L’Égypte nous promet « Jirian », une cité flambant neuve surgie des sables à l’ouest du Caire. Située le long d’un canal artificiel dérivé du Nil, la ville se veut un modèle d’urbanisme durable, d’éco-construction et de rêves immobiliers à grande échelle.
Annoncée en grande pompe, Jirian n’est pas une simple extension urbaine : c’est le tout premier projet immobilier du programme Nouveau Delta, vaste opération de reconquête du désert lancée en 2021. Objectif : transformer un million d’hectares arides en terres agricoles… et y installer des millions de familles dans des résidences… plutôt luxueuses.
Palmiers, gratte-ciel et ambitions
Pensée pour accueillir entre 2,5 et 3 millions de familles, Jirian se pare de toutes les infrastructures d’une ville du futur : hôtels écologiques, quartiers culturels, universités, hôpitaux internationaux, tours étincelantes et même une zone média… Le tout s’appuie sur un partenariat public-privé entre l’État et trois poids lourds de l’immobilier : Palm Hills, Mountain View et Nations of Sky.
Au-delà du prestige, le projet répond à un enjeu stratégique : réduire la dépendance alimentaire de l’Égypte, en développant la production de blé et de maïs. Car avec 97 % de ses ressources en eau issues du Nil, l’Égypte s’inquiète des conséquences du barrage éthiopien de la Renaissance. Mais ces mégaprojets, si vertueux soient-ils, ont aussi un coût : la dette extérieure de l’Égypte a dépassé les 136 milliards d’euros fin 2024. À suivre, donc…
Imaginez un mélange audacieux entre une chasse au trésor moderne, un soupçon d’escape game, un zeste de géocaching et une immersion nature façon jeu vidéo… Voilà, vous avez une idée de ce qu’est un Explor Game®. Armée d’une tablette (fournie à l’accueil), j’ai formé mon équipe — une joyeuse troupe de copines prêtes à se challenger — et nous voilà lancées sur les traces de mystères bien gardés.
TICO, l’Explor Game® pour les petits aventuriers
Si vous êtes en famille, je vous recommande chaudement Tico, la version enfantine du jeu. Accessible dès 5 ans, c’est l’activité rêvée pour faire courir vos marmots dans les bois avec un vrai but (et pas juste les épuiser pour qu’ils dorment mieux, même si…).
NaturaParc
Dans cette version, on suit Tico, jeune empereur amérindien, et son camarade Itzà, étrange caméléon-dieu mi-animé mi-mystique. Leur mission : sauver l’empire en retrouvant des codex ancestraux dissimulés dans la forêt. Pendant 1h30, vos enfants deviennent de véritables explorateurs, entre feuilles mortes et éclats de rire, armés de leurs cerveaux, de leur sens de l’observation et d’une belle dose d’imaginaire. L’histoire est bien ficelée, les énigmes adaptées, et les parents ne sont pas en reste !
ALBA, la version adulte — frissons garantis
Mais si vous cherchez quelque chose de plus corsé, plus “team-building entre adultes responsables mais joueurs”, alors filez vers Alba, la version adulte du jeu. Ici, plus question de codex dorés, on plonge dans les profondeurs mystérieuses du lac, à la recherche des nutons – ce petit peuple des Ardennes, malicieux et discrets, dont j’avais vaguement entendu parler dans une légende racontée par un guide.
NaturaParc
Avec une trame plus sombre, un rythme plus soutenu et des énigmes parfois corsées, cette version est parfaite pour un moment entre amis ou collègues. Alba, guide du lac intrépide, vous entraîne dans une quête aux allures de roman fantastique, où chaque pas peut révéler un indice… ou un piège !
J’ai adoré le contraste entre la nature bien réelle qui nous entoure (sapins majestueux, sentiers caillouteux, chants d’oiseaux) et l’univers immersif de l’histoire. Le support numérique s’efface rapidement pour laisser place au plaisir pur de l’exploration. Et ce moment où on découvre la vérité sur la disparition des nutons ? Frissons garantis.
NaturaParc
Un terrain de jeu grandeur nature
Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est la liberté de mouvement. Ici, pas de guide qui vous suit ni de parcours fléché trop rigide. On se laisse guider par les indices, on se perd un peu parfois (dans le bon sens), et on se retrouve souvent à rire de nos erreurs. Le jeu est fluide, convivial, et le scénario nous tient en haleine jusqu’à la fin.
Et puis, ce n’est pas tous les jours qu’on peut incarner une héroïne de fantasy, carte à la main et forêt en toile de fond, sans quitter la Belgique.
Informations pratiques
🔸 Tico – version enfant (à partir de 5 ans) Durée : 1h30 Prix : 60€ la tablette (jusqu’à 6 personnes)
🔸 Alba – version adulte Durée : 2h Prix : 42€ pour deux, puis 15€ par personne supplémentaire
Que vous soyez parents, groupe d’amis ou collègues en quête d’un team building original, l’Explor Game® du Natura Parc est une pépite ludique et dépaysante. C’est aussi une belle occasion de redécouvrir les Lacs de l’Eau d’Heure autrement, avec un regard neuf, curieux, et l’âme d’un enfant aventurier.
Et puis, entre nous… qui n’a jamais rêvé de sauver un empire ou de retrouver un peuple légendaire ?
Ici, l’Ourthe et l’Amblève ont creusé des vallées encaissées, qui laissent surgir des rochers abrupts et verticaux, dont la plupart sont répertoriés au patrimoine immobilier exceptionnel de Wallonie. Une jolie découverte.
Plongée dans la merveille souterraine : la Grotte de Comblain
Mais c’est au-dessus du village que notre excursion est devenue un enchantement : nous avons visité la Grotte de Comblain, creusée dans le calcaire condrusien.
Grotte de Comblain
Nous avions, comme conseillé, réservé notre visite sur le site internet : bien que la Grotte de l’Abîme soit ouverte tous les jours du 15 juin au 15 septembre, c’est l’assurance de s’y rendre l’esprit tranquille.
Une visite guidée, ça s’impose !
Avec notre guide et le petit groupe de visiteurs, nous sommes ensuite partis découvrir la Grotte et l’impatience était à son comble !
Bernard Jacqmin
Il y a des choses à apprendre et à découvrir dès l’entrée dans le bâtiment d’accueil : des maquettes didactiques racontent la formation des grottes et des roches. A destination des enfants, elles m’ont permis, à moi aussi, de tout comprendre de ces phénomènes : la formation du calcaire au fond des mers, l’apparition des fissures, les mouvements des continents, l’érosion de l’eau, la dissolution du calcaire, la formation des stalagmites et stalactites… Tout est dit !
Laura Le Guen
Il faut le dire : le site naturel est un vrai joyau, très naturel. Dans les salles et les galeries, seule la voix du guide résonnait. Il nous a raconté cet univers fascinant : la découverte de la grotte, les chauves-souris, les différentes concrétions, l’importance de préserver le site, etc. C’est gai de se laisser guider par un passionné qui s’adapte à son public : réponses simples pour les enfants, plus pointilleuses pour les grands. La curiosité de chacun a été assouvie et nous sommes ressortis, après 1h15 de visite, émerveillés et ravis.
Récompensée par le Guide Michelin
La Grotte de Comblain a d’ailleurs décroché une étoile au guide Michelin Voyage et Cultures en 2024. C’est vous dire si la visite vaut la peine d’être vécue ! Elle a aussi été mise à l’honneur pour la 3e année consécutive, par Tripadvisor qui récompense les sites touristiques ayant reçu le plus d’avis positifs sur une longue durée.
Philippe Labarbe
Nos conseils pratiques pour une visite réussie
Pensez évidemment à bien vous couvrir et à chausser de bonnes chaussures. Il faut emprunter des escaliers, mais ceux-ci sont relativement larges et équipés d’une rampe. Sécurité optimale.
Un moment détente pour clôturer la journée
Nous avons encore dégusté une bière locale sur la terrasse, pendant que les enfants prolongeaient le plaisir en jouant sur les jeux en bois.
Je vous conseille vivement d’emmener les vôtres découvrir Comblain-au-Pont et ses grottes. L’activité est belle et vous en reviendrez séduits !
À vélo sur la Ligne 38 : le slow travel à la sauce hervienne
Premier arrêt pour les sportifs, le RAVeL. Ces anciennes lignes de chemin de fer sont reconverties en voies lentes pour les cyclistes et marcheurs. La Ligne 38, c’est la star locale : 40 km de bonheur roulant, entre Chênée et Plombières, à travers des paysages qui évoquent des aquarelles champêtres. Armé d’une fidèle bicyclette (que vous pouvez louer à la Maison du Tourisme du Pays de Herve), vous voilà pédalant le nez au vent, saluant les vaches, contemplant les haies et photographiant chaque arbre tordu par les éléments.
Mais pédaler, ça creuse. Pour ma part, j’ai préféré prendre la direction de la Fromagerie du Vieux Moulin (située à quelques encablures au sud de Herve), pour goûter le mythique fromage de Herve. Sous ses dehors piquants (et son odeur… disons… affirmée), se cache une douceur puissante, à la fois terrienne et noble. Je l’ai dégusté tiède sur une tranche de pain d’épeautre, avec un filet de sirop d’Aubel, ce “trésor noir” du Pays de Herve, épais et parfumé.
FT Province de Liege – Yves Gabriel
La Siroperie artisanale d’Aubel est d’ailleurs une halte obligatoire. Le maître des lieux m’y a conté les secrets de fabrication, entre poires et pommes, chaudron et patience. On y ressort avec des bocaux, et l’envie d’inventer des recettes rien que pour les utiliser.
Pause spirituelle à l’Abbaye du Val-Dieu (entre Blegny et Aubel), un lieu d’une sérénité rare, fondé au XIIIe siècle par des cisterciens. C’est aussi, surprise, une brasserie artisanale ! J’ai goûté à leur bière blonde, en terrasse, sous les tilleuls en fleurs. L’alliance du spirituel et du houblonné : que demander de plus ? Une promenade digestive peut-être ? Ça tombe bien, les alentours sont un poème de vergers et de pâturages.
Villages d’exception : comme dans un livre d’images
Toujours en quête d’authenticité ? Ça tombe bien, la région en propose à la pelle ! Soiron, Olne, Clermont-sur-Berwinne et Limbourg : quatre “Plus Beaux Villages de Wallonie”, et une atmosphère différente à chaque fois. À Soiron, je me suis crue dans une gravure ancienne, entre église Saint-Roch et châteaux. À Olne, le calme des ruelles vous enveloppe comme un châle. Clermont, c’est la Wallonie rurale dans tout ce qu’elle a de pittoresque, avec ses façades en pierre et ses toits d’ardoise. Et Limbourg, perchée au-dessus de la Vesdre, garde des airs de place forte oubliée du temps, avec une vue à couper le souffle.
PBVW – Rita Photographie
Blegny-Mine : voyage au centre de la terre
Changement de décor. Le lendemain, casque vissé sur la tête, combinaison sur le dos, me voilà à 30 mètres sous terre. Blegny-Mine, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, propose une immersion fascinante dans l’univers des mineurs. Une expérience poignante, guidée par un ancien de la fosse. On remonte à la surface un peu transformé, un peu plus humble.
Dernière halte : le Lac de la Gileppe et son impressionnante tour panoramique. La vue y est à tomber. Si vous avez l’âme aventureuse, l’Accropark vous tend ses tyroliennes. Sinon, les balades autour du lac sont un doux compromis entre souffle et contemplation.
WBT – Charlotte Princen
Mes bonnes adresses où poser ses valises
La Ferme de Berwausault (Battice)
J’y ai dormi, et quelle nuit ! Un ancien corps de ferme métamorphosé en havre de paix. Chambres élégantes, petit déjeuner royal avec produits locaux, et une vue… Pour les acharnés du mollet, ce logement se trouve à quelques coups de pédale de la ligne 38.
Un Air de Bourlingueurs (Pepinster)
Un lieu à part, une maison d’hôtes avec plusieurs chambres aux thèmes très variés. Idéal pour les amateurs de voyages…
Hôtel des Étangs (Herve)
Un cadre bucolique, très raffiné, entouré d’étangs paisibles. L’adresse parfaite pour une parenthèse romantique et nature, loin de l’agitation et avec un restaurant qui ravira vos papilles.
Van Der Valk Verviers
Plus urbain, mais parfait pour rayonner dans la région. Le confort moderne dans une ancienne douane réhabilitée avec goût. Bonus : piscine extérieure et brunch du dimanche !
Découvrez notre sélection d’hébergements dans cette région
Le Mékong prend sa source sur le plateau tibétain en Chine et traverse la Birmanie, le Laos, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam avant de se jeter dans la mer de Chine méridionale. Avec une longueur de plus de 4.800 km, il est le douzième plus long fleuve du monde.
2. Une biodiversité exceptionnelle
Le Mékong est le deuxième fleuve le plus riche en biodiversité au monde après l’Amazone. Il abrite plus de 1 100 espèces de poissons, dont le célèbre poisson-chat géant du Mékong, pouvant atteindre 3 mètres de long et peser jusqu’à 300 kg.
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3. Un fleuve vital pour des millions de personnes
Environ 70 millions de personnes dépendent du Mékong pour leur subsistance, notamment grâce à la pêche, l’agriculture et le transport.
4. Des menaces environnementales croissantes
La construction de barrages hydroélectriques, comme celui de Xayaburi au Laos, perturbe l’écosystème du Mékong et menace la biodiversité ainsi que les moyens de subsistance des populations locales.
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5. Des enjeux géopolitiques majeurs
La Chine, en construisant plusieurs barrages en amont du Mékong, exerce une influence croissante sur le débit du fleuve, suscitant des tensions avec les pays en aval.
Le Mékong et ses boules de feu
Le Mékong est également le théâtre de phénomènes mystérieux, comme les “boules de feu des Nâgas”, observées en octobre dans la province thaïlandaise de Nong Khai. Selon la tradition bouddhique, ces boules lumineuses seraient crachées par un serpent mythique vivant dans le fleuve.
S’échapper dans la nature autour du Puy-en-Velay est l’assurance d’aller à la rencontre de paysages variés, témoins d’un territoire parfaitement situé au carrefour d’influences. Les marcheurs des sentiers de grande randonnée en découvriront tous les contrastes. Les pèlerins de Saint-Jacques sur la Via Podiensis, ceux en route vers le sud par le chemin de Stevenson ou de la Régordane auront ainsi l’occasion d’apprécier les hauts plateaux annonçant la Margeride, les profondes vallées de l’Allier et de la Loire et les platitudes désolés du Mézenc. Les automobilistes aussi.
La Loire, fil rouge du Velay
puy en velay
Si la Loire ne traverse pas directement le Puy-en-Velay, elle constitue le fil rouge d’un Velay qu’elle coupe du sud au nord en offrant de belles perspectives aux touristes motorisés. Venu du Mont Gerbier de Jonc, source située à moins de 50 km au sud-est, le fleuve passe à Brives-Charensac où il est joliment enjambé par le pont de la Chartreuse, ouvrage piétonnier à arches dont l’origine remonte au 13ème s.
Château de Lavoûte-Polignac, plus de 1 100 ans d’Histoire
puy en velay
Plus bas dans la vallée, la Loire se fait sauvage et, au cœur d’un méandre, dans un décor campagnard remarquable, se dresse le château de Lavoûte-Polignac. Cela fait plus de onze siècles que les Polignac occupent ce fief rocheux isolé à l’écart de Lavoûte-sur-Loire, à 15 km du Puy-en-Velay. Plus de 1 100 ans à voir couler la Loire à l’entrée d’un cingle épousant un décor boisé magnifique. « Quand j’étais enfant, je venais ici et je me souviens encore du murmure de la Loire », dit joliment Armand de Polignac, depuis la terrasse dominant le fleuve. La famille a donné au royaume de France le célèbre cardinal de Polignac, conseiller de Louis XIV. Jules de Polignac fut ambassadeur de France auprès du Saint-Siège et en Angleterre, puis ministre des Affaires Etrangères et président du Conseil sous Charles X.
Portraits royaux…
Parlons aussi de Pierre de Polignac (1895-1964). Il devint prince de Monaco suite à sa rencontre au château avec la princesse Grimaldi. Après leur union, il prit le nom dynastique de sa femme et eut un fils… le futur prince Rainier. La visite du château révèle un décor à la hauteur de ce destin. Au rez-de-chaussée, divisé entre un hall, un salon-bibliothèque et une salle à manger, trônent les portraits de Louis XVI, Louis XVIII, Charles X, du pape Pie VII, de la duchesse de Polignac, du prince Jules, du cardinal…
Une boucle de nature
Le château se présente à la sortie des gorges de Peyredère. La Loire pénètre ensuite dans le val d’Emblavez, une terre à blé et à bois, riche en gibier. C’est sans doute la raison qui conduisit les premiers Polignac à s’installer ici, au 9ème s. De nos jours, le site conserve sa belle naturalité. Autour du méandre, ciel et rives abritent faucons pèlerins, milans royaux, hérons cendrés, loutres, castors, amphibiens…
L’Allier, une des dernières rivières sauvages d’Europe
D’un coup de voiture, on rejoindra les gorges de l’Allier, au sud-ouest du Puy-en-Velay. Considérée comme l’une des dernières rivières sauvages d’Europe, cet affluent de la Loire dans lequel remontent les saumons de l’Atlantique creuse des gorges boisées. Le meilleur moyen d’en prendre le pouls est d’emprunter la myriade de petites routes départementale qui les longent ou les surplombent, entre Alleyras, au sud, et Langeac, au nord, en passant par Monistrol-d’Allier et Prades.
Bouchet, lac de cratère volcanique
puy en velay
Près d’Alleyras, on poursuivra la découverte en grimpant au lac du Bouchet. Ce plan d’eau volcanique, cercle parfait niché dans un environnement solitaire et boisé, est un maar. Le lac occupe en effet un cratère d’explosion volcanique, vaste cuvette ouverte dans des roches plus anciennes. Un sentier en fait le tour, splendide balade à faire en toutes occasions, quand le printemps s’éveille, l’été pour prendre le frais ou en automne quand la météo commence à roussir le décor.
Cascade de la Beaume taillée dans le basalte
14 km au nord-est du lac (et 15 km au sud du Puy-en-Velay), arrêt à la cascade de la Beaume, à Solignac-sur-Loire. Les eaux de la rivière Ourzie entaillent ici le basalte du plateau et jaillissent du haut d’une falaise pour retomber 27 m plus bas et donner naissance à la Beaume, affluent de la Loire. Il s’agit d’une agréable promenade, avec plateforme belvédère. L’aller-retour à pied depuis le parking du Reynardon prend 40 mn.
Paysages désolés du Mézenc
puy en velay
On finira la découverte paysagère par le plateau du Mézenc. Si l’on aime les territoires ruraux isolés et sauvages, en voici un ! Sous les 1 753 m du mont Mézenc, site majeur du plateau et plus haut sommet de Haute-Loire (il est aussi ligne de partage des eaux entre Loire et Rhône), le décor offre son immensité horizontale et ses pâturages à perte de vue, connus aussi comme une célèbre terre d’élevage bovin. Couvertes de pierres phonolites, les fermes, massives et isolées, ponctuent ce paysage rude couvert de neige en hiver et où souffle la terrible burle, vent du nord soulevant des congères. Le Velay et ses marges sont définitivement prolixes en ressources naturelles. En savoir plus
Malte, mini-globe terrestre au cœur de la Méditerranée
Vous rêvez de Thaïlande, d’Ibiza, de Dubaï, voire du Japon ou de Rome, mais vous n’avez ni le temps ni le budget d’un tour du monde ? Dans ce cas, sachez que Malte, la petite île, coche toutes les cases. Soleil, cultures multiples et paysages grandioses !
Ibiza à la maltaise
À Paceville, le quartier qui ne dort jamais, ambiance rooftop chic, DJs internationaux et beach clubs comme Café del Mar Malta. Bonus : les prix n’ont pas encore pris le melon.
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Blue Lagoon ou la Thaïlande… en bateau
À Comino, le célèbre Blue Lagoon ferait presque rougir Maya Bay. Eau turquoise, sable blanc, kayak et bronzette flottante : on y parle couramment le langage des vacances.
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Gozo, le Japon en version slow
Bienvenue à Gozo, alias l’Okinawa européenne. Randos, criques secrètes, temples mégalithiques et zéro stress. Le luxe, c’est le temps qui s’arrête.
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Une skyline façon Dubaï
Avec les Mercury Towers signées Zaha Hadid, St. Julian’s offre un aperçu de Dubaï, mais en version méditerranéenne. Entre rooftops et boutiques design, Malte joue futuriste.
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Show time à Las Vegas
L’Odyssey propose une immersion digne de Las Vegas : théâtre volant, lumières digitales, bar panoramique…
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La Valette, ciao Roma
Capitale compacte mais monumentale, La Valette évoque Rome dans un décor baroque, avec un pastizzi à la main et la mer en toile de fond.
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Grand Harbour, le Marseille maltais
Avec ses bastions et son port animé, le Grand Harbour rappelle Marseille, en version grandiose. L’histoire y croise les yachts avec panache.
Le monastère orthodoxe d’Ardenica, au sud du pays, le dernier d’Albanie où officient encore des moines Philippe Bourget | cms
A Tirana, on visitera avec intérêt la petite et ancienne mosquée Et’hem Bey, entamée à la fin du XVIIIe s. Relique du passé ottoman, elle fut épargnée à l’époque communiste et trône en bordure de la place Skanderbeg, avec ses murs extérieurs peints. Son style tranche avec celui de la mosquée Namazgah, de style néo-ottoman, reconnaissable à ses quatre minarets de 50 m de haut. Inaugurée en 2023, rue Gorge Bush, elle est considérée comme la plus grande des Balkans et peut recevoir jusqu’à 2 500 fidèles.
Tirana abrite aussi le siège mondial du bektashisme. Ce courant musulman soufi né en 1501 prône la tolérance et a donné au pays de nombreux intellectuels et opposants à la domination ottomane, notamment lors de l’indépendance du pays, proclamée en 1912. La confrérie compte près de 7 millions d’adeptes dans le monde, dont environ 100 000 en Albanie. Elle se retrouve dans les tekkés, des lieux de cultes sans minaret reconnaissables à leurs coupoles colorées, isolés dans les campagnes. La cathédrale orthodoxe de la Résurrection du Christ, rue Rugova, consacrée en 2012, rappelle par ses lignes mégalomanes et l’immense mosaïque de son dôme, la place de cette église en Albanie.
Au nord, Shkodra et sa région abritent la plus forte communauté catholique du pays, représentant 12 à 15% de la population. La cathédrale Saint-Etienne et l’église Saint-François méritent une visite pour leurs fresques, religieuses dans la première, anticommunistes dans la seconde ! Berat est une étape obligée pour les amateurs d’art religieux. Le quartier de la citadelle abrite non seulement les ruines de la plus ancienne mosquée d’Albanie (1417) mais surtout l’ancienne cathédrale, devenue le musée Onufri.
Il est considéré comme le « Michel-Ange » de l’art iconographique ! Son talent unique l’a conduit, lui et ses disciples, à peindre au XVIe s. des icones ultra réalistes et à inventer « le rouge Onufri », un pigment exceptionnel qui donne toute leur luminosité à ses tableaux. Plusieurs de ses œuvres y sont présentées, tandis que la cathédrale, puisque c’est un musée, offre l’opportunité rare de passer derrière l’iconostase. On y apprend qu’ont été retrouvés dans cette salle réservée aux popes, en 1967, cachés dans le sol, deux ouvrages uniques, des Codex (manuscrits sur parchemin relatant les Evangiles) des Ve et IXe s.
Le musée national d’art médiéval, à Korça Philippe Bourget | cms
Les monastères orthodoxes font aussi partie du paysage albanais. Près du site d’Appolonia, au sud, celui d’Ardenica est le dernier d’Albanie où officient des moines. Erigée sur un site perché où une première chapelle remonte au Xe s., l’église du monastère, fondé au XIIIe s. et rebâti au XVIIIe s., est célèbre pour ses fresques murales de très grande qualité, son iconostase et sa curieuse chaire en bois en forme de nacelle. L’ensemble n’a pas subi les outrages du communisme, un évêque ayant réussi à convaincre les personnes venues la détruite qu’elle appartenait à l’histoire albanaise, pour avoir abrité le mariage de Skanderbeg, héros national.
On terminera en beauté à Korça. Dans cette cité où s’élèvent la mosquée Mirahori (1494, plus ancien édifice de la ville) et la vaste cathédrale orthodoxe inaugurée en 2004, se trouve le fameux musée national d’art médiéval. A l’intérieur d’un édifice design de 2016 s’abrite tout bonnement la plus grande collection muséale au monde d’icônes. 6 500 sont conservées dans les réserves. 400 sont accrochés de manière spectaculaire sur les murs. Parmi eux, il va de soi, se trouvent des icônes d’Onufri. Un joyau albanais.
Située au cœur du Brabant wallon, à une trentaine de kilomètres de Bruxelles, l’Abbaye de Villers est l’une des plus belles abbayes cisterciennes d’Europe. Fondée au XIIe siècle, elle reflète aujourd’hui encore le quotidien d’une vie monastique, marqué par la spiritualité, le travail et l’ingéniosité des moines qui l’ont habitée.
Aujourd’hui, le site s’étend sur 15 hectares, offrant une combinaison unique de ruines impressionnantes et de nature préservée. Arpenter l’Abbaye, c’est remonter le temps, du cloître silencieux aux imposantes voûtes effondrées, en passant par l’église abbatiale et sa nef vertigineuse.
Abbaye de Villers
Le site est aussi un havre de paix, où l’on se promène parmi les vestiges médiévaux tout en profitant du calme des jardins avec ses nombreuses variétés de roses et d’hortensias. Si vous désirez remonter le temps, une application interactive a été conçue pour enrichir votre visite et redonner vie à ces murs chargés d’histoire ! Une véritable immersion dans le glorieux passé du monastère brabançon.
Une application pour voir l’abbaye comme jamais auparavant
Disponible sur Google Play et Apple Store, l’application “Abbaye de Villers” propose :
✅ Une carte interactive pour explorer chaque recoin du site
✅ Des reconstitutions historiques en 3D qui redonnent forme aux ruines
✅ Des podcasts captivants racontant la vie des moines au fil des siècles
✅ Des textes et vidéos détaillant l’histoire et l’architecture du lieu
✅ Une chronologie interactive pour comprendre les différentes étapes de la destruction et de la préservation de l’abbaye
Grâce à ce véritable guide numérique, vous pouvez « voir » les murs de l’église s’élever autour de vous, écouter les récits des moines du passé ou encore plonger dans les légendes qui entourent ce lieu mythique. Petit conseil pratique : téléchargez l’application avant votre visite, pour éviter tout souci de connexion une fois sur place.
Abbaye de Villers
Que voir et faire à l’abbaye ?
Outre la visite du domaine, l’Abbaye de Villers propose une multitude d’activités culturelles toute l’année : ateliers, visites thématiques, activités familiales, concerts, théâtre en plein air, expositions… L’Abbaye est aussi un lieu qui vit !
5 millions d’habitants… et plus de 7 millions de moutons
Faites le calcul : environ 1,4 mouton par personne. C’est simple, dans certaines zones rurales, les moutons dominent le paysage – et les routes. Si vous vous demandez pourquoi la laine est si populaire ici, vous avez votre réponse.
atti-eldfjall
Plus de 130 distilleries de whisky
Pas juste une fierté nationale, c’est une véritable industrie du patrimoine. Chaque région – Highlands, Islay, Speyside – propose des saveurs distinctes. Certains fans parcourent des centaines de kilomètres pour déguster un single malt au goût de fumée, de mer ou même de tourbe terreuse. Le whisky ici, c’est sacré. Presque une religion. Avec modération…
kurt-liebhaeuser
Le mot “loch” dans plus de 30 000 toponymes
On pourrait croire que tous les plans d’eau s’appellent pareil. C’est presque vrai. Loch Ness, bien sûr, mais aussi Loch Lomond, Loch Tay, Loch Awe… et ça continue. Si vous rêvez de devenir facteur en Écosse, prévoyez un bon GPS et une passion pour l’hydrologie.
reuben-teo
Une seule licorne, mais quelle licorne !
L’animal national de l’Écosse est une licorne. Oui, officiellement. Pourquoi ? Parce qu’elle symbolise la pureté, la puissance… et peut-être aussi un bon sens de l’ironie. Les Écossais ont toujours eu un faible pour les mythes et les créatures fantastiques. Et franchement, qui voudrait d’un hérisson quand on peut avoir une licorne ?
connor-mollison
283 montagnes de plus de 914 mètres : les “Munros”
Chaque Écossais connaît quelqu’un qui fait du “Munro bagging” – un sport national qui consiste à gravir toutes les Munros. Certains le font pour la gloire, d’autres pour la vue, d’autres pour le selfie. Et après l’ascension ? Direction le pub. C’est aussi ça, la tradition.