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Category: Fun

  • Une immersion fascinante dans la mine de Blegny-Mine, reconnue patrimoine mondial de l’Unesco

    Une immersion fascinante dans la mine de Blegny-Mine, reconnue patrimoine mondial de l’Unesco

    G.Bugni MT-Pays-de-Herve

    A 20 km de Liège, Blegny-Mine est une des 4 mines de charbon d’Europe et la seule en Belgique dont les galeries souterraines sont accessibles aux visiteurs via le puits d’origine.

    Munis d’une veste et d’un casque, descendez par la cage de mine à 30 et 60 mètres sous terre pour comprendre comment était extrait le charbon. Vous découvrirez les bouveaux, la taille, le bruit des machines ; vous vivrez, le temps d’une visite, l’univers à la fois dur et passionnant des “Gueules Noires“.

    Province de Liège

    Dans les installations de triage et de lavage, vous suivrez le parcours du charbon, depuis l’arrivée du minerai jusqu’à son transport et sa vente.

    Taille min. : 1 mètre

    Province de Liège

    Combinez la visite guidée de la mine avec :

    – notre exposition permanente retraçant huit siècles d’exploitation houillère – visite libre ;

    – la découverte audioguidée du biotope du terril présentant la vie sur et autour du terril ;

    – une promenade à bords de nos trains touristiques à travers la vieille ville de Dalhem et les bocages du Pays de Herve.

    Je veux en savoir plus

    Blegny Mine

     

  • Visiter l’Atomium depuis votre salon ? Google Maps est sur le coup !

    Visiter l’Atomium depuis votre salon ? Google Maps est sur le coup !

    Fisnik Murtezi

    Google Maps a décidé d’épicer un peu le jeu du tourisme virtuel en vous proposant une vue à la 3D de certains joyaux belges, directement depuis votre écran. Depuis février 2023, Android a eu le privilège de tester ce “voyage dans le confort du salon” dans des villes comme Tokyo ou San Francisco. Mais maintenant, plus de 500 bâtiments supplémentaires se joignent à la fête, y compris quelques trésors belges. Et ne vous inquiétez pas, utilisateurs d’iOS, vous n’avez pas été oubliés!

    Des milliards de photos pour votre plaisir de canapé-touriste

    Comment Google réalise-t-il cet exploit de tourisme virtuel? En fusionnant des milliards de photos de Street View et des prises de vue aériennes avec une pincée d’intelligence artificielle, pour concocter une image 3D si réaliste qu’elle pourrait vous faire sentir la brise belge sur votre visage. En prime, des informations météorologiques et des niveaux de fréquentation sont superposés pour une immersion maximale.

    Voyage virtuel belge et autres délices européens

    Non content de vous faire découvrir l’Atomium ou le Beffroi de Bruges sans quitter votre salon, Google vous offre également un saut dans des villes comme Amsterdam, Dublin ou Venise. Et si vous cherchez une nouvelle manière de vous déplacer virtuellement, Google Maps vous a couvert avec deux nouvelles mises à jour facilitant la navigation.

     

  • En week-end avec Florence: séjour actif et rafraichissant

    En week-end avec Florence: séjour actif et rafraichissant

    Landal GreenParks

    Avec ce soleil éblouissant et cette chaleur qui s’est installée chez nous ces dernières semaines, ni une ni deux, j’ai écouté ma cousine qui m’a conseillé de passer quelques jours au Landal Greenparks. Et ma cousine, elle s’y connait… elle épluche tous les sites et toutes les offres pour savoir ce qui est le plus intéressant. Après avoir moi-même consulté le site des zones de baignades autorisées en Wallonie, hé hop, en voiture Simone, j’embarque les enfants, deux amis qu’ils ont invités et mon amoureux à destination des Lacs de l’Eau d’Heure. Dès notre arrivée, au Landal Greenparks nous avons tous été éblouis par le cadre. Le vert et le bleu dominent, un sentiment de liberté et de bien-être nous envahit dès que nous apercevons le lac. Après avoir récupéré les clés, j’ouvre la porte de notre cottage de 6 personnes et … Waouw, moderne, coloré, confortable et avec vue imprenable. C’est sûr, ce soir on mange sur notre terrasse.

    BV Landal GreenParks

    Le lendemain matin, heureusement que j’avais réservé le forfait petit-déjeuner, j’avais la flemme. Les plus jeunes sont partis ensuite pour les châteaux gonflables, la pataugeoire et le kids club, pendant que les ados se sont lancés avec mon compagnon dans une initiation au paddle. Vous commencez à me connaître, j’ai saisi cette opportunité pour faire un tour à l’espace bien-être et m’enfiler une petite glace de derrière les fagots, avant de retrouver ma petite troupe pour un déjeuner ensoleillé toujours sur notre terrasse privée.

    Landal GreenParks

    Alors que la chaleur de l’après-midi atteignait son apogée, j’ai emmené toute la troupe pour une baignade rafraîchissante dans les eaux du lac. A ce sujet, petit conseil perso : grâce à la carte interactive des zones de baignade en Wallonie, vous dénicherez certainement près de chez vous un spot idéal et certifié avec une eau de qualité ! Parasol, crème et lunettes de soleil on n’a pas vu le temps passer. Vite, avant d’aller au restaurant du village, on a réservé 6 vélos pour faire une heure de balade autour du lac.

    Naturaparc

    Le dimanche, après une bonne nuit de sommeil, direction le parc accrobranche Natura Parc. Une expérience unique en son genre. Jouer à Mowgli ou Tarzan pour l’occasion, les ados se sont régalés à grimper et à se balancer d’arbre en arbre. Pendant ce temps, les plus jeunes et moi avons préféré un mini-golf suivi du Crocodile Rouge, cet étrange véhicule amphibie.

    Natura Parc le parc aventure des Lacs de l’Eau d’Heure. Naturaparc

    C’était à prévoir : les deux aventuriers, surchauffés après leurs exploits, ont vite décidé de nous rejoindre pour nous donner une leçon au mini-golf ! Tout cela s’est terminé dans notre bungalow avec une bonne glace que j’avais acheté à la superette du village. Vraiment, entre le Landal Greenparks et le Natura Parc, et toutes les autres activités que nous n’avons pas pu faire en un week-end, l’ équilibre est parfait entre les envies satisfaites des enfants et celles des parents.

    Vivez l’aventure

    Landal Greenparks les pieds dans l’eau

    Le Landal Village l’Eau d’Heure vous accueille en famille en bordure des plus grands lacs de Belgique. Installez-vous dans votre confortable maison de vacances du Village Landal et profitez de la vue magnifique sur le Lac de la Plate Taille et des nombreuses activités proposées.

    Jetez-vous à l’eau

    WBT – Olivier Bourgi

    Envie de vous baigner dans une eau de qualité et d’en profiter sans devoir aller jusqu’à la côte belge ? Alors consultez régulièrement où se situent les 26 zones de baignades ouvertes en Wallonie du 15 mai au 30 septembre 2023.

    Plus d’infos : www.VISITWallonia.be/baignade

    Le parc accrobranche Natura Parc

    Toujours au bord des Lacs de l’Eau d’Heure, le Natura Parc vous propose une série d’aventures à vivre en pleine nature et en toute sécurité. Idéal pour compléter votre séjour avec une activité amusante.

    Trouver un autre villages de vacances

  • À pied ou à vélo à Namur et dans ses alentours

    À pied ou à vélo à Namur et dans ses alentours

    WBT – J.P.Remy

    Que vous soyez amateur de marche à pied ou de cyclotourisme, on ne compte plus les sentiers et chemins balisés qui jalonnent Namur et sa région. Parmi ceux-ci, on trouve le RAVeL qui est composé de voies vertes essentiellement aménagées sur les chemins de halage et les anciennes lignes de chemin de fer. Dans le namurois, différents itinéraires sont possibles, notamment le long du RAVeL de Meuse. Avec des distances à parcourir qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de kilomètres, ces balades peuvent s’effectuer tant à pied qu’à bicyclette.

    xplore Meuse Denis Closon

    Autre parcours remarquable : la Meuse à Vélo (ou itinéraire EuroVelo 19), le premier itinéraire cyclable de longue distance qui suit le cours de la Meuse au travers de trois pays, dont 150 km en Wallonie. Vous découvrirez tout au long du parcours de beaux paysages variés et une richesse tant culturelle que culinaire. Enfin, vous pouvez aussi jeter votre dévolu sur la Véloroute des Pélerins (EuroVelo 3) ou encore la Via Romea Francigena (EuroVelo 5) qui vient d’être élue “Véloroute de l’année 2023” au salon “Fiets & Wandelbeurs” à Utrecht.

    Suivez le guide !

    xplore Meuse Denis Closon

    Le long de votre parcours, optez pour les établissements labellisés Bienvenue Vélo. Vous aurez ainsi la garantie de débarquer dans un lieu où il fait bon s’arrêter et où vos hôtes sont ravis d’accueillir les cyclistes. Ce label est octroyé à des hébergements, des établissements du secteur horeca ou encore des attractions touristiques situés à proximité d’un réseau cyclable comme le RAVeL.

    Ravel à vélo le long de la Meuse à Profondville )WBT – Christophe Vandercam

    Vous pouvez aussi suivre les Points Noeuds de la Province de Namur, ce maillage de voiries tranquilles, constitué en réseau, qui offre la possibilité de se balader à son rythme et sans carte puisque chaque intersection du réseau est numérotée et dotée d’une flèche directionnelle. Une vaste toile d’araignée qui n’a de cesse de croître et qui propose des dizaines de promenades différentes, à effectuer à deux-roues. De quoi composer votre itinéraire sur mesure et rouler en toute liberté et selon votre niveau.

    Balade entre les châteaux et une pépite à ne pas manquer

    Franc Waret xplore Meuse Denis Closon

    Particulièrement recommandée aux familles, la commune de Fernelmont vous propose une balade à vélo d’un peu plus de 23 km intitulée “Fermes, châteaux et jardins”. Celle-ci vous permettra de visiter les environs en empruntant des petites routes de campagne, tout en traversant différents villages tels Franc-Waret, Hingeon, Pontillas, Novilles-les-Bois, Tillier ou encore Marchovelette. La boucle débute au pied du magnifique château de Franc-Waret et rallie celui de Fernelmont. Des petites pauses alliant découvertes et observation des lieux permettront aux petits comme aux grands de reprendre régulièrement des forces.

    Abbaye ND du Vivier

    Une pépite dans la région : l’Abbaye Notre-Dame du Vivier qui, depuis quelques années, fait l’objet d’une importante rénovation. Située à 7 km à l’est de Namur, celle-ci se trouve en lisière de la forêt de Marche-les-Dames depuis près d’un millénaire. Un lieu hors du temps où il est possible de boire un verre (dont l’excellente bière locale la Clem de Castro), de se restaurer (en terrasse ou dans une chapelle réaménagée !), ou encore de loger. Il n’y a pas d’endroit plus magique et plus unique en région namuroise ! De quoi vous immerger dans une nature sublime au milieu d’un édifice fondé au temps des croisades !

    Où passer la nuit ?

    A l’occasion de cette balade autour de Fernelmont, on ne peut que vous recommander de passer une nuit sur place. Pourquoi ne pas opter pour une formule originale à l’image de La Roulotte de Nanou, où vous dormirez dans un lieu insolite, en pleine campagne, à seulement dix minutes de Namur. La région compte bien entendu aussi des chambres d’hôtes. À Marchovelette, Laurence et Rémy vous accueillent dans une charmante maisonnette baptisée À l’ombre du noyer. Rustique mais soignée, la décoration invite à la détente et à la déconnexion, tandis que le jardin, qui est mis à la disposition des convives, est synonyme de relaxation. Un petit paradis qui se trouve lui aussi à moins d’un quart d’heure de la capitale wallonne !

    Explore Meuse

  • L’Oise vue autrement : embarquez avec nous vers un voyage au cœur des traditions !

    L’Oise vue autrement : embarquez avec nous vers un voyage au cœur des traditions !

    Top 5 du «made in France» dans l’Oise

    Parce que dans l’Oise, le patrimoine artisanal et industriel vaut sacrément le détour : clouterie, dentellerie, tabletterie, poterie, brosserie … Les savoir-faire sont aussi riches que diversifiés et c’est un vrai bonheur de les découvrir!

    Le Moulin musée de la brosserie VAN EES BEECK

    Pour commencer, poussez la porte du Moulin de la Brosserie, à Saint Félix. Classé monument historique, le Moulin est le dernier vestige d’une activité industrielle très importante dans l’Oise. S’il y a bien un art auquel je ne connaissais rien, c’est celui de la brosserie fine en os et en bois. L’exposition nous raconte tout de l’incroyable fabrication de ces délicats objets. J’ignorais que les premières brosses à dents françaises avaient été fabriquées dans l’Oise vers 1810. Plaisir suprême : vous pouvez repartir avec des brosses en tout genre. Moi, j’ai acheté un blaireau pour la fête des pères ! Petit conseil : pensez à réserver votre visite.

    Clouterie Rivierre – Creil Bruno Beucher – Oise Tourisme

    Une autre usine à voir est celle de la Clouterie Rivierre à Creil. Quelle ambiance dans cette manufacture qui date de 1888 : la grande verrière, les poutres métalliques, les 325 machines à clous sont remarquables. Chaque jour, ce sont des milliers de clous forgés qui sont fabriqués sur ces machines d’époque. Et ne dites pas ici qu’un clou est un clou : l’usine en fabrique pas moins de 2800 références différentes ! L’histoire de la Clouterie, classée Entreprise du Patrimoine Vivant, vous est narrée chaque mercredi. Heureusement, parce que je suis restée une grande enfant, j’ai pu, moi aussi, réaliser un objet-souvenir à partir de clous !

    Musée de la Nacre et de la Tabletterie CRT Picardie / V. Colin

    Arrêtez-vous également au Musée de la Nacre et de la Tabletterie, à Méru. Ici, tout brille ! Ecailles, cornes, coquillages, huîtres perlières, os, ivoire… Le luxe et la raffinerie sont partout. On vous explique l’art de fabriquer des boutons et des jeux de dominos. Les ateliers fonctionnent : à vous les démonstrations, autour de l’imposante machine à vapeur. Et, nouveauté, nous avons rencontré les fantômes du musée lors d’un escape game riche en surprises et découvertes ! Si le cœur vous en dit, sachez que des ateliers de bijoux nacrés sont organisés dans le coin !

    musée de la dentelle de Chantilly

    Qui dit bijoux, dit aussi dentelle : c’est un must, il vous faut découvrir la dentelle de Chantilly ! Très en vogue depuis que l’impératrice Eugénie en lança la mode, la dentelle est un savoir-faire incontournable de l’Oise. Le Musée abrite plus de 1000 pièces de dentelle cousue main et datant du XIXe siècle. Châles, ombrelles, éventails, cravates… Quel travail remarquable ! Moi qui ne sais pas raccommoder une chaussette, j’étais en extase. Petit plus : l’exposition du moment, qui rassemble des artistes contemporains et s’interroge sur la notion de dentelle dans l’art : surprenant !

    Maison de la Pierre Grégory Smellinckx – Oise Tourisme

    A Gerberoy et à Beauvais, c’est la poterie qui est reine ! Si elle a connu son apogée dans la région entre le XIe et le XIIIe siècle, elle n’a jamais cessé d’être mise à l’honneur. Il faut dire que la faille géologique du Pays de Bray offre un gisement exceptionnel en terme de volume et de type d’argile. 19 céramistes et de belles entreprises (comme La Maison Gréber ou Les Faïences Ponchon) façonnent encore cette terre merveilleuse dans le département. Alors, dans un atelier-boutique, à Gerberoy, je suis devenue potière. Enfin, presque. Je n’irai pas jusqu’à dire que je maîtrise la technique du tournage, mais je n’en suis pas loin ! Un moment de lâcher-prise et de vraie joie, quoi qu’il en soit… Un autre endroit où votre talent sera mis à l’épreuve ? La Maison de la Pierre, à Saint-Maximin. C’est dans la peau d’un tailleur de pierre que vous vous retrouverez cette fois : attention aux doigts !

    La vérité, c’est qu’on ne peut tout vous raconter ici : l’Oise est un tel vivier de talents, d’ambassadeurs et de savoir-faire ! Osez l’immersion dans son patrimoine unique, vous serez conquis !

    Top 5 du «made in France» dans l’Oise

  • Mes 5 coups de cœur à Charleroi

    Mes 5 coups de cœur à Charleroi

    1. Connaissez-vous Totemus ?

    L’application Totemus est la meilleure manière de partir à la découverte de sites remarquables en Belgique, de manière ludique et interactive, aussi bien pour les petits que pour les grands ! Dans la région de Charleroi, il est ainsi possible de se lancer dans une balade passionnante à Aiseau-Presles, Gerpinnes, Fleurus, Charleroi même ou encore Farciennes. Et de nouveaux parcours sont en préparation ! Personnellement, j’ai choisi de vivre cette expérience en famille, à Farciennes. Pourquoi ? Car il est possible d’y parcourir plusieurs siècles d’histoire tout en se familiarisant avec une incroyable légende de vampires indissociable du château de Farciennes. D’une durée de 2h15 et d’une distance de 6 km, ce parcours Totemus vous fera passer des ruines du vieux château aux terrils tout proches avec une vue sur la tour de l’ancien charbonnage du Roton. Vous serez étonnés par la diversité des points d’intérêt rencontrés tout au long de la balade !

    2. Une offre muséale pour tous les goûts

    Tom Colaux

    Si, comme moi, vous êtes sensible à l’art alors ne manquez pas le tout nouveau Musée des Beaux-Arts de Charleroi qui est installé depuis peu dans les anciennes écuries Defeld, à deux pas de la tour de police signée Jean Nouvel. Ce lieu qui brille par sa sérénité préserve les témoignages artistiques de Charleroi et sa région, ainsi que du bassin hennuyer et de la Wallonie. Vaste ensemble de peintures, de sculptures, d’estampes, de dessins, de photographies, de céramiques ou encore de vidéos, la collection repose sur les œuvres d’artistes tels que René Magritte ou Pierre Paulus. En outre, jusqu’au 18 août 2023, on peut y admirer l’expo “Dupuis : la fabrique de héros, cent ans de 9e art au pays noir” qui rend hommage à l’histoire et aux nombreux personnages qui sont nés dans les pages publiées par ce fleuron culturel carolo. Si vous êtes de passage dans la région, vous pourrez aussi vous rendre au Bois du Cazier, au Musée de la Photo, au Centre de Culture Scientifique ou encore au BPS22, le musée d’art de la province de Hainaut. Je vous le disais, il y en a vraiment pour tous les goûts !

    3. Focus sur le street art

    Leslie Artamonow

    Peu le savent mais Charleroi est aussi connue pour ses œuvres de street art. Accompagné de deux amis graffeurs, nous sommes partis de la gare de Charleroi-Sud pour entamer notre balade sur la thématique de l’art urbain. De la Ville-Basse à la Ville-Haute, nous sommes tombés tantôt sur des fresques murales, tantôt sur des cabines électriques customisées ou encore sur des murs où des artistes ont pu laisser libre cours à leur imagination. Le parcours comprend 19 stations reprises sur un plan très facile à suivre. Sur place, un QR code peut à chaque fois être scanné afin d’en apprendre plus sur l’œuvre face à laquelle vous êtes.

    4. Des terrils en veux-tu en voilà !

    Leslie Artamonow

    Pour savoir lesquelles de ces drôles de collines sont accessibles au grand public, j’ai effectué quelques recherches sur la plateforme de Charleroi Métropole Tourisme qui recense tous les sites à découvrir à Charleroi et dans la vingtaine de communes alentour. J’ai repéré plusieurs terrils en libre accès : celui du Martinet à Roux, celui des Vallées à Gilly, le terril Saint-Charles à Marchienne-au-Pont, celui, célèbre, du Bois du Cazier et enfin le terril des Piges à Dampremy. J’ai jeté mon dévolu sur ce dernier car il offre un panorama exceptionnel sur la ville en contrebas, tout en étant facile d’accès depuis le centre-ville. Petit avertissement : comme pour gravir tout terril, je vous invite à vous munir de bonnes chaussures de marche, les chemins, riches en terre noire, n’étant pas compatibles avec des baskets blanches !

    5. Virée shopping !

    Enfin, j’ai profité de ma présence à Charleroi pour refaire ma garde-robe. Car oui, entre la nouvelle galerie commerçante Rive Gauche et la célèbre rue de Dampremy, intégralement réservée aux piétons, ce ne sont pas les commerces qui manquent tout comme les terrasses de cafés qui tombent à point nommé pour faire une pause entre deux enseignes. J’ai aussi pu faire quelques bonnes affaires sur le boulevard Tirou qui a subi une cure de jouvence bien méritée il y a peu. Et si le temps n’est pas de la partie, rendez vous vite au Ville2 où pas moins de 120 boutiques vous attendent !

  • Airbus : une vision surréaliste des cabines du futur ?

    Airbus : une vision surréaliste des cabines du futur ?

    Airbus, le géant de l’aviation, a dévoilé un avant-goût de sa cabine du futur, sous l’appellation « cabin vision 2035 ». Ces designs, loin de la traditionnelle configuration en rangées de sièges, promettent une expérience de vol plus confortable et personnalisable pour les passagers. C’est une transformation qui ne sacrifie pas le confort au profit de l’écologie, mais qui cherche plutôt à les harmoniser.

    Faire un pas vers plus d’éco-responsabilité

    Le réchauffement climatique est un problème pressant et Airbus y répond par une approche particulière. La conception de leurs avions futurs met l’accent sur la durabilité, utilisant des matériaux plus respectueux de l’environnement et promouvant une consommation d’énergie plus efficace. La société parle notamment d’une réduction de la masse allant jusqu’à 40 % !

    Des images surréalistes ?

    Outre l’écologie, la technologie est un autre pilier de l’avion du futur d’Airbus. Les images dévoilées montrent des cabines dotées d’installations de pointe pour améliorer l’expérience de vol. Il s’agit notamment de sièges personnalisables, de systèmes d’éclairage avancés et d’espaces flexibles pour se détendre ou travailler. Des visuels qui font rêver, mais qui font penser aux concepts de l’industrie automobile : de jolies images pour attirer l’attention, mais qui ont peu de chance de se concrétiser un jour…

  • Boa Vista, l’île aux dunes

    Boa Vista, l’île aux dunes

    A six heures d’avion depuis Bruxelles, Boa Vista fait partie de l’archipel du Cap Vert qui compte dix îles disposées comme la lettre V dont la pointe est tournée vers l’Afrique. Tout au bout de celle-ci, comme une flèche vers le continent noir, voilà Boa Vista. L’île de Sal, au nord, se trouve à quelques coups d’aile de goéland. Toutes deux sont situées à moins de 500 km de la presqu’île du Cap vert au Sénégal, d’où le nom de l’archipel.

    Eric Valenne | cms

    Un désert en mer

    Avec ses 620 km², Boa Vista ressemble à un désert en mer avec des dunes à perte de vue, une végétation rare et parsemée, des routes pavées qui se perdent dans des paysages hérissés de grands palmiers pliés par les alizés. Le long de la côte, des plages immenses voient déferler des rouleaux d’écume venus du bleu intense de l’océan. Avec ses 378 mètres, le point culminant de l’île fut un volcan il y a belle lurette.

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    Les villages de Rabil, João Galego, Povoação Velha, Estância de Baixo alignent leurs maisonnettes de toutes les couleurs. Certains hameaux ont une école, parfois une taverne et quelques boutiques de souvenirs. Au bout des ruelles pavées, d’autres maisonnettes et puis souvent la petite église toute simple.

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    Gentillesse et convivialité

    L’île fut découverte en 1456 par Diogo Gomes, explorateur portugais. Son nom traduit en « Belle Vue » s’explique peut-être du fait qu’elle fut la première à apparaître à l’horizon en venant d’Afrique. Un peu à l’écart des grandes routes commerciales, l’archipel devint aussitôt une colonie portugaise puis une escale pour le trafic des esclaves entre Afrique et Amérique.

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    Aujourd’hui, l’accueil des habitants est tout en gentillesse et convivialité. D’ailleurs, le slogan de l’archipel est « no stress ». On y parle portugais, un peu français et un créole unique. « Ici le crioulo n’est pas le même d’une île à l’autre… mais on se comprend toujours!», plaisantent les Capverdiens… L’île qui développe tranquillement son tourisme a vu la construction de quelques grands hôtels de luxe en all-in, incroyables Babylones entre dunes et plages.

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    Mis à part le farniente, la plage, les spas et autres bains de soleil près des immenses piscines, parmi les activités à faire viennent les excursions en quad, en pick up ou en 4X4 pour des tours de l’île. De quoi découvrir quelques plages perdues (Santa Monica et ses onze kilomètres de sable blanc, Santa Maria et sa célèbre épave rouillée…) ainsi que quelques petis saharas comme celui de Viana et ses vagues de dunes. Des sorties en mer permettent de profiter du soleil et des alizés, tandis que le kitesurf est plutôt réservé aux pros.

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    Césaria Evora

    La capitale, Sal Rei est un ensemble hétéroclite d’habitations dont le centre et la petite plage ont gardé leur charme avec quelques ruelles pavées, des habitations colorées et des barques tirées sur le sable. Quelques bars ouverts sur la rue lâchent des airs de musique traditionnelle. Il s’agit du morna et du funaná. Le morna dont l’île est le berceau est une musique un peu nostalgique rendue célèbre chez nous par une certaine Césaria Evora. Plus rythmé et déhanché, le funaná a des petits airs cubains et se danse parfois, voire souvent, cela dépend de l’ambiance, des cocktails et des bières ainsi que du rhum qui coulent parfois à flots… Car de nombreux petits concerts improvisés ou programmés égaient les tavernes et les restaurants.

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    L’arrivée des baleines à bosse

    Boa Vista est également célèbre pour deux fantastiques rencontres mais qui ne se déroulent pas toute l’année. La plus impressionnante est l’arrivée des baleines à bosse (de mars à mai) avec des sorties en bateau pour les admirer des près. Quant aux tortues marines, ce sera plutôt de juillet à octobre, sur la côte sud-est de l’île qui est la troisième plus grande réserve mondiale de tortues caouannes après Oman et la Floride. Des visites guidées pour observer la nidification des tortues ont lieu tous les soirs de juin à mi-octobre… Bref, qui a dit qu’il n’y avait rien à faire à Boa Vista ?

    L’archipel du Cap Vert est le royaume de l’été quasiment 360 jours par avec de rares journées d’harmattan et de « bruma seca » chargée de sable venu d’Afrique. Quant à la pluie, elle semble avoir oublié l’archipel. Et beaucoup de vent chaud… surtout en hiver.

    Eric Valenne | cms

     

    Infos pratiques

    Il y fait de 22 à 28° degrés et sec toute l’année (avec de rares périodes pluviales fin août et septembre).

    L’euro est accepté quasi partout. 

    Un site très bien documenté : www.boavistaofficial.com/fr/

  • Rendez-vous aux Îles Féroé, dans l’archipel des confins

    Rendez-vous aux Îles Féroé, dans l’archipel des confins

    Des paysages et des villages en cinémascope

    Amoureux de panoramas vertigineux entre océan et montagnes, bienvenue aux Îles Féroé ! Cet archipel de 18 îles et 54 000 habitants aux airs de « nouveau monde » offre mille occasions de s’extasier devant des paysages intenses. Immenses falaises chutant en mer, routes de montagne ondulant à flanc de versants, villages de poche lovés au fond de petits fjords : la destination déploie un décor spectaculaire dans une palette de verts profonds, striée de cascades d’argent entretenues par la furia des pluies atlantiques.

    Eglise et village de Sandavágur, sur l’île de Vágar Philippe Bourget

    Ce mélange d’Ecosse, de Norvège et d’Irlande prend son tour le plus dramatique dans les îles du Nord. Depuis Tórshavn, capitale provinciale au vieux quartier bâti de maisons en bois – charme garanti ! -, un tunnel sous-marin relie à l’île d’Eysturoy, la seconde plus grande de l’archipel. Après avoir longé les fjords Skálafjørður puis Funningfjørður, voici Gjógv, village du bout du monde.

    On y découvre les traditionnelles maisons en bois aux toits recouverts d’herbe, les poissons pendus aux façades pour être séchés, une église blanche au clocher pointu, une faille rocheuse ouvrant la vue sur l’île Kalsoy et cette inimitable atmosphère de brume enveloppante, dévoilant sous les nuages la pointe émeraude du sommet Miðdagsfall (601 m).

    La cascade Fossá

    Il faut aimer la nature et la solitude pour vivre dans ces confins. Sur l’île Streymoy, colonisée par les moutons comme partout aux Féroé – on compte près de 80 000 ovins – la route vers Tjórnuvik le prouve. Le long du fjord Sundini, arrêt à la cascade Fossá, double chute d’eau tonitruante et solitaire. Elle précède ce village cul de sac isolé, posé au fond d’une baie entourée d’un amphithéâtre de montagnes ruisselantes. Un lieu prisé de villégiature.

    Les recoins de l’archipel recèlent d’autres secrets. Sur l’île de Vidðy, l’une des plus nordiques, cap sur Viðareiði, l’un des deux villages. Une poignée de maisons perdues fait face à d’impressionnantes falaises dégringolant en mer. Un décor propice aux sagas fantasy…

    Ile de Vagar Philippe Bourget

    Le meilleur est à venir sur l’île de Vagar. Passés le photogénique village de Bøur et l’îlot en lame de couteau de Tondhólmur, survient le hameau de Gásadalur. Il n’est relié au reste de l’île que depuis 2006, grâce à un tunnel. Un passage à emprunter absolument pour admirer la cascade de Múlafossur, bruyante chute d’eau plongeant soudainement en mer, fouettée par les vents du grand large.

    Le village de Vidareidi sur l’île de Vidoy

    Un destination de randonnées au grand air

    Si l’on aime marcher dans des décors aériens et solitaires et que l’on ne craint ni la pluie ni les vents, alors les Féroé sont une destination de rêve. Chacune ou presque des 18 îles est sillonnée de sentiers tracés dans la pierraille de basalte, roche endémique de cet archipel aux origines volcaniques bien qu’il n’abrite aucun volcan, contrairement à son voisin islandais.

    Les Îles Féroé disposent d’un réseau de sentiers plutôt bien balisé grâce à de petits piquets en bois plantés le long des itinéraires et d’imposants cairns édifiés pour mieux se repérer en cas de brouillard. Les parcours sont en général des one way ou des boucles, les treks longue durée sont rares surtout en l’absence de gites d’étape ou de refuges.

    De Tórshavn, vue sur les îles d’Hestur et de Koltur Philippe Bourget | cms

    Les niveaux de difficultés sont classés en plusieurs catégories, visibles sur des panneaux didactiques installés au départ des itinéraires ou sur des topos-guides fournis par les offices de tourisme. Certains itinéraires nécessitent le paiement d’un droit d’entrée. Le site faroeislands.com, via l’onglet « hiking », liste les balades payantes. Les dénivelés sont abrupts sur certains itinéraires. Le point culminant de l’archipel, le Slættaratindur (880 m), se trouve sur l’île d’Eysturoy.

    Parmi les balades, celle menant au phare de Mykines, l’île la plus à l’ouest de l’archipel, est mythique. La « rando », d’environ 2h30, dévoile des paysages vertigineux de falaises et le spectacle fascinant des macareux volant en été. Ce n’est pas pour rien que Mykines, accessible en ferry et en hélicoptère, est surnommée « l’île aux oiseaux ».

    Pour tenter une marche facile, on peut choisir celle qui mène des faubourgs de Thórshavn à Kirkjubøur. Au bout de la petite route Við Sandá, un sentier grimpe à travers les prairies à moutons et rejoint un plateau, depuis lequel la vue s’ouvre sur les îles vertes et montagneuses d’Hestur et de Koltur. La première rassemble une vingtaine d’habitants, groupés dans un seul village. La seconde héberge un couple unique de fermiers et n’est accessible qu’en hélicoptère.

    Vue sur la falaise d’Eiðiskollur, sur l’île d’Eysturoy Philippe Bourget

    Au bout de 2h de marche dans un paysage d’herbe et de rocaille, l’itinéraire conduit jusqu’à Kirkjubøur. Dans ce village de poche faisant face à l’île de Sandoy, se trouve l’un des seuls vestiges historiques des Îles Féroé : les ruines d’une cathédrale du 13ème s., souvenir d’un ancien évêché. Le retour à Thórshavn peut s’effectuer en bus ou en taxi.

    Une économie et un style de vie à forte identité

    Quelle est l’identité des Féroé ? A propos d’un archipel si peu connu, la question est légitime. Première réponse : même rattachées au royaume du Danemark, ces îles disposent d’une autonomie et ont toujours refusé d’appartenir à l’Union Européenne. Le Danemark verse une dotation pour assurer quelques services régaliens, comme la police. Pour le reste, les îles Féroé sont quasi souveraines.

    Côté identité, l’archipel possède sa langue, différente du danois. Sa monnaie est liée à la couronne danoise mais les Féroé émettent des billets qui n’ont pas cours au Danemark ! Ces différences exacerbent le sentiment national. Normal pour un territoire riche, sans chômage, dont l’insularité stimule l’idée d’une indépendance qui pourrait arriver un jour.

    Ferme d’élevage de saumon Philippe Bourget | cms

    L’économie provient pour l’essentiel de la pêche et de l’aquaculture. Dans les fjords, les visiteurs verront des fermes d’élevage de saumons, repérables à leurs bassins circulaires à côté desquels une barge alimente les poissons par des tuyaux. Le port de Klaksvik, seconde ville des Féroé, témoigne de l’importance de la pêche au long cours. La taille des navires-usines, véritables entreprises flottantes, interpelle. Ils font la fortune des dynasties de pêcheurs.

    Puisque l’on parle de pêche, évoquons un sujet délicat : la chasse au globicéphale noir. Elle est encore pratiquée sur cet archipel où les villages avaient l’habitude de tuer ces animaux marins pour subvenir à leurs besoins. Même sans cette nécessité nourricière, la tradition perdure, au grand dam des écologistes.

    Fermière et éleveuse de moutons Philippe Bourget

    L’autre production des îles est le mouton. Solitaires et en liberté dans cette immensité, on en croise partout, parfois même dans les villages. Côté architecture, les maisons en bois aux toits recouverts d’herbe sont l’image d’Epinal des Féroé. L’herbe isole du froid. Et quand il s’agit de la tailler, certains propriétaires n’hésitent pas à envoyer un mouton sur le toit !

    S’agissant des transports inter-îles, il existe des ferries, comme dans tous les archipels. Mais pour les îles plus éloignées, l’hélicoptère est roi. La compagnie Atlantic Airways, qui assure des vols vers les Féroé depuis Copenhague ou Paris, en possède deux. Prendre l’hélico comme d’autres prennent le bus pour rejoindre Svínoy ou Fugloy, deux îles septentrionales, est une expérience rare qui laissera un souvenir marquant.

    Une gastronomie originale

    Partir aux Féroé est aussi une aventure culinaire. Deux produits sont incontournables : le poisson et la viande d’agneau. Dans les restaurants ou les rares tables d’hôtes (comme « Heimablídni », chez Harriet et John Gørðum, à Æðuvik), on aura l’occasion de goûter aux deux. Côtiers ou du grand large, tous les poissons sauvages se retrouvent dans l’assiette. Le saumon est aussi omniprésent, issu directement des fermes d’élevage de l’archipel.

    Philippe Bourget | cms

    Côté agneau, tous les modes de préparation existent. Le meilleur est sans doute celui qui fait mijoter la viande durant 13h (!) dans un four. Sa tendreté est alors inimitable. Mais la grande tradition culinaire des Féroé est le ræst. C’est une technique de séchage du poisson et de la viande à l’air libre, ou dans de petits cabanons en bois ventilés naturellement. Après plusieurs semaines, ils prennent un goût fermenté et deviennent consommables. Cette tradition de conservation était utile jadis pour s’alimenter durant les longs hivers.

    Dégustation de brochette de fulmar Philippe Bourget | cms

    A Tórshavn, un restaurant gastronomique met typiquement cette cuisine à l’honneur : Ræst. Pour l’équivalent d’environ 120 € (dîner revient cher aux Féroé, la destination n’est de toute façon pas low cost et un budget conséquent sera nécessaire pour le voyage), on pourra goûter, à travers un menu-dégustation de 14 plats, de la baleine, des oursins, du mouton, du fulmar (oiseau marin), du drylur (pain plat des îles Féroé) ou encore du skerpikjøt (jambon de cuisse de mouton fermenté).

    Dégustation de coquillages au restaurant Ræst Philippe Bourget | cms

    Côté légumes, en revanche, la destination est pauvre. La terre des îles Féroé produit toutefois des pommes de terre et… de la rhubarbe, une plante rustique bien adaptée au climat. Ultime originalité (contestable pour les écologistes), sur l’île de Mykines (la fameuse île aux oiseaux, où le birdwatching est très pratiqué), les habitants ont l’habitude, une fois l’an aux alentours du mois de septembre, de capturer quelques fous de Bassan pour les manger. Tradition, encore, dans cet archipel rude où l’on a toujours eu le réflexe pour se nourrir d’utiliser ce que la nature pouvait offrir.

  • Venise : quand le grand canal vire au vert (ou le Mardi Gras en avance)

    Venise : quand le grand canal vire au vert (ou le Mardi Gras en avance)

    La Fluorescéine, un Stagiaire dans les Eaux usées

    Une annonce a été faite par l’Agence Régionale pour la Prévention et la Protection Environnementale de Vénétie (Arpav), affirmant qu’elle avait repéré un intrus fluorescent dans les eaux, à savoir, la fluorescéine. Elle est généralement employée pour faire du repérage dans les réseaux d’eaux usées, un peu comme un GPS mais en plus glamour.

    Verdict : non toxique

    Heureusement, malgré le choc esthétique, le grand bain de fluorescéine dans le canal s’est avéré inoffensif. Pas de danger pour les gondoliers ni pour les poissons qui, on l’espère, ont apprécié ce petit changement de décor.

    L’Origine du Phénomène : Encore un Mystère à Résoudre

    Malgré tout, l’Arpav n’a pas réussi à déterminer d’où venait cette fluorescéine. Les habitants, intrigués par ce changement soudain de couleur, ont commencé à se poser des questions. Selon le journal local, la police se demande même si des militants pour le changement climatique n’auraient pas voulu faire un coup d’éclat.

    Vert : La Nouvelle Tendance du Grand Canal ?

    Notez que ce n’est pas la première fois que le Grand Canal s’essaye au vert. En 1968, l’artiste argentin Nicolas Garcia Uriburu avait déjà relooké le canal dans une démarche de sensibilisation à l’écologie lors de la 34e Biennale de Venise.