnaires du musée ont sorti des tiroirs toutes les photos surréalistes de leurs collections, les exposant en sections thématiques : la ville, les vitrines, les objets, les pas perdus, le corps, les fenêtres du désir, liaisons dangereuses, les ombres domestiques, etc. On trouve des photos d’artistes belges, comme Marcel Lefrancq ou encore René Magritte qui s’est essayé à la photo occasionnellement. Mais l’expo dépasse nos frontières, avec des clichés d’artistes étrangers comme Man Ray ou Manuel Alvarez Bravo. Des photos solarisées, découpées, collées, brûlées ou encore surimprimées. Bref, des clichés qui ne cherchent pas à figer la réalité, mais nous plongent dans un univers décalé. La photo est ici une fenêtre sur un autre monde.
JP Remy Musée de la photographie
Des objets qui bouleversent le réel à Mons
On poursuit notre route sur les traces du surréalisme en poussant la porte du CAP/musée des Beaux-Arts de Mons, qui accueille jusqu’au 16 février prochain l’expo « Le surréalisme : bouleverser le réel ». Ici, on découvre le surréalisme sous un angle inédit : celui de l’objet qui fait évoluer la société. L’expo retrace l’histoire des objets (mais aussi peintures, photos, affiches, collages et films) au sein du surréalisme des années 1920 et 1930, puis dans la société de consommation de l’après-guerre. Cela au travers de 30 artistes belges comme Paul Nougé, René Magritte, Jane Graverol, Rachel Baes ou encore Marcel Mariën. Ou quand le surréalisme questionne notre rapport à la consommation. J’ai particulièrement aimé les nombreuses affiches avec de jolis jeux de mots qui font réfléchir…
Enfin, direction Liège et le musée des Beaux-Arts de La Boverie, qui accueille jusqu’au 16 mars 2025 l’expo « Les Mondes de Paul Delvaux ». Représentant majeur de la peinture belge du 20e siècle, Paul Delvaux (1897-1994) est souvent considéré comme le peintre des femmes et des gares. L’expo présente plus de 150 œuvres (peintures, dessins, objets) de la première à la dernière création de l’artiste (1920-1986). Des œuvres qui n’avaient plus été vues ni rassemblées depuis des années. Certaines toiles interpellent par leur approche subversive et décalée. D’autres éblouissent par leur côté magique et fantastique.
Mes ados ont apprécié la section multimédia, qui nous fait entrer dans l’intimité de l’artiste grâce à la reconstitution originale de son atelier : on surprend le peintre occupé à travailler, entouré d’objets personnels. J’ai aussi pu prendre la place du peintre en composant mon propre Delvaux grâce à un dispositif interactif. Malheureusement, cet outil n’a pas fait de moi une véritable artiste… Mais ces trois expos consacrées au surréalisme m’ont plongée dans un voyage à la frontière du réel. Ce mouvement est un véritable hommage à l’imagination. Il bouleverse l’ordre établi et appelle à l’émerveillement, nous offrant un petit moment hors du temps et une belle réflexion sur le présent.
1. Le Festival de Pâques : La musique au cœur de la ville
Chaque année, le Festival de Pâques d’Aix-en-Provence attire les amateurs de musique classique du monde entier. Cet événement, qui se déroulera cette année du 27 mars au 7 avril, est un rendez-vous immanquable pour vivre une expérience musicale unique. Avec des artistes de renom, des orchestres prestigieux et une ambiance inoubliable, le festival transforme la ville en une escapade culturelle hors du commun.
2. La Cathédrale Saint-Sauveur
La Cathédrale Saint-Sauveur est un joyau historique d’Aix-en-Provence. Avec son architecture mélangeant plusieurs styles – du roman au gothique – et ses magnifiques tableaux, cette cathédrale est un véritable témoignage de l’histoire riche de la ville. Promenez-vous dans son cloître et laissez-vous transporter par le charme de ses jardins paisibles.
3. Le Cours Mirabeau
Le Cours Mirabeau, bordé de platanes, est l’artère principale de la ville et sans doute l’une des plus belles avenues de Provence. Flânez entre les fontaines et les bâtiments aux façades typiques, profitez des terrasses de cafés pour prendre un verre et admirer la vie aixoise à son meilleur.
4. Les Thermes Sextius
Les Thermes Sextius sont un lieu de bien-être parfait pour ceux qui souhaitent se détendre après une journée de découverte. Ces thermes, qui reposent sur les anciennes sources romaines, offrent une variété de soins qui vous permettront de déconnecter et de profiter d’un moment de relaxation dans un cadre historique.
5. L’Atelier de Paul Cézanne
Pour les amateurs d’art, une visite à l’Atelier de Paul Cézanne est incontournable. Ce lieu, où le célèbre peintre a réalisé certaines de ses œuvres les plus emblématiques, offre un aperçu fascinant de la vie et du travail de cet artiste emblématique. L’atelier est resté intact, permettant aux visiteurs de ressentir l’inspiration qui y règne.
Dès notre arrivée à la gare, nous nous… perdons lamentablement. Même avec l’aide de Google, jusqu’alors notre fidèle et infaillible compagnon, nous avons tourné en rond, incapables de comprendre comment passer des quais de train au métro. Une fois ce dernier trouvé et le trajet effectué, nous avons débouché dans un centre commercial souterrain de 600 mètres de long, situé sous l’une des principales artères de la ville. C’était… pour le moins inattendu !
nichika sakurai
Au-delà de cette première surprise, nous avons découvert des centres commerciaux gigantesques, des bâtiments de 20 étages et des ruelles tortueuses dignes du labyrinthe de Dédale. Le patrimoine historique semble nettement moins présent ici, malgré la présence des ruines d’un château et de quelques temples.
Kesmarki Thomas
Heureusement, des sites fascinants sont facilement accessibles à moins d’une heure en train ! Entre le Bouddha couché de Nanzoïn (en cours de nettoyage) et le sanctuaire de Dazaifu (lui aussi en travaux, pas de chance pour la vue), accompagné du musée d’Histoire de Kyushu, les excursions inspirantes ne manquent pas et sont à portée de train.
Kesmarki Thomas
Le centre-ville, quant à lui, regorge de ruelles où les petits restaurants se succèdent. Petit bémol cependant : ma compagne étant végétarienne, nous nous attendions à trouver plus d’options adaptées à ce régime. Bien que certaines chaînes de restauration commencent à proposer des alternatives, la majorité des petits établissements ne semblent pas encore en avoir fait une habitude. Malgré cela, nous avons pu savourer le fameux karē, le curry japonais, qui a parfaitement répondu à mes attentes et a su réchauffer nos papilles !
Kesmarki Thomas
Fukuoka nous a beaucoup impressionnés, bien que son côté extrêmement urbain nous ait laissés quelque peu sur notre faim en termes de paysages. Heureusement, la suite de notre voyage promet de nous éblouir avec des panoramas spectaculaires !
Prochaine étape : la Shimanami Kaido, une piste cyclable traversant un magnifique archipel.
