Cette année, la nature a pris son temps, décalant l’épanouissement des fameux sakura, les cerisiers du Japon, symboles de renouveau et de beauté éphémère. Dans les parcs et autour du Palais impérial, les passants profitent d’une vision féérique où les branches chargées de pétales roses et blancs créent un tableau d’une rare poésie ! Nous, on adore…
Une tradition ancestrale
L’admiration des cerisiers en fleurs, ou “hanami”, est profondément ancrée dans la culture japonaise. Michitaka Saito, 68 ans, témoigne à Belga de ce moment privilégié : “Les fleurs de cerisier sont tellement symboliques, elles rendent tout ce qui vous entoure joyeux et beau“. Pour lui, comme pour beaucoup d’autres, cette période est synonyme de nouveau départ, coïncidant avec le début de l’année scolaire et fiscale au Japon.
Le climat, un acteur incontournable
L’agence météorologique japonaise soulève un paradoxe : si cette année la floraison a tardé en raison des températures fraîches, elle met aussi en avant l’impact du changement climatique qui, globalement, avance la date d’éclosion des fleurs.
Un impact économique et touristique !
Le “hanami” n’est pas seulement un plaisir pour les yeux; il est aussi un puissant moteur économique. Selon Katsuhiro Miyamoto, professeur à l’université du Kansai, l’impact économique de cette saison pourrait atteindre les 1.100 milliards de yens, marquant une nette augmentation par rapport à l’année précédente !
L’Union européenne (UE) a introduit l’année dernière des obligations progressives pour incorporer des carburants d’aviation durables (SAF) dans le kérosène des avions quittant ses frontières. Avec un taux d’incorporation de 2% en 2025, grimpant à 6% en 2030 et atteignant jusqu’à 70% en 2050, cette initiative vise à réduire l’empreinte carbone de l’aviation.
Retard et défis en Europe
Cependant, selon Airlines for Europe (A4E), une alliance regroupant les grandes compagnies aériennes du continent, dont Ryanair, Lufthansa, IAG, Air France-KLM et easyJet, la production de SAF en Europe est en retard et en insuffisance par rapport aux projets américains. Le directeur général d’IAG, Luis Gallego, souligne que “90% des investissements dans le SAF ont lieu aux Etats-Unis“, laissant l’Europe à la traîne.
Appels à l’Action
Lors d’un sommet à Bruxelles, Carsten Spohr de Lufthansa a plaidé en faveur d’incitations similaires à celles des États-Unis pour soutenir la production de SAF en Europe. Les dirigeants des compagnies aériennes européennes expriment des inquiétudes quant à la capacité de respecter les échéances du mandat de l’UE sans une augmentation significative de la production de SAF sur le continent.
Un engagement collectif
Les représentants des compagnies aériennes, réunis lors de ce sommet, ont souligné l’importance de la préservation de leur compétitivité dans un secteur mondialisé. Avec les élections de l’UE en vue, ils ont présenté leurs préoccupations à la future Commission européenne.
Ce village du Val de Seine, à 1h30 de route au nord-ouest de Paris, a été rendu célèbre par le peintre Claude Monet, « inventeur » de l’impressionnisme. Habitant de la commune de 1883 à sa mort, en 1926, il a révélé ce style en 1873 avec « Impression, soleil levant », une toile exposée de nos jours au musée Marmottan (Paris). Par ses touches subtiles, elle allait donner naissance à l’impressionnisme. Ce courant de peinture revendiquait une nouvelle manière de peindre le paysage, par l’évocation (« l’impression ») plutôt que par le réalisme, un contraste radical avec les représentations académiques précédentes.
On commencera par la visite de la maison et des jardins du maître, au bout d’un village-rue qui s’étire sur plus de 7 kilomètres. Après le Mont-Saint-Michel, c’est le deuxième site le plus fréquenté de Normandie. Restaurée dans les années 1970, la maison crépie de rose évoque la vie privée du peintre et son univers artistique. Salon de lecture, atelier (avec reproduction de ses tableaux), cuisine, salle à manger, appartements privés… Ces pièces semblent encore vibrer de sa présence. Les jardins sont le joyau du lieu. Peintre-jardinier, Monet perfectionne le potager et la pommeraie qui entourent la maison et plante cerisiers, abricotier du Japon, tulipes, jonquilles, pivoines, iris… En toutes saisons, mais surtout au printemps, c’est un enchantement visuel et olfactif.
Jardins Monet – Bassin aux Nymphéas Aurelien Papa
Merveille du site, le jardin d’eau a été entièrement créé par le peintre. Sa fascination pour l’eau l’amène à créer cet étang sur lequel il fait édifier un pont japonais, peint en vert et entouré de végétaux orientaux (bambous, ginkgos bilobas…). Il plante aussi les fameux nymphéas, des nénuphars qui deviendront mondialement célèbres grâce à ses toiles fleuries que l’on retrouve dans les plus grands musées du monde.
Des tableaux de Monet sont aussi à contempler jusqu’au 30 juin 2024 au Musée des Impressionnismes. Après avoir parcouru à pied le village et découvert ses belles villégiatures bourgeoises, la visite de ce musée s’impose. A l’occasion des 150 ans de la naissance de l’impressionnisme, il présente l’exposition-évènement « L’impressionnisme et la mer », une sélection de 80 œuvres des plus grands peintres de ce courant. Aux côtés de Claude Monet, on pourra admirer des toiles exceptionnelles d’Eugène Boudin, Pissarro, Corot, Renoir, Courbet, Guillaumin, Jongkind… Une « expo » par thèmes (falaises, ports, marée basse, tempêtes…) où trône l’illustrissime « Marée basse aux Petites Dalles », de Monet, avec sa falaise de craie brillant de mille éclats au soleil de l’été.
Jardins Monet Aurelien Papa
Domaine du Champ de Bataille, le palais de Jacques Garcia
Des batailles, le célèbre décorateur et architecte d’intérieur Jacques Garcia en a mené, au long d’une carrière d’exception qui n’est pas encore achevée. A 76 ans, l’homme qui a magnifié tant de lieux sur tous les continents (des palais, des résidences de richissimes particuliers et des hôtels, dont Le Mayfair, à Bruxelles) a accompli en Normandie sa grande œuvre personnelle : Champ de Bataille. Ce château classique et campagnard, situé à 50 kilomètres au sud de Rouen, n’était plus que l’ombre de lui-même. Un crève-cœur pour une demeure dessinée par Louis Le Vau, premier grand architecte du Versailles de Louis XIV, et aux jardins conçus par Le Nôtre, référence absolue en matière de parcs à la française.
Domaine du Champ de Bataille. Le château cms | cms
Racheté par le décorateur en 1992, Champ de Bataille est devenu à coups de restauration méticuleuse, au fil de longues années de travail, un fabuleux palais Grand Siècle, autant pour la profusion du mobilier et des objets d’art qui remplissent ses pièces que par l’excellence du travail jardinier. Dans le château, dont une partie privée est habitée par Jacques Garcia, on s’incline devant la débauche de détails : l’incroyable bestiaire de la galerie animale et ses centaines de spécimens, de l’éléphanteau empaillé aux papillons, en passant par les insectes et les poissons ; le lustre des cuisines et leur profusion de cuivres, dans le sous-sol voûté de briques ; le mobilier époustouflant des salons de l’étage ; la bibliothèque croulant sous les ouvrages d’art et littéraires ; le charme des salons aménagés sous les serres, où le décorateur aime se poser…
Dehors, les immenses jardins à la française respirent la perfection. Entre charmilles, ifs taillés, bassins, vasques et buissons d’art topiaire, ils incarnent cette grâce symétrique qui fait l’originalité des jardins français. On pourra remonter ainsi la large allée centrale jusqu’aux Marches, hissant vers la cascade et le grand canal, ouvrant la plus belle perspective sur le château.
Les jardins anglo-indiens et leur Pavillon moghol, eux, transpirent un exotisme asiatique qui révèle les sources d’influence de Jacques Garcia, passionné par l’Orient. Si le Pavillon ne s’ouvre que lors d’évènements privés ou à l’occasion des Journées du Patrimoine, en septembre, les jardins anglo-indiens se laissent découvrir librement, un espace où se niche la Vallée aux Fleurs et ses plus de 900 plantes différentes, dont la pleine maturité est attendue en 2025.
Le Domaine du Champ de Bataille abrite un café-restaurant et huit chambres d’hôtes, une parenthèse de luxe dans l’univers d’excellence de Jacques Garcia.
Arboretum d’Harcourt Aurelien Papa
Harcourt, un château double et le plus vieil arboretum de France
Un autre château mérite indiscutablement une visite : Harcourt. Situé à seulement 7 kilomètres de Champ de Bataille, ce domaine départemental posé entre les villes d’Elbeuf et de Bernay raconte une double histoire : celle d’un château médiéval transformé en palais résidentiel au 17ème s. et d’un parc-jardin abritant ce qui est considéré comme le plus vieil arboretum de France.
Le château raconte plus de 1 000 ans d’Histoire et la saga d’une seigneurie locale, les d’Harcourt. L’empreinte militaire médiévale est illustrée par les remparts, les fossés secs, une basse-cour ovale et un châtelet sur voûte reliant deux tours jumelées, remontant à la fin du 11ème s. Au 15ème s, le châtelet deviendra le siège de la justice du Comté local. A côté se dresse le château, également d’origine médiévale mais fortement remanié au 17ème s. en demeure de plaisance. Cheminées, parquets et appartements confortables témoignent de cette évolution vers un usage de villégiature. En rénovation, le château ne retrouvera tous ses attributs et ses visiteurs qu’en 2027 mais l’on peut d’ici là le contourner à pied et pénétrer dans la basse-cour.
Arboretum d’Harcourt Aurelien Papa
L’autre intérêt majeur d’Harcourt est son arboretum. Les premières plantations d’arbres dans le parc du château remontent au début du 19ème s., par un propriétaire parisien devenu cultivateur-forestier. L’homme y introduit plusieurs variétés d’épineux, dont de nombreux pins. Repris en 1828 par l’Académie d’Agriculture de France, le parc est transformé en arboretum, une vocation jamais démentie depuis. Cela lui vaut de posséder des espèces rares et anciennes, introduites depuis l’Europe mais aussi d’Amérique du Nord et d’Asie. Ouvert au public depuis 1967, on y découvre un véritable musée végétal. Sur 11 hectares, on compte ainsi près de 3 000 arbres et arbustes de 500 espèces différentes (cèdres du Liban, sapins, épicéas, mélèzes, tulipiers de Virginie, hêtres tortillards…). Certains ont entre 150 et 200 ans, d’autres mesurent plus de 40 m de haut, à l’image de certains séquoias.
Harcourt est aussi un lieu de recherche. Le domaine abrite un arboretum de peuplement dont les essences sont étudiées pour vérifier leur aptitude à entrer dans des schémas de reboisement des forêts françaises. Entre le château, l’arboretum et les allées ombragées, Harcourt vaut largement 2 à 3 heures de visite, notamment au printemps quand la végétation exulte.
Le Bec Hellouin Aurelien Papa
Au fil de la campagne normande…
Impossible d’aller en Normandie sans se perdre dans son terroir et ses petites routes bucoliques. Au printemps, l’Eure devient poésie. Les pommiers en fleurs, les chaumières à colombages, les vaches et les chevaux, les pistes cyclables et les sentiers, les rivières d’argent… Au-delà des sites muséaux et des châteaux, le département normand fleure bon le tourisme slow et la contemplation.
Le Bec Hellouin Jeremy Janin
Pour « l’impressionnisme », on sera comblé. Une myriade de petites routes bocagères sillonnent la campagne de l’Eure. Celles des « fruits » et des « chaumières », sur la rive gauche des boucles de la Seine, offrent un condensé magnifique de paysages normands. Du Marais Vernier aux portes de Rouen, ces deux itinéraires sautent de vergers en longères (fermes normandes), de marchés en petites adresses gourmandes. En avril et mai, pruniers, poiriers, fraises, cerisiers et pommiers enchainent les floraisons, avant que les fruits ne prennent le relais sur les arbres puis sur les étals.
Paysages de l’Eure Aurelien Papa
Si l’on manque de temps pour emprunter ces routes, des tronçons plus courts en font une belle synthèse. C’est le cas des quelques kilomètres qui séparent Brionne du village de Bec Hellouin. Le long du ruisseau du Bec, prés verts, chaumières et petits champs fruitiers se succèdent avec harmonie. Et puis, bonne pioche : au bout de la route, Le Bec-Hellouin est classé parmi « Les Plus beaux Villages de France ». Le puissant clocher blanc de son abbaye domine la vallée verdoyante, aux côtés de maisons pimpantes à pans de bois transformées ici et là en cafés et en boutiques.
En s’égarant dans cette campagne, on s’arrêtera à Bernay, Ville d’Art et d’Histoire, ou à Le Neubourg. Chaque mercredi se tient dans cette commune un marché, l’un des plus importants de l’Eure. Il respire la Normandie du terroir. Sur la place, entre l’église du 15ème s. (surnommé la « cathédrale des champs ») et les vestiges du château, les spécialités locales (saucisses…) côtoient les produits fermiers (volailles, primeurs…). Le village d’Harcourt, près du château éponyme (voir plus haut) mérite aussi une halte. De coquettes maisons normandes à colombages et une ancienne halle médiévale devenue mairie, sur la place du Général Chrétien, se tiennent au pied de l’église Saint-Ouen, sous le clocher (pointu) duquel s’abritent une salle de charité et des vitraux du 19ème s. Autre exemple de « petit patrimoine » normand d’un département qui mérite une escapade de deux à trois jours depuis Paris.
– Musée des Impressionnismes, à Giverny. Expositions : « L’impressionnisme et la Mer », jusqu’au 30 juin ; « Hiramatsu Reiji. Symphonie des Nymphéas », du 12 juillet au 3 novembre.mdig.fr
Dans le Bois de Hal, situé en Brabant flamand, les préparatifs sont en cours pour un événement naturel exceptionnel qui, chaque année, attire des milliers de visiteurs : la floraison des jacinthes mauves. Cet événement, se déroulant lors de la seconde moitié d’avril, transforme le paysage en un véritable tableau vivant !
Priorité à l’accessibilité et à la mobilité
Conscients de l’afflux massif de visiteurs, les organisateurs encouragent les modes de transport doux. Des navettes gratuites opéreront les weekends du 13 avril au 1er mai, facilitant l’accès au site depuis la gare. Une initiative louable cette année est l’introduction d’une navette séparée pour les personnes à mobilité réduite. En complément, des vélos seront mis à disposition gratuitement, encourageant une expérience immersive dans la nature. Les visiteurs envisageant de venir en voiture sont invités à repenser leurs plans en raison des limitations de parking, exacerbées par les travaux sur le ring de Bruxelles.
La création de cette nouvelle portion est le point de départ d’un ambitieux projet baptisé « La Route des Plus Beaux Villages ». Ce projet vise à développer un itinéraire cyclo-pédestre de premier plan ! Actuellement, la Province de Liège compte 1.690 km de routes balisées pour les cyclistes. Avec l’objectif d’atteindre 2.100 km d’ici 2026, la Fédération du Tourisme de la Province de Liège et ses partenaires travaillent à l’expansion du réseau.
Curaçao, avec sa riche appartenance au royaume des Pays-Bas et le néerlandais comme langue officielle, est une destination privilégiée non seulement pour les Néerlandais mais gagne également en popularité auprès des Belges, surtout durant la saison hivernale.
Lakeisha Bennett
Curaçao est une île située dans la partie sud de la mer des Caraïbes, juste au large des côtes du Venezuela. Elle est connue pour son climat tropical, ses récifs coralliens propices à la plongée sous-marine et son architecture distinctive. La capitale, Willemstad, est célèbre pour ses bâtiments colorés et son pont flottant, le pont de la Reine Emma. A la fois européenne et africaine, cette île est une vraie pépite !
L’été prochain, Brussels Airport et la métropole chinoise de Shanghai seront à nouveau reliés par des vols directs, marquant une reprise importante dans les liaisons aériennes post-pandémie. Deux compagnies aériennes, dont Juneyao Air qui atterrira pour la première fois à Zaventem, annoncent cette liaison, promettant une offre de deux à trois vols directs chaque jour.
Hainan Airlines reprend son envol
Hainan Airlines, déjà connue pour ses liaisons pré-pandémiques entre Bruxelles et Shanghai, reprendra ses vols le 18 juin, avec quatre rotations hebdomadaires. La compagnie, qui maintient également des vols vers Pékin et Shenzhen, s’apprête à intensifier sa présence à Brussels Airport, visant deux liaisons quotidiennes avec la Chine.
Juneyao Air, la nouvelle venue
Juneyao Air se joint à l’aventure belge dès le 1er juillet, en introduisant trois vols aller-retour par semaine depuis sa base à Shanghai. Cette annonce marque non seulement l’entrée de Juneyao sur le marché belge mais aussi l’accroissement des connexions directes entre la Belgique et la Chine.
Impact sur les voyages et les affaires
Cette expansion des liaisons aériennes arrive après l’annonce de la Chine de supprimer l’obligation de visa pour les Belges effectuant des séjours courts. Cette mesure devrait stimuler les échanges touristiques et commerciaux, en facilitant les déplacements entre les deux pays.
L’attrait pour une seconde résidence à la mer du Nord reste indéniable, mais les tendances du marché immobilier côtier de l’année passée révèlent une réalité contrastée. Malgré une baisse notable des transactions de 19,9%, la demande pour des bijoux immobiliers en bord de mer pousse les prix à la hausse. Selon la fédération des Notaires, le coût moyen d’un appartement a augmenté de 7,1% par rapport à l’an dernier, bien au-delà de l’inflation.
Des prix en ascension
Investir à la Côte belge demande désormais un budget conséquent. Pour s’offrir un appartement, il faut compter en moyenne 318.446 euros, et même 397.080 euros pour une vue imprenable sur la digue.
Où investir à la côte ?
La question du meilleur endroit pour acheter varie considérablement selon votre budget. À Westende, les prix demeurent les plus accessibles avec un coût moyen de 171.883 euros pour un appartement. À l’opposé, Knokke se positionne comme la commune la plus exclusive, où un bien immobilier coûte en moyenne 773.582 euros. La taille de l’appartement joue également un rôle crucial dans la détermination du prix, oscillant entre 193.000 euros pour une chambre et jusqu’à 596.498 euros pour trois chambres.
Face à une affluence croissante et aux défis que cela pose, les autorités ont décidé de rendre l’ascension du mont Fuji payante. Dès juillet, les randonneurs désirant emprunter le sentier Yoshida, l’itinéraire le plus prisé pour atteindre le sommet, devront s’acquitter d’un droit d’accès de 12 euros. Cette initiative, annoncée par un responsable du département de Yamanashi, vise à réduire l’encombrement et à améliorer la sécurité sur ce volcan emblématique.
Un phénomène de masse
Le mont Fuji, avec son sommet enneigé visible une grande partie de l’année, attire plus de 220.000 visiteurs durant la saison estivale de juillet à septembre. L’afflux de randonneurs, exacerbé par la levée des restrictions liées à la Covid-19, a poussé les autorités à agir. Toshiaki Kasai, un responsable départemental, souligne l’importance de la préparation et de l’équipement adaptés pour affronter la montagne. Il invite également les visiteurs à se tenir informés via les réseaux sociaux sur le nombre de personnes empruntant le sentier chaque jour.
Tommy Silver
Limites et précautions
En plus du tarif d’entrée, le nombre de randonneurs sur le sentier Yoshida sera limité à 4.000 par jour, avec une fermeture nocturne entre 16h et 2h. Cette mesure intervient alors que les récits de touristes mal équipés, tentant l’ascension sans pauses adéquates, abondent chaque été. Les risques de malaises et d’accidents ne sont pas négligeables sur ce volcan toujours actif.
Autres voies, autres choix
Bien que le sentier Yoshida soit concerné par ces nouvelles règles, les trois autres principaux itinéraires, moins fréquentés restent accessibles gratuitement.
La recherche, publiée dans “PLOS ONE” et co-réalisée avec Gregor Mathes de l’Université de Zurich, dresse un tableau sombre pour les stations de ski mondiales. Sept régions clés ont été analysées, des Alpes européennes aux Montagnes Rocheuses, révélant une tendance inquiétante. “Dans toutes les grandes régions de ski, on s’attend à une diminution substantielle du nombre de jours avec une couverture de neige naturelle“, déclare Mitterwallner.
Chiffres alarmants
Dans le scénario le plus pessimiste, une station de ski sur huit pourrait perdre son manteau neigeux naturel entre 2070 et 2100. Les Alpes européennes sont particulièrement touchées avec une réduction estimée à 42% du nombre de jours d’enneigement, soit une baisse à seulement 137 jours de neige par an.
Conséquences économiques et écologiques
Les auteurs de l’étude mettent en garde contre les conséquences économiques pour les domaines skiables, qui pourraient se voir contraints de recourir davantage à l’enneigement artificiel. Ce changement entraînerait non seulement une baisse de la rentabilité, mais aussi un déplacement du tourisme de ski vers des altitudes plus élevées, menaçant la flore et la faune alpines.