En Alentejo, pas besoin de filtre pour capturer les plages désertes, les villages blancs ou les collines d’oliviers : la lumière fait tout le travail. Avec l’une des densités de population les plus faibles d’Europe, l’Alentejo offre ce luxe rare : de l’espace.
Pas de méga-resorts ni de files pour les selfies, mais des expériences sur mesure : dormir dans un ancien couvent, bruncher chez le vigneron du coin, ou encore pagayer au calme sur le lac Alqueva.
Chaque euro dépensé a un impact direct : il soutient l’artisanat local, protège le patrimoine et encourage les producteurs à rester eux-mêmes. Un tourisme durable, à visage humain, sans greenwashing.
“Nous accueillons les visiteurs comme s’ils faisaient partie de la famille : avec du temps, de la fierté et un bon verre de vin”, rapporte António Lacerda, Visit Alentejo.
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Idées de séjours slow mais stylés
Gourmandise et raffinement à Herdade da Malhadinha Nova avec dégustations, ateliers et design hôtelier.
Nature et contemplation au bord du lac d’Alqueva : kayak, chevaux, et ciel étoilé classé Dark Sky.
Culture et vieilles pierres : d’Évora (future capitale européenne de la culture) à Elvas, une balade dans le temps.
Côte Atlantique et esprit surf : la Rota Vicentina entre falaises, poissons grillés et criques désertes.
C’est par un roaaar enthousiaste que mes petits neveux ont accueilli notre visite au Monde Sauvage Safari Parc. En voiture ou à bord du petit train, on traverse un monde peuplé de girafes, éléphants, zèbres et autres créatures exotiques. Le cadre est verdoyant et on jurerait être à des milliers et des milliers de kilomètres au sud ! Ce qu’un hippopotame m’a semblé confirmer… Et puis, il y a aussi les makis qui bondissent d’arbre en arbre, les grands singes majestueux et les petits pandas roux qui jouent les vedettes. Bref, un zoo grandeur nature, où la frontière entre l’homme et l’animal semble s’amenuiser…
Les Grottes de Remouchamps : sous la terre, le rêve
À peine trois kilomètres plus loin, changement d’ambiance. On s’engouffre dans les Grottes de Remouchamps, un bijou géologique ! Une marche souterraine parmi les stalactites et stalagmites nous a menés à la “cathédrale”, une immense salle aux airs mystiques. Mais le clou du spectacle, c’est cette balade en barque sur la rivière souterraine – la plus longue d’Europe, s’il vous plaît. Silence, fraîcheur et magie. Une parenthèse hors du temps.
Rien de tel, après ces aventures souterraines, qu’un bon bol d’air pur. Le vallon du Ninglinspo est un de mes coups de cœur : des cascades, des bassins naturels, des ponts de bois… Un véritable décor de conte. J’ai aussi adoré flâner le long de la majestueuse Charmille du Haut Maret, la plus longue allée de charmes d’Europe. Et que dire des points de vue depuis la Roche aux Faucons, à Esneux ? Grandiose. Même les ruines du château d’Amblève, pourtant bien modestes, semblent conter des histoires oubliées…
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Comblain-au-Pont : entre art, chauves-souris et silence minéral
Vous voulez un petit conseil ? Si vous avez le temps, ou si vous restez pour un séjour prolongé, dirigez-vous vers Comblain-au-Pont, où tout semble plus calme, presque feutré. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Derrière ses airs discrets, se cachent des trésors inattendus ! Les Grottes de Comblain offrent une expérience sensorielle unique : ici, on écoute la roche, on touche l’argile, on observe le travail millénaire de l’eau. Un peu plus loin, le Centre de la Chauve-souris va sûrement vous réconcilier avec ces petites créatures souvent mal aimées. Et puis, en plein air, les sculptures monumentales en pierre bleue rappellent que l’art aussi, peut être enraciné dans le paysage.
L’adrénaline n’est jamais loin à Aywaille. Pour vous en convaincre, prenez la direction d’Hamoir, pagaie à la main. La descente de l’Ourthe, entre rochers, rapides et feuillages frôlant l’eau, va vous permettre de redécouvrir la rivière avec une intensité rare, et c’est peu de le dire ! Les parcours sont adaptés à tous les niveaux : 8, 15 ou 23 kilomètres selon l’humeur (ou l’état des bras).
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Kayak Club Les Remous – geoffreymeuli
Stavelot : une abbaye, des musées… et un art de vivre !
À seulement 25 kilomètres d’Aywaille, Stavelot est l’un de ces joyaux discrets qui mêlent patrimoine, culture et traditions populaires. Au cœur de la ville trône l’ancienne abbaye bénédictine, un site majestueux au passé millénaire. Aujourd’hui, elle accueille trois musées incontournables : le Musée de la Principauté de Stavelot-Malmedy, passionnant pour comprendre l’histoire de cette région jadis indépendante ; le Musée du Circuit de Spa-Francorchamps, un circuit tout proche au tracé et à l’histoire mythiques ; et enfin, le Musée Guillaume Apollinaire, dédié au célèbre poète français qui séjourna dans la région.
Mais Stavelot ne se résume pas à ses musées. Flâner dans ses ruelles pavées, c’est découvrir une ville pleine de cachet, aux maisons anciennes bien conservées, aux placettes conviviales et aux petits cafés où l’on peut déguster une gaufre maison en regardant le monde passer. Et si vous avez la chance d’y être en mars, ne ratez pas le Laetare, le carnaval local. Les Blancs-Moussis, personnages facétieux vêtus de blanc avec un long nez rouge, envahissent les rues dans une ambiance bon enfant et décalée. Entre culture, folklore et plaisir de vivre, Stavelot est bien plus qu’une étape, c’est un gros coup de cœur !
En effet, Vresse-sur-Semois, décroche la 22e place parmi 50 joyaux ! Le classement repose sur plusieurs critères : prix des logements, qualité des paysages, météo, randonnées et gastronomie. Si le climat belge plafonne à un modeste 7,37/10, la commune fait un carton plein sur les sentiers de rando avec un impressionnant 9,77/10. Vresse-sur-Semois se distingue aussi par des hébergements abordables (8,66/10) et des paysages pittoresques (7,58/10).
Que faire à Vresse-sur-Semois ?
Côté activités, les promeneurs seront ravis. La réserve naturelle de Bohan-Membre vous attend avec ses versants boisés, ses ruisseaux cachés, et une forêt dense peuplée de chênes et érables. Envie de fraîcheur ? On opte pour une virée en kayak sur la Semois.
Ne manquez pas la promenade des légendes, un parcours parsemé de panneaux explicatifs pour en apprendre davantage sur les contes et l’architecture locale. Le pont Saint-Lambert, avec ses trois arches irrégulières en pierre, constitue un autre immanquable du coin.
Les amateurs d’art s’arrêteront à la Fondation Chaidron-Guisset et son centre dédié à l’art régional, où l’École de Vresse continue de faire vivre l’âme artistique de la vallée.
L’Hôtel Van der Valk Nivelles-Sud, c’est 155 chambres et suites, spacieuses et confortables, réparties en 3 catégories. C’est aussi un restaurant dont la réputation n’est plus à faire : cuisine d’inspiration française, vaste carte, plats raffinés et buffet à volonté (tous les midis en semaine ainsi que le vendredi soir, le samedi soir et le dimanche midi). C’est encore un magnifique espace Wellness & Fitness, avec hammam, sauna, jacuzzi, piscines et centre de soins.
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L’établissement jouit de plus d’une situation incroyable : c’est le lieu idéal pour découvrir Nivelles, capitale du Roman Païs de Brabant, et pour partir en excursion. Depuis l’hôtel, vous rejoindrez aisément les routes qui mènent aux chemins de campagne : à vous les randonnées et les coins pittoresques à explorer.
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Cet été, le Van der Valk propose plusieurs packages exceptionnels et, parmi ceux-ci, le package « Namasté », dont le nom est à lui seul une invitation à la détente.
Imaginez déjà : une chambre ou une suite catégorie « executive » avec unn cocktail de bienvenue, à siroter tranquillement sur la terrasse ensoleillée, avant de se restaurer d’un menu 3 services. Un accès aux piscines intérieure et extérieure et au Spa, pour fondre de plaisir. Sans oublier le massage « duo » de 50 minutes au centre de soins de l’hôtel. Et le lendemain matin, un savoureux buffet petit déjeuner.
La promesse donc de passer du temps de qualité avec votre moitié, à moindre coût. C’est si tentant ! Ressourcement. Relaxation. Détente. Farniente. Autrement dit, un moment suspendu, comme on les aime tant. L’offre promotionnelle rend tout cela possible à partir de 425 euros.
Et pour être décontracté et posé dès l’arrivée, sachez que l’hôtel dispose d’un parking gratuit : il n’y a qu’à réserver… et profiter !
Le circuit reliera quatre musées d’Histoire vivante emblématiques du Brabant wallon, chacun apportant un éclairage singulier sur les heures sombres de 1940-1945.
Musée de la Cavalerie Française MTBW
Votre journée commencera au Musée du Corps de Cavalerie français à Jandrain, un lieu de mémoire fascinant consacré aux affrontements des 12, 13 et 14 mai 1940 dans la région d’Orp-Jauche. Vous y découvrirez une impressionnante collection d’uniformes, d’armes, de munitions, ainsi que des photos et des cartes permettant de mieux comprendre le déroulé du conflit. Le musée rend hommage au Corps de Cavalerie du Général Prioux, chargé d’empêcher l’avancée allemande vers la ligne de défense. Cet épisode marqua la première bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale. Fait touchant : toutes les pièces exposées ont été offertes par les familles des soldats ou les habitants de la région, soulignant la portée humaine de ce lieu unique.
Musée de la Première Armée Française MTBW
Cap ensuite sur le Musée de la 1ère Armée Française à Cortil-Noirmont, installé dans les anciennes classes d’une école où, en mai 1940, un régiment marocain établit son quartier général. Les enseignants sont alors priés d’évacuer. Lieu chargé d’histoire, le musée retrace les opérations de 1940 menées par l’Armée française en Belgique, illustrées par de nombreux objets militaires : armes, munitions, uniformes, cartes et documents d’époque. On y découvre aussi les actions conjointes des armées belge, française et britannique dans le cadre de la manœuvre de la Dyle, où l’Armée française a résisté héroïquement. La visite peut être enrichie par un détour à la nécropole et au champ de bataille à proximité.
Musée du Souvenir 40-45 à Malèves MTBW
Troisième étape : le Musée du Souvenir 40-45 à Malèves, aménagé dans une ferme familiale. Père et fils y ont patiemment rassemblé des milliers d’objets et une septantaine de mannequins pour donner à voir le matériel utilisé durant la guerre. Le musée offre une visite guidée par le propriétaire lui-même, dans un esprit pédagogique et intimiste. Les petites anecdotes partagées valent leur pesant d’or et permettent de mieux comprendre les réalités de l’invasion, de l’occupation et de la libération.
Musée First Wing MTBW
Le rallye se terminera au Musée du 1Wing à Beauvechain, installé dans l’ancienne ferme De Waersegger, transformée dès 1940 par les Allemands, puis utilisée par les Alliés et enfin par la Force Aérienne Belge. Ce musée est un incontournable pour les passionnés d’aviation : avions, moteurs (dont certains didactiques), véhicules, uniformes et objets historiques retracent l’histoire de la base aérienne de Beauvechain depuis les années 30. Le lieu a fêté ses 25 ans en 2023, une belle preuve de pérennité pour cette mémoire vivante. Et pour clôturer la journée : brocante et petite restauration au programme !
Un événement accessible à tous
Peu importe le modèle de votre véhicule, tous sont les bienvenus : anciens, militaires ou récents. Le rallye est ouvert à toutes et tous, et chaque voiture inscrite recevra un roadbook et un petit cadeau souvenir.
Infos pratiques
Date : dimanche 28 septembre 2025
Départs entre 9h et 11h au Musée du Corps de Cavalerie français à Jandrain
Prix : 20€ par personne, incluant le petit-déjeuner, l’accès aux musées et le verre de l’amitié
La liaison entre Bruxelles et Dubaï, ce sont deux vols par jour, qui sont tous quasi pleins (près de 80% de taux de remplissage), dixit la compagnie. Le service, lancé en septembre 2014, avait dès le départ séduit les voyageurs. Tellement, qu’un deuxième vol quotidien a été ajouté trois ans plus tard, en octobre 2017.
Mais attention, cela ne signifie pas forcément que Dubaï est une destination rêvée pour les Belges ! En effet, la ville sert surtout de tremplin : un tiers des voyageurs restent à Dubaï, quand les autres s’envolent vers des horizons exotiques, comme Bangkok, Bali, l’Afrique du Sud ou encore l’Île Maurice.
Tout va bien !
Pour le groupe Emirates, tout va bien : son chiffre d’affaires atteint 39,6 milliards, dont 35 pour la seule compagnie aérienne. « Emirates est aujourd’hui le groupe aérien le plus rentable au monde », se félicite Jean-Pierre Martin, directeur d’Emirates Belgique. Comptant plus de 120.000 employés dans le monde, Emirates annonce 200 Belges dont 96 pilotes et 121 membres d’équipage.
Pour célébrer l’été, l’hôtel vous propose « Un R d’été », l’un des quatre packages saisonniers imaginés au fil de l’année, à chaque changement de saison. Chacun d’eux met à l’honneur les saveurs, les paysages et les partenaires locaux du moment. Cette édition estivale se veut une invitation à ralentir : une nuit tout confort dans une chambre lumineuse, un petit-déjeuner aux accents gourmands, une planche apéritive à partager, deux cocktails à savourer face aux collines, et une jolie promenade le long de la rivière, qui vous mènera jusqu’à un glacier local, complice de l’expérience. Deux glaces artisanales vous y attendent, pour prolonger le goût des choses simples. Le tout, dès 92,50 € par personne (sur base de chambre double). Et pour ne rien brusquer, le départ est prévu plus tard que d’ordinaire.
R Hotel Experiences
Les environs méritent qu’on s’y attarde : ici, les chemins serpentent entre falaises boisées, prairies fleuries, rochers sculptés et villages pleins de charme. On s’y promène à pied ou à vélo, porté par la lumière et les parfums de la saison. Les passionnés de cyclisme trouveront à l’hôtel de quoi s’équiper et se ressourcer : local sécurisé, zone de lavage, vestiaires, boutique spécialisée. Un confort discret, pensé pour répondre aux besoins des plus exigeants.
R Hotel Experiences
Et puis, il y a le retour au calme. Le centre Performe, adossé à l’hôtel, offre un espace de bien-être lumineux, avec piscine à 29°C, sauna, hammam, jacuzzi et zone de repos. Un lieu pensé pour dénouer les tensions et retrouver un souffle plus lent, plus juste.
R Hotel Experiences
L’instant se prolonge autour d’un verre sur la terrasse du bar-restaurant Umami, suspendue au-dessus de la vallée. À l’intérieur, l’ambiance est feutrée, les assiettes sincères, l’accueil chaleureux. Ici, tout invite à rester un peu plus longtemps.
R Hotel Experiences
L’atmosphère qui règne au R hotel invite aussi à une certaine forme de reconnexion. Que l’on vienne en duo, entre amis ou en solo, on trouve ici le calme nécessaire pour se recentrer, se retrouver ou simplement profiter. Le rythme s’adapte au vôtre, loin du tumulte.
Et puis, à la fin de l’été, quelques rendez-vous reviendront doucement rythmer la vie du lieu : soirées thématiques, événements conviviaux, moments de partage chers à l’âme de l’hôtel.
Parfois, il suffit d’un détour pour redécouvrir une région familière, et y trouver un nouveau point d’ancrage.
Ce parc, situé à Dochamps en province de Luxembourg, est un parc forestier récréatif plein de surprises. Ses passerelles, longues de 200 mètres et accrochées à plus de 15 mètres du sol, vous permettent de rencontrer la forêt autrement. Quant à son sentierpédagogique, long de 2 kilomètres, il traverse le domaine naturel et est ponctué d’activités didactiques passionnantes.
Parc Chlorophylle
Vous pouvez même faire appel à des animateurs natures spécialisés : ils vous proposeront une visiteguidée. 2 heures durant lesquelles vous approcherez le cœur même de la forêt ! Pour le moment (de mai à septembre), ce sont les plantes comestibles qui sont mises à l’honneur. Réservation obligatoire !
Le Parc Chlorophylle, c’est aussi 33 attractions en bois, et de jolies plaines de jeux : à vous les toboggans en plein air. Ils ont été conçus pour que petits et grands puissent en profiter. Mais cette année, deux toutes nouvelles plaines de jeux et de découverte ont été créées : la première est consacrée au hérisson ; la seconde à la feuille d’érable.
Parc Chlorophylle
Le parcours d’aventure vous mènera à un hérisson géant en bois : les enfants peuvent y entrer et en sortir par un toboggan. Vous en apprendrez plus sur le cycle de vie du hérisson, sur son régime alimentaire, sur les soins à lui prodiguer en cas de blessures, etc. L’autre plaine de jeux propose, entre autres choses, un grand filet de détente : couchés là, vous pourrez observer à loisir la canopée environnante.
Mais les nouveautés ne s’arrêtent pas là : 2 modules pédagogiques ont encore été aménagés dernièrement. Ils s’articulent autour des thèmes de la fougère et des animaux cavernicoles (qui nichent dans des cavités), comme la chouette, la chauve-souris, la martre…
Pour comprendre les choses, il faut s’activer : c’est aussi ludique que pédagogique. Ainsi, c’est en manipulant les cylindres rotatifs que vous en apprendrez plus sur les particularités des fougères, et c’est en soulevant les panneaux accrochés au tronc d’arbre que vous découvrirez, sous l’écorce, la fourmi charpentière ou le mille-pattes…
Parc Chlorophylle
Après avoir exploré les 9 hectares que compte le parc, nul doute que vous aurez envie de vous poser et de vous restaurer : la Brasserie du Parc, ouverte toute la saison de 10 à 19h, est là pour ça ! Se poser pour un momentgourmand, dans un tel écrin, c’est doublement plaisant.
Parc Chlorophylle
La terrasse panoramique de la brasserie vous fera même rêver : vous pourrez y déguster votre plat face à une vue magique sur la grande plaine. Et pour célébrer les beaux jours, les soirées d’été prennent vie en musique : convivialité et saveurs au programme !
On s’est levées tôt : l’aventure nous attendait ! On a seulement pris un café et on s’est mises en route : on avait prévu de déjeuner dans l’un des établissements de la Grand-Place. Et on ne l’a pas regretté : quel plaisir de prendre un croissant en terrasse, devant le plus vieux beffroi de Belgique, et sous un joli ciel bleu !
Arts & Design in the city
Le ventre bien rempli, on allait s’aventurer en plein cœur de la ville pour suivre le parcours « Arts & Design in the city ». L’Office de tourisme distribue gratuitement le plan du circuit qui fait quand même 6 km. On a profité de notre passage à l’Office de Tourisme pour regarder le petit film « Les Folles Histoires de Tournai » : de quoi en savoir plus sur la ville avant d’entamer notre circuit artistique.
Tournai en couleurs !
Oui, Tournai, c’est désormais un musée à ciel ouvert. On a pris plaisir à découvrir les énormes lapins jaunes sur la place Crombez. On a vu des pantins escalant la façade de l’école des Arts, mais aussi des fresques pleines de couleurs, des sculptures jouant avec la lumière, un banc végétalisé… et j’en passe. Attractif et captivant.
Coralie Cardon
Je préciserai encore que nous avions hésité entre ce parcours et celui d’«Art Nouveau », qui compte lui, 7 km. Mais dans la vie, il faut choisir. Et ne jamais regretter !
MuFlm
Nous avons ensuite poussé la porte du MuFIm : à nous le Folklore et les imaginaires tournaisiens. Le bâtiment, qui date du 17e siècle, raconte des tas d’histoires, comme par exemple celle du fabricant de bas en coton ou de la plus ancienne friterie itinérante de Belgique. Emouvant ! Et puis, j’ai aimé admirer le plan en relief de Tournai, à l’époque de Louis XIV. Moi qui aime les détails, j’étais hypnotisée !
Pas bien, je sais : on n’a rien mangé de sérieux. Du sucre, que du sucre ! Mais que c’était bon ! On a testé les faluches, les palets de dame et les gaufres à la cassonade. Il faut dire : les tea-rooms sont nombreux et les spécialités tournaisiennes trop tentantes.
Les quais, un passage obligatoire !
On a ensuite rejoint les quais de la ville : ici, ce sont les bars et les cafés qui animent Tournai. Convivialité assurée ! Les rives droite et gauche de l’Escaut sont idéales pour rêvasser. Arbres remarquables, façades classées, ponts historiques… L’ambiance est détendue et les festivités font plaisir à voir. C’est finalement dans un café du quai du Marché au Poisson qu’on s’est posées et qu’on a grignoté (encore).
Coralie Cardon
Le repos des guerrières
Nous avions réservé un petit hôtel bien centré : histoire de pouvoir rentrer tard et d’être au cœur de la ville dès le réveil. Sachez néanmoins qu’on trouve ici tous types de logements : les chambres d’hôtes et les auberges de jeunesse ont aussi la cote.
L’héroïne de mon enfance !
Le lendemain, après le petit déjeuner, on s’est baladées tranquillement dans les ruelles et les quartiers tournaisiens. On y a d’ailleurs croisé une adorable statue de Martine (et Patapouf !), l’héroïne des albums de notre enfance, qui était tournaisienne de par son scénariste et son dessinateur.
Un moment solennel
On a encore visité la Cathédrale Notre-Dame, qui est de toute beauté à l’intérieur. C’est néanmoins surtout depuis le sommet du Beffroi que je l’ai trouvée splendide. Moi par contre, je l’étais moins après avoir grimpé les 142 marches du Beffroi.
Coralie Cardon
Ecopark Adventures
Après un dernier verre (ou deux, et un paquet de frites, j’avoue !), on s’est décidées pour l’Ecopark Adventures : c’est vous dire si on est folles ! Pour une fois qu’on était sans les enfants… Mais l’idée de finir notre weekend sur une activité fun et de rire à gorge déployée l’a emporté sur celle de la détente et des bulles.
J’ai d’ailleurs quelques clichés assez sympas de mon amie qui trépigne au départ de la tyrolienne (la plus grande de Belgique) ! Je souris encore, rien que de vous l’écrire. Dire qu’on aurait pu choisir de se re-po-ser dans un des centres de bien-être de la ville. On ne se refait pas !
On est donc rentrées fatiguées. Mais pleinement heureuses de notre escapade. Tournai est vraiment une ville qui plaira à tous : que vous y veniez en amoureux, en famille, entre amis, vous y trouverez de quoi être heureux.
C’est officiel : le 20 septembre, les visites des tours de Notre-Dame de Paris feront leur grand retour, comme l’a annoncé le Centre des monuments nationaux (CMN). Un timing savamment calé sur les Journées européennes du patrimoine.
« Nous visons le 20 septembre prochain », a confié Marie Lavandier, présidente du CMN, à Ouest-France. Depuis l’incendie de 2019, ces deux gardiennes de pierre faisaient grise mine, leurs entrailles blessées par les flammes. Mais après une cure de jouvence bien méritée, elles sont prêtes à accueillir de nouveau les visiteurs, avec un parcours repensé et “aux normes de sécurité“.
Au programme : gargouilles, vue imprenable et… escalier en chêne
La visite commencera dans la tour sud, par une salle didactique peuplée de maquettes et de chimères originales. Ensuite, place à une double révolution pour grimper jusqu’à la terrasse. Là-haut, à 69 mètres, Paris se dévoilera dans toute sa splendeur – et la nouvelle flèche aussi.
À la descente : les visiteurs passeront devant les bourdons avant de rejoindre la cour des citernes, soit la connexion entre les deux tours. Les visiteurs auront alors une vue sur la charpente de la nef. Enfin, la visite se clôturera avec la tour nord, restaurée entre 2023 et 2024 et accompagnée par une création sonore inédite.
Infos pratiques
Le quota annuel est fixé à 400.000 visiteurs (contre 450.000 avant), avec des billets en ligne dès début septembre, au tarif de 16 euros. Un peu plus cher, certes, mais l’expérience promet d’être plus riche.