Cet exploit architectural témoigne de l’ingéniosité romaine, utilisant des voûtes, des tunnels et des ponts pour surmonter le terrain accidenté. Aujourd’hui, ses vestiges représentent un héritage remarquable de l’ingénierie antique que l’on visite sur plusieurs sites.
130 km d’aqueduc Ddlh
Cette excursion vous mène à Zaghouan par la route de Hammamet et vous fait traverser une jolie région agricole s’étirant entre verts pâturages, zones plus sèches et une crête semi-montagneuse déchiquetée. Les champs de céréales s’étalent à perte de vue et quelques villages avec leurs cafés et leurs petits commerces vous montrent une Tunisie très authentique, loin des clichés. Et dans le lointain vous apercevez le Jebel Zaghouan où se cache la source, qui domine de ses 1295 m la plaine vallonnée.
En arrivant près de la Colonia Lulia Uthina Ddlh
Le temple des Eaux source de vie
Vous arrivez tout d’abord au temple des Eaux. C’est de là que jaillissait l’eau et qu’un temple fut construit par Hadrien sous forme de nymphée (il dépasse par ses dimensions tous les nymphées construits au départ des aqueducs romains). Il abritait, juste au-dessus de la source, la statue d’une divinité et celles de nymphes sous les arcades.
Le début de l’aqueduc sous forme de gros tuyau au départ de la source Ddlh
L’aqueduc démarre de la source et mesure 132 km pour arriver jusqu’aux thermes d’Antonin de Carthage pour alimenter entre autres ses citernes et le caldarium répartis en 18 pièces voûtées (terminés en 162 après J.C.). L’ampleur des thermes impériaux nécessite une alimentation constante en eau : débit estimé 370 litres par seconde soit plus ou moins 30 000 mètres cubes par jour.
Panneau explicatif avec reconstitution du temple de Eaux de l’époque Ddlh
Pour que l’eau ne soit pas sous pression, elle ne s’écoule que grâce à une pente très douce en restant toujours parallèle au terrain. Imaginez comment à l’époque les Romains ont analysé et calculé la déclivité du sol pour assurer la pente nécessaire à l’écoulement des eaux sur 130km. Prodigieux ! Donc cet aqueduc qui est à peine visible près de la source nécessita des ouvrages gigantesques comme des arcades de 34 m de haut sur deux étages lorsqu’il franchit l’oued Miliane. Les arcades de chaque côté du pont ont été bien conservées et s’élèvent jusqu’à 20m, et de nombreux vestiges sont toujours visibles sur l’ensemble du trajet qui le conduit à Tunis.
Vue des villages locaux sur la route de Zaghouan Ddlh
Sur le tracé de l’aqueduc : la Colonia Lulia Uthina
La Colonia Lulia Uthina fut fondée en fonction des grandes possibilités agricoles de la région. Octave Auguste y installa des vétérans de la XIIIe légion transplantés d’Italie en Afrique et des indigènes devenus citoyens romains. Ce site, fouillé depuis une trentaine d’années est particulièrement intéressant.
Le petit théâtre Ddl
L’amphithéâtre creusé en entonnoir dans la colline dont seule la partie supérieure était visible de loin, pouvait accueillir 16.000 spectateurs. Le capitole sur trois niveaux est un « unicum ». Les archéologues ont redressé les escaliers menant au podium et la reconstitution explicative de la construction d’une colonne permet de comprendre comment l’on passe de tambours octogonaux à une colonne cannelée de 12m de hauteur. Les villas avec les mosaïques replacées et les thermes privés sont exceptionnels.
Les colonnes avec la reconstitution explicative Ddlh
Ne manquez pas ces visites si vous séjournez à proximité de Tunis ou Hammamet.
Dans la galerie des villes espagnoles au riche patrimoine – et Dieu sait si elles sont nombreuses dans ce pays -, Cáceres n’apparait pas en tête de classement. Du moins pour les étrangers. Les Espagnols, qui représentent 80% de la clientèle touristique de la région, ont de leur côté adopté depuis longtemps cette cité de 96 000 habitants, percluse de monuments historiques. Percluse ? Ce n’est rien de le dire. Inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1986, la vieille ville regorge de palais moyenâgeux et Renaissance, de tours médiévales, de monastères, d’églises et de chapelles. Et la plupart des façades portent les armoiries des illustres familles ayant régné sur la ville. Un décor de pierre et d’architecture remarquable qui vaut à Cáceres d’être régulièrement choisie pour le tournage de films historiques.
Vue sur des églises du vieux centre de Cáceres Philippe Bourget | cms
Ce patrimoine est hérité d’un passé enchevêtré. Habitée par les Romains et conquise au 12ème s. par les Arabes almohades, ces derniers l’entourent de remparts d’adobe (terre durcie) dont on peut encore voir la maçonnerie sur certaines constructions, comme les tours de la Yerba et del Aver. Reprise par les Chrétiens au 13ème s., Cáceres va alors s’enrichir grâce aux nobles, aux propriétaires terriens puis aux conquistadors rentrés riches d’Amérique, qui édifient églises et palais.
L’église de San Mateo, dans le centre historique Philippe Bourget | cms
Influences maure et chrétienne s’unissent dans ce dédale où s’imbriquent les styles roman, islamique, gothique du Nord et Renaissance. La balade à pied dans l’entrelacs de ruelles où s’élèvent ces édifices donne le tournis. Eglise San Mateo, monastère de Santa Maria de Jésus, casa Ovando Mogollón Perero-Paredes (transformée en hôtel Parador), palacio de las Ciguanas, palais Golfines de Abato… Tous ces lieux respirent la richesse et la noblesse.
La co-cathédrale Santa María à g, et la Diputacíon Provincial au fond Philippe Bourget | cms
Ce centre là est tout sauf figé. De nombreux hôtels et restaurants tendance (Atrio, du chef Toño Perez, trois étoiles au guide Michelin ; La Casa del Sol ; Madruelo…) occupent d’anciens palais. Hors remparts, on s’attardera dans la rue de los Caleros, tranquille avec ses maisons villageoises, et sur l’immense plaza Mayor, pour profiter de l’ambiance des terrasses de bars. Les fans d’art contemporain visiteront le récent (2021) musée Helga de Alvear, gratuit, où sont exposées notamment des œuvres de Goya (estampes), Vasarely, Paul Klee, Kandinsky, Miró, Buren, Tàpies, Ai Weiwei, Louise Bourgeois… Quant à la vie nocturne, elle se concentre dans un quartier nommé la zona Pizarro. Là abondent les discothèques. En journée, on pourra aussi s’y poser au bar Caballerizas, joli lieu branché autour d’un jardin-patio. Cáceres, une vraie découverte.
Qui sait que Mérida est la ville d’Espagne à posséder le plus grand nombre de vestiges romains ? Capitale sous l’empereur Auguste de la province de Lusitanie, l’une des trois de la péninsule ibérique, elle regorge de monuments antiques, dont la plupart sont bien conservés. A l’époque, la cité est presque aussi peuplée qu’aujourd’hui – 60 000 habitants. Sa puissance est illustrée par deux constructions emblématiques, bâties côte à côte : le théâtre et l’amphithéâtre. Le premier pouvait accueillir jusqu’à 6 000 personnes. Reconstruit, son mur de scène est précédé d’une série de doubles colonnes de marbre au milieu desquelles trône la statue de Cérès, déesse de l’agriculture. Cette scène antique prestigieuse accueille chaque année en juillet et en août le réputé festival de théâtre classique. A côté, l’amphithéâtre est moins bien restauré mais il accueille tous les ans, lors des fêtes de Pâques, l’arrivée de l’impressionnant Via Crucis, un chemin de croix se déroulant dans le silence le plus absolu.
Le théâtre romain de Mérida Xavier Allard – stock.adobe.com
Ailleurs en ville, d’autres vestiges affleurent. L’hippodrome (circo romano) est l’un des mieux préservés du monde romain. Le temple de Diane trône superbement au centre-ville, de même que l’arc de Trajan. Le fleuve Guadiana, lui, est traversé par l’un des plus grands ponts romains jamais construits. Long de près de 750 m (on peut le traverser à pied), il a été réaménagé au 17ème s. Ce n’est donc pas étonnant que l’ensemble architectural de Mérida ait été aussi classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Il est normal aussi que la ville abrite le musée national espagnol d’Art Romain. Cette belle bâtisse en briques de l’architecte Rafael Moneo, aux collections rares (mosaïques, sculptures…) présentées dans de grands espaces, est d’ailleurs en cours d’extension pour abriter d’autres œuvres.
Le pont romain sur la rivière Guadiana venemama – stock.adobe.com
Privilégier les vestiges romains ne doit pas faire oublier de profiter de l’animation de cette ville, qui est aussi, à moins de 2h de route au nord de Séville, la capitale régionale de l’Estrémadure. Ceux qui ne jurent que par l’Andalousie seraient d’ailleurs bien inspirés de faire le détour.
Comme toutes les cités espagnoles, le centre ancien de Mérida vibre aussi de ses commerces et cafés. Le soir, on s’attardera sur la plaza de España, où les familles viennent prendre le frais et s’attarder aux terrasses. Pour le shopping, on remontera jusqu’au musée romain les deux longues calles piétonnes Santa Eulalia et Ramón Mélida, qui regorgent de boutiques en tous genres.
L’hôtel Palace de Mérida datant du 15ème s Philippe Bourget | cms
Au pays de la verte Espagne…
Halte aux clichés sur l’Espagne du sud brûlée à longueur d’année par le soleil, sous des températures frisant les 40° C. Si cette réalité s’impose en été, elle est erronée le reste du temps. De l’automne au printemps, la région baigne dans un décor plutôt verdoyant, grâce aux deux grands fleuves qui la traversent, le Tage et le Guadiana, et à la présence de nombreux barrages. Voilà pour le portrait géographique d’une région encore rurale mais qui a tourné le dos à la pauvreté insigne qui était la sienne dans les années 70-80.
Le Tage dans le Parc national de Monfragüe Philippe Bourget | cms
On imagine donc des paysages brûlés par le soleil ibérique et on découvre, en mars, en avril, en décembre… des montagnes enneigées et de vastes paysages d’herbe et d’arbres. Surprise ! Près de Plasencia, une vallée incarne cette sève printanière : Jerte. Sertie entre les sierras de Gredos et de Béjar, aux sommets couverts de neige, sa forme en auge s’allonge sur plusieurs kilomètres jusqu’au col de Tornavacas (1 275 m). Surtout, plantés de plus d’un million et demi de cerisiers, les versants forment en avril un magnifique décor de fleurs blanches. Inutile d’aller au Japon voir les cerisiers en fleurs ! A l’image de Cabezuela de Jerte, les villages livrent de jolies ruelles bordées de vieilles maisons aux balcons en bois et des passages couverts. Sur les clochers d’églises, les cigognes ont fait leur nid, une constante dans cette région qui abrite près de la moitié de ces échassiers du pays.
Un autre territoire dévoile des paysages spectaculaires : la dehesa, dans le parc national de Monfragüe. La dehesa, ce sont d’immenses espaces de pâturages plantés, en mode clairsemé, de chênes verts et de chênes-lièges. De grands troupeaux de vaches mais aussi de moutons et de cochons noir s’y délectent d’herbe fraîche, contribuant à la qualité de la viande d’Estrémadure – dont le célèbre jamón ibérico. A l’instar de la région portugaise voisine d’Alentejo, le liège est aussi exploité pour fabriquer des bouchons.
Une ferme dans le Parc national de Monfragüe Philippe Bourget | cms
Le vin n’est pas absent. Longtemps considéré comme de piètre qualité, la production régionale s’est nettement bonifiée. A l’image du domaine Pago los Balancines, à Oliva de Mérida, sous l’appellation Ribera del Guadiana. Son vin rouge biologique Haragan 2018 a obtenu un « Double d’Or » au concours international des vins de San Francisco, en 2023. Le parc de Monfragüe est aussi une des destinations majeures du tourisme ornithologique en Europe. Traversé par le Tage, il abrite cigognes noires, vautours fauves et noirs, aigles impériaux… et plus de 400 espèces d’oiseaux différents. Un hot spot pour les naturalistes.
La porte de Trujillo, du 13ème s., à Plasencia Philippe Bourget | cms
Plasencia, Trujillo, Zafra, trio urbain de choc
Les villes d’Estrémadure ont de la ressource. Après les divines surprises de Cáceres et de Mérida, ces trois cités de taille plus modeste possèdent un intérêt patrimonial et historique évident. Porte d’entrée de la vallée du Jerte (voir plus haut), Plasencia est la plus au nord des trois. Première ville visitée quand on arrive de Madrid, elle plonge immédiatement dans une profusion architecturale, héritée d’une culture entremêlée. Remparts médiévaux entourant la vieille ville, souvenir de l’alcazar arabe, ancienne et nouvelle cathédrale siamoises, ancien quartier juif, palais et couvents… La balade plonge dans le passé atypique de l’Espagne du Sud, terre d’influence entre les Chrétiens et les musulmans, entre la noblesse et le clergé.
Maison fortifiée dans la ville haute de Trujillo. Philippe Bourget | cms
Il ne faut pas pour autant oublier de profiter de la sociabilité légendaire de l’Espagne. A Plasencia, tout se concentre sur la plaza Mayor, vaste agora rectangulaire entourée d’arcades où bars et restaurants déploient leurs terrasses. Moment de détente assuré en fin de journée autour d’une bonne cerveza. On aime aussi beaucoup Trujillo. Sur la plaza Mayor de cette petite ville (moins de 9 000 habitants) située entre Plasencia et Mérida, se révèle une richesse patrimoniale inattendue, issue de fortunes rapportées… des Amériques.
Vue sur une église de la ville haute de Trujillo depuis l’alcazaba (château) Philippe Bourget | cms
L’Andalousie est en effet très proche et quelques Estrémaduriens de la noblesse ont embarqué jadis pour le Nouveau Monde. A Trujillo, un nom domine tous les autres : Francisco Pizarro. Le « découvreur » du Pérou et fondateur de Lima, fossoyeur de l’Empire Inca, est né à Trujillo. Sa statue équestre trône fièrement sur la plaza Mayor. Partout dans la ville haute et basse, sous le château médiéval, les demeures seigneuriales, aujourd’hui des domaines privés cachés derrière de hauts murs, témoignent des richesses accumulées. Certaines ont été transformées en boutiques-hôtels historiques, à l’image de la Posada dos Orillas, splendide demeure vieille de six siècles.
Tout au sud de l’Estrémadure, on marquera une halte prolongée à Zafra. La blancheur des façades, les portes en ferronnerie, la réputation de la plaza de toros… Pas de doute, l’Andalousie est proche ! Zafra est connue pour sa foire de l’élevage de San Miguel, chaque année fin septembre, depuis… 1453. Ne pas manquer non plus de déambuler dans la vieille ville, entre la plaza Grande et la plaza Chica. Les deux sont connectées par un passage sous voûtes, soutenu par d’authentiques piliers en pierre. Un esthétisme unique, à l’image de cette région d’Espagne qui ne mérite plus d’être le parent pauvre du pays.
En avion, vols vers Madrid depuis Bruxelles, puis location de voiture et 265 km (2h30 de route) jusqu’à Plasencia, première ville majeure au nord de l’Estrémadure. On peut aussi repartir de Séville vers Bruxelles.
Visiter
Découverte de la région en voiture, du nord au sud. Les routes sont de très bonne qualité.
Lancé en 2021, le service European Sleeper reliait initialement Bruxelles à Berlin trois fois par semaine. Dresde, la capitale de la Saxe, a ensuite été ajoutée comme nouvelle destination et, depuis ce 25 mars, il est désormais possible de se rendre dans la capitale tchèque. Les trains vers Prague circuleront eux aussi trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis en passant par Amsterdam.
Cette nouvelle liaison ferroviaire réjouit le maire de Prague, Bohuslav Svoboda, qui a déclaré que “l’introduction d’un train de nuit, et plus précisément l’extension de son itinéraire de Bruxelles à Prague, est précisément le type d’initiative qui permet de relier l’Europe de manière tangible et réaliste”. De son côté, le ministre tchèque des transports, Martin Kupka, a expliqué que “les trains de nuit font leur grand retour dans toute l’Europe et je suis très heureux que la République tchèque ne soit pas en reste”.
La liaison en train de nuit entre Bruxelles et Prague est disponible depuis ce 25 mars au prix de 49 € pour un siège, 79 € pour une couchette dans un compartiment partagé et 139 € pour un lit dans une cabine individuelle avec salle de bain. Les familles peuvent opter pour la deuxième option, ces compartiments disposant de 4 à 6 lits superposés.
Plus de confort
À l’occasion du lancement du service vers Prague, European Sleeper a annoncé que de nouveaux wagons, au confort amélioré, ont rejoint sa flotte. Des voitures couchettes plus récentes qui devraient améliorer considérablement le confort et l’expérience proposée aux passagers. L’objectif de l’opérateur privé belgo-néerlandais est d’ajouter une nouvelle ligne chaque année afin de continuer à contribuer à rendre les transports européens plus intégrés et plus durables.
Dans le cadre de ses efforts visant à élargir son offre de destinations, European Sleeper travaille au lancement d’une nouvelle ligne reliant Amsterdam, Bruxelles et Barcelone qui devrait voir le jour en 2025 ou 2026. Cette nouvelle liaison a été sélectionnée par la Commission européenne comme l’un des dix projets pilotes visant à améliorer les liaisons ferroviaires transfrontalières en Europe.
Sur les pistes verdoyantes de la Station, Ski Action vous embarque dans ses mountaincarts, à la portée de tous, dès 11 ans. Les remontées mécaniques vous ramènent en haut de la piste. Location de VTT, parcours de descente tracés dans les bois, piste de BMX ouverte les mercredis après-midi, organisation de stages pendant les congés scolaires.
La Station Baraque de Fraiture
Avenature, spécialiste reconnu par WANT, vous propose des parcours de cordes et d’accrobranche, du disc golf, un terrain d’archery tag avec des obstacles fixes ainsi que du tir à l’arc, à la carabine et un espace de lancer de hache.
Avenature
La Station Baraque de Fraiture vous offre aussi un laser game en forêt et une cafétaria pour vos moments de pause. Sans oublier les sentiers de promenades ouverts aux accompagnateurs, aux adeptes de la course d’orientation ou du cani-cross. Et toujours de vastes parkings à disposition.
En 1924, naissait le Surréalisme, un mouvement multiforme aussi bien artistique que poétique et philosophique. Si la France est considérée comme le vivier ayant connu le plus grand foisonnement d’idées et de créations suivant cette tendance, d’autres pays ont eux aussi richement nourri ce mouvement, à commencer par la Belgique et, en particulier, sa capitale. Aussi subversif qu’avant-gardiste, mais aussi critique de la société de l’époque, le surréalisme a certainement été le mouvement artistique le plus important du 20e siècle dans notre pays, traversant plusieurs générations.
Un siècle plus tard, on résume souvent le surréalisme aux toiles poétiques de René Magritte. Pourtant, cet immense artiste est loin d’être la seule figure à représenter ce mouvement. Plusieurs expositions retracent cette année le parcours de Magritte et de ses contemporains.
Jusqu’au 16 juin, Bozar propose une rétrospective consacrée au surréalisme sur une période de 60 ans. Intitulée “Histoire de ne pas rire”, l’exposition comprend des œuvres de Paul Nougé, René Magritte, Marcel Mariën, Rachel Baes, Paul Delvaux ou encore Salvador Dalí. Jusqu’au 21 juillet, les Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique proposent IMAGINE!, une immersion dans la poésie surréaliste, conçue en collaboration avec le Centre Pompidou, à travers les thématiques du rêve, de la métamorphose, et du subconscient, emmenée par les grands noms du surréalisme, de De Chirico à Pollock, en passant par Dalí, Miró, et Ray. Durant la même période, le Musée Magritte invite pour sa part le grand public à imaginer un dialogue entre l’univers fascinant de Magritte et les créations poétiques de Jean-Michel Folon. Une rencontre onirique nouée entre deux imaginaires très particuliers.
Sur la même thématique, nous ne pouvons que vous encourager à prendre part au festival “Folon, a journey in Brussels” qui se déroulera un peu partout dans Bruxelles jusqu’au 29 septembre, tout comme à l’exposition “James Ensor, inspired by Brussels” à la Bibliothèque royale jusqu’au 2 juin. Ensor qui est également mis à l’honneur par Bozar dans l’exposition “James Ensor Mæstro”, visible jusqu’au 23 juin prochain. Enfin, le MIMA propose pour sa part l’exposition collective “Popcorn” qui regroupe 15 artistes d’aujourd’hui peignant avec une dose de surréalisme comparable à celle des années 1930.
À Bruxelles, le surréalisme est partout !
Si vous préférez le grand air aux musées, sachez que le surréalisme se découvre aussi dans les rues de la capitale. À côté de l’incontournable Musée Magritte, les créations de l’artiste peuvent également être admirées au Théâtre Royal des Galeries (il suffit de lever les yeux une fois dans la grande salle), au sein du foyer de Square Brussels, dans la commune de Jette ou encore dans le café bruxellois La Fleur en Papier doré ainsi qu’au nouveau Bar Magritte de l’hôtel Amigo.
Pour finir, rien de tel qu’une bonne bière locale à déguster au beau milieu de la Brasserie Surréaliste sur la Place du Nouveau Marché aux Grains. Un lieu magique, à la fois hors du temps et du réel, qui a pris place dans un bâtiment Art déco iconique du centre-ville. Outre un bar et une microbrasserie, on y trouve aussi un restaurant, un art-space et un beer shop.
5 jours de festivités pour célébrer le retour du printemps
L’univers extravagant d’Alice au Pays des Merveilles s’installe à Han. Rendez-vous du 1er au 5 mai sur la plaine d’accueil du Domaine pour en profiter !
Au programme : artistes loufoques, grimeurs et grand marché artisanal dédié aux créations originales (chapeaux, bougies, bijoux, travail du bois, du cuir…). Quant au Lapin Blanc, il joue à cache-cache dans la Grotte de Han et dans le Parc Animalier. Alice récompensera tous les enfants qui le retrouveront avec une délicieuse surprise !
Les 4 et 5 mai, des dizaines de costumés, tout droit sortis de l’univers d’Alice au Pays des Merveilles, clôtureront les festivités en beauté !
Quoi de plus ressourçant que d’assister au réveil de la nature en cette belle saison printanière ? Offrez-vous une balade au cœur du Parc Animalier : respirez son air pur, souriez devant les ours bruns, frissonnez en observant les bisons, croisez le regard des loups…
Explorez la Grotte de Han, contemplez ses trésors géologiques scintillants et assistez à son spectaculaire son et lumière Origin…
En petit train ou en voiture, vous découvrirez un véritable safari africain avec ses girafes, zèbres, rhinocéros et bien d’autres espèces dans un cadre naturel, conçu de manière à permettre aux animaux d’évoluer en semi-liberté !
Monde Sauvage Safari Parc
Mais aussi un parcours à pied…
D’agréables sentiers boisés vous attendent également pour une balade à pied dans notre belle nature verdoyante. Rencontrez notre incroyable famille de chimpanzés et d’orangs-outans. Vous pourrez voir l’étrange Binturong ou observer les éternelles Tortues Géantes d’Aldabra, sans oublier le Fossa ou encore notre couple de Panthères de l’Amour !
Pascale Jones Photography
Et bien d’autres choses à découvrir !
Ne manquez sous aucun prétexte nos représentations didactiques de perroquets et d’otaries, moments phares de votre journée au parc.
Pour les amoureux de la nature et du jeu en plein air, profitez du Fraxinus Aventure, notre parcours d’accrobranches entièrement sécurisé par des filets
Monde Sauvage Safari Parc
N’attendez plus, venez nous rendre visite pour une journée inoubliable !
À la suite d’investigations minutieuses menées par l’Institut flamand de la Marine, le SPF Mobilité et Transports a récemment officiellement reconnu les 14 premières épaves de la Seconde Guerre mondiale comme faisant partie intégrante de notre patrimoine culturel. “Plus de 55 épaves vieilles de plus de 100 ans ont été reconnues comme patrimoine culturel sous-marin. Aujourd’hui, 14 épaves de la Seconde Guerre mondiale ont été ajoutées“, note Peter Claeyssens, directeur général Navigation. Parmi elles figurent notamment le Bourrasque, le Gracie Fields, le HMS Grafton et le Vorpostenboot V-1302.
Bon à savoir, toute épave de plus de 100 ans est automatiquement reconnue comme patrimoine culturel depuis 2021. “Des navires plus récents peuvent également être reconnus s’ils ont une valeur historique et/ou écologique importante“, précise le SPF.
Protégée, ça veut dire quoi, au juste ?
Lorsqu’une épave est protégée, cela implique qu’elle est signalée comme telle sur les cartes marines officielles. “Aucune pièce ne peut être remontée à la surface par les plongeurs. Diverses activités à proximité immédiate de l’épave sont également interdites, comme le dragage, le mouillage ou la pêche à la traîne, car elles pourraient endommager l’épave“, rappelle le SPF. “Cette reconnaissance au patrimoine culturel permet de préserver des épaves pour les générations futures.”
Située à la Franklin Rooseveltplaats, l’arrêt B5 deviendra le point de départ vers les aéroports de Zaventem et Charleroi, avec des navettes directes vers Brussels South Charleroi Airport et Brussels Airport. Les tickets sont d’ores et déjà disponibles sur le site de Flibco.
Dans ce science center situé dans le Hainaut à quelques kilomètres de Mons, les sciences deviennent un jeu d’enfant ! Explorez-les à travers des expos immersives et interactives, un parcours acrobatique indoor, des animations passionnantes, des extérieurs ludiques et une grande plaine de jeux outdoor.
Melissa Rosca
Les nouveautés :
> L’été sous les étoiles
Tout l’été, SPARKOH! embarque petits et grands pour un voyage au cœur du Cosmos. Des étoiles plein les yeux, les visiteurs pourront découvrir les astres, planètes et autres objets célestes à travers un programme d’activités inédit placé sous le signe des sciences, de l’astronomie et du fun : expo temporaire, expérience VR, expérience fun & physics !
Un avant-goût de cette thématique avant l’ouverture officielle de l’exposition « Cosmos » à l’automne 2024.
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> Bienvenue aux explorateurs en herbe
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SPARKOH!, des émotions scientifiquement prouvées !