Dans la commune de Viroinval en Belgique, ce petit village d’un peu plus de 600 âmes présente la particularité d’abriter à lui seul quatre musées – l’Écomusée du Viroin, le Musée du Malgré-Tout, l’Espace Arthur Masson et le Musée du Chemin de Fer à Vapeur des 3 Vallées – auxquels s’ajoute le Musée du Petit Format de Nismes. Terre de culture et de patrimoine, Treignes offre un cadre particulièrement agréable pour les visiteurs d’un jour ou d’un week-end. Une destination pleine de surprises à travers des musées vivants.
Donc vous pouvez vous rendre à l’Écomusée du Viroin, pour découvrir le patrimoine rural et tout le savoir-faire de l’Entre-Sambre-et-Meuse.
Jouer les archéologues en herbe au Musée du Malgré-Tout ou vivre une expérience unique, en totale immersion dans l’école des années 30 à l’Espace Arthur Masson.
Pour finir côtoyer de près d’imposantes machines, précieux témoins du passé industriel et ferroviaire belge au Musée du Chemin de Fer à Vapeur des 3 Vallées et découvrir différentes facettes de l’art contemporain au Musée du Petit Format.
Laissez-vous porter par le vent à bord d’un char à voile sur l’une des plus belles et plus grandes plages de l’île de Noirmoutier : la plage de l’Océan à Barbâtre, au sud de l’île. A basse mer, ce sport de plage se pratique toute l’année : peu importe quand et peu importe qui, puisque dès 7 ans, les enfants y sont aussi à l’aise que les adultes ! Avec la mer pour seul horizon, sur des kilomètres de sable fin, le char à voile est l’activité parfaite pour profiter du grand air et lâcher prise, dans un cadre idyllique.
A la recherche de dépaysement ? Et si vous partiez découvrir la Venise Verte, au cœur du Marais Poitevin ? Cet endroit hors du temps se situe dans le sud de la Vendée. 800km de canaux bordés de frênes se fondent dans un paysage de verdure, calme et poétique : vous ne faites plus qu’un avec la nature. Au fil de l’eau, les balades se font à bord d’une barque traditionnelle ou vous êtes guidés ou en canoë kayak où vous êtes aux commandes ! Pagayer seul ou à deux où nul autre ne peut accéder, profitez de l’authenticité de ce parc naturel régional dont la faune et la flore vous marqueront par leur richesse.
Petits ou grands, la chasse au trésor reste pour tous une activité phare pour pimenter les sorties en pleine nature. Le géocaching est tout simplement une chasse au trésor nouvelle génération, inventée dans les années 2000 aux Etats-Unis, qui consiste à utiliser les fonctions d’un GPS pour retrouver des trésors cachés dans la nature. Au Pays des Achards, l’Office de Tourisme propose 8 parcours dont un au lac du Jaunay, véritable bijou de 114 hectares. Hérons cendrés, cormorans, grèbes huppés et martins-pêcheurs pourront être observés. Profitez des rives du lac pour vous évadez au son du chant des oiseaux !
Avis aux amateurs de sensations fortes : dans ce parc de loisirs extérieur, c’est un passeport pour l’aventure qui s’offre à vous. Entre amis ou en famille, laissez-vous tenter par de nombreuses activités. Attention au vertige, vous découvrirez un des plus grands parcs d’accrobranche au monde ! Enfilez une combinaison et un masque adapté et affrontez-vous sur un terrain de paintball ! Les plus courageux oseront peut-être le quick jump ? Il faudra se lancer du haut d’une tour en bois de 18 mètres ! A partir de 2 ans les activités sont adaptées et quoi que vous choisissiez, l’important est bien sûr, de relever le défi.
Au pas, au trot ou au galop, découvrez la forêt domaniale de Mervent-Vouvant. Non loin de Fontenay Le Comte, ville d’art et d’histoire, se trouve ce massif forestier. Paradis des randonneurs et amoureux des points de vue, les paysages vallonnés de cette échappée verte de 5000 hectares sont à couper le souffle. A cheval à travers les sentiers, 5 circuits en boucle peuvent se réaliser à l’ombre des arbres. Un moment unique à savourer avec votre cheval, une véritable bouffée d’oxygène et de liberté.
La Brasserie Dubuisson, c’est une histoire familiale longue de 250 ans. Un aventure menée par 9 générations de la même famille, ayant laissé beaucoup de traces encore perceptibles aujourd’hui dans l’univers et le caractère des bières Dubuisson. Vous pourrez découvrir tout ceci au sein même du Dubuisson Beerstorium. Un parcours dans lequel réalité virtuelle, animations 3D et escape game se confronteront aux traces du passé.
Brasserie Dubuisson
En plus de la visite « classique » des lieux, vous pourrez également expérimenter le Dubuisson Beerstorium autrement. Les Trolls de la Brasserie vous inviteront à résoudre les énigmes qu’ils vous poseront au travers des différentes pièces thématiques du château. Un parcours qui fera appel à votre sens de l’observation et à votre réflexion. En complément de la visite, la Brasserie Dubuisson vous propose une dégustation de trois de ses bières (sur un choix de quatre bières différentes) afin de terminer votre visite dans les meilleures conditions.
Etangs de plessis Anne-Sophie Flament – Oise Tourisme – OT du Pays Noyonnais
Les enfants savent qu’ils n’y réchappent jamais : nous, on aime les balades ! Alors quand il y a des sites naturels à proximité, on sautille de joie. C’est ainsi qu’on s’est rendus aux étangs du Plessis Brion. Cette réserve ornithologique est immense : 28 hectares à découvrir. Pour motiver les troupes, on a offert des jumelles aux enfants : à nous l’exploration. Des espaces d’observation agrémentent le circuit : une belle idée. Hélas, nous étions tout sauf silencieux. Alors, à part des canards colvert, on n’a pas observé grand-chose.
« les cœurs de Noyon »
Les coeurs de noyon Anne-Sophie Flament – Oise Tourisme
Quand on a eu respiré à pleins poumons, on s’est rendus à Noyon. On voulait se poser autour d’un chocolat chaud pour recharger les batteries. Ce fut l’occasion de goûter « les cœurs de Noyon », des petites gourmandises locales (œuvres du pâtissier Yvon Berthelot) qui renferment de la confiture. C’est que, voyez-vous, Noyon est la capitale du fruit rouge ! J’ai fait une (petite) entorse à mon régime : après tout, c’est un devoir de goûter les spécialités des lieux visités.
On est ensuite partis vers la cathédrale !
Cathédrale de Noyon Anne-Sophie Flament
Cette cathédrale est une des toutes premières grandes églises gothiques de France dont la construction a démarré en 1145. Les enfants adorent visiter des églises : c’est à qui allumera sa bougie en premier. Ce qui m’a touchée dans cette cathédrale ? Les immenses verrières qui habillent la voûte. Traversées par la lumière, elles éclaboussent le sol de couleurs. L’édifice est niché dans un quartier canonial : de jolies choses sont à voir tout autour. Il suffit d’ouvrir grand les yeux et de flâner.
« Coucoo La Réserve »
Coucoo La Réserve Coucoo La Réserve_Elsa & Cyril
On a passé la suite de la journée dans un endroit des plus insolites : l’éco-domaine « Coucoo La Réserve », qui abrite 16 cabanes perchées ou sur pilotis. Nous avions réservé une cabane canadienne, face aux étangs. Et, avant que le soir ne tombe, on a encore eu le temps de faire un tour en barque dans la réserve ! J’ai apprécié la grande terrasse extérieure de la cabane : cela a encore permis aux enfants de s’amuser dehors. Quant au « panier petit-déjeuner » commandé, il nous attendait au réveil. Magique ! Avant de partir, on a pris le temps de faire une belle balade dans le massif forestier du domaine. On vous l’avait dit : nos chaussures de randonnée ne sont jamais loin.
Au fil de l’eau
Bateau croisière l’Escapade Anne-Sophie Flament – Oise Tourisme – OT du Pays Noyonnais
Un sandwich avalé, nous nous sommes ensuite rendus à Longueil-Annel pour en apprendre plus sur la vie « des gens de l’eau ». A la Cité des Bateliers, on se met carrément dans la peau d’un p’tit mousse. Les enfants ont apprécié. Ils n’ont pas écouté tout ce qui se disait (des kiosques sonores sont à disposition) mais ils ont été curieux de plein de choses. Leur moment préféré ? Celui où l’écluse s’est mise en mouvement. Moi, j’ai simplement apprécié le fait d’être sur la péniche Freycinet et d’admirer le paysage. Les vieilles manufactures, les toutes petites maisons de briques rouges, les ponts rencontrés. Si paisible !
On a poussé une pointe jusqu’à Passel : mon amoureux voulait goûter au whisky d’Ergaster, dont on lui avait dit des nouvelles. Il a acheté quelques bouteilles. « Elégant et rond ; corsé et fruité » : pour un peu, on aurait pu croire qu’il parlait de moi !
Seul regret ?
Celui de n’avoir pas eu la possibilité de pédaler sur la Scandibérique : cette véloroute qui va de la Norvège à l’Espagne et traverse l’Oise. Cela aurait été l’occasion de relier Noyon à Pont-l’Evêque, justement. D’ailleurs, sachez qu’une nouvelle application permet de parcourir les sites incontournables à vélo. « Les folles aventures de Louise Pignon », c’est 4 excursions à vivre à vélo à travers l’Oise. Comme une chasse aux trésors pour découvrir les pépites de la région.
Pont-l’Evêque Xavier Renoux – Oise Tourisme
Mais la vérité, c’est qu’on ne sait pas tout faire le temps d’un weekend ! Ce sera donc pour une autre fois. Quand les enfants seront plus grands. Ou qu’on reviendra en amoureux !
Je vous l’accorde, quand on cherche une destination proche pour passer un week-end un rien dépaysant, on pense tout naturellement à l’Ardenne ou à la mer. Mais j’ai décidé de sortir des sentiers battus et d’explorer une région qui gagne à être connue en tant que destination touristique.
À l’image de la ville d’Essen en Allemagne, qui a fait de son passé industriel un atout, Charleroi encourage désormais tout un chacun à venir découvrir ce qui a fait sa richesse aux 19e et 20e siècles, à commencer par ses terrils. Ces collines artificielles, érigées par l’accumulation de résidus issus de l’extraction du charbon, sont devenues des havres naturels remarquables qui invitent à la promenade.
5 sites à ne pas manquer
Avant de me lancer à l’assaut de ces drôles de collines, j’ai effectué quelques recherches sur la plateforme de Charleroi Métropole Tourisme qui recense tous les sites à découvrir à Charleroi et dans la vingtaine de communes alentour. J’ai repéré plusieurs terrils en libre accès : celui du Martinet à Roux, celui des Vallées à Gilly, le terril Saint-Charles à Marchienne-au-Pont, celui, célèbre, du Bois du Cazier et enfin le terril des Piges à Dampremy.
Leslie Artamonow
J’ai jeté mon dévolu sur ce dernier car il offre un panorama exceptionnel sur la ville en contrebas, tout en étant facile d’accès depuis le centre-ville. Formé de plusieurs monticules, il s’étend entre la chaussée de Bruxelles, la route de Mons, la rue Joseph Wauters et la rue Decoux où se situe l’accès principal, situé juste derrière la plaine de jeux. Comme pour gravir tout terril, je vous invite à vous munir de bonnes chaussures de marche, les chemins, riches en terre noire, n’étant pas compatibles avec des baskets blanches !
De Dampremy à Marchienne
Après une matinée ensoleillée passée sur les hauteurs de Dampremy, je me suis ensuite rendu au sud de Charleroi et plus précisément sur le site du terril Saint-Charles. Celui-ci est né des extractions du puits Saint-Charles qui a fermé en 1958. Dans les années nonante, les deux terrils de Bayemont et Saint-Charles ont été exploités pour leur charbon résiduel puis remodelés en une seule et même colline. Les autorités locales ont eu la bonne idée d’y planter des arbres et des plantes herbacées et, peu après, une faune et une flore spontanées sont venues enrichir la biodiversité du site.
Leslie Artamonow
Ici aussi j’ai particulièrement apprécié la découverte de ce terril qui se distingue par sa sérénité. Ce petit circuit, très aisé dans l’ensemble, grimpe en douceur vers le plateau intermédiaire de la colline où l’on découvre un ancien bassin de décantation aujourd’hui peuplé de roseaux. Le sentier monte ensuite en pente douce vers le sommet où l’on jouit d’une vue fantastique sur le relief de la région ainsi que sur les usines de Marchienne-au-Pont et Marcinelle. Le parcours s’achève par une jolie boucle autour du bassin en contrebas où se dévoilent différents points de vue sur les environs.
La Boucle Noire
Vous n’avez jamais entendu parler de la Boucle Noire ? Eh bien moi non plus, du moins jusqu’à ce que je tombe sur un plan expliquant le concept. Si le GR des Terrils (baptisé GR412) consiste en un sentier de plus de 300 km qui relie Bernissart à Liège en passant par Charleroi, sachez qu’une boucle de 22 km peut être effectuée en démarrant depuis la gare de Charleroi-Sud. On peut donc facilement s’y rendre en train, d’où que vous veniez en Belgique. Cette randonnée d’un jour m’a permis de découvrir les châteaux de Marchienne et de Monceau mais aussi les terrils du Martinet et la chaîne des terrils de La Docherie. Un parcours qui comprend l’ascension de quatre collines artificielles, reliées entre elles par des passages et des sentiers. J’ai particulièrement apprécié le balisage clair et bien visible qui permet de cheminer facilement tout au long du parcours !
Leslie Artamonow
L’expérience vous tente ? Alors comme moi, rendez-vous sur le site de Charleroi Métropole Tourisme pour préparer votre escapade au Pays Noir !
Ici, les maisons en torchis et vieilles pierres du pays semblent sorties d’un conte de fées. Les pans de bois colorés et les colombages des façades sont tout grignotés de verdure et de glycines. En ce mois de mai, les grappes mauves sont légion. Je n’ai pas cessé d’appuyer sur le déclencheur de mon Reflex. La seule chose que je n’ai pas pu immortaliser, c’est leur parfum incroyable.
Si vous venez un petit peu plus tard dans la saison, c’est un autre tableau magnifique qu’il vous sera donné d’admirer, car Gerberoy est « le village aux milles rosiers ». En été, les roses aux couleurs éclatantes fleurissent partout et se mêlent aux hortensias et roses trémières. Ici, la rose est si importante qu’elle a même son jour de fête : elle est mise à l’honneur un des premiers dimanches de juin. L’occasion de repartir avec un rosier de collection !
Un havre de paix
Roseraie – Jardin le Sidaner PROPHOTO / Dominique Le Sidaner
C’est grâce à Henri le Sidaner que la rose tient la vedette à Gerberoy : le peintre post-impressionniste avait jadis invité chaque habitant à en planter devant chez soi. Le jardin de l’artiste, construit le long des ruines d’une ancienne forteresse, est un paradis : 4000 m2 d’extase et de douceur. Si vous avez l’âme rêveuse, c’est un incontournable : balustrades, pergola, chemin de ronde, pans de ruines… Je serais bien restée assise là, toute la journée, sur mon banc de pierre. Pour d’infinies rêveries.
Une revanche sur l’histoire
Quant on y pense, c’est une jolie revanche que Gerberoy s’offre là. Car si le village est aujourd’hui réputé pour ses « mille » roses, il fut le théâtre d’une histoire agitée. Vikings, Bourguignons, Anglais se succédèrent et le village fut maintes fois assiégé, brûlé, démantelé…
« Jardin des Ifs »
Jardin des ifs à Gerberoy Oise Tourisme
Une autre escapade à faire est celle du « Jardin des Ifs » : ici, les ifs et buis sont taillés de très près. Les amoureux des volumes, du graphisme et du style classique seront ravis ! En ce qui me concerne, j’avoue que j’ai moins aimé. Je n’y ai pas retrouvé la poésie et le romantisme qui me font davantage vibrer. Il n’en reste pas moins que c’est un jardin impressionnant à visiter. Coup de cœur pour les carrés potager cultivés en permaculture : du tout fou qui me plaît beaucoup. Et puis, j’ai aimé gouter la faisselle au confit de pétales de roses au « Salon de thé du jardin ». J’ai passé un moment délicieux et bucolique sur la jolie terrasse ensoleillée.
Tea time !
J’en profite pour vous dire que les salons de thé sont nombreux ici et qu’on a envie de s’arrêter partout. « L’atelier gourmand de Sarah » est un autre incontournable : les douceurs et autres gourmandises sont présentées dans de jolis services en porcelaine. La classe !
Une teinte bleue unique !
La maison bleue Alexandra Meurant – Oise Tourisme
Avant de pousser la porte de la Collégiale Saint-Pierre, arrêtez-vous devant la Maison Bleue, qui date de 1691 ! Située à l’entrée des remparts qui mènent à la collégiale, vous ne pourrez pas la louper. Sa teinte bleue est unique et vous émerveillera. Point de bleu dans la Collégiale : ici, les tons chauds dominent. L’éclairage des lustres et l’éclat du vitrail confèrent au lieu une ambiance particulière : j’aime le calme de ces lieux.
N’hésitez pas à ensuite vous balader sur les remparts !
La promenade est bordée d’arbres et la vue porte loin : situé sur une butte, Gerberoy domine de jolis horizons. L’Hôtel de Ville du XVIIIe vaut le détour aussi. Et puis, dans ce village qui figure parmi les plus petits de France, se cache aussi le plus petit vignoble de France : le Clos Gerberoy ! Près de 1000 pieds ont été plantés là au début des années 2000. Chose amusante : vous pouvez devenir le parrain ou la marraine d’un pied de vigne.
Initiation poterie
La poterie Alexandra Meurant – Oise Tourisme
Les passionnés sont partout à Gerberoy et visiter leurs galeries et ateliers d’artistes est un vrai bonheur. J’ai choisi de m’initier à la poterie (j’en rêvais depuis mes dix ans !). Stéphanie, l’artisane potière rencontrée, m’a invitée dans son univers et j’ai adoré. Toucher l’argile, c’est grisant. Pour ce qui est du résultat de ma production, je ne vous en dirai pas plus. De toute façon, seule compte la joie d’avoir osé, non ?
« Le Logis de Gerberoy »
Le Logis de Gebreroy Logis de Gerberoy
Et si comme moi, vous n’avez plus envie de quitter Gerberoy, réservez-vous une chambre au cœur du village. « Le Logis de Gerberoy » propose des chambres sublimes : parquet, poutres et couleurs douces invitent à la détente. Le lieu idéal pour poursuivre la rêverie. Et cerise sur le gâteau, une table d’hôtes est proposée. Il n’y a qu’à mettre les pieds sous la table et savourer.
Je ne sais pas vous le dire autrement : Gerberoy est une carte postale ! S’offrir une parenthèse dans ce village médiéval vous fera voir la vie en rose. Ni plus, ni moins.
Bibliothèque du chapitre de la cathédrale de Noyon
Senlis, ville Royale
Le château, le village et le lac de Pierrefonds
A 2H30 de Bruxelles seulement
Cités médiévales, cathédrales effilées et châteaux de contes de fées ; jardins enchanteurs et vertes forêts splendides ; villages charmants ou parcs d’attractions Il y en a pour tous les goûts et c’est une infinité de possibles qui se présentent à vous, à quelque 35 km au nord de Paris. Petit aperçu de cette destination haute en couleurs dont certains noms ne vous sont certainement pas inconnus : Chantilly, Compiègne et Senlis ! Oui, oui c’est bien dans l’Oise.
300 châteaux, reflets du rôle qu’a joué cette région
Princes, rois, impératrices… ils furent nombreux à faire de cette terre leur lieu de villégiature. Les passionnés de châteaux et autres bâtisses incroyables s’en donneront donc à cœur joie : l’Oise ne compte pas moins de 300 châteaux, parmi lesquels des monuments de renom. Le Château de Chantilly est un incontournable. Ce bijou, œuvre du duc d’Aumale, est posé dans un superbe écrin : canaux, bassins et rivières habillent le parc et les différents jardins, dont le jardin « à la française » réalisé par Le Nôtre en personne. Un conseil : listez avant de vous y rendre les œuvres que vous souhaitez découvrir. Chantilly compte parmi les plus beaux musées de France et ses collections sont tout aussi vastes que remarquables. Il vous faudra visiter le Musée Condé, les appartements du duc, le Cabinet des Livres, ainsi que les Grandes Ecuries et le Musée du Cheval. Et pourquoi ne pas visiter également le Pavillon de Manse avec la machine hydraulique qui alimentait en eau les jeux d’eau des jardins ?
Jerome HOUYVET
Un autre voyage dans le temps que vous ne pourrez pas manquer de vivre se trouve au Château de Compiègne ! Bâti par Louis XV et Louis XVI, réaménagé sous Napoléon Ier et Napoléon III, il fut un haut-lieu de la vie de cour et une des trois plus importantes résidences royales et impériales françaises. Quel étonnement lorsqu’on y pénètre, on dirait que Napoléon III a quitté les lieux la veille. Sa beauté et son histoire émerveillent tous ceux qui passent par là. Ne manquez pas Le musée national de la voiture et des calèches. Tout simplement unique. Oui, on vous le dit, l’Oise possède un patrimoine bâti rare à découvrir au plus vite !
Château de Compiègne Elsa Cyril – Oise Tourisme
Situé à l’orée de la forêt de Compiègne et juché sur son piton rocheux, le château de Pierrefonds semble surveiller le village. Ce château fantastique, ou le réel se mêle à l’imaginaire, fend le ciel de son armure de pierre. Effet waouh garanti !
château de Pierrefonds shutterstock
Un formidable écrin naturel
Mais elle offre aussi un bain de nature authentique. Des jardins incroyables, d’immenses forêts domaniales et un patrimoine végétal unique. Et croyez-le ou non, pas un seul jardin, pas une seule forêt, pas un seul parc naturel qui ressemble à un autre ! Des heures de flâneries et promenades s’offrent à vous. A pied, à vélo ou à cheval, l’Oise vous invite à mieux respirer, à revenir à l’essentiel.
La Scandiberique en forêt d’Ermenonville aerophotostudio.fr
Beauvais est, par exemple, le point de départ idéal pour une parenthèse nature : après avoir admiré la Cathédrale, qui domine à 47 m de hauteur, vous partirez découvrir les collines bocagères, les rivières et la pleine campagne. Le parcours bucolique vous mènera de potagers en marais et de forêt de chênes en forêt de hêtres.
Autre exemple de rêverie : la forêt domaniale de Compiègne, qui offre 15.000 hectares à explorer ! Vous partirez en direction de Pierrefonds, via la boucle à vélo entre Compiègne et Pierrefonds , et admirerez son château de la Belle au Bois Dormant, tout droit sorti des contes de fées et baigné dans un camaïeu de vert.
En forêt de Compiègne Allwrite
Des villages authentiques
Vous en traverserez, des jolis villages ! Mais s’il fallait n’en citer qu’un, ce sera Gerberoy ! Ses ruelles pavées, ses maisons en torchis et pans de bois colorés et sa célèbre « maison bleue » font de lui un des plus beaux villages de France. Chemin faisant, vous passerez sous les remparts et découvrirez la collégiale Saint-Pierre. Mais, Gerberoy, c’est aussi le village aux mille rosiers : quand le peintre Henri le Sidaner tomba amoureux du village, il y posa chevalets et couleurs, parfums et fleurs. Depuis lors, c’est le village tout entier qui fleurit. Le jardin des Ifs est quant à lui l’occasion de se poser sur des petits bancs pour s’imprégner de la vue si belle sur l’Oise.
Gerberoy, Plus Beau Village de France Anne-Sophie Grossemy
Et, tant qu’on en est à parler du doux parfum des roses, ne manquez pas de visiter le domaine de Chaalis : une superbe roseraie se trouve là, au pied de l’abbaye royale de Chaalis, joyau caché au cœur de la forêt d’Ermenonville. Ses ruines du 12e siècle, son château, son orangerie, sa chapelle du 13e, son jardin à la française, son étang et sa petite chapelle Sainte-Marie en font un lieu pleinement romantique. 800 ans d’Histoire et des émotions à profusion, au milieu d’un parc de 1000 ha…
Abbaye de Chaalis Bruno Beucher
Un parc qui résiste encore et toujours à l’envahisseur…
Et puis, c’est aussi dans l’Oise qu’on retrouve nos irréductibles Gaulois : le parc Astérix vous attend pour vivre une aventure pleine de rires et de sensations fortes. Un voyage qui vous replonge dans les fabuleuses histoires d’Astérix et Obélix !
Et encore…
Je continue mon escapade, et ne manquerai pas de vous détailler mes prochaines découvertes. L’Oise a encore de nombreux essentiels… comme la cathédrale de Noyon ou celle de Senlis. Comme le Mémorial de l’Armistice, intimement lié à la forêt de Compiègne… une foule de villages en pierre de France. Tant de choses à vous dire, tant de de choses à vous raconter. Je fais vite !
Cette fois, c’est avec mon ado blondinette que je suis partie en vadrouille : un week-end mère-fille, c’est précieux. C’est à quelques pas du centre-ville de Namur que nous avons posé nos bagages. J’avais réservé une nuit dans une chambre d’hôtes au nom rigolo ! « Avou Nozôtes », cela signifie « Avec Nous » en wallon. Une belle trouvaille quand on voit l’accueil que Valérie et Bart nous réservent : leur famille n’est que sourire et gentillesse. Ma fille a eu un réel coup de cœur pour la décoration de la chambre : motifs végétaux au mur, bois clair, couleurs vives. J’ai aussi apprécié la vue sur la Sambre : si romantique, ce halage jambois. Autre point fort du lieu : la table d’hôte ! Nous avons mangé un risotto succulent et, en bonne compagnie de surcroît : Valérie et sa famille nous avaient fait une place à leur table. Notre gourmandise a encore été comblée au p’tit déjeuner : il y avait de tout. Ma fille, qui ne déjeune jamais à la maison, a dévoré. J’ai seulement regretté qu’il fasse frisquet encore : faire un jeu de société sur la belle terrasse ou papoter à l’ombre des arbres fruitiers du jardin m’aurait bien plu.
Bart Deknock
J’ai ensuite emmené ma cadette flâner dans le vieux Namur : on était à deux pas. On a bien sûr poussé la porte des magasins et boutiques : comme on dit, il faut savoir motiver les troupes ! Après avoir ramené nos petites emplettes à la chambre d’hôtes, nous sommes parties à l’assaut de la citadelle : l’application Totemus, dont je suis fan, venait de proposer une nouvelle chasse sur les remparts de la forteresse namuroise. On a passé deux heures là-haut, à traverser ces espaces construits au Moyen-Age.
Le lendemain, on a pédalé entre Namur et Dinant : la Meuse, juste pour elle et moi ! Nous avons suivi le balisage de l’EuroVelo 5 qui permet de partir à la découverte de bien jolis paysages. 27 km en tout et pour tout entre Namur et Dinant. Mais, même si le parcours est facile, je n’ai pas été jusqu’à Dinant. Car, comme vous savez, après l’aller, il y a le retour. On a tout de même fait une bien jolie balade à vélo, au bord de l’eau et des falaises, avec pauses cookies double chocolat et selfies souvenirs. Avant de rentrer chez nous, j’avais encore envie de l’emmener rêver aux Jardins d’Annevoie. Mais sa mine boudeuse m’en a dissuadé : elle avait eu sa dose de grand air. Je me suis inclinée : je reviendrai seule arpenter ces allées dans lesquelles j’aime me balader en toute saison… !
Vivez l’aventure !
Les chambres d’hôtes « Avou Nozôtes » sont situées dans une maison de maître, non loin du centre-ville de Namur : idéal pour partir explorer la ville.
Situées au premier étage de la maison, les deux chambres sont équipées et rénovées : lit king-size et confort absolu. La chambre Meuse permet de loger jusqu’à 3 personnes. La chambre Sambre permet, elle, d’en loger jusqu’à 4.
La table d’hôte, partagée avec Valérie et sa famille, se décline en deux formules. Quant au petit-déjeuner, classique ou VIP, il vous régalera.
Pratique : vous pouvez vous garer dans l’allée de la maison. Et si vous venez à vélo, sachez que l’hébergement est labellisé Bienvenue Vélo et met à disposition différents services adaptés.
L’EuroVelo 5
Cet itinéraire cyclable européen de longue distance couvre 3000 km et traverse 7 pays ! Au départ de Roubaix, en France, l’EuroVelo 5 serpente tantôt en Flandre, tantôt en Wallonie, avant de mettre le cap sur Bruxelles, puis sur le Brabant wallon et le Namurois, et de prendre fin à la frontière luxembourgeoise.
Denis Erroyaux Anseremme Meuse Bike
L’étape 5 de l’EuroVelo 5, qui est à quelques tours de pédales de la chambre d’hôte, longe le RAVeL qui va de Namur à Dinant.
Ici, c’est la nature qui anime à elle seule les jeux d’eau. L’élégance et la magie sont partout : je pourrais y rester des heures.
JP Remy
Les Jardins sont ouverts chaque jour, de 9h30 à 17h30 et un parking gratuit vous attend.
Et si vous avez un petit creux, vous trouverez sur place de quoi vous restaurer.
Dinant
Dinant, une des plus belles villes d’Europe, est juste à côté : à vous la citadelle, la Maison Leffe, la Grotte Merveilleuse, les croisières en bateaux, la fabrication de sa célèbre couque… On reviendra !
En cause ? Le nouveau calendrier des vacances francophones et les conditions météorologiques favorables. La ville côtière a annoncé que le taux d’occupation a dépassé les 90% lors du week-end prolongé du 1er mai.
Les chiffres des réservations dans les hôtels d’Ostende témoignent du choix de nombreux Belges francophones d’opter pour la côte lors de leurs vacances de printemps. Pendant les vacances de Pâques flamandes, on avait constaté une diminution logique du nombre de touristes wallons, mais celle-ci avait été compensée par une augmentation du nombre de touristes flamands et étrangers venus sur la Côte. Avec le nouveau calendrier scolaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la côte flamande bénéficie désormais d’un nouvel afflux de vacanciers.
“Nous investissons de toute manière en Belgique francophone, à travers les réseaux sociaux et une newsletter qui touchent un certain nombre de passionnés d’Ostende. Nous renforçons désormais cette stratégie avec des campagnes ciblées à l’approche des vacances, en espérant que cette tendance positive se poursuive à l’avenir“, explique Bart Tommelein, le bourgmestre d’Ostende.
L’Auberge du Poteaupré, la meilleure auberge pour se ressourcer
Marcher d’Orval à Rochefort en passant par Chimay est une performance. Cette « balade » peut se faire en plusieurs jours avec des arrêts dans des hôtels ou auberges vraiment sympathiques. Je me promets de la tenter un jour dans son intégralité. Dans l’immédiat, le pèlerin-touriste que je suis veut juste se faire plaisir. Me voilà dans cette étape, au milieu des bois avec ma carte (que vous pouvez acheter sur le site des Sentiers GR grsentiers.org/). A droite, l’Abbaye de Scourmont, où se brasse la Chimay vendue dans le monde entier et, à gauche l’Auberge de Poteaupré où de bons esprits m’ont suggéré d’y faire une halte.
L’Auberge de Poteaupré est perdue au milieu de nulle part. Un petit quelque chose d’un relais enchanté pour les marcheurs. Une vieille bâtisse avec 7 chambres (seulement) ultramodernes. Chaque chambre porte le nom d’une bière. Je choisis la « Chimay Rouge » pour y passer une nuit. Ensuite direction : le bar de l’auberge, un incontournable. À mi-chemin entre le pub irlandais et la brasserie parisienne, il se dégage de l’endroit une atmosphère incroyable. Je commande un tourniquet avec 5 Chimay servies au fût. J’avoue un coup de foudre pour la Chimay dorée et un fameux béguin pour la Chimay verte en bouteille, un florilège d’épices terriblement bien dosées à 10º. La terrasse de l’auberge est un must pour l’été, l’Espace Chimay ravira les amateurs d’histoires brassicoles mais l’appel de la foi est et reste tout aussi important.
Benjamin Maréchal
Le fameux Vitoulet
Après un apéro prolongé, je marche 8 minutes en traversant la forêt pour rejoindre l’Abbaye de Scourmont. C’est ici que tout a commencé. Il ne reste plus que 11 moines aujourd’hui. Le cimetière, aux allures militaires, rend hommage à toutes les générations antérieures qui ont bâti cet endroit en dehors des âges. Le cloître de l’abbaye est un fameux havre de paix.
J’avoue avoir eu un petit privilège. J’ai pu visiter la brasserie Chimay qui normalement est interdite au public. Au passage, mon guide m’amène dans la plus grande bibliothèque cistercienne du monde. On y trouve même tous les exemplaires d’Hergé dédicacés par Hergé lui-même.
Benjamin Maréchal
Retour à l’auberge pour mon souper. Je me régale avec un Vitoulet, le fameux pain de viande fourré au fromage de Chimay. C’est un goût qui rappelle l’enfance comme dirait l’autre. Bien décidé à emporter quelques souvenirs, je repasse par la boutique pour acheter 5 fromages et quelques bouteilles dans des cagettes de bois. L’occasion de découvrir au détour d’un packaging spécial que la Chimay est sponsor officiel du Giro 2023. Bon avec tout ça, ma randonnée n’est pas finie. Je me prépare pour l’étape du jour.