Notez que ces légendes ont sans doute un peu perdu de leur sens premier au fil des années. En effet, selon les sources, les récits peuvent sensiblement varier ! Voici toutefois 3 légendes interpellantes…
1. Hina et la naissance du cocotier
À 16 ans, Hina est promise au prince du lac Vaihiria… qui s’avère être une anguille géante. Épouvantée, elle fuit chez le dieu Maui. Ce dernier capture le monstre, en coupe la tête et la confie à Hina avec un avertissement : ne surtout pas poser le paquet. Elle oublie. La tête tombe, la terre s’ouvre… et naît le premier cocotier. En pleine sécheresse, seul cet arbre subsiste. Ses noix portent trois taches : les yeux et la bouche du prince. Boire un coco, c’est goûter à un baiser royal refusé.
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2. Mo’orea, le garçon-lézard
Sur l’île de Maiao, Temaiatea et sa femme donnent naissance à… un œuf. De cette coquille naît un lézard jaune, Moo-rea. La mère, paniquée par cet enfant, convainc son mari de l’abandonner et de fuir en pirogue vers Tahiti. Le lézard, triste et abandonné, brave trois courants mythiques pour les retrouver. Épuisé, il se noie. Son corps s’échoue à Aimeho. Au matin, deux pêcheurs crient : “E moo re’a !” Depuis, l’île s’appelle Mo’orea.
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3. Oro, dieu de guerre… et d’amour
Oro, fils du créateur Ta’aroa, est d’abord un dieu sanguinaire, exigeant des sacrifices humains. Son culte, très structuré, est entretenu par les Arioi, artistes-prêtres vivant d’art, de chants et d’orgies rituelles, mais interdits de reproduction. Pourtant, l’amour adoucit Oro : il tombe éperdument amoureux de la mortelle Vairaumati, et descend du ciel par un arc-en-ciel pour l’épouser. Elle lui donna un fils et Oro en fit une déesse… Une jolie légende sur les paradoxes d’un Dieu aussi passionné que terrifiant !
Vers 1204-1206, Raymond de Péreille reconstruit un vieux castrum pour offrir refuge aux cathares et aux faydits. Murs, barbacane, tour de guet, citerne de 50 m³ : Montségur II est un vrai village perché. Les croisés tentent deux fois leur chance (1212, 1213), ratent, puis reviennent en mai 1243 avec 6 000 hommes. Dix mois de siège, trébuchet, boulets de pierre, et le 1ᵉʳ mars 1244 la reddition est négociée. Le 16 mars, plus de 200 « parfaits » refusent d’abjurer et finissent au Camp dels Cremats. Après cette tragédie, Guy II de Lévis rase le village cathare, installe une garnison et un mur-bouclier de 4,20 m : ce sera Montségur III. Au XVIIᵉ siècle, la garnison plie bagage, les pierres se taisent… jusqu’au classement Monument historique en 1862.
Le visiter aujourd’hui
Comptez 20 minutes de montée par un sentier caillouteux (non accessible PMR). Chaussures solides, eau et coupe-vent de rigueur : ici, Éole est du voyage ! Le site se visite de manière libre ou avec un guide, tandis qu’un musée au village complètera votre compréhension des lieux… Bonus pour les curieux : au solstice d’hiver, le premier rayon de soleil traverse le château d’une précision troublante. Hasard, magie ou géométrie très inspirée ? On vous laisse choisir votre camp, tant que vous respectez les pierres.
Tant que vous y êtes…
L’Ariège, c’est le sud de l’Occitanie, adossé aux Pyrénées, entre Toulouse (au nord-ouest) et l’Andorre/Espagne (plein sud). Un département longiligne traversé par la rivière Ariège, avec Foix au centre comme petite capitale.
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En Ariège, on passe du casque médiéval au casque de vélo en une matinée. Château de Foix, nid d’aigle de Montségur, bastide colorée de Mirepoix : la carte postale médiévale est servie. Sous terre, les bisons pariétaux de la grotte de Niaux et l’immensité de Lombrives font baisser le volume. Au soleil, vous avez le choix : lac de Montbel turquoise, thermes d’Ax pour les mollets ou Monts d’Olmes pour les randonneurs ? Ajoutez à cela les inévitables cabanes en pierre sèche, les fromages qui sentent vrai et la cuisine de terroir. Bref : petit département, gros terrain de jeu.
Google dit : « novembre à avril ». ChatGPT répète. Et pourtant… bullshit, nous dit Van Thai Nguyen, un agent local ! « En réalité, choisir le bonne période au Vietnam est comme un cocktail musical. Il faut jongler sur différents paramètres. Le client, en tant que «DJ» doit nous renseigner sur ses préférences », nous dit-il.
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Vous fuyez la canicule mais la pluie ne vous fait pas peur ? Cap sur janvier-février dans le Nord. Si, au contraire, vous avez besoin de soleil et de ciel azur, et que la chaleur ne vous dérange pas, essayez mai-juin dans le Nord et le Centre.
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Budget : le prix d’un guide peut tripler !
La haute saison tarifaire ? Mars, avril, octobre. Pourquoi ? « Les guides francophones, qui sont une denrée rare et ils peuvent vous coûter trois fois plus cher en haute saison. », nous dit notre agent.
Rizières : la grande illusion de novembre
Vous rêvez de rizières vert fluo ? Attention au piège. En novembre, elles sont souvent… vides. Entre périodes de culture, accès compliqué, et mauvaise synchronisation, on se retrouve vite à photographier de la boue.
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Expériences : à chacun sa saison
Si vous désirez vivre le Nouvel An vietnamien, notre guide conseille les deux semaines qui précèdent le Réveillon. Notez qu’avec le calendrier lunaire, il peut y avoir des surprises d’une année sur l’autre… Voilà donc pourquoi l’activité est souvent déconseillée dans les guides !
Si, en revanche, vous désirez plutôt vivre la culture du thé, sachez que l’aromatisation du lotus se déroule en mai-juin dans le Nord, tandis que la cueillette se fait entre septembre et février.
Alors non, ChatGPT ne peut pas faire tout ça tout seul. Et les guides papier ? Ils préfèrent souvent éluder la question. Voilà pourquoi l’avis d’une agence reste conseillé !
Louis XIV n’a pas toujours eu la vie de château. Son enfance est marquée par la Fronde, cette série de révoltes parlementaires et aristocratiques qui ont failli renverser le pouvoir royal. Le jeune roi n’a rien oublié des barricades ni des humiliations infligées à sa famille.
Résultat : dès qu’il en a les moyens, Louis veut mettre la noblesse sous surveillance rapprochée, et loin de Paris si possible. Un endroit qu’il contrôle entièrement. Versailles, modeste pavillon de chasse hérité de son père, est le candidat parfait pour cette expérience de monarchie mise en scène. Il le veut grandiose, pour afficher la puissance de la monarchie.
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6 mai 1682 : Déménagement grand format
Ce jour-là, Louis XIV officialise ce qui était déjà en préparation depuis des années : le gouvernement du royaume s’installe à Versailles. Ministres, intendants, secrétaires, nobles, courtisans, valets, cuisiniers, coiffeurs, petits marquis et grands flatteries, tout le monde suit.
Le château devient le centre du pouvoir, un théâtre géant où chacun joue son rôle devant le souverain. Car à Versailles, tout est rituel : le lever du roi, son dîner, sa promenade, jusqu’à sa mise en chemise — spectacle permanent pour cour figée. Ce n’est pas une vie privée, c’est une performance !
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Et pour maintenir tout ce petit monde occupé, tout est mis en œuvre : bals, chasses, comédies de Molière, jardins de Le Nôtre, et surtout étiquette à rallonge. Chaque geste est codifié. Même bâiller sans autorisation devient suspect.
Versailles, rêve ou piège ?
Versailles coûte une fortune, assèche les finances de l’État, et fait suer les contribuables de tout le royaume. Mais pour Louis, c’est un chef-d’œuvre : un outil de pouvoir plus puissant qu’une armée. À travers Versailles, il contrôle l’image qu’il donne, impose son autorité et transforme les nobles en spectateurs de sa propre grandeur.
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C’est le triomphe de l’État-théâtre, où le roi règne aussi par la scénographie. Et tout cela commence — officiellement — ce 6 mai 1682. Un jour où la monarchie entre dans sa plus belle salle de bal… avant de finir, un siècle plus tard, sous le couperet d’une révolution.
Depuis début juillet, c’est officiel : les Parisiens peuvent enfin se baigner dans la Seine !. Un événement historique, puisqu’il fallait remonter à 1923 pour retrouver les dernières baignades autorisées dans le fleuve.
3 sites, zéro centime, un million d’euros…
Trois sites sont ouverts tout le mois d’août : au bras Marie, au bras de Grenelle (près de la Tour Eiffel) et à Bercy. Le tout est gratuit, bien encadré, et plutôt bien équipé : pontons, vestiaires, douches…
Derrière cette baignade estivale se cache une transformation d’ampleur : 1,4 milliard d’euros investis pour rendre l’eau propre. Car oui, nager dans la Seine, c’est aussi une réponse aux canicules de plus en plus fréquentes. Bon à savoir, des drapeaux colorés vous signaleront si l’eau est safe (vert), douteuse (jaune), ou carrément fermée (rouge).
Premiers frissons urbains avant la fuite buissonnière
À peine arrivée, je sens que la ville veut me parler. Pas en slogans touristiques, mais à travers ses détails : le linge qui sèche aux fenêtres, les bouquinistes fatigués près du Chiado, les embruns du Tage qui chatouillent les terrasses en fin d’après-midi. Je m’offre une première errance dans l’Alfama au crépuscule — ce moment magique où la lumière semble se replier doucement dans les pavés. Demain, je fuis. Mais ce soir, je savoure.
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Sintra, là où la nature prend des airs de conte gothique
Je pars tôt, emmitouflée dans un petit cardigan, direction Sintra, ce drôle de village perché dans la brume. Moins d’une heure de train et me voilà dans un autre monde. Pas question de faire la file pour les grands palais : je file directement vers les sentiers. Ceux qui serpentent à l’ombre des chênes-lièges, grimpent en silence jusqu’à la Peninha, une chapelle oubliée qui surplombe l’océan. Le vent hurle, le paysage se déchire sous les nuages, et je me sens minuscule, vivante. Ici, les ruines et la mousse vous murmurent des secrets. À vous de tendre l’oreille.
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Arrábida, la Méditerranée qui aurait oublié qu’elle était portugaise
L’après-midi, changement de décor : je loue une voiture pour filer vers le parc naturel de la Serra da Arrábida. À moins d’une heure de route, un autre monde s’ouvre, plus sensuel, plus lumineux. Des falaises couvertes de pins tombent dans une mer immobile. Je découvre la plage de Galapinhos presque vide : sable blanc, eau transparente, silence total, si ce n’est les rires d’un couple de dauphins (véridique). On dirait la Corse, sans les embouteillages. Le temps s’étire, les heures n’ont plus d’importance. Je me laisse flotter.
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Le dimanche, je deviens exploratrice
Le lendemain, pas question de retourner au bitume trop vite. Je prends la route de Mafra, mais pas pour son palais. Non, je vise la Tapada de Mafra, une réserve naturelle méconnue qui m’évoque un vieux film de Miyazaki : clairières magiques, biches furtives, arbres centenaires. On peut la parcourir à pied, à vélo ou même en petit train (j’ai choisi mes jambes, et elles me le reprochent encore un peu). J’y ai croisé plus d’animaux que d’humains, ce qui, un dimanche matin, me semble être une victoire.
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Derniers battements d’ailes à l’estuaire du Tage
Pour finir, je file vers un endroit presque irréel : la réserve naturelle de l’estuaire du Tage. C’est un monde horizontal, fait de vase, d’eau, de lumière changeante et de silhouettes ailées. Plus de 120 000 oiseaux y font halte chaque année — et moi aussi, pour quelques heures. Jumelles autour du cou, je m’essaie à reconnaître les espèces (j’échoue royalement), mais je me prends au jeu. Ici, tout semble suspendu, hors du temps. Un héron me regarde, stoïque. Je le salue, très poliment.
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Et si on ne rentrait pas tout de suite ?
Je devais faire une journée de farniente. Mais sur un coup de tête — et un fond de « café » trop fort — je décide de prolonger les expéditions. Je découvre le Parc de Monsanto, immense forêt urbaine aux confins de Lisbonne, puis les vignobles secrets de Bucelas, où l’on déguste un vin blanc minéral sous des tonnelles fleuries. Enfin, je pousse jusqu’à la Lezíria do Tejo, où les rizières, les marais et les chevaux blancs tracent une symphonie lente, presque onirique.
Un week-end à Lisbonne, hors piste
Non, Lisbonne ne se résume pas à ses collines pavées et ses miradors. C’est une ville-porte, qui s’ouvre sur mille ailleurs. En deux jours, j’ai marché sur des crêtes, nagé dans des criques désertes, parlé aux renards (bon, de loin), et découvert un Portugal sauvage, tendre et surprenant. Mon conseil ? Laissez tomber le programme. Perdez-vous un peu. Et surtout, laissez la nature lisboète vous voler votre week-end.
On commence par Ubud, ce petit joyau au centre de l’île. Loin des plages bondées, Ubud cède de plus en plus à la pression touristique mais malgré tout, il est encore facile d’y trouver des parfums d’authenticité. J’ai pris un cours de cuisine chez Paon Bali : en pilant le galanga et le curcuma dans un mortier en pierre volcanique, j’avais l’impression de faire bien plus que de la cuisine ! Et le soir, au Palais Royal, les danseuses barong aux gestes millimétrés semblaient raconter des épopées vieilles comme le monde.
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2. Sidemen, la vallée oubliée
Nichée dans une vallée verdoyante, Sidemen est l’antithèse du tumulte balnéaire. J’y ai dormi dans une hutte en bambou, bercée par le chant discret des grenouilles et le bruit de la pluie sur les feuilles de bananier. En me perdant sur les sentiers, j’ai croisé des paysans, me saluant dans un “selamat pagi” complice. Le mont Agung, majestueux en toile de fond, m’a rappelé que la nature ici commande, toujours. Ici, le retour aux sources est impérieux.
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3. Les temples de l’âme : Tirta Empul et Lempuyang
L’émotion pure, je l’ai ressentie à Tirta Empul, aux bassins sacrés pour une purification hindoue. Un rite ancestral, où l’eau semble laver autant le corps que les doutes. Dans un autre style, Lempuyang, le “temple des portes du ciel”, m’a offert un instant suspendu : entre ciel et terre, l’encadrement parfait du volcan dans le portail sculpté était si émouvant que j’en ai oublié la file pour la photo. Presque.
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4. Nusa Lembongan, l’échappée marine
Envie de mer turquoise et de sable qui crisse ? Direction Nusa Lembongan, à 30 minutes de bateau. Ici, pas de voitures, juste des scooters et des rires salés. Si vous êtes adeptes du snorkling, il n’est pas très compliqué d’y rencontrer des raies manta, ces créatures gracieuses qui dansent comme en apesanteur. Au coucher du soleil, une noix de coco fraîche à la main, j’avais l’impression de réaliser un rêve d’enfant, tant l’ambiance était paradisiaque.
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5. Munduk, entre cascades et caféiers
Mon dernier coup de cœur, Munduk, perché dans le nord montagneux. Le climat y est plus frais, et les sentiers sentent la mousse et les fougères. Ne manquez pas non plus la cascade de Banyumala, où le bruit de l’eau couvre même les pensées. Et puis, cette pause dans une plantation de café, où j’ai découvert que le Kopi Bali n’est pas juste une boisson, mais un rituel, un moment suspendu.
Le circuit reliera quatre musées d’Histoire vivante emblématiques du Brabant wallon, chacun apportant un éclairage singulier sur les heures sombres de 1940-1945.
Musée de la Cavalerie Française MTBW
Votre journée commencera au Musée du Corps de Cavalerie français à Jandrain, un lieu de mémoire fascinant consacré aux affrontements des 12, 13 et 14 mai 1940 dans la région d’Orp-Jauche. Vous y découvrirez une impressionnante collection d’uniformes, d’armes, de munitions, ainsi que des photos et des cartes permettant de mieux comprendre le déroulé du conflit. Le musée rend hommage au Corps de Cavalerie du Général Prioux, chargé d’empêcher l’avancée allemande vers la ligne de défense. Cet épisode marqua la première bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale. Fait touchant : toutes les pièces exposées ont été offertes par les familles des soldats ou les habitants de la région, soulignant la portée humaine de ce lieu unique.
Musée de la Première Armée Française MTBW
Cap ensuite sur le Musée de la 1ère Armée Française à Cortil-Noirmont, installé dans les anciennes classes d’une école où, en mai 1940, un régiment marocain établit son quartier général. Les enseignants sont alors priés d’évacuer. Lieu chargé d’histoire, le musée retrace les opérations de 1940 menées par l’Armée française en Belgique, illustrées par de nombreux objets militaires : armes, munitions, uniformes, cartes et documents d’époque. On y découvre aussi les actions conjointes des armées belge, française et britannique dans le cadre de la manœuvre de la Dyle, où l’Armée française a résisté héroïquement. La visite peut être enrichie par un détour à la nécropole et au champ de bataille à proximité.
Musée du Souvenir 40-45 à Malèves MTBW
Troisième étape : le Musée du Souvenir 40-45 à Malèves, aménagé dans une ferme familiale. Père et fils y ont patiemment rassemblé des milliers d’objets et une septantaine de mannequins pour donner à voir le matériel utilisé durant la guerre. Le musée offre une visite guidée par le propriétaire lui-même, dans un esprit pédagogique et intimiste. Les petites anecdotes partagées valent leur pesant d’or et permettent de mieux comprendre les réalités de l’invasion, de l’occupation et de la libération.
Musée First Wing MTBW
Le rallye se terminera au Musée du 1Wing à Beauvechain, installé dans l’ancienne ferme De Waersegger, transformée dès 1940 par les Allemands, puis utilisée par les Alliés et enfin par la Force Aérienne Belge. Ce musée est un incontournable pour les passionnés d’aviation : avions, moteurs (dont certains didactiques), véhicules, uniformes et objets historiques retracent l’histoire de la base aérienne de Beauvechain depuis les années 30. Le lieu a fêté ses 25 ans en 2023, une belle preuve de pérennité pour cette mémoire vivante. Et pour clôturer la journée : brocante et petite restauration au programme !
Un événement accessible à tous
Peu importe le modèle de votre véhicule, tous sont les bienvenus : anciens, militaires ou récents. Le rallye est ouvert à toutes et tous, et chaque voiture inscrite recevra un roadbook et un petit cadeau souvenir.
Infos pratiques
Date : dimanche 28 septembre 2025
Départs entre 9h et 11h au Musée du Corps de Cavalerie français à Jandrain
Prix : 20€ par personne, incluant le petit-déjeuner, l’accès aux musées et le verre de l’amitié
Difficile d’imaginer l’Amsterdam de 1941 en flânant aujourd’hui le long des canaux. Et pourtant, une visite virtuelle immersive vient bousculer notre manière de faire mémoire, rapporte geo.fr. Grâce à l’intelligence artificielle, une application propose un parcours interactif retraçant la vie d’Anne Frank dans une ville occupée et en proie aux lois antisémites.
Ce projet, signé CityFans, répond à une frustration bien connue : la Maison Anne Frank est trop petite pour accueillir tous les visiteurs. Alors pourquoi ne pas agrandir le musée… dans la rue, et dans nos téléphones ?
Une balade urbaine entre mémoire et technologie
Il suffit d’un smartphone, d’écouteurs et d’un peu de curiosité. Le parcours de 7 kilomètres est divisé en 12 étapes, avec des animations basées sur des archives rigoureuses : celles de l’Institut Anne Frank, de la ville, et du musée de l’Holocauste.
On y apprend par exemple qu’Anne et sa sœur devaient marcher 2,5 km pour aller à l’école, exclues des transports publics. Une réalité rendue plus palpable par l’IA, qui anime même les visages sur les photos.
L’étape chez Miep Gies, la Néerlandaise qui a aidé les Frank à se cacher, est bouleversante. Dans le quartier de De Pijp, l’appli révèle qu’un simple marchand de glaces juif fut à l’origine d’une révolte contre les nazis. Ce genre de récits, souvent oubliés, retrouvent ici leur place.
Bien sûr, on pourrait s’interroger : est-ce que la technologie ne risque pas de trop changer le récit ? A chacun de voir, mais le devoir de mémoire, lui, est incontournable.
Originaires de l’Antarctique, ces stars marines migrent jusqu’aux eaux chaudes du Brésil pour pouponner. Leur spécialité ? Un show aérien à base de sauts, de coups de nageoire et de vrilles spectaculaires. Bonne nouvelle, leur population, autrefois menacée, atteint désormais 30.000 individus selon l’Institut Baleia Jubarte.
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Les hotspots d’observation
Nord de São Paulo : saison démarrée assez tôt cette année, avec 200 baleines repérées dès juin. ProBaV y cartographie les cétacés, et le tourisme devrait peser 120.000 visiteurs.
Bahia : avec Abrolhos et Praia do Forte, c’est le cœur du sanctuaire. Sorties pédagogiques à la clé.
Arraial do Cabo (RJ) : top pour l’observation depuis la terre ferme. Clou du spectacle : une baleine gonflable géante de 16 mètres !
Santa Catarina : royaume des baleines franches australes, plus rares et toujours menacées. Arrivées plus tôt que prévu, elles rappellent l’importance de l’observation responsable.
Quelques règles de base pour l’observation des baleines :