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Continental World Cruise, c’est le nom de la croisière unique en son genre lancée par l’opérateur Life at Sea Cruises, basé en Floride. Celle-ci se fera à bord du MV Lara, un navire à même d’accueillir 1.266 passagers dans ses 627 cabines et qui entrera en service en novembre 2024. Racheté à la compagnie Fred. Olsen Cruise Lines, ce bateau “à taille humaine” va subir une transformation de plusieurs millions de dollars afin de répondre aux besoins de passagers qui vont passer plus de mille jours à son bord !

Une croisière “participative”

Life at Sea Cruises explique que la croisière est organisée “pour les résidents et par les résidents”. Autrement dit, les voyageurs qui embarqueront sur le MV Lara prendront activement part à la vie du bateau, en ce compris à la prise de décision quant à la gestion quotidienne de cette ville flottante.

Le MV Lara offrira un mode de vie plus intime que les paquebots traditionnels et permettra d’accéder à des régions du globe habituellement inaccessibles aux navires de plus grande taille. Sa coque plus plate lui permettra notamment de naviguer sur les voies navigables intérieures, dont certains fleuves européens. Le paquebot comprendra également huit ponts, dont une promenade couverte. Des restaurants, des bars, des salons thématiques ainsi qu’une piscine flanquée de plusieurs jacuzzis feront également partie du voyage. Même une bibliothèque particulièrement bien fournie est annoncée !

Pour les voyageurs désireux de continuer à travailler durant les trois années de croisière, un centre d’affaires dotés de bureaux privatisables et d’espaces de conférence est également prévu. Des connexions internet haut débit et différents services seront aussi proposés aux personnes qui souhaitent profiter de ces infrastructures dédiées aux professionnels.

Des tarifs “abordables”

Life at Sea Cruises a d’ores et déjà annoncé les tarifs pour prendre part à cette croisière : 43.860 $ par personne (sur base d’une cabine occupée par deux voyageurs) soit environ 40.100 €. Il est bien entendu possible d’opter pour différentes options complémentaires, dont une cabine plus luxueuse, ce qui fera bien entendu grimper l’addition finale. Le prix est “tout compris” : loyer, services généraux, nourriture, blanchisserie, excursions ou encore assurances, rien ne manque à l’appel.

Au total, le MV Lara fera escale dans pas moins de 425 ports dispersés dans 147 pays et ce pendant 1.095 jours !

Des ministres, des membres du Parlement européen et des représentants du secteur des chemins de fer appellent la Commission européenne à lancer une stratégie de promotion de l’utilisation des trains de nuit sur l’ensemble du Vieux Continent, arguant que le moment est venu de “soutenir cette option de voyage à faibles émissions”. Concrètement, une lettre a été adressée à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, ainsi qu’à la commissaire aux transports, Adina Vălean, demandant qu’une véritable stratégie européenne pour un réseau complet de trains circulant de nuit soit mise sur les rails dans les meilleurs délais.

“Les trains de nuit sont en pleine renaissance dans toute l’Europe, portés par la demande générale d’une option de voyage alternative respectueuse du climat”, peut-on notamment lire dans ce courrier. Selon les signataires évoqués ci-dessus, “7 Européens sur 10” opteraient pour un train de nuit si cette option était disponible.

De nombreux obstacles

La Commission européenne a déjà voulu encourager les voyages en train en Europe, dans le but de réduire l’empreinte carbone des transports du continent, notamment en nommant l’année 2021 “Année européenne du rail” et en se fixant pour objectif de doubler le trafic de passagers à grande vitesse d’ici 2030.

Cependant, malgré un enthousiasme croissant pour les trains de nuit, des obstacles subsistent, comme une uniformisation des systèmes techniques qui prévalent sur le rail dans les pays de l’Union (afin de réduire les délais de trajet), une réduction des redevances d’accès aux voies ferrées, que les entreprises ferroviaires doivent payer aux gestionnaires d’infrastructure pour l’utilisation des voies, ou encore une meilleure coordination des horaires entre les États membres et l’absence de plateforme de réservation globale pour les voyages en train.

Pour que les voyageurs adoptent les trains de nuit comme mode de transport plus régulier, la lettre énumère une liste de mesures que la Commission européenne devrait inclure dans sa future stratégie. Il s’agit notamment de fournir des fonds supplémentaires pour moderniser l’infrastructure et le matériel ferroviaire et améliorer les passages aux frontières. Enfin, pour améliorer la vente de billets, la Commission devrait également s’efforcer de libéraliser les données afin de faciliter la réservation des trains de nuit au sein du système ferroviaire européen.