Depuis le XVe siècle, la Bohême est un chaudron religieux. Entre les hussites (protestants locaux) et les catholiques soutenus par les Habsbourg, la tension est palpable. Pour calmer le jeu, l’empereur Rodolphe II avait accordé aux protestants une “Lettre de Majesté” en 1609, leur garantissant la liberté de culte. Mais bon, comme souvent, les promesses impériales n’engagent que ceux qui y croient.
À la mort de Rodolphe, son cousin Ferdinand de Styrie monte sur le trône de Bohême. Un homme pieux, mais peu flexible : il veut restaurer le catholicisme à grande échelle et rogner les pouvoirs des nobles. Autant dire que ça ne passe pas chez les protestants, surtout quand on commence à fermer leurs églises et interdire leurs parlements.
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Château de Prague, acte I : colère froide, vol plané
Ce 23 mai 1618, une délégation de nobles protestants, menée entre autres par Matthias von Thurn et Albrecht Smiřický, se rend au château pour confronter les gouverneurs catholiques, Wilhelm Slavata et Jaroslav Martinic, accusés de piétiner la fameuse Lettre de Majesté.
La discussion s’échauffe. Très vite, les nobles décident de régler le litige… à la gravité terrestre. Slavata, Martinic et leur secrétaire Filip Fabricius sont saisis, traînés jusqu’à la fenêtre haute de la chancellerie et lancés dans le vide. Entre 17 et 30 mètres plus bas, miracle : ils survivent.
Les catholiques y voient une intervention divine (avec option anges gardiens), les protestants, plus pragmatiques, évoquent un tas de fumier providentiel. Fabricius, pour sa part, sera anobli sous le nom de von Hohenfall – littéralement “de Haute Chute”. On ne peut pas dire que les Habsbourg manquaient d’humour.
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Et la guerre de Trente Ans, dans tout ça ?
La défenestration, à défaut de tuer, brise définitivement les relations entre les protestants et les Habsbourg. Dès le lendemain, les nobles rebelles forment un directoire, limogent les représentants impériaux et organisent la résistance.
Le conflit prend vite une ampleur continentale. Ce n’est plus seulement une querelle de clocher, mais une guerre de religions, d’alliances, d’ambitions territoriales. France, Espagne, Suède, Danemark, États allemands… tout le monde s’invite à la guerre, qui durera jusqu’en 1648.
La Bohême, elle, sera la première à en faire les frais. Défaite dès 1620 à la bataille de la Montagne-Blanche, elle subit une répression féroce : exécutions, confiscations, germanisation, et le catholicisme imposé comme seule foi officielle.
Il y a des lieux qu’on pense intemporels. Le Machu Picchu, perché à plus de 2 400 mètres d’altitude, en fait partie. Pourtant, derrière les pierres centenaires, le site est victime de son succès. Pour préserver ce trésor archéologique inca, les autorités péruviennes ont mis les bouchées doubles : 2025 marque l’entrée en vigueur de nouvelles règles d’accès, taillées pour réguler la foule… sans gâcher la magie.
Circuits imposés, visites chronométrées
On oublie la flânerie au gré des ruines. Désormais, les visiteurs devront choisir entre trois itinéraires balisés, dont le circuit 2, plus complet (et plus couru) qui offre une immersion totale dans le site. Le circuit 3, plus court, mise davantage sur les vues panoramiques.
Votre billet ? Il précise l’heure exacte d’entrée – à respecter impérativement, sous peine de rester à la porte. Une fois dedans, le temps de visite est limité à 2h30, pas une minute de plus. De quoi faire le plein de souvenirs… sans traîner.
Adieu drones, casse-croûte et improvisation
Le site devient aussi plus strict côté matériel : pas de drone, pas de trépied, pas de pique-nique ni de sac trop volumineux. Et pas de bâton pointu non plus, merci pour les pierres.
Autre nouveauté : la présence d’un guide officiel est désormais obligatoire (déjà inclus si vous réservez un circuit organisé). Pour les plus aventuriers, les randonnées vers Huayna Picchu, Huchuy Picchu ou la Montagne Machu Picchu restent accessibles… sur réservation préalable, bien sûr.
Anticipez, ou renoncez
Avec seulement 4.500 visiteurs autorisés par jour, mieux vaut réserver bien à l’avance. Et surtout, ne passez que par la plateforme officielle ou une agence agréée !
Première étape, La Boverie, mon musée coup de cœur, niché dans un écrin de verdure entre les bras de la Meuse. Le bâtiment, majestueux, accueille aussi bien des collections permanentes que des expositions temporaires de haut vol : des 250 ans de l’Académie des Beaux-Arts de Liège aux 15 ans de la disparition de Corneille en passant par les photographies de Robert Doisneau, il y a de quoi s’en mettre plein les mirettes !
40 minutes de balade le long de la Meuse, ça vous dit ? Si oui, partant de La Boverie, on vous donne un autre rendez-vous culturel, à savoir le Grand Curtius qui vous attend avec ses mille trésors ! Installé dans un ensemble de bâtiments classés, il déploie ses collections sur plus de 5.000 m², retraçant l’histoire liégeoise sur 7.000 ans, rien que ça ! Armes, verreries, objets religieux, peintures… On y croise des chapitres entiers de notre passé. C’est un musée qui se visite avec le cœur autant qu’avec la tête.
WBT – Olivier Bourgi
Et pour les curieux aux âmes marines, sur le chemin, faites une halte à l’Aquarium-Muséum, où s’entrelacent créatures aquatiques fascinantes et spécimens naturalisés. Une pause ludique et instructive, parfaite si vous êtes en famille.
Vous avez abusé du boulets-frites ? J’ai la solution pour vous faire perdre illico presto toutes les calories ! Cap sur la Montagne de Bueren et ses 374 marches ! Une fois au sommet, la vue panoramique sur Liège est tout simplement splendide. Et puis, c’est là que commence l’ascension vers les Coteaux de la Citadelle, un havre de paix verdoyant qui donne à la ville des airs de campagne. Les sentiers y serpentent entre remparts et vergers, l’excuse parfaite pour souffler…
WBT – Maxime Collin
Blegny-Mine : sous la terre, l’Histoire
Changement d’ambiance avec la visite de la Blegny-Mine, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Enfilez casque et veste pour descendre dans les galeries souterraines. Accompagnée d’un ancien mineur, on y écoute les récits poignants de ce dur labeur, tout en découvrant des machines à faire frissonner Jules Verne lui-même. Une expérience immersive qui donne du relief — et du respect — à notre passé industriel.
Le Pays de Herve : gourmandises et paysages bucoliques
La transition parfaite après une visite aussi poignante, ce sont les collines douces du Pays de Herve, véritable tableau vivant où le vert domine et les saveurs explosent. Pour ma part, je les ai découvertes depuis un vélo (électrique, je vous rassure) en suivant la ligne 38, ancienne voie ferrée devenue voie verte, traversant vergers et fermes authentiques.
David Defourny MT Pays de Herve – David Defourny
Un arrêt s’est imposé à la Fromagerie du Vieux Moulin pour une dégustation de l’iconique Herve — ce fromage au caractère affirmé, comme les Liégeois ! Si vous êtes motivé, faites un passage par la Siroperie d’Aubel, où le sirop artisanal est un pur délice. Et enfin, clôturez par un moment de grâce à l’Abbaye du Val-Dieu, avec une bière locale pour conclure l’étape. Divine, dans tous les sens du terme.
Cristallerie Val Saint-Lambert : quand le cristal fascine
À Seraing, à quelques encablures de Liège, la Cristallerie Val Saint-Lambert dévoile tout le prestige de l’art du verre taillé. En parcourant le musée et les ateliers, on reste émerveillé par la précision du travail artisanal. Chaque pièce brille d’un éclat singulier, reflet d’un savoir-faire centenaire. Un détour élégant et inspirant, parfait pour les amateurs d’art et de raffinement.
The Owl Distillery : whisky belge, fierté locale
Pour finir en beauté, direction The Owl Distillery, perdue dans les champs dorés du plateau hesbignon. Ici, on distille un whisky 100 % belge, produit avec de l’orge fairtrade cultivée à deux pas. J’ai eu le privilège de goûter à ce nectar doré lors d’une visite guidée passionnante, ponctuée de notes boisées, d’anecdotes savoureuses et de quelques fous rires ! Merci à notre guide, un vrai personnage !
Où poser ses valises ?
L’hôtel Neuvice
Au cœur de Liège, l’Hôtel Neuvice marie charme historique et confort moderne dans un cadre unique autour d’une jolie cour intérieure. Entre caves du XVe siècle, bibliothèque cosy et petit-déjeuner servi dans l’ancien atelier d’imprimeur, l’hôtel a du caractère à revendre !
N5 BednBreakfast
Les chambres d’hôtes N°5 vous accueillent dans le cœur historique de Liège dans une maison classée au Patrimoine wallon ! Chambres élégantes, cour intérieure pleine de quiétude, petits-déjeuners maison, sauna relaxant et salon cosy seront au programme de votre séjour !
L’hôtel Van der Valk Sélys
L’hôtel Van der Valk Sélys, ancien palais des Comtes de Méan, conjugue luxe moderne et charme historique au cœur de Liège, entre suites prestigieuses et vue imprenable sur les toits de la ville. Avec son restaurant bistronomique, son centre wellness et ses espaces insolites comme la cave voûtée ou le rooftop, chaque instant devient une expérience en soi.
Les Houblonnières
Séverine et Gaëtan vous accueillent avec chaleur aux Houblonnières, leur chambre d’hôtes lumineuse et reposante nichée dans le quartier vert de Vennes/Fétinne à Liège. Située au rez-de-chaussée de leur maison des années 30, elle offre tout le confort nécessaire – terrasse privative, jardin, kitchenette et salle de bains – pour un séjour paisible. Chaque matin, un petit-déjeuner gourmand aux saveurs locales et maison vous attend pour bien commencer la journée.
Le Service public de Wallonie (SPW) a inauguré une nouvelle piste cyclable à Boussu-lez-Walcourt (Froidchapelle). Objectif : raccorder les tronçons existants du Ravel 111/1, 109/2 et des Lacs de l’Eau d’Heure. Ce nouveau tronçon de 1,8 km n’est pas qu’un ruban de bitume flambant neuf : il rend directement accessibles le Lac de Feronval, les sites touristiques voisins, les infrastructures sportives et même le centre du village.
Le Ravel souffle bientôt ses 30 bougies
Petit rappel festif : le Ravel fêtera ses 30 ans en 2025. Aujourd’hui, il aligne fièrement 1.524 km de pistes, mais il reste entre 200 et 250 km encore à aménager. De quoi promettre d’autres belles inaugurations… et quelques mollets encore plus affûtés.
Des montagnes majestueuses aux plages de la mer Noire, en passant par des cités historiques : le pays offre une diversité étonnante sans souffrir du tourisme de masse. Alors, on profite… mais un peu en exclusivité.
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2. Un rapport qualité‑prix imbattable
Les stations comme Slantchev Briag (la Côte du Soleil) offrent une ambiance Ibiza-balkanique à des tarifs bien plus doux comparés à la Méditerranée ! Et que dire de Bansko, station de ski tendance ? Sans rival côté prix, un charme discret et… peu de files d’attente aux télésièges. Bon OK, les forfaits ont augmenté en 2025 de 11,5 %… mais restent encore raisonnables.
3. Une culture unique et des traditions vivantes
La Bulgarie mêle traditions, patrimoine religieux ancien, villages figés dans le temps, et festivités folkloriques : ses monastères (comme celui de Rila), villes antiques ou fêtes populaires (Rose Festival de Kazanlak) sont autant de portes ouvertes sur une culture enracinée et captivante.
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4. Une future star du voyage durable et accessible
Selon l’expert Simon Calder, la Bulgarie est l’un des spots européens « secrets » à découvrir avant que tout le monde ne s’y précipite : mer Noire, ski, villes historiques, mais surtout une affluence maîtrisée. Bonus : l’intégration complète dans l’espace Schengen depuis le 1er janvier 2025 a rendu les déplacements encore plus fluides…
5. Une gastronomie savoureuse…
Moins connue que la cuisine grecque ou turque, la gastronomie bulgare gagne à être goûtée. Salade Shopska, ragoût de kavarma, yaourt au miel, le tout arrosé de rakia ou d’un verre de vin local : on mange bien, local et sans se ruiner. Bonus : de nombreux plats végétariens ou sans viande, pour ceux que ça concerne. Et clairement, les marchés locaux sont un terrain de jeu idéal pour les gourmands en quête d’authenticité.
Le Canal du Centre historique : quand l’eau défie la gravité
Notre journée va commencer à Strépy-Thieu, face à un géant de métal qui semble défier les lois de la physique : le célèbre ascenseur à bateaux. Une véritable cathédrale d’ingénierie qui propulse des péniches de plus de 1.000 tonnes… 73 mètres plus haut ! Pour ma part, en bonne curieuse lors de ma visite, je ne me suis pas contentée de l’admirer de l’extérieur : direction le 8e étage pour une expo captivante sur la navigation fluviale. Anecdotes, maquettes, photos anciennes… Il y a de quoi être transporté !
Mais rien ne vaut l’expérience sur l’eau… ce qui est parfaitement possible de faire à bord d’un bateau voguant sur le Canal du Centre historique. La cerise sur le gâteau ? Le passage sur un ancien ascenseur à bateaux, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO ! Et pour la touche ludique, il est même possible de prendre les commandes d’un petit bateau électrique, sans permis !
Chargement en cours…
utopix – vhello
À vélo, entre patrimoine et terrils fleuris
L’après-midi peut parfaitement prendre des airs bucoliques : enfourchez un vélo au départ de Binche pour longer le canal et explorer les alentours ! Entre les anciennes infrastructures industrielles, les ponts mobiles et les petits ports charmants, il y a de quoi prendre une vraie claque de patrimoine vivant ! Et pas d’inquiétude : le dénivelé reste raisonnable…
Bois-du-Luc : mémoire ouvrière au cœur de la ville
À seulement 5 kilomètres de là, une autre étape incontournable : Bois-du-Luc, véritable cité minière figée dans le temps. Là, c’est l’émotion qui prend le dessus. On découvre les anciens ateliers, le puits Saint-Emmanuel, les maisons ouvrières, le corps médical… Un microcosme industriel d’autrefois, inscrit lui aussi à l’UNESCO. Arpentez les ruelles avec le sentiment de marcher dans les pas des mineurs, de leurs familles, de leur quotidien. Même les terrils alentours se sont transformés en havres de verdure, reflets de la résilience de cette terre…
Keramis
Keramis : la céramique comme vous ne l’avez jamais vue
Quelques coups de pédales plus loin, vous voilà devant Keramis, un musée d’un genre à part. Installé sur le site de l’ancienne faïencerie Boch, ce bâtiment à l’architecture contemporaine abrite trois majestueux fours-bouteilles, derniers témoins de leur espèce en Belgique. Entre pièces patrimoniales du XIXe siècle et créations artistiques contemporaines, vous découvrirez une céramique poétique, audacieuse, parfois même provocante. De quoi bousculer les idées reçues !
Impossible de ne pas faire un détour par Binche, à quelques encablures, que l’on connaît bien entendu pour son carnaval ! Cette ville médiévale a gardé tout son caractère : beffroi, remparts, palais de Marie de Hongrie… Et puis, il y a ce musée du Carnaval et du Masque qui, même hors saison, fait vivre l’âme des Gilles. Un patrimoine immatériel de l’humanité comme on en voit peu, profondément ancré dans le cœur des habitants.
WBT – Bruno D'Alimonte
Seneffe : noblesse et nature en majesté
Changement d’ambiance : cap sur le Domaine de Seneffe. Son château néoclassique, cerné de 22 magnifiques hectares de jardins paysagers, est une ode à la vie aristocratique du XVIIIe siècle. Dans les salons, on admire les collections d’orfèvrerie, tandis que les allées invitent à la flânerie. Le tout ponctué par une application mobile originale, “De jour en jour, le XVIIIe siècle”, qui m’a presque donné envie de ressortir ma robe à panier (presque…).
Enfin, pour clôturer cette escapade, direction le Musée royal de Mariemont, au cœur d’un parc de 45 hectares. Une vraie bulle hors du temps, entre arbres remarquables, sculptures monumentales et ruines d’un palais du XVIIIe. À l’intérieur, on voyage d’un continent à l’autre : de l’Égypte ancienne à la Chine impériale, en passant par Rome et la Belgique industrielle. Un condensé d’histoire universelle, dans un écrin d’une beauté rare ! Notez que le musée est temporairement fermé et rouvrira le 22 novembre, avec de jolis châssis tout neufs et surtout, une exposition baptisée « Marie de Hongrie, Art & Pouvoir à la Renaissance ».
MRM
Un territoire, mille visages
Entre ingéniosité humaine, richesses culturelles et splendeurs naturelles, cette région autour de La Louvière prouve qu’elle a mille visages à offrir ! Une destination idéale pour les curieux de tout âge, ceux qui aiment s’émerveiller, comprendre, respirer, pédaler… ou tout simplement prendre le temps !
Nichées dans la Terre Victoria, les Dry Valleys de McMurdo défient les clichés sur l’Antarctique. Ici, pas de banquise infinie, mais des vallées presque sans neige, un sol rocailleux et une sécheresse comparable à l’Atacama. L’humidité ? Balayée. Les précipitations ? Moins de 100 mm par an, souvent sous forme de flocons perdus. Certaines sources annoncent que des zones bien précises n’auraient pas vu la pluie depuis des millions d’années !
Les responsables : des vents furieux et des montagnes qui bloquent tout !
Deux phénomènes expliquent cette sécheresse extrême. D’abord, les vents kctabatiques : des rafales glacées, jusqu’à 320 km/h, qui dévalent les pentes en évaporant la neige avant même qu’elle ne touche le sol. Ensuite, un effet d’ombre pluviométrique causé par la chaîne de montagnes Transantarctique, qui bloque l’air humide venu de l’océan. Résultat : une zone quasi stérile de 4 800 km², sans pluie depuis des millions d’années.
Friis Hills : l’endroit le plus stérile du monde ?
Au cœur des Dry Valleys, les Friis Hills sont encore plus extrêmes. Selon une étude néo-zélandaise, elles seraient restées inchangées depuis 14 à 20 millions d’années, rapporte wodnesprawy.pl. C’est sec, froid, exposé aux vents – et surtout, vide. Des échantillons de sol n’ont révélé aucune trace de vie microbienne. Un cas quasi unique sur Terre !
Mais la vie persiste… ailleurs
Sous les lacs salins gelés, des bactéries anaérobies ont développé des stratégies de survie inattendues, métabolisant fer et soufre, sans lumière ni oxygène. C’est d’ailleurs ce qui fascine les astrobiologistes : les Vallées Sèches sont un laboratoire à ciel ouvert pour comprendre les limites de la vie, ici comme sur Mars.
Un sanctuaire à ne pas déranger
Classée zone protégée (ASMA-2), la région est strictement surveillée ! Le sol y est resté intact depuis des millénaires. Comme si le temps lui-même s’y était arrêté.
Pourquoi louer une salle et commander 80 parts de quiche quand on peut fêter son anniversaire… en Afrique du Sud ? Cette saison, les Belges boudent les soirées en grande pompe pour s’envoler vers des destinations parfois exotiques… Résultat : des voyages en famille, des expériences multigénérationnelles ou même des escapades de célébration de divorce (sic). Place donc au transformational travel : le genre de trip qu’on coche sur sa bucket list, pas juste sur son calendrier Outlook. Safaris, croisières polaires ou immersion culturelle au Japon : plus question d’attendre.
L’escale, nouvelle mini-aventure
L’escale, autrefois synonyme de terminal et de sandwich mou, devient une étape stratégique. Chez Singapore Airlines ou Ethiopian Airlines, par exemple, le passage entre deux vols devient une mini-expérience culturelle.
Toujours fans de neige
Le ski reste une valeur sûre. Les vols courts de SkyAlps vers les Dolomites font le plein, d’autant plus à l’approche des JO d’hiver 2026 dans le Sud-Tyrol.
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L’automne, la nouvelle haute saison
Avec la fin des vacances d’été, septembre devient le mois parfait pour fuir la foule. Malte ou Texel se remplissent désormais hors saison, et c’est tant mieux pour l’ambiance (et le porte-monnaie).
Le repli du marché US libère de la place dans les destinations prisées comme l’Italie ou les Caraïbes. Les Belges peuvent donc réserver avec moins de stress.
Apprendre en voyageant
Les séjours éducatifs montent en flèche : Nausicaá, Leyde ou les fermes pédagogiques de Roter Hahn attirent les familles en quête de sens. L’apprentissage devient une motivation à part entière.
Depuis ce mois d’août, la signalétique qui structure l’ensemble des parcours est phase de finalisation. N’hésitez d’ailleurs pas à fouler le terrain au plus vite : ce serait une jolie façon d’aider les équipes responsables à affiner les derniers détails et à s’assurer de la parfaite lisibilité du balisage ! Car le projet n’a qu’un seul objectif : celui de garantir une expérience de course nature au cœur de la Haute Ardenne.
Chacune des communes précitées propose 3 parcours en boucle et de niveaux différents, imaginés sous forme de trèfle : de cette façon, les combinaisons d’itinéraires sont facilitées. Un parcours d’ultra trail relie ces boucles locales et offre également une grande odyssée au sein de la Haute Ardenne.
Au fur et à mesure de l’évolution du balisage, vous trouverez sur le site officiel du TRHA
TRHA
toutes les informations attendues : les distances, les dénivelés, les accès aux fichiers GPX, le pourcentage offroad. Mais encore les dates de périodes de chasse, les recommandations environnementales et plein d’autres précieuses données. Une pépite à consulter !
Vous le savez, la pratique du trail est surtout belle car elle s’intègre naturellement dans son environnement. Ce réseau de course à pied est une invitation à découvrir les richesses du territoire ardennais et à s’épanouir autrement au cœur d’un nature époustouflante !
De la sorte, quel que soit le niveau de difficulté que vous aurez choisi, vous apprécierez l’évasion qu’offre ce réseau de trail permanent. La région est magnifique : à vous les crêtes boisées, les vallées encaissées, les forêts profondes, les points de vue exceptionnels et les paysages sauvages.
Bonne nouvelle encore : les itinéraires ont été conçus avec l’aide du Département de la Nature et des Forêts. Ce qui vous assure d’éviter les zones sensibles et de préserver la faune et la flore. Vous pourrez pratiquer votre sport en toute sérénité.
Le TRHA, projet animé par la Maison du Tourisme Haute Ardenne, est désormais une vraie destination touristique de qualité. Son ouverture officielle, ce sera pour 2026, mais à tester dès maintenant. Réjouissez-vous !
Une autre promenade est prévue le 13 septembre: dès 15h30 (et toutes les 20 minutes jusque 17h50), vous pourrez démarrer votre « balade romantique » au départ de Chapelle Saint-Willibrord. Direction le beau village de Guirsch ! Sur les 3 km que compte la balade, diverses animations seront proposées. Un concert piano-voix-jazz clôturera cette douce après-midi.
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Une autre « balade romantique » se tiendra le 20 septembre dès 14h30 (et toutes les demi-heures ensuite) : au départ de la salle du village de Mirwart, vous partirez pour 4 km d’émerveillement. Des animations surprises égayeront encore votre parcours ! Une petite dégustation sera même prévue. A 18h, un concert sera donné à la salle du village.
C’est au « Donjon Carondelet » de Crupet que se tiendra le concert de clôture de saison, le 3 octobre, au soir. O’Tchalaï Quartet et le Chœur Droga Mleczna vous feront vibrer au cœur de ce beau village de Wallonie. L’entrée vous donnera accès au concert et à la visite commentée « Les douves du château » !
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Ces évènements (souvent payants, parfois gratuits) sont à réserver surbeauxvillages.be : les inscriptions sont obligatoires, pensez-y !
Et si vos agendas ne vous permettent pas de vous libérer à ces moments-là, choisissez l’application de géolocalisation « Totemus » qui vous emmènera, elle aussi, à la découverte des Plus Beaux Villages de Wallonie. Vous pourrez explorer les villages quand cela vous conviendra : pratique !
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15 chasses sont proposées à travers les Plus Beaux Villages de Wallonie, parmi lesquelles Chassepierre, Torny, Olne, Mirwart… Il y a de quoi faire ! Vierves-Sur-Viroin, Sohier, Mozet et Ragnies sont les derniers parcours ajoutés. Ces balades, qui vont de 3 à 8 km, plairont aussi aux enfants qui devront résoudre des énigmes en chemin.