Que vous soyez amateur de marche à pied ou de cyclotourisme, on ne compte plus les sentiers et chemins balisés qui jalonnent Namur et sa région. Parmi ceux-ci, on trouve le RAVeL qui est composé de voies vertes essentiellement aménagées sur les chemins de halage et les anciennes lignes de chemin de fer. Dans le namurois, différents itinéraires sont possibles, notamment le long du RAVeL de Meuse. Avec des distances à parcourir qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de kilomètres, ces balades peuvent s’effectuer tant à pied qu’à bicyclette.
xplore Meuse Denis Closon
Autre parcours remarquable : la Meuse à Vélo (ou itinéraire EuroVelo 19), le premier itinéraire cyclable de longue distance qui suit le cours de la Meuse au travers de trois pays, dont 150 km en Wallonie. Vous découvrirez tout au long du parcours de beaux paysages variés et une richesse tant culturelle que culinaire. Enfin, vous pouvez aussi jeter votre dévolu sur la Véloroute des Pélerins (EuroVelo 3) ou encore la Via Romea Francigena (EuroVelo 5) qui vient d’être élue “Véloroute de l’année 2023” au salon “Fiets & Wandelbeurs” à Utrecht.
Suivez le guide !
xplore Meuse Denis Closon
Le long de votre parcours, optez pour les établissements labellisés Bienvenue Vélo. Vous aurez ainsi la garantie de débarquer dans un lieu où il fait bon s’arrêter et où vos hôtes sont ravis d’accueillir les cyclistes. Ce label est octroyé à des hébergements, des établissements du secteur horeca ou encore des attractions touristiques situés à proximité d’un réseau cyclable comme le RAVeL.
Ravel à vélo le long de la Meuse à Profondville )WBT – Christophe Vandercam
Vous pouvez aussi suivre les Points Noeuds de la Province de Namur, ce maillage de voiries tranquilles, constitué en réseau, qui offre la possibilité de se balader à son rythme et sans carte puisque chaque intersection du réseau est numérotée et dotée d’une flèche directionnelle. Une vaste toile d’araignée qui n’a de cesse de croître et qui propose des dizaines de promenades différentes, à effectuer à deux-roues. De quoi composer votre itinéraire sur mesure et rouler en toute liberté et selon votre niveau.
Balade entre les châteaux et une pépite à ne pas manquer
Franc Waret xplore Meuse Denis Closon
Particulièrement recommandée aux familles, la commune de Fernelmont vous propose une balade à vélo d’un peu plus de 23 km intitulée “Fermes, châteaux et jardins”. Celle-ci vous permettra de visiter les environs en empruntant des petites routes de campagne, tout en traversant différents villages tels Franc-Waret, Hingeon, Pontillas, Novilles-les-Bois, Tillier ou encore Marchovelette. La boucle débute au pied du magnifique château de Franc-Waret et rallie celui de Fernelmont. Des petites pauses alliant découvertes et observation des lieux permettront aux petits comme aux grands de reprendre régulièrement des forces.
Abbaye ND du Vivier
Une pépite dans la région : l’Abbaye Notre-Dame du Vivier qui, depuis quelques années, fait l’objet d’une importante rénovation. Située à 7 km à l’est de Namur, celle-ci se trouve en lisière de la forêt de Marche-les-Dames depuis près d’un millénaire. Un lieu hors du temps où il est possible de boire un verre (dont l’excellente bière locale la Clem de Castro), de se restaurer (en terrasse ou dans une chapelle réaménagée !), ou encore de loger. Il n’y a pas d’endroit plus magique et plus unique en région namuroise ! De quoi vous immerger dans une nature sublime au milieu d’un édifice fondé au temps des croisades !
Où passer la nuit ?
A l’occasion de cette balade autour de Fernelmont, on ne peut que vous recommander de passer une nuit sur place. Pourquoi ne pas opter pour une formule originale à l’image de La Roulotte de Nanou, où vous dormirez dans un lieu insolite, en pleine campagne, à seulement dix minutes de Namur. La région compte bien entendu aussi des chambres d’hôtes. À Marchovelette, Laurence et Rémy vous accueillent dans une charmante maisonnette baptisée À l’ombre du noyer. Rustique mais soignée, la décoration invite à la détente et à la déconnexion, tandis que le jardin, qui est mis à la disposition des convives, est synonyme de relaxation. Un petit paradis qui se trouve lui aussi à moins d’un quart d’heure de la capitale wallonne !
Parce que dans l’Oise, le patrimoine artisanal et industriel vaut sacrément le détour : clouterie, dentellerie, tabletterie, poterie, brosserie … Les savoir-faire sont aussi riches que diversifiés et c’est un vrai bonheur de les découvrir!
Le Moulin musée de la brosserie VAN EES BEECK
Pour commencer, poussez la porte du Moulin de la Brosserie, à Saint Félix. Classé monument historique, le Moulin est le dernier vestige d’une activité industrielle très importante dans l’Oise. S’il y a bien un art auquel je ne connaissais rien, c’est celui de la brosserie fine en os et en bois. L’exposition nous raconte tout de l’incroyable fabrication de ces délicats objets. J’ignorais que les premières brosses à dents françaises avaient été fabriquées dans l’Oise vers 1810. Plaisir suprême : vous pouvez repartir avec des brosses en tout genre. Moi, j’ai acheté un blaireau pour la fête des pères ! Petit conseil : pensez à réserver votre visite.
Clouterie Rivierre – Creil Bruno Beucher – Oise Tourisme
Une autre usine à voir est celle de la Clouterie Rivierre à Creil. Quelle ambiance dans cette manufacture qui date de 1888 : la grande verrière, les poutres métalliques, les 325 machines à clous sont remarquables. Chaque jour, ce sont des milliers de clous forgés qui sont fabriqués sur ces machines d’époque. Et ne dites pas ici qu’un clou est un clou : l’usine en fabrique pas moins de 2800 références différentes ! L’histoire de la Clouterie, classée Entreprise du Patrimoine Vivant, vous est narrée chaque mercredi. Heureusement, parce que je suis restée une grande enfant, j’ai pu, moi aussi, réaliser un objet-souvenir à partir de clous !
Musée de la Nacre et de la Tabletterie CRT Picardie / V. Colin
Arrêtez-vous également au Musée de la Nacre et de la Tabletterie, àMéru. Ici, tout brille ! Ecailles, cornes, coquillages, huîtres perlières, os, ivoire… Le luxe et la raffinerie sont partout. On vous explique l’art de fabriquer des boutons et des jeux de dominos. Les ateliers fonctionnent : à vous les démonstrations, autour de l’imposante machine à vapeur. Et, nouveauté, nous avons rencontré les fantômes du musée lors d’un escape game riche en surprises et découvertes ! Si le cœur vous en dit, sachez que des ateliers de bijoux nacrés sont organisés dans le coin !
musée de la dentelle de Chantilly
Qui dit bijoux, dit aussi dentelle : c’est un must, il vous faut découvrir la dentelle de Chantilly ! Très en vogue depuis que l’impératrice Eugénie en lança la mode, la dentelle est un savoir-faire incontournable de l’Oise. Le Musée abrite plus de 1000 pièces de dentelle cousue main et datant du XIXe siècle. Châles, ombrelles, éventails, cravates… Quel travail remarquable ! Moi qui ne sais pas raccommoder une chaussette, j’étais en extase. Petit plus : l’exposition du moment, qui rassemble des artistes contemporains et s’interroge sur la notion de dentelle dans l’art : surprenant !
Maison de la Pierre Grégory Smellinckx – Oise Tourisme
A Gerberoy et à Beauvais, c’est la poterie qui est reine ! Si elle a connu son apogée dans la région entre le XIe et le XIIIe siècle, elle n’a jamais cessé d’être mise à l’honneur. Il faut dire que la faille géologique du Pays de Bray offre un gisement exceptionnel en terme de volume et de type d’argile. 19 céramistes et de belles entreprises (comme La Maison Gréber ou Les Faïences Ponchon) façonnent encore cette terre merveilleuse dans le département. Alors, dans un atelier-boutique, à Gerberoy, je suis devenue potière. Enfin, presque. Je n’irai pas jusqu’à dire que je maîtrise la technique du tournage, mais je n’en suis pas loin ! Un moment de lâcher-prise et de vraie joie, quoi qu’il en soit… Un autre endroit où votre talent sera mis à l’épreuve ? La Maison de la Pierre, à Saint-Maximin. C’est dans la peau d’un tailleur de pierre que vous vous retrouverez cette fois : attention aux doigts !
La vérité, c’est qu’on ne peut tout vous raconter ici : l’Oise est un tel vivier de talents, d’ambassadeurs et de savoir-faire ! Osez l’immersion dans son patrimoine unique, vous serez conquis !
L’histoire de l’île est si ancienne et si complexe que la majorité des populations de la Méditerranée y ont laissé leur empreinte. De quoi en faire un des hauts lieux du patrimoine européen que des millions de touristes viennent visiter chaque année. Et si bon nombre de ceux-ci se cantonnent à Palerme (le chef-lieu de l’île) et Catane (bâtie au pied de l’Etna), il y a aussi de superbes villages et petites villes qu’il ne faut pas manquer de visiter si vous êtes de passage sur “la Trinacria”.
Inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, Noto est une destination incontournable pour tous les amateurs du style Baroque italien. Églises, couvents, résidences aristocratiques et même palais majestueux, le visiteur ne peut qu’être ébloui par la magnificence des lieux, édifiés pour la plupart à l’aide d’une pierre calcaire locale qui s’enflamme et se pare d’une couleur dorée chatoyante lorsque le soleil est à son zénith !
Labyrinthique, perchée à flanc de montagne, Modica récompense avec brio les efforts des marcheurs qui la visitent. Les bâtiments et les églises érigés à même la roche offrent en effet un panorama fascinant avec, en contrebas, une vue reposante sur la nature luxuriante qui encercle la petite ville. On peut notamment y visiter la cathédrale San Giorgio ou l’église San Pietro. Mais Modica est aussi la capitale sicilienne du chocolat, avec un très beau musée consacré à cette friandise !
Située à une petite demi-heure en train de Palerme, la station balnéaire de Cefalù est considérée comme la plus chic de Sicile. Mais ses activités ne se limitent pas à la baignade et aux bains de soleil. Cette ville côtière est également connue pour sa cathédrale romane, sa vieille ville médiévale, son musée archéologique et sa cuisine locale qui, sans surprise, fait la part belle aux fruits de mer. Pour une vue imprenable, chaussez de bonnes baskets et partez à l’ascension de la Rocca qui surplombe Cefalù !
Réputé pour sa quiétude, le village de Ragusa est situé sur une falaise d’environ 550 m, telle une île au beau milieu de la végétation. Divisé en deux zones, il compte une partie en hauteur, la vieille ville, reconstruite après un tremblement de terre dévastateur en 1693, et une partie inférieure, la ville moderne appelée Ibla et construite peu après sur un plateau. La partie la plus ancienne est jalonnée d’églises et de magnifiques bâtiments de style baroque qui lui offrent un charme fou !
La Sicile ne se résume pas à ses villes et villages baroques. L’île peut en effet aussi vous surprendre avec des sites qui ne sont pas sans rappeler… la Grèce ! C’est le cas de Levanzo, situé face à Trapani, sur une petite île. Ce village abrite de jolies maisons cubiques aux façades blanches et aux volets colorés. On peut notamment y visiter la Grotta del Genovese qui cache des gravures et des peintures rupestres préhistoriques !
L’application Totemus est la meilleure manière de partir à la découverte de sites remarquables en Belgique, de manière ludique et interactive, aussi bien pour les petits que pour les grands ! Dans la région de Charleroi, il est ainsi possible de se lancer dans une balade passionnante à Aiseau-Presles, Gerpinnes, Fleurus, Charleroi même ou encore Farciennes. Et de nouveaux parcours sont en préparation ! Personnellement, j’ai choisi de vivre cette expérience en famille, à Farciennes. Pourquoi ? Car il est possible d’y parcourir plusieurs siècles d’histoire tout en se familiarisant avec une incroyable légende de vampires indissociable du château de Farciennes. D’une durée de 2h15 et d’une distance de 6 km, ce parcours Totemus vous fera passer des ruines du vieux château aux terrils tout proches avec une vue sur la tour de l’ancien charbonnage du Roton. Vous serez étonnés par la diversité des points d’intérêt rencontrés tout au long de la balade !
2. Une offre muséale pour tous les goûts
Tom Colaux
Si, comme moi, vous êtes sensible à l’art alors ne manquez pas le tout nouveau Musée des Beaux-Arts de Charleroi qui est installé depuis peu dans les anciennes écuries Defeld, à deux pas de la tour de police signée Jean Nouvel. Ce lieu qui brille par sa sérénité préserve les témoignages artistiques de Charleroi et sa région, ainsi que du bassin hennuyer et de la Wallonie. Vaste ensemble de peintures, de sculptures, d’estampes, de dessins, de photographies, de céramiques ou encore de vidéos, la collection repose sur les œuvres d’artistes tels que René Magritte ou Pierre Paulus. En outre, jusqu’au 18 août 2023, on peut y admirer l’expo “Dupuis : la fabrique de héros, cent ans de 9e art au pays noir” qui rend hommage à l’histoire et aux nombreux personnages qui sont nés dans les pages publiées par ce fleuron culturel carolo. Si vous êtes de passage dans la région, vous pourrez aussi vous rendre au Bois du Cazier, au Musée de la Photo, au Centre de Culture Scientifique ou encore au BPS22, le musée d’art de la province de Hainaut. Je vous le disais, il y en a vraiment pour tous les goûts !
3. Focus sur le street art
Leslie Artamonow
Peu le savent mais Charleroi est aussi connue pour ses œuvres de street art. Accompagné de deux amis graffeurs, nous sommes partis de la gare de Charleroi-Sud pour entamer notre balade sur la thématique de l’art urbain. De la Ville-Basse à la Ville-Haute, nous sommes tombés tantôt sur des fresques murales, tantôt sur des cabines électriques customisées ou encore sur des murs où des artistes ont pu laisser libre cours à leur imagination. Le parcours comprend 19 stations reprises sur un plan très facile à suivre. Sur place, un QR code peut à chaque fois être scanné afin d’en apprendre plus sur l’œuvre face à laquelle vous êtes.
4. Des terrils en veux-tu en voilà !
Leslie Artamonow
Pour savoir lesquelles de ces drôles de collines sont accessibles au grand public, j’ai effectué quelques recherches sur la plateforme de Charleroi Métropole Tourisme qui recense tous les sites à découvrir à Charleroi et dans la vingtaine de communes alentour. J’ai repéré plusieurs terrils en libre accès : celui du Martinet à Roux, celui des Vallées à Gilly, le terril Saint-Charles à Marchienne-au-Pont, celui, célèbre, du Bois du Cazier et enfin le terril des Piges à Dampremy. J’ai jeté mon dévolu sur ce dernier car il offre un panorama exceptionnel sur la ville en contrebas, tout en étant facile d’accès depuis le centre-ville. Petit avertissement : comme pour gravir tout terril, je vous invite à vous munir de bonnes chaussures de marche, les chemins, riches en terre noire, n’étant pas compatibles avec des baskets blanches !
5. Virée shopping !
Enfin, j’ai profité de ma présence à Charleroi pour refaire ma garde-robe. Car oui, entre la nouvelle galerie commerçante Rive Gauche et la célèbre rue de Dampremy, intégralement réservée aux piétons, ce ne sont pas les commerces qui manquent tout comme les terrasses de cafés qui tombent à point nommé pour faire une pause entre deux enseignes. J’ai aussi pu faire quelques bonnes affaires sur le boulevard Tirou qui a subi une cure de jouvence bien méritée il y a peu. Et si le temps n’est pas de la partie, rendez vous vite au Ville2 où pas moins de 120 boutiques vous attendent !
Premier avantage de Namur : sa position centrale et son accessibilité. Que cela soit en train, en voiture voire à vélo, la ville se rallie facilement, d’où que l’on vienne en Belgique. Néanmoins, nous ne pouvons que vous recommander d’opter pour le chemin de fer, la gare de Namur étant située à cinq minutes à pied du centre-ville. Si vous préférez la voiture, de nombreux parkings sont à votre disposition en périphérie comme en plein centre. Celui de la Confluence sur l’Esplanade notamment est particulièrement recommandé si votre objectif est de rallier le centre-ville. Aménagée sur l’ancien site du Grognon, l’Esplanade La Confluence est un lieu emblématique de rencontre, de convivialité et de détente au centre de Namur.
Le shopping à ciel ouvert
Bon nombre de villes ont fait le pari de construire des centres commerciaux extra-muros. À Namur par contre, on a toujours défendu le cœur de la cité et les commerces qui l’animent. Cela en fait du coup une destination shopping particulièrement agréable car en plein air et riche d’une belle variété d’enseignes. En la matière, la rue de Fer est incontestablement l’artère à ne pas manquer, tout comme les rues du Président, de la Croix, de Bruxelles ou encore Saint-Joseph. On y trouve les grands noms du prêt-à-porter accessible comme des boutiques indépendantes aux accessoires plus qualitatifs. Enfin, le shopping ne se résume pas qu’aux vêtements. Qu’il s’agisse de décoration, d’accessoires électroniques, de Hi-Fi ou encore de produits de bouche, ici aussi Namur brille par la variété de ses enseignes !
Découvrir la ville autrement
Vespas Namur
Si Namur peut se découvrir à pied, à vélo, en vespa (y compris de nuit !) ou encore en transports en commun, la capitale wallonne dévoile aussi ses plus beaux atouts à celles et ceux qui apprécient se déplacer à trottinette. Mais pas n’importe lesquelles ! En effet, il est possible d’y enfourcher une “cross trottinette”, à savoir une version tout-terrain plus confortable et plus polyvalente. Après une brève formation, on entame l’ascension des hauteurs de Namur en direction de la citadelle.
WBT – Denis Closon
Les chemins, qui se font de plus en plus escarpés, offrent une série de panoramas exceptionnels sur la Meuse et ses environs. Une activité résolument fun, mais encadrée par des pros ! Et pour ceux qui souhaitent prendre de la hauteur et rejoindre la Citadelle en sept petites minutes, il suffit d’emprunter le téléphérique qui offre de splendides vues panoramiques sur la ville. Enfin, un autre moyen original, fun et insolite pour découvrir Namur, est de monter à bord du tuk-tuk pour un parcours guidé au départ de la Citadelle.
Tuk-Tuk-NamurI
On peut aussi privilégier la voie fluviale pour bourlinguer en périphérie de la ville. Un choix qui a tout son sens sachant que Namur ne serait pas ce qu’elle est sans la Meuse et la Sambre toutes proches.
Embarquez pour une croisière juste à côté de l’Enjambée pour naviguer confortablement et visiter Namur et la Haute-Meuse. D’autres formules sont également proposées à bord du bateau “Meuse-Ardennes”, au quai des Chasseurs Ardennais, près du casino. On peut également opter pour une balade privée en bateau vintage grâce à Namur sans amarres.
Namur Croisiere
Pour une activité nautique au départ de la terrasse flottante des capitaineries de Namur, telle que du paddle, du canoë-kayak, ou encore la location d’un bateau sans permis, faites appel aux services des Capitaineries de Namur.
Pour ceux qui recherchent un lieu tendance, The Flow fera mouche. Cette nouvelle base nautique située dans un écrin de verdure vous permettra notamment de siroter un cocktail les pieds dans le sable, de disputer une partie de beach volley ou encore de vous essayer au vélo flottant ! En outre, tout au long de la belle saison, The Flow vous invite à prendre part à une kyrielle d’événements dont des expositions, des ateliers, des croisières ou encore des stages. Enfin, c’est aussi le lieu branché où il faut se rendre pour se restaurer, le midi comme le soir, dans un cadre original et les pieds dans la Meuse… ou presque !
Une œuvre d’art à chaque coin de rue
La ville de Namur multiplie les projets en vue d’intégrer l’art dans l’espace public afin de le rendre accessible au plus grand nombre. Une quinzaine d’artistes, belges comme internationaux, ont d’ores et déjà pris part au projet en réalisant une fresque murale. Ne manquez pas la “Fresque des Wallons”, une grande œuvre en trompe-l’œil qui présente quelque 250 Wallons illustres qui ont façonné l’histoire de la Wallonie.
Explore Meuse – Denis Closon
De quoi égayer la ville mais aussi renforcer son attractivité tout en transformant les rues en lieu d’exposition permanent. Les différentes créations se concentrent dans le centre-ville, ce qui les rend facilement accessibles depuis la gare. Le plan du parcours street art namurois peut être consulté ou téléchargé ici tandis que le parcours Isaac Cordal peut l’être ici.
Soirée en terrasse et nuitée sur l’eau
Namur s’apprécie tout autant en soirée que durant la journée. Dynamique et en perpétuel renouvellement, le centre piétonnier de la ville a vu apparaître de nouveaux bars ainsi que de nombreux restaurants, à même de rencontrer toutes les envies. Bar à fromages, bistro à la parisienne avec terrasse chauffée, bar à cocktails, piano bar ou encore estaminet traditionnel, chacun y trouvera son bonheur !
Explore Meuse – Denis Closon
Enfin, pourquoi ne pas finir votre journée sur l’eau voire y passer la nuit ? Ici aussi, on fait dans l’originalité avec la Péniche Formigny, un bateau aménagé qui peut être privatisé et qui comprend des chambres, un bar, une cuisine et un vaste salon. Et après une bonne nuit de sommeil, bercé par les flots, l’équipe de la péniche vous proposera un délicieux petit-déjeuner continental avec une vue imprenable sur les quais tout proches. Pour les petits budgets, Namur compte bien entendu aussi une auberge de jeunesse, située à un petit quart d’heure à pied de la citadelle, où il est possible de passer la nuit à partir de 25 €/personne, petit-déjeuner compris. En solo, en couple ou à plusieurs, l’Auberge de jeunesse de Namur propose toutes les formules de logement possibles avec des chambres doubles, familiales ou encore des dortoirs. Namur compte encore un vaste choix d’hôtels, de gîtes citadins, de chambres d’hôtes,… À chacun sa formule ! Vous n’aurez que l’embarras du choix !
Si la vallée de la Molignée est surtout connue pour ses abbayes et ses châteaux médiévaux, elle vaut également le détour pour ses excellents produits du terroir. C’est notamment le cas de l’escargotière de Warnant où l’héliciculteur Eric Frolli élève pas moins de 650.000 escargots chaque année ! L’adresse est connue et reconnue pour ses escargots d’une qualité exceptionnelle, tant en ce qui concerne leur goût que la texture de leur chair. L’escargotière peut aussi être visitée, l’exploitation comptant pas moins de trois serres et quelque 3.000 m² de parc d’élevage. Un guide expérimenté vous fera visiter les lieux et vous expliquera tout sur la vie de ces gastéropodes. Une dégustation clôturera votre visite de manière savoureuse.
Escargotiere-Warnant
Pour les amateurs de douceurs sucrées, non loin de là, Stephen Destrée a installé son atelier et une nouvelle biscuiterie où la qualité et le respect des matières premières sont les maîtres mots. Un large choix de biscuits bio, sablés, spéculoos et chocolats sont produits sur place, dans le plus grand respect des traditions. Une adresse savoureuse pour les meilleures gourmandises !
Microbrasserie Maredsous
Un autre site incontournable de la vallée de la Molignée est sans aucun doute, l’Abbaye de Maredsous et sa nouvelle microbrasserie. Si depuis près de 60 ans, les différentes bières de Maredsous sont brassées à Puurs par Duvel-Moortgat, cette année l’abbaye a inauguré une toute nouvelle microbrasserie dans ses murs. Différentes bières sont d’ores et déjà produites sur place et ne font pas l’objet d’une mise en bouteille, l’idée étant de les consommer sur place ou de venir à l’abbaye avec ses propres récipients afin de les remplir.
Abbaye de Maredsous WBT – Bruno D'Alimonte
L’Abbaye de Maredsous, c’est aussi un lieu atypique et chaleureux où l’on peut se restaurer. Plateaux de fromage, de charcuterie ou mixte, tartines rehaussées de produits locaux ou encore délices sucrés, tout un chacun trouvera son bonheur.
Maredret Explore Meuse Denis Closon
A deux pas, découvrez l’Abbaye de Maredret, un petit joyau du patrimoine religieux en Wallonie. C’est ici que les moniales bénédictines perpétuent les techniques de l’art de l’enluminure suivant des traditions ancestrales. Il est possible d’y visiter l’église ainsi que les expositions permanentes organisées par la communauté.
Juste à côté de l’Abbaye de Maredsous, on trouve également l’enseigne Vachement Ferme qui propose à la vente une sélection de produits issus directement de la ferme de la famille de Dorlodot et de producteurs locaux.
Falaen Mark Rossignol
Enfin, les fins gourmets trouveront leur bonheur au restaurant L’Artiste, installé dans l’ancienne gare du village de Falaën, considéré comme l’un des plus beaux de Wallonie. En cuisine, le chef et patron des lieux, Logan Depuydt, propose des assiettes bistronomiques à base de produits saisonniers. Des créations délicates et souvent hautes en couleur, qui sont mises en valeur par de jolis contenants en pierre ou en bois brut.
Échappées belles
Draisines de la Molignee WBT – Bruno D'Alimonte
S’il y a mille et une façons de découvrir la vallée de la Molignée, l’une des plus originales est incontestablement d’effectuer un parcours en draisine. Différents circuits, allant de 6 à 14 km, vous permettent de suivre l’ancienne voie ferrée sur de drôles d’engins qui ressemblent à des cuistax sur rail. Les trois parcours traversent un paysage abondamment boisé et longent la Molignée qui serpente dans la pittoresque vallée jalonnée de ponts. Une activité originale qui ravira les petits comme les grands !
Couple de Randonneurs au Chateau de Montaigle WBT – Bruno D'Alimonte
Celles et ceux qui aiment pédaler apprécieront aussi le RAVeL de la Molignée. Cette balade à vélo vous emmène également le long de la Molignée et longe les ruines de Montaigle, ancienne forteresse médiévale dressée à pic sur un éperon rocheux. Tout au long du chemin, les paysages bucoliques que vous allez rencontrer vont vous entraîner à la découverte d’un patrimoine naturel tout simplement bluffant. Avantage de la formule : vous n’aurez pas à affronter de déclivité importante !
Des joyaux à ne pas manquer
Si vous êtes de passage dans la vallée de la Molignée, un détour s’impose par deux villages qui sont labellisés parmi les “plus beaux villages de Wallonie” : Sosoye et Falaën. La balade qui les relie emprunte des routes peu fréquentées qui vous feront découvrir une nature luxuriante ainsi que l’architecture locale.
Enfin, la vallée de la Molignée offre la possibilité d’allier moments de détente et plaisir gustatif. Appréciez les saveurs du terroir et retrouvez les bonnes adresses de la région en cliquant sur ce lien.
AquaLodge
Vous souhaitez prolonger votre séjour dans la vallée d’une manière originale ? Alors vous tomberez à coup sûr sous le charme des petits chalets sur pilotis de l’Aqualodge, en bord de Molignée. Si chacun d’entre eux offre une atmosphère qui lui est propre, tous invitent à la détente et au cocooning. Une offre en hébergement insolite qui vous procurera des souvenirs inoubliables ! De nombreux gîtes ruraux, chambres d’hôtes et hôtels sont également à votre disposition dans la région.
Amoureux de panoramas vertigineux entre océan et montagnes, bienvenue aux Îles Féroé ! Cet archipel de 18 îles et 54 000 habitants aux airs de « nouveau monde » offre mille occasions de s’extasier devant des paysages intenses. Immenses falaises chutant en mer, routes de montagne ondulant à flanc de versants, villages de poche lovés au fond de petits fjords : la destination déploie un décor spectaculaire dans une palette de verts profonds, striée de cascades d’argent entretenues par la furia des pluies atlantiques.
Eglise et village de Sandavágur, sur l’île de Vágar Philippe Bourget
Ce mélange d’Ecosse, de Norvège et d’Irlande prend son tour le plus dramatique dans les îles du Nord. Depuis Tórshavn, capitale provinciale au vieux quartier bâti de maisons en bois – charme garanti ! -, un tunnel sous-marin relie à l’île d’Eysturoy, la seconde plus grande de l’archipel. Après avoir longé les fjords Skálafjørður puis Funningfjørður, voici Gjógv, village du bout du monde.
On y découvre les traditionnelles maisons en bois aux toits recouverts d’herbe, les poissons pendus aux façades pour être séchés, une église blanche au clocher pointu, une faille rocheuse ouvrant la vue sur l’île Kalsoy et cette inimitable atmosphère de brume enveloppante, dévoilant sous les nuages la pointe émeraude du sommet Miðdagsfall (601 m).
La cascade Fossá
Il faut aimer la nature et la solitude pour vivre dans ces confins. Sur l’île Streymoy, colonisée par les moutons comme partout aux Féroé – on compte près de 80 000 ovins – la route vers Tjórnuvik le prouve. Le long du fjord Sundini, arrêt à la cascade Fossá, double chute d’eau tonitruante et solitaire. Elle précède ce village cul de sac isolé, posé au fond d’une baie entourée d’un amphithéâtre de montagnes ruisselantes. Un lieu prisé de villégiature.
Les recoins de l’archipel recèlent d’autres secrets. Sur l’île de Vidðy, l’une des plus nordiques, cap sur Viðareiði, l’un des deux villages. Une poignée de maisons perdues fait face à d’impressionnantes falaises dégringolant en mer. Un décor propice aux sagas fantasy…
Ile de Vagar Philippe Bourget
Le meilleur est à venir sur l’île de Vagar. Passés le photogénique village de Bøur et l’îlot en lame de couteau de Tondhólmur, survient le hameau de Gásadalur. Il n’est relié au reste de l’île que depuis 2006, grâce à un tunnel. Un passage à emprunter absolument pour admirer la cascade de Múlafossur, bruyante chute d’eau plongeant soudainement en mer, fouettée par les vents du grand large.
Le village de Vidareidi sur l’île de Vidoy
Un destination de randonnées au grand air
Si l’on aime marcher dans des décors aériens et solitaires et que l’on ne craint ni la pluie ni les vents, alors les Féroé sont une destination de rêve. Chacune ou presque des 18 îles est sillonnée de sentiers tracés dans la pierraille de basalte, roche endémique de cet archipel aux origines volcaniques bien qu’il n’abrite aucun volcan, contrairement à son voisin islandais.
Les Îles Féroé disposent d’un réseau de sentiers plutôt bien balisé grâce à de petits piquets en bois plantés le long des itinéraires et d’imposants cairns édifiés pour mieux se repérer en cas de brouillard. Les parcours sont en général des one way ou des boucles, les treks longue durée sont rares surtout en l’absence de gites d’étape ou de refuges.
De Tórshavn, vue sur les îles d’Hestur et de Koltur Philippe Bourget | cms
Les niveaux de difficultés sont classés en plusieurs catégories, visibles sur des panneaux didactiques installés au départ des itinéraires ou sur des topos-guides fournis par les offices de tourisme. Certains itinéraires nécessitent le paiement d’un droit d’entrée. Le site faroeislands.com, via l’onglet « hiking », liste les balades payantes. Les dénivelés sont abrupts sur certains itinéraires. Le point culminant de l’archipel, le Slættaratindur (880 m), se trouve sur l’île d’Eysturoy.
Parmi les balades, celle menant au phare de Mykines, l’île la plus à l’ouest de l’archipel, est mythique. La « rando », d’environ 2h30, dévoile des paysages vertigineux de falaises et le spectacle fascinant des macareux volant en été. Ce n’est pas pour rien que Mykines, accessible en ferry et en hélicoptère, est surnommée « l’île aux oiseaux ».
Pour tenter une marche facile, on peut choisir celle qui mène des faubourgs de Thórshavn à Kirkjubøur. Au bout de la petite route Við Sandá, un sentier grimpe à travers les prairies à moutons et rejoint un plateau, depuis lequel la vue s’ouvre sur les îles vertes et montagneuses d’Hestur et de Koltur. La première rassemble une vingtaine d’habitants, groupés dans un seul village. La seconde héberge un couple unique de fermiers et n’est accessible qu’en hélicoptère.
Vue sur la falaise d’Eiðiskollur, sur l’île d’Eysturoy Philippe Bourget
Au bout de 2h de marche dans un paysage d’herbe et de rocaille, l’itinéraire conduit jusqu’à Kirkjubøur. Dans ce village de poche faisant face à l’île de Sandoy, se trouve l’un des seuls vestiges historiques des Îles Féroé : les ruines d’une cathédrale du 13ème s., souvenir d’un ancien évêché. Le retour à Thórshavn peut s’effectuer en bus ou en taxi.
Une économie et un style de vie à forte identité
Quelle est l’identité des Féroé ? A propos d’un archipel si peu connu, la question est légitime. Première réponse : même rattachées au royaume du Danemark, ces îles disposent d’une autonomie et ont toujours refusé d’appartenir à l’Union Européenne. Le Danemark verse une dotation pour assurer quelques services régaliens, comme la police. Pour le reste, les îles Féroé sont quasi souveraines.
Côté identité, l’archipel possède sa langue, différente du danois. Sa monnaie est liée à la couronne danoise mais les Féroé émettent des billets qui n’ont pas cours au Danemark ! Ces différences exacerbent le sentiment national. Normal pour un territoire riche, sans chômage, dont l’insularité stimule l’idée d’une indépendance qui pourrait arriver un jour.
L’économie provient pour l’essentiel de la pêche et de l’aquaculture. Dans les fjords, les visiteurs verront des fermes d’élevage de saumons, repérables à leurs bassins circulaires à côté desquels une barge alimente les poissons par des tuyaux. Le port de Klaksvik, seconde ville des Féroé, témoigne de l’importance de la pêche au long cours. La taille des navires-usines, véritables entreprises flottantes, interpelle. Ils font la fortune des dynasties de pêcheurs.
Puisque l’on parle de pêche, évoquons un sujet délicat : la chasse au globicéphale noir. Elle est encore pratiquée sur cet archipel où les villages avaient l’habitude de tuer ces animaux marins pour subvenir à leurs besoins. Même sans cette nécessité nourricière, la tradition perdure, au grand dam des écologistes.
Fermière et éleveuse de moutons Philippe Bourget
L’autre production des îles est le mouton. Solitaires et en liberté dans cette immensité, on en croise partout, parfois même dans les villages. Côté architecture, les maisons en bois aux toits recouverts d’herbe sont l’image d’Epinal des Féroé. L’herbe isole du froid. Et quand il s’agit de la tailler, certains propriétaires n’hésitent pas à envoyer un mouton sur le toit !
S’agissant des transports inter-îles, il existe des ferries, comme dans tous les archipels. Mais pour les îles plus éloignées, l’hélicoptère est roi. La compagnie Atlantic Airways, qui assure des vols vers les Féroé depuis Copenhague ou Paris, en possède deux. Prendre l’hélico comme d’autres prennent le bus pour rejoindre Svínoy ou Fugloy, deux îles septentrionales, est une expérience rare qui laissera un souvenir marquant.
Une gastronomie originale
Partir aux Féroé est aussi une aventure culinaire. Deux produits sont incontournables : le poisson et la viande d’agneau. Dans les restaurants ou les rares tables d’hôtes (comme « Heimablídni », chez Harriet et John Gørðum, à Æðuvik), on aura l’occasion de goûter aux deux. Côtiers ou du grand large, tous les poissons sauvages se retrouvent dans l’assiette. Le saumon est aussi omniprésent, issu directement des fermes d’élevage de l’archipel.
Côté agneau, tous les modes de préparation existent. Le meilleur est sans doute celui qui fait mijoter la viande durant 13h (!) dans un four. Sa tendreté est alors inimitable. Mais la grande tradition culinaire des Féroé est le ræst. C’est une technique de séchage du poisson et de la viande à l’air libre, ou dans de petits cabanons en bois ventilés naturellement. Après plusieurs semaines, ils prennent un goût fermenté et deviennent consommables. Cette tradition de conservation était utile jadis pour s’alimenter durant les longs hivers.
A Tórshavn, un restaurant gastronomique met typiquement cette cuisine à l’honneur : Ræst. Pour l’équivalent d’environ 120 € (dîner revient cher aux Féroé, la destination n’est de toute façon pas low cost et un budget conséquent sera nécessaire pour le voyage), on pourra goûter, à travers un menu-dégustation de 14 plats, de la baleine, des oursins, du mouton, du fulmar (oiseau marin), du drylur (pain plat des îles Féroé) ou encore du skerpikjøt (jambon de cuisse de mouton fermenté).
Dégustation de coquillages au restaurant Ræst Philippe Bourget | cms
Côté légumes, en revanche, la destination est pauvre. La terre des îles Féroé produit toutefois des pommes de terre et… de la rhubarbe, une plante rustique bien adaptée au climat. Ultime originalité (contestable pour les écologistes), sur l’île de Mykines (la fameuse île aux oiseaux, où le birdwatching est très pratiqué), les habitants ont l’habitude, une fois l’an aux alentours du mois de septembre, de capturer quelques fous de Bassan pour les manger. Tradition, encore, dans cet archipel rude où l’on a toujours eu le réflexe pour se nourrir d’utiliser ce que la nature pouvait offrir.
Le Château de Vignée dispose de 24 chambres uniques, dont 4 Junior Suites et 1 suite pour 4 personnes. L’hôtel dispose d’un bel espace de bien-être avec piscine intérieure chauffée, un sauna finlandais, donnant sur la rive de la Lesse ainsi qu’un bain à vapeur. Le restaurant Arden récemment récompensé par une étoile Michelin, combine ses plats avec une sélection étendue mais réfléchie de vins locaux et bières artisanales. L’hôtel dispose d’une cave à vin exceptionnelle avec plus de 1 500 références et 15 000 bouteilles du monde entier, unique en Belgique.
Prix et avantage :
149,5 euros par personne, soit 299 euros pour deux personnes au lieu de 353 euros, soit un avantage net de 54 euros.
(Ce prix est valable pour une réservation du dimanche au mardi. Comptez un supplément de 30 euros pour une arrivée le mercredi, 70 euros pour une arrivée le jeudi et 100 euros pour une arrivée le vendredi ou le samedi)
Ce pack comprend :
• Une Nuitée en chambre Confort
• Bouteillede Champagne en chambre
• Petit déjeuner
• Accès au Wellness (piscine, sauna, hammam)
• 15% de réduction sur un massage ou un soin
• Verre de bienvenue
• Late check-out à 12h30
Passez la nuit sous tente dans un arbre avec vue sur les animaux de la plaine du plus grand Parc Animalier de Belgique… Vous observerez aux premières loges les cerfs, les hardes de biches, les
chevaux de Przewalski, les aurochs… sous le coucher de soleil et aux premières lueurs du jour. Visite du Domaine, petit déjeuner du terroir et barbecue en forêt font partie des privilèges de cette expérience magique !
Installez-vous dans votre tente en bordure de Lesse et profitez des bienfaits du camping avec le confort en plus ! Le Cocoon Village est situé au cœur du village de Han-sur-Lesse, à 2 pas du Domaine. Petit déjeuner du terroir, accès illimité au Domaine sont, entre autres, inclus dans le séjour. Place à la détente, à l’amusement et à la découverte pour créer de magnifiques souvenirs en famille ou entre amis !
Dans cette série touristique, c’est Visit Wallonia qui trace ma feuille de route. J’avoue qu’en passant devant la façade principale du Val De Poix, j’ai eu un léger doute. En réalité, et c’est mon conseil de routard, il faut entrer dans l’hôtel par l’arrière. Face à vous, un petit ponton qui surplombe la rivière, l’impression d’un petit paradis secret où se trouve une terrasse colorée à la vue imprenable. J’expédie le check in et jette un œil sur les espaces de Coworking de l’hôtel avant de m’installer au soleil. Cocktail en main, je savoure pendant que mon cameraman réalise des plans drone. Quelques mètres plus bas, l’eau coule et complète le paysage.
Benjamin Maréchal
Après un rapide safari-photo devant le Monastère d’Hurtebise et l’abbaye de Saint-Hubert, je récupère à l’office de Tourisme la carte des bains de forêt. J’aurais pu demander un guide mais je préfère y aller en solo avec Ingrid du syndicat d’initiative. Sur le site de Laneuville-au-bois (Tenneville), je découvre un parcours en plusieurs étapes. Première pose, je fais quelques exercices de respiration près du pont. Il m’a fallu quelques minutes pour me faire à l’idée que je n’étais pas ridicule mais cet exercice de respiration m’a fait du bien. J’enchaîne avec une marche pieds nus dans les feuillages (ça picote) puis Ingrid m’invite sur un petit îlot pour écouter les oiseaux. Pas un bruit, si ce n’est la mélodie de la nature. En réalité, la déconnexion est réelle. Avant de partir, je décide d’enlacer un arbre et de me frotter à lui. Là aussi il faut se défaire de l’impression de ridicule et aller au-delà des clichés.
Benjamin Maréchal
L’étreinte avec un arbre est sensuelle et charnelle. Très honnêtement, c’est à tester. De retour à l’hôtel, je teste « Les gamines », le restaurant de l’hôtel. Dans cette maison familiale, le portrait de Louise, la grand-mère du fondateur trône fièrement à côté du bar pour protéger le personnel. Incroyable coup du destin, le chef est Bruxellois et a travaillé dans les années 90 avec ma maman. Un petit coup d’émotion qui renforce encore un peu plus l’impression d’être chez moi. Ma joue de bœuf était ultra-fondante mais mon moment préféré s’est déroulé en cuisine. Pour satisfaire mon cameraman végétarien, le chef a réalisé une poêlée flambée de légumes. Une assiette aussi belle à voir qu’à goûter.
Après un séjour pareil, difficile de retrouver la frénésie de la ville.
Niché au bord de la Lhomme, en plein cœur de la forêt de Saint-Hubert, bienvenue au Val de Poix pour une déconnexion totale. Aménagement épuré et original, grande terrasse en bord de l’eau, chambres spacieuses… Cet hôtel est un lieu reposant et rafraîchissant où vos papilles seront également stimulées par une cuisine raffinée servie dans un cadre qui allie la chaleur du bois et l’authenticité de la pierre.
Fusionner avec la nature pour revenir à l’essentiel avec un livret qui vous permet de progresser à votre rythme sur l’un des 3 parcours de 900 m, 5 km et 7,5 km. Vous marchez lentement, respirez profondément et vous vous reconnectez à la nature en laissant le ressenti prendre le dessus. Une immersion au cœur de la forêt, pour le moins ressourçante !
Saint-Hubert
Benjamin Maréchal
Une ville verte au cœur de l’Ardenne, Capitale Européenne de la Chasse et de la Nature, qui propose tout autour une nature luxuriante, au sein de laquelle de magnifiques promenades sont possibles à pied, à cheval ou à vélo. Ne manquez pas la visite de la basilique.