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Category: Guides

  • Vous ne devinerez jamais où se cache ce paradis naturel !

    Vous ne devinerez jamais où se cache ce paradis naturel !

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    Situé dans le nord de la République tchèque, le Parc national de la Suisse Bohémienne est connu pour ses formations rocheuses spectaculaires et ses ponts naturels impressionnants, comme le célèbre Pravčická brána, la plus grande arche en grès d’Europe. Les forêts denses et les vallées profondes offrent un cadre parfait pour les amoureux de la nature.

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    Le parc propose des sentiers pour tous les niveaux, des promenades tranquilles aux randonnées intenses. Les gorges de Kamenice, accessibles en barque, offrent une expérience unique et dépaysante.

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    Au-delà de la nature, la région est riche en charmants villages où vous pouvez savourer la cuisine locale et admirer l’architecture traditionnelle. N’oubliez pas de visiter Hřensko, porte d’entrée du parc.

    Le parc est accessible en toutes saisons, mais le printemps et l’automne sont parfaits pour éviter les foules tout en profitant de paysages colorés. N’oubliez pas votre appareil photo !

  • Slow travel en Pays de la Loire : un voyage hors du temps !

    Slow travel en Pays de la Loire : un voyage hors du temps !

    Pays de la Loire
    Hellolaroux_Mayenne Tourisme

    Avec 450 km de littoral, 250 km de Loire et 375 km de rivières navigables, les Pays de la Loire proposent une stupéfiante diversité de paysages ! Que ce soit en longeant les 3.400 km d’itinéraires cyclables ou en explorant les cours d’eau, chaque instant invite à la détente !

    Envie d’une digital détox ? Les Rivières de l’Ouest®, véritables havres de paix, sont taillées pour vous ! Entre descentes en canoë et balades le long des berges de la Sarthe ou de la Mayenne, la reconnexion avec l’instant présent est instantanée !

    Dormir au plus près de la nature

    Pour prolonger cette parenthèse enchantée, diverses possibilités s’offrent à vous ! Un petit conseil ? Les écolodges de Tiny Stay en Anjou. Ces hébergements écoresponsables, nichés dans un écrin de verdure, offrent une immersion totale ! Loin de toute pollution lumineuse, les soirées sous les étoiles promettent des moments de pure sérénité !

    À la rencontre du patrimoine naturel et culturel

    Avec ses quatre Parcs Naturels Régionaux et ses nombreux jardins d’exception, la région allie harmonieusement biodiversité et histoire. Les chemins de randonnée, adaptés à tous les niveaux, vous guident à travers une nature préservée. Pour une escapade reposante, ne manquez pas le Château des Forges, près d’Angers ! Pour les amateurs de vélo, la Vélo Francette®, longeant le chemin de halage de la Mayenne, offre des points de vue incroyables !

    Redécouvrir l’art de vivre ligérien

    Au-delà des paysages, les plaisirs du slow travel passent aussi par la gastronomie locale et les marchés traditionnels comme celui des Jacobins au Mans. N’hésitez plus : préparez votre baluchon et en avant !

  • Tourisme record en Wallonie ? Voici le profil des touristes !

    Tourisme record en Wallonie ? Voici le profil des touristes !

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    WBT – Arnaud Siquet

    La Wallonie fut une destination prisée cet hiver ! La ministre régionale du Tourisme, Valérie Lescrenier, salue une augmentation significative de la fréquentation, portée par les visiteurs francophones, néerlandophones, mais aussi étrangers, notamment des Pays-Bas, de France et d’Allemagne.

    Des chiffres en forte progression

    D’après les données de VISITWallonia, les gîtes et hôtels ont vu leur fréquentation bondir de +20 % à +40 %. Les marchés de Noël (Liège, Namur, Mons, entre autres) ont également attiré les foules.

    Les musées et attractions ont eux aussi enregistré une hausse des ventes de tickets. Le 80e anniversaire de la Bataille des Ardennes a été l’un des temps forts de la saison, avec le “Nuts Weekend” réunissant jusqu’à 120.000 visiteurs.

    découvrir la Wallonie en hiver

  • Insolite : un parc algérien sur… Mars !

    Insolite : un parc algérien sur… Mars !

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    C’est une initiative hors du commun ! Grâce au physicien algérien Nourredine Melikechi, membre de la mission martienne de la NASA, trois sites martiens ont été baptisés des noms de parcs nationaux algériens. Cette démarche vise à rappeler combien notre planète est fragile !

    Un hommage au Tassili, Ghoufi et Djurdjura

    Les noms choisis sont ceux du Tassili n’Ajjer, du canyon de Ghoufi, et des montagnes du Djurdjura. Ces lieux emblématiques sont reconnus pour leurs paysages saisissants et leurs richesses naturelles. “Quand je vois des photos de Mars, cela me rappelle le Tassili“, explique M. Melikechi à l’AFP.

    parc algérien
    azzedine-rouichi

    Le Tassili n’Ajjer, célèbre pour ses formations rocheuses et ses peintures préhistoriques, évoque fortement le paysage martien. Quant au canyon de Ghoufi, il symbolise la résilience humaine avec ses habitations troglodytes. Enfin, le Djurdjura représente la diversité des habitats terrestres.

    Sensibiliser à la préservation

    Melikechi espère que cette reconnaissance mondiale encouragera le tourisme en Algérie et sensibilisera le public à la préservation de nos écosystèmes. Pour lui, ces sites sont des “trésors” à protéger pour les générations futures. 🌱

  • Kyoto : 5 faits fascinants!

    Kyoto : 5 faits fascinants!

    🏛 1. L’ancienne capitale du Japon

    Saviez-vous que Kyoto a été la capitale du Japon pendant plus de 1.000 ans ? De 794 à 1868, elle a été le cœur culturel et politique du pays. Aujourd’hui encore, ses temples et sanctuaires témoignent de cette époque impériale.

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    sorasak

    🍵 2. La cérémonie du thé à son apogée

    Le célèbre rituel de la cérémonie du thé japonais est profondément ancré à Kyoto. C’est ici que les maîtres de thé perfectionnent cet art de la sérénité et de la discipline depuis des siècles. L’expérience est incontournable !

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    🌸 3. Le paradis des cerisiers en fleurs

    Chaque printemps, Kyoto se transforme en une mer de fleurs de cerisiers (sakura). Des sites comme le Parc Maruyama et le Temple Kiyomizu-dera offrent des vues à couper le souffle, rendant la saison magique.

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    🏮 4. Le quartier mystérieux de Gion

    Kyoto est le berceau des geishas et le quartier de Gion reste l’endroit le plus authentique pour apercevoir ces artistes traditionnelles en kimono. Une promenade nocturne vous plongera dans une atmosphère envoûtante.

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    🦊 5. Les 10 000 torii de Fushimi Inari

    Le sanctuaire Fushimi Inari-taisha est célèbre pour ses milliers de portails rouges (torii). En les traversant, on entre dans un monde mystique dédié aux divinités de la fertilité et de la prospérité.

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  • Retour en 776 av. J.-C. : Les premiers Jeux Olympiques en Grèce !”

    Retour en 776 av. J.-C. : Les premiers Jeux Olympiques en Grèce !”

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    Les débuts des Jeux Olympiques : Une tradition millénaire

    Le jour historique ? C’était en 776 av. J.-C., à Olympie, un petit sanctuaire grec dédié à Zeus. Ce jour-là, les premiers Jeux Olympiques de l’histoire ont eu lieu, marquant le début d’une tradition qui dure encore aujourd’hui. Imaginez l’atmosphère : des athlètes en pleine compétition, des spectateurs enthousiastes et le prestige d’honorer les dieux de la Grèce antique.

    Pourquoi les Jeux Olympiques ?

    Les Jeux Olympiques avaient une vocation à la fois religieuse et culturelle. Ils étaient créés pour rendre hommage à Zeus et promouvoir des valeurs telles que le courage, la force et le dépassement de soi. La légende raconte que le héros Héraclès serait l’initiateur des Jeux après avoir accompli ses douze travaux.

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    Pour qui étaient ces Jeux ?

    Les Jeux étaient réservés aux citoyens grecs libres. Seuls les hommes pouvaient participer et assister aux compétitions. Les femmes mariées, quant à elles, étaient strictement interdites dans l’enceinte d’Olympie. Seuls les meilleurs athlètes issus des différentes cités-États se présentaient, prêts à concourir pour la gloire et l’honneur.

    Les récompenses et la gloire du vainqueur

    Le vainqueur recevait une simple couronne d’olivier, symbole de paix et de victoire. Mais le véritable prix était la gloire éternelle. De retour dans leur cité, les champions étaient célébrés comme des héros, recevant parfois des privilèges tels que des repas gratuits à vie ou des statues érigées en leur honneur.

    Quels étaient les jeux au programme ?

    Lors des premiers Jeux, une seule épreuve existait : la course à pied de 192 mètres, appelée le stade. Par la suite, des épreuves comme le pentathlon (course, saut en longueur, lancer de disque, lancer de javelot, lutte), la boxe et le pancrace (un mélange de lutte et de boxe) furent ajoutées.

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    Olympie : Un lieu mythique chargé d’histoire

    Olympie, située dans le Péloponnèse, était un sanctuaire religieux dédié à Zeus. Ce site sacré abritait de majestueux temples et la célèbre statue de Zeus, l’une des Sept Merveilles du Monde Antique. Aujourd’hui, Olympie est un site archéologique incontournable en Grèce, attirant des milliers de visiteurs venus admirer ses ruines antiques et son stade historique.

  • Les jardins suspendus de Babylone : mythe ou réalité ?

    Les jardins suspendus de Babylone : mythe ou réalité ?

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    L’une des sept merveilles du monde antique a-t-elle vraiment existé ?

    Les Jardins suspendus de Babylone fascinent depuis des millénaires. Décrits comme une oasis paradisiaque en plein désert, ils continuent de nourrir le débat entre les chercheurs : mythe ou réalité ? 🌱

    Descriptions anciennes, preuves absentes

    Les écrits historiques attribuent ces jardins à la reine Sémiramis ou au roi Nabuchodonosor II (vers 600 av. J.-C.). Les auteurs grecs, comme Strabon et Philon de Byzance, décrivent des terrasses luxuriantes remplies de plantes exotiques. Ces jardins auraient été construits pour Amytis, l’épouse de Nabuchodonosor II, qui regrettait les paysages verdoyants de sa Médie natale. Cette légende raconte que le roi fit édifier ces merveilles pour apaiser la nostalgie de sa reine. Pourtant, aucune preuve archéologique n’a été trouvée à Babylone pour confirmer leur existence.

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    Une erreur de localisation ?

    Certains chercheurs suggèrent que ces jardins n’étaient pas à Babylone, mais à Ninive, une autre ville de l’Empire assyrien. L’archéologue Stephanie Dalley soutient que le roi assyrien Sennachérib serait le véritable créateur des jardins. Des découvertes à Ninive révèlent un système complexe d’irrigation, compatible avec cette théorie.

    Un chef-d’œuvre d’ingénierie

    Les descriptions parlent d’un système ingénieux d’irrigation permettant de cultiver des plantes sur plusieurs niveaux de terrasses. L’eau aurait été acheminée grâce à une vis d’Archimède ou des roues à eau depuis l’Euphrate. On imagine des palmiers, des arbres fruitiers et des fleurs exotiques se dressant en plein désert, une scène presque magique.

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    Un mythe persistant

    Malgré le manque de preuves concrètes, l’image des Jardins suspendus perdure. Leur légende incarne l’ingéniosité et le pouvoir des civilisations anciennes. Faut-il vraiment des preuves matérielles pour que le mythe vive ?

  • Arménie, entre traditions, culture millénaire et nature sauvage

    Arménie, entre traditions, culture millénaire et nature sauvage

    Tout au bout de l’Europe et déjà aux confins de l’Asie, l’Arménie se situe au cœur du Caucase. Le « pays de Noé » n’a pas de côte mais un grand lac situé en altitude. L’Histoire raconte l’épopée des conquérants qui se sont succédé avec les Perses, les Romains, les Byzantins, les Turcs seldjoukides et Ottomans… Et plus récemment, la Russie soviétique. Sans oublier la tragédie du génocide et de sa diaspora qui dénombre aujourd’hui dix millions d’Arménien dans le monde tandis que l’Arménie elle-même n’en compte que trois. L’histoire mouvementée de ce petit pays a comme dernière aventure celle d’avoir été l’une des quinze républiques de la Russie soviétique. Période dont elle est fière d’avoir… tourné la page. Tandis qu’aujourd’hui, de nombreux opposants fuyant la politique de Poutine s’y trouvent désormais installés.

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    Erevan, la douzième capitale

    La ville qui compte un million d’habitants se visite facilement à pied : les édifices ne sont jamais loin. Il y a les places arborées et leurs fontaines à parcourir ainsi que l’opéra avec ses soirées dédiées notamment au grand Khatchatourian, compositeur national et sa célébrissime « Dance du Sabre ». Après cela, la balade le long des terrasses offrira tout ce que cette ville moderne et déjà européenne peut proposer : bars, restaurants, tavernes et spectacles…

    La Cascade et son escalier géant à Erevan

    Toute visite passera par la place de la République et ses édifices pastel couleur pêche dont certains datent de l’époque soviétique. Voici le Musée d’Histoire et la Galerie Nationale, le bâtiment de Gouvernement et la tour de l’Horloge où en été, les jets d’eau font leur show. Autres sites à visiter dans la capitale, la bibliothèque Matenadaran et ses millions de manuscrits. Incontournable, le mausolée  « Tsitsernakaberd » évoque le génocide arménien de 1915 et son million de morts.

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    Avec sa pointe de granite de 44 mètres, ses douze stèles, ses arches et son incroyable musée sans oublier sa flamme éternelle, le site est régulièrement fleuri (notamment chaque 24 avril). Quelques marchés dont le plus couru, le « Vernissage », déclinent tout l’artisanat du pays depuis la symbolique du grenadier aux multiples icones en passant par les assiettes et plateaux, peintures et foulards, instruments de musique et bois ciselés…

    Eric Valenne

    A l’horizon, l’Ararat

    Les Arméniens ont créé leur propre identité nationale avec une langue et un alphabet uniques qui les ont affranchis de toute autre influence. Au cœur de la capitale Erevan et depuis la rue Tamanyan, les escaliers mènent vers les hauteurs de la colonne du cinquantième anniversaire de l’Arménie soviétique. Les escalators intérieurs évitent les 572 marches et permettent de profiter du Cafesjian Center For The Arts ou « Cascade », un important centre d’art contemporain aux 1200 œuvres à découvrir. De là-haut s’admire la meilleure vue panoramique sur la ville avec les lumières qui s’allument en contrebas comme autant d’étoiles d’une galaxie trépidante aux boulevards bruyants. A l’horizon, le magnifique mont Ararat, comme veillant sur la capitale et la nation. Mais celui-ci ne se dévoile pas souvent. Situé à soixante kilomètres et aux confins de la Turquie et de l’Iran, il est un des symboles forts de l’Arménie.

    Le mont Ararat et le monastère Khor Virap

    La Genèse a voulu que s’y échoue l’Arche de Noé qui a fait rêver des générations d’historiens et d’aventuriers. Emblématique et envoûtant mont Ararat… Avec ses neiges éternelles qui blanchissent son sommet de 5137 mètres, il se refuse souvent à la vue et se nimbe de nuages. Paradoxalement, cette montagne que l’on dit berceau de l’Arménie est inaccessible aux Arméniens eux-mêmes car située en Turquie. Empêchés par toutes les tracasseries frontalières imposées par Ankara, les Arméniens d’aujourd’hui se contentent de l’admirer de loin. De quoi rappeler que les deux pays se tournent encore le dos sur fond de génocide. Une tragédie jamais cicatrisée ni reconnue par la Turquie.

    Vue sur les campagnes arméniennes et les gorges Vorotan

    Une envie de grands espaces

    Un goût d’aventure s’épice dès que l’on quitte Erevan avec notamment comme cap, les monastères qui font partie de la mémoire nationale et universelle (UNESCO). Si ceux-ci ne devraient pas limiter le pays au seul tourisme religieux et culturel, ils font partie de la mémoire de cette contrée du Proche-Orient. Non loin de la capitale se profile déjà le magnifique autant qu’emblématique monastère de Khor Virap.

    Monastère de Khor Virap

    Avec comme écrin lointain les neiges du mont Ararat à l’horizon, ce lieu témoigne de l’adoption du christianisme par ce pays, l’un des premiers à le faire. C’était en l’an 301 grâce à Grégoire l’Illuminateur, jeté ici dans un puits profond par le roi. Mais le saint y survécut miraculeusement treize ans. Au point de sauver son bourreau de la mort pour le convertir lui et tout le pays… Un monastère fut édifié autour du puits au 7ème siècle.

    La cathédrale Sainte-Etchmiadzine

    L’aventure continue. A 20 km d’Erevan, la cathédrale Sainte-Etchmiadzine abrite le Saint-Siège qui dirige l’Église apostolique arménienne avec son patriarche, le Catholicos de tous les Arméniens. Il s’agit d’un site religieux qui doit se visiter mais… surtout s’écouter lors des concerts chantés par les choristes les dimanche et jours de fête! Ensuite, la route permet de gagner les hauteurs encore couvertes des neiges hivernales tandis que les vallées voient les arbres fleurir. Ici et là, les vignobles s’accrochent aux reliefs et racontent leur origine ancestrale.

    Le monastère de Geghard

    Quelques autres sites monastiques incontournables vous attendent encore comme celui de Geghard situé dans les collines rocheuses de l’arrière-pays. Fondé au XIIIème siècle, il cache une partie troglodyte. Les lieux sont fascinants et ressemblent comme un écho à celui de Tatev, ce nid d’aigle isolé dans les neiges printanières qui se découvre après une descente en téléphérique (le plus long au monde).

    Le monastère de Geghard Eric Valenne

    De quoi rappeler que ce pays est très montagneux, découpé de canyons et haché de rivières sauvages. Il témoigne également à l’instar de la quarantaine de monastères et d’églises du grand intérêt de ce patrimoine. Partout, l’ornementation des sanctuaires et des murs fascine avec les entrelacs et autres khatchkars (croix sculptées) qui ornent les édifices. Fondé au XIIIème siècle, il présente une partie troglodyte. Les lieux sont fascinants. Posté sur un nid d’aigle, voici Tatev. Souvent isolé dans les neiges persistantes, l’endroit ne se découvre qu’après une… descente en téléphérique le plus long au monde « Les Ailes de Tatev » (5752m)…

    Monastère de Tatev
    Entre prières et chants Eric Valenne | cms

    Une boisson millénaire…

    Détruit en 1679 par un séisme, le temple grec de Garni domine une vallée aux étranges murailles volcaniques en tuyaux d’orgue. Ce temple de style ionique a fière allure. Il semble venir droit de l’antiquité, ce qui n’est pas tout à fait vrai dans la mesure où fut reconstruit pour être à nouveau sur pied en 1976. Sur la route vers Erevan, d’autres témoignages s’admirent au cœur d’antiques vignobles aux vins originaux. Question de rappeler l’histoire plurimillénaire de cette boisson dont cette région du Caucase en est le berceau. C’est que par ici, l’accueil et la table sont très importants…

    Gastronomie arménienne Eric Valenne | cms

    Les petits verres de vodka ou de brandy local précèderont, accompagneront ou termineront les plats locaux, mélanges d’Asie et d’Occident. Lesquels sont souvent servis avec les vins du cru. Voici les khorovats (grillades et salades), les dolmas (légumes farcis par toutes sortes de viandes), le Lahmajoun (pizza arménienne)… Sans oublier le lavash, ce pain traditionnel cuit au four, dont on peut souvent admirer la fabrication ancestrale. Mais s’il y a bien une nourriture plus spirituelle qui séduira le visiteur… c’est le plaisir d’écouter résonner l’âme et l’esprit de ce petit pays : la musique envoûtante du doudouk, ce haut-bois ancestral bercé de nostalgie qui transporte au paradis au-delà du mont Ararat.

    Le duduk, flute traditionnelle Eric Valenne | cms

    La musique, âme de l’Arménie

    Le duduk arménien est un instrument de musique à vent traditionnel, considéré comme l’un des symboles culturels les plus emblématiques de l’Arménie. Fabriqué en bois d’abricotier, il est doté d’une anche double qui produit un son doux, profond et mélancolique, souvent comparé à la voix humaine. Ce timbre unique lui permet d’exprimer une large gamme d’émotions, allant de la joie à la nostalgie, et de raconter des histoires imprégnées des traditions et de l’âme arméniennes. Son origine remonte à plusieurs siècles, et il est indissociable des rites, cérémonies et moments marquants de la vie arménienne. En 2005, l’UNESCO a reconnu la musique du duduk comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité, soulignant son importance dans la préservation de l’identité arménienne.

    Erevan musée Katchatourian Eric Valenne | cms

    Pour écouter du duduk en Arménie, la capitale Erevan est une excellente destination. Le Centre Cafesjian pour les Arts organise régulièrement des concerts où le duduk est mis en avant. Le Théâtre national d’Opéra et de Ballet propose aussi des performances intégrant cet instrument unique. Les festivals de musique folklorique, comme ceux organisés à Dilijan ou dans la région du Lori, offrent l’opportunité d’écouter du duduk dans un cadre plus traditionnel. Enfin, dans les villages arméniens, des soirées culturelles permettent de découvrir des joueurs locaux dans un contexte authentique et chaleureux, pour une immersion complète dans la richesse sonore de cet instrument légendaire.

    Découvrez ici le son du duduk : https://youtu.be/9ELJkCx3HaQ

     

    Pratique

    Quand visiter ? Au printemps (avril-juin) et en automne. L’été peut être chaud mais sympa pour les festivals et activités en plein air.

    Les lettres de l’alphabet arménien semble un festival de u,n, uu, t, muuu reliés comme des macaronis ou tuyaux

    Un passeport suffit. Pas de visa.

     

    Plus d’infos

    https://destination-armenie.fr/

     

     

     

  • Croisière de Noël en Allemagne (4/4) : de la petite Cochem à l’opulente Wiesbaden

    Croisière de Noël en Allemagne (4/4) : de la petite Cochem à l’opulente Wiesbaden

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    Nouvelle journée, nouveau lieu : nous sommes le long de la Moselle dans la petite ville de Cochem. Nous commençons par une visite de l’imposant château de Reichsburg, fondé autour de l’an 1000, détruit en 1689 par les troupes du Français Louis XIV et reconstruit en style néo-gothique à partir de 1868. Puis, direction les ruelles de la vieille ville et son marché de Noël.

    Un sauna sur la Moselle

    De retour au bateau, on dîne dans le petit restaurant arrière (gratuit, mais réservation obligatoire), où l’ambiance est plus cosy et le menu encore plus fin que dans le grand restaurant avant. On s’offre ensuite une séance dans le spa du bateau (gratuit, mais sous réservation), un espace privatisé avec sauna, hammam, jacuzzi et solarium.

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    Viva Cruise

    Le dîner de gala du capitaine

    Le spa nous a remis d’aplomb pour le dîner de gala du capitaine, où nous sont présentés les 40 membres d’équipage de 10 nationalités différentes. L’occasion d’applaudir ces gens dévoués et offrant un service de qualité. Pour le repas, j’ai choisi les fruits de mer Thermidor, le bœuf Angus, le plateau de fromage et la tarte au citron ; le tout accompagné de bons vins, dont un excellent rouge chilien. Pendant que nous dégustons, le bateau fait machine arrière vers Francfort, avec une dernière halte à Mayence au petit matin.

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    Mayence et Wiesbaden

    À part la cathédrale et le musée Gutenberg de l’imprimerie, il n’y a pas grand-chose à voir à Mayence. Mais Viva Cruise propose aussi une visite guidée de Wiesbaden, la riche ville voisine. Tous les bâtiments historiques sont colossaux, à commencer par le Kurhaus, inauguré en 1907. Plusieurs fontaines publiques d’eau chaude naturelle jaillissent aussi un peu partout dans la cité, réputée pour ses cures thermales.

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    Viva Cruise

    De retour à Francfort

    Nous atteignons Francfort à 18h30, juste à temps pour profiter de son marché de Noël, spectaculaire mais très peuplé. On l’écourte pour un apéro au calme dans le bar du bateau, avant le dernier repas et une soirée d’adieu, avec comme tous les jours un pianiste et même du champagne à volonté si vous le désirez…

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    Olivier Maloteaux

    De quoi conclure en beauté cette croisière apaisante, illuminée des scintillantes lumières de Noël. Une expérience à revivre. Peut-être au printemps ou en été la prochaine fois, pour profiter des facilités extérieures du bateau. Viva Cruise propose des croisières dans de nombreuses villes et pays européens et à toutes les périodes de l’année, avec en prime un rapport prix/prestations franchement concurrentiel…

    Germany
    Viva Cruise

     

  • 5 choses à savoir sur Singapour

    5 choses à savoir sur Singapour

    SINGAPOR
    mike-enerio

    1. Une ville-État ultramoderne 🌆

    Singapour est l’une des rares villes-États au monde. Bien que petite, elle affiche une architecture futuriste avec des bâtiments iconiques comme le Marina Bay Sands et le jardin de super-arbres, Gardens by the Bay.

    2. Des lois strictes, mais efficaces 🚫

    Ici, la discipline règne ! La vente de chewing-gum est interdite, et jeter un papier par terre peut coûter cher. Ces règles strictes assurent une propreté exemplaire et une sécurité sans pareil.

    SINGAPOR
    annie-spratt

    3. Un melting-pot culturel 🏮

    Singapour est une mosaïque de cultures : malaisienne, chinoise, indienne et occidentale. Cela se reflète dans sa gastronomie, avec des plats comme le Laksa ou le fameux chicken rice.

    SINGAPOR
    bna-ignacio

    4. Un paradis vert 🌳

    Malgré son urbanisation, Singapour est une “ville jardin”. Des espaces comme le Botanic Gardens et les parcs verticaux font partie de ses solutions écologiques innovantes.

    SINGAPOR
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    5. Un hub économique et technologique 💼

    Avec l’un des ports les plus actifs au monde et une économie florissante, Singapour est une plaque tournante pour le commerce et la technologie en Asie.