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Category: Actualité

  • Népal : l’ascension de l’Everest sera limitée !

    Népal : l’ascension de l’Everest sera limitée !

    everest
    Eugene Ga

    La Cour suprême du Népal a ordonné au gouvernement de limiter le nombre de permis accordés pour l’ascension de l’Everest et d’autres sommets himalayens. Cette décision vise à protéger l’environnement montagneux face à l’afflux croissant d’alpinistes, qui a atteint un pic avec 478 permis délivrés l’année dernière.

    La directive judiciaire répond à une préoccupation grandissante concernant les effets néfastes de la surfréquentation sur l’écosystème local. L’avocat Deepak Bikram Mishra, ayant porté cette cause devant la justice, a souligné l’urgence de respecter la capacité d’accueil des zones montagneuses et de mettre en place des mesures pour la gestion des déchets et la préservation de l’environnement.

    Chaque printemps, la période favorable pour les ascensions, voit converger des centaines de grimpeurs vers ces sommets majestueux. Cependant, l’incident de 2019, où un embouteillage humain sur l’Everest a causé des retards mortels, illustrant les risques du surpeuplement, a marqué un tournant dans la gestion des expéditions.

  • Boeing : faut-il se méfier de ces avions ? Le point sur la situation

    Boeing : faut-il se méfier de ces avions ? Le point sur la situation

    Boeing
    Etienne Jong

    Boeing vient de connaître une nouvelle semaine riche en turbulences. En effet, trois de ses avions ont été victimes d’accidents en quelques jours. Le 9 mai dernier, à l’aéroport de Diass, à 40 km de Dakar, un 737 a fait une sortie piste. Parmi les 78 passagers de ce vol assuré par Air Sénégal, 11 ont été blessés, dont 4 grièvement. Pour l’heure, les causes de cet incident ne sont pas connues. La veille, à l’aéroport d’Istanbul cette fois, c’est un Boeing 767 cargo de la compagnie Fedex qui n’a pas réussi à sortir son train d’atterrissage. L’appareil a par conséquent dû effectuer un atterrissage sur son fuselage ! L’incident n’a heureusement pas fait de victime. Enfin, un troisième incident a eu lieu le 7 mai sur un 787 de la compagnie Air France. L’appareil, qui assurait un vol Paris-Seattle, a été dérouté vers le Canada suite à l’apparition “d’une odeur de chaud ressentie en cabine”. Là encore, il n’y a pas eu de blessé mais les passagers ont eu la peur de leur vie.

    Des incidents quasiment quotidiens

    Force est de constater que les pépins techniques sur les avions de Boeing sont récurrents. En effet, depuis le début de l’année, des incidents sont à déplorer à peu de choses près toutes les semaines. Parmi les plus sérieux, on peut citer le toboggan de secours d’un 767 de Delta Airlines qui s’est détaché en plein vol le 26 avril dernier lors d’un vol entre New York et Los Angeles. Moins d’une semaine avant, le 21 avril, un 737 appartenant à FlySafair avait dû atterrir d’urgence après avoir perdu une roue pendant son décollage de Johannesburg en Afrique du sud. En janvier, un 737 MAX d’Alaska Airlines partant de Portland perdait une porte alors qu’il volait à 5.000 m d’altitude sous le regard médusé des passagers et membres d’équipage. Selon les conclusions d’une enquête rendues, il manquait des boulons à la porte…

    Faut-il avoir peur de voler sur un Boeing ?

    Pour bon nombre d’experts en aéronautique, les derniers incidents endurés par des Boeing seraient principalement dûs à un problème de maintenance. Richard Aboulafia, directeur général d’AeroDynamic Advisory, une société de conseil en gestion aérospatiale basée aux États-Unis, explique “qu’une fois les avions livrés, Boeing n’intervient plus (…) le problème dans le secteur de la maintenance se pose dans le monde entier”. Et d’ajouter “qu’il n’y a pas eu un seul décès depuis plus de dix ans aux États-Unis alors que des millions de personnes prennent l’avion chaque année”. Aboulafia rappelle aussi qu’un plus grand nombre de personnes meurent sur les routes chaque jour. Mais alors, pourquoi les Airbus, qui eux aussi sont entretenus par des sociétés externes, ne connaissent-ils pas les mêmes écueils ?

    En outre, le 17 avril dernier, des lanceurs d’alerte ont témoigné devant une commission d’enquête du Sénat américain pour prévenir que des “problèmes graves” concernaient la production des avions Boeing 737 MAX, 787 Dreamliner et 777. Suite à cela, le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, a annoncé sa démission. Il quittera ses fonctions auprès de l’avionneur à la fin de l’année. Ed Pierson, un ingénieur aéronautique qui a travaillé sur le 737 MAX a lui aussi témoigné devant ladite commission en prévenant que “chaque personne qui monte dans un avion Boeing est en danger, à moins qu’une action soit menée et que les dirigeants soient mis devant leurs responsabilités”. Une déclaration certes catastrophiste mais qui rend parfaitement compte du malaise qui règne actuellement au sein de l’entreprise américaine et qui est tout sauf rassurante pour les passagers qui volent sur des Boeing aux quatre coins du monde.

  • L’Islande en direct depuis Bruxelles !

    L’Islande en direct depuis Bruxelles !

    Iceland
    Robert Lukeman

    Pour la troisième année consécutive, la compagnie aérienne Play, reconnue pour ses tarifs compétitifs, maintient sa présence à l’aéroport de Zaventem. Dès fin mai, les voyageurs pourront profiter de trois vols hebdomadaires reliant Reykjavík à Brussels Airport.

    La durée du vol entre ces deux capitales est de juste un peu plus de trois heures. Bon à savoir, pour les passagers européens désireux de rejointe l’Amérique du Nord, Play offre la possibilité de faire une escale en Islande, pouvant aller jusqu’à dix jours, sans frais additionnels.

    Depuis son premier vol en 2021, Play a rapidement étendu sa flotte à dix Airbus A320 et élargi son réseau. À part ses liaisons européennes, la compagnie dessert également plusieurs grandes villes nord-américaines, incluant Baltimore, Boston, New York, Washington DC aux États-Unis et Toronto au Canada.

  • Pilotez votre propre bateau électrique sur le Canal du Centre historique !

    Pilotez votre propre bateau électrique sur le Canal du Centre historique !

    canal du centre
    Utopix-Hyacinthe

    En famille, entre amis ou même en couple, nos bateaux sont accessibles presque à tous ! Bien qu’il soit nécessaire de marcher pour monter à bord (les enfants en bas âge ne sont donc pas acceptés), notre plus grand bateau qui peut accueillir 9 personnes, permet de pouvoir monter à bord une personne à mobilité réduite ! (à noter que les animaux de compagnie ne sont pas acceptés à bord).

    Canal du centre
    N. Matloka

    Pas à l’aise sur l’eau ? Enfourchez un de nos vélos pour sillonner le Canal !

    Nos bateaux de 5,7 et 9 places sont prêts à vous accueillir à La Cantine des Italiens, lieu classé et historique, emblématique de la région de La Louvière qui a vu transiter bon nombre d’immigrés italiens venus travailler en Belgique. Un musée retrace d’ailleurs leurs conditions de vie où des objets d’époque ont été conservés.

    Canal du centre
    N. Matloka

    Enfin, comme son nom l’indique, la Cantine des Italiens c’est aujourd’hui un espace de restauration qui met à l’honneur la cuisine italienne. La terrasse est parfaite pour profiter d’une journée ensoleillée.

    www.canalducentre.be

    copyright photo header : Utopix-Hyacinthe

  • Eurotunnel : 30 ans et le plein de chiffres insolites !

    Eurotunnel : 30 ans et le plein de chiffres insolites !

    eurotunnel
    adobe

    Le 6 mai 1994, une œuvre d’ingénierie ambitieuse était inaugurée par la reine Élisabeth II et le président François Mitterrand. Cet événement marquait la fin d’un projet remontant à près de 200 ans et débuté concrètement en 1987. L’Eurotunnel, s’étendant sur 50,45 km, dont 37,9 km sous la Manche, est aujourd’hui un élément central du paysage ferroviaire européen.

    1000

    Actuellement, environ 400 trains traversent quotidiennement le tunnel, avec des perspectives d’augmentation jusqu’à 1.000 trains par jour suite à une modernisation prévue. Eurotunnel envisage également de doubler le nombre de destinations desservies, incluant des villes en Allemagne, en Suisse et en France, anticipant l’arrivée de concurrents d’Eurostar d’ici cinq ans.

    15 milliards

    En 2023, plus de 10,7 millions de passagers ont voyagé via l’Eurostar, et 3,5 millions de camions et véhicules de tourisme ont été transportés. La construction a nécessité un effort colossal : un budget de plus de 15 milliards d’euros, l’extraction de 10 millions de tonnes de craie, et le travail acharné de 12.000 personnes.

    La fin d’une île ?

    L’inauguration de l’Eurotunnel a été un moment historique, marquant la première fois que des chefs d’État de France et de Grande-Bretagne se rencontraient sans avoir eu besoin de traverser la Manche par bateau ou avion. Cet axe de communication reste un symbole de coopération et d’innovation technologique, préfigurant une Europe “unie et solidaire” comme le soulignait François Mitterrand.

  • Entre châteaux et grands crus liégeois

    Entre châteaux et grands crus liégeois

    Château de Jehay
    David Samyn

    C’est la météo changeante de ce mois de mai qui a décidé de mon idée de week-end… Je n’ai pas osé opter pour une activité exclusivement en plein air, par peur de finir trempée. Je voulais m’assurer d’avoir un toit proche de moi. Et comme nous avions apprécié la découverte des vignobles et châteaux namurois le mois dernier, j’ai proposé à mon amoureux de remettre ça, histoire de pouvoir s’abriter derrière les vieilles pierres séculaires si le temps venait à se gâter. Mon homme a apprécié l’idée et a proposé la région de Liège.

    De nombreux vignobles et châteaux

    Le plus dur fut de faire une sélection des lieux à visiter. La région de Liège comprend de nombreux vignobles, comme celui d’Occarius, à Ocquier. Ou le domaine « Vin de Liège », l’un de plus grands de Wallonie avec ses 18 hectares de plantation. On a également pensé au « Clos des Prébendiers », ce domaine pionnier de la culture viticole en Belgique, qui s’étend sur les hauteurs de Huy.

    Vignoble Le Clos des Prebendiers
    David Samyn

    Pour les belles pierres aussi, nous avions le choix : le Château de Jehay pour ses jardins ou le Château de Modave et sa vue exceptionnelle sur la vallée du Hoyoux ? Avec mon amoureux, on s’est finalement mis d’accord pour le Château de Jehay et le vignoble d’Occarius. Et on s’est promis que pour le reste, on reviendra une autre fois…

    Dégustation au vignoble d’Occarius

    Le samedi, nous avons directement plongé dans l’univers viticole, avec la visite du vignoble d’Occarius. Il est situé à Ocquier, entre Huy et Durbuy. Sous nos pieds, la terre du Condroz liégeois est argilo-limoneuse, avec une belle proportion de sable. Une terre que Marc et Didier Monfort respectent : les deux frères y ont planté des pieds de vigne sans produits chimiques et avec des amendements naturels, pour un vin 100% naturel. Nous avons pu goûter une sélection de six vins issus de six cépages différents, dont trois cépages de raisins de cuve noirs et trois de raisins de cuve blancs. Mon amoureux m’a fait remarquer à raison que les Français pouvaient se faire du mouron, tant ce vin belge est bon… Des visites guidées du vignoble sont aussi possibles sur réservation.

    Nuitée au Domaine de Naxhelet

    golf de Naxhelet
    www.lucnix.be

    Nous avons ensuite rejoint notre hôtel : le Domaine de Naxhelet, situé juste au-dessus de Huy, tout près de l’autoroute E42. En franchissant les portes de ce château-ferme magnifiquement restauré, on s’est senti comme chez nous. En plus chic, bien sûr… L’hôtel dispose même de son propre club de golf. Nous, on a plutôt opté pour une visite de l’espace wellness, très éco-responsable puisque même l’huile de massage est locale !

    Repas gastronomique au « Pollen »

    Domaine de Naxhelet
    Domaine de Naxhelet

    Nous avons pris le repas du soir dans le resto de l’hôtel. Il est baptisé « Pollen », mais vous ne risquez pas d’être piqué d’allergie : la cuisine du jeune chef François Durand est axée sur la durabilité et la nature. Il travaille de la fourche à la fourchette. Vous apercevez même le potager bio par la fenêtre ! On y mange au choix à la carte ou au menu, de 4 ou 6 services. Un délice.

    Les jardins du Château de Jehay

    Dimanche matin, après un goûteux petit-déjeuner (même les confitures et viennoiseries sont faites sur place), nous avons pris la route vers le Château de Jehay, situé à 15 kilomètres de l’hôtel. Le lieu fait forte impression : entouré de douves, cet exemple de la Renaissance mosane du milieu du XVIe siècle, est classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie. On remarque aussi le fameux damier qui orne les murs. Les dépendances exposent de belles collections de mobilier, argenterie, peintures, tapisseries et céramiques.

    Château de Jehay
    David Samyn

    Mais comme le soleil était de la partie, nous avons profité des magnifiques jardins d’agrément à l’italienne. On y découvre des sculptures en bronze, des jeux d’eau, mais aussi le jardin potager du XIXe siècle avec son orangerie et ses cultures de légumes anciens. Un voyage au fil de la terre et du temps, qui a conclu magnifiquement ce week-end mêlant plaisirs viticoles et découverte du patrimoine architectural wallon.

    Mon coup de cœur : les savoureux vins liégeois et la balade romantique dans le jardin potager du XIXe siècle du château de Jehay.

    Tous les séjours entre vignobles et châteaux

  • 2 campings coup de cœur en Baie d’Authie

    2 campings coup de cœur en Baie d’Authie

    campings tourterelles et mollière
    campings tourterelles et mollière

    “Petite sœur de la Baie de Somme” et classée Grand Site de France, la Baie d’Authie se veut plus intime que son aînée. De Berck-sur-Mer en Pas-de-Calais à Fort-Mahon dans la Somme, cet estuaire qui est l’un des derniers aussi bien préservés en Europe, vit au rythme des marées et offre une grande diversité de paysages sur pas moins de 2.100 hectares ! Entre estrans et dunes, on traverse cette baie sauvage à pied, à cheval ou à vélo pour en prendre plein les yeux et profiter d’un panorama à 360°, rehaussé de paysages de bout du monde aux allures de paradis originel. Les animaux et les plantes maritimes s’y installent et s’y épanouissent en toute liberté. Amoureux de grands espaces, vous allez être surpris par la diversité éco-paysagère de cette région magnifique !

    Ressourcement garanti

    Dans les prés salés recouverts par la mer lors des grandes marées se développe une flore halophile que dévorent les moutons. En été, ces mêmes prés se couvrent de lilas de mer et se muent alors en champs bleutés, rehaussés de salicornes, d’asters maritimes et d’oreilles de cochon. Un écrin préservé où les oiseaux migrateurs viennent se reposer et se nourrir. La baie est aussi bordée d’une grande dune hérissée d’oyats et d’argousiers que le vent balaye à son gré. Plus bas dans l’estuaire, il est aussi possible de contempler des phoques qui se pavanent chaque jour à marée basse sur les bancs de sable découverts par la mer. Une balade idéale à vivre avec des enfants !

    Où loger ?

    Pour découvrir cette belle région, nous avons jeté notre dévolu sur deux campings : celui de La Mollière et celui des Tourterelles. Jouissant respectivement d’une superficie de 7 et 6 hectares, ces deux “villages” sont situés à quelques minutes en voiture de Berck-sur-Mer. On rallie tout aussi facilement cette station balnéaire du Pas-de-Calais à vélo depuis les deux campings en une vingtaine de minutes. Ils offrent également un accès direct à de nombreux sentiers de randonnée qui vous plongeront au cœur de la nature ou qui vous permettront de vous rendre au Touquet, à Montreuil-sur-Mer, à Fort-Mahon-Plage ou encore à la Baie de Somme. De quoi profiter des magnifiques plages de sable fin qui jalonnent la région !

    Forts d’un esprit convivial, ces deux campings proposent une piscine chauffée, un bar agrémenté de snacks, de cocktails et de milkshakes, des animations pour enfants et adultes, des événements sportifs (dont des tournois de pétanque et des cours d’aqua fun), plusieurs soirées à thèmes par semaine, des terrains de pétanque ou encore un étang privé accessible directement depuis le camping et ouvert aux pêcheurs. En outre, la camping de La Mollière accueille également les chevaux grâce à ses box et paddocks mis à la disposition des cavaliers de passage. De son côté, le camping Les Tourterelles, niché au milieu des marais, se distingue par son cadre verdoyant et sauvage où des dizaines de cigognes ont élu domicile.

    Ces deux établissements brillent par leur ambiance familiale, le personnel mettant tout en œuvre pour que chacun passe un agréable séjour, avec des activités qui raviront petits et grands. La qualité des mobil homes et des hébergements du camping Les Tourterelles ainsi que celle des pavillons de La Mollière combleront les plus exigeants, la propreté et le confort contribuant à ce que chaque visiteur passe un moment aussi reposant que ressourçant !

    Pour réserver votre séjour en ligne : camping Les Tourterelles et camping La Mollière

  • Congés de Printemps : des retombées plutôt positives pour le tourisme wallon ?

    Congés de Printemps : des retombées plutôt positives pour le tourisme wallon ?

    Dinant
    Geert Hansma

    Un bilan positif malgré une météo capricieuse

    Le bilan des deux semaines de vacances du côté francophone reste “similaire à 2023 pour une grande partie des opérateurs“, estime Visit Wallonia, bien que les chiffres précis doivent encore être analysés. La météo, peu accueillante en première semaine, puis clémente en deuxième semaine, a été déterminante pour de nombreuses activités.

    Fréquentation des attractions

    Les attractions extérieures ont souffert d’une baisse de fréquentation en début de vacances, avant de connaître une progression. Par exemple, le parc d’attractions Walibi note de meilleurs résultats qu’à la même période l’an dernier. En revanche, les musées et l’Euro Space Center ont surtout rassemblé du public en première semaine.

    Réservations de logements

    Du côté des logements, les réservations ont été plus tardives qu’à l’accoutumée, mais rejoignent les chiffres de l’an dernier selon une première tendance. L’asynchronie des congés scolaires avec la Flandre n’est pas mal perçue par le secteur. Selon une étude de l’Observatoire wallon du Tourisme, près de 40% des hébergements ne ressentent pas d’impact et 24% sont positifs sur l’impact du changement de rythme scolaire sur leur fréquentation globale.

    Impact de l’asynchronie des congés scolaires

    Les attractions sont 36% à ressentir un effet positif et 38% à considérer qu’il n’y a pas d’impact. Toutefois, les opérateurs évoquent des soucis de planification des équipes et un manque de disponibilité des étudiants suite à ces changements de calendrier.

    Facteurs influençant le tourisme local

    Outre l’inflation et la météo, Visit Wallonia estime que la mode du “revenge travel” (partir en voyage à grands frais à l’étranger après une longue période sans vacances) a un impact sur le tourisme local.

  • Middelkerke : un tour du monde en sable

    Middelkerke : un tour du monde en sable

    middelkerke
    adobe

    Le festival de sculptures de sable de Middelkerke promet de transformer la plage en un véritable musée éphémère ! “Ce festival correspond parfaitement à notre image de station balnéaire familiale“, explique le bourgmestre Jean-Marie Dedecker.

    Une exposition sans frontières

    Après avoir célébré les contes de fées et les dinosaures les années précédentes, le thème de cette année s’élargit pour inclure des merveilles mondiales telles que des sphinx égyptiens, des animaux sauvages africains, le Taj Mahal, des temples japonais, l’île de Pâques, le Golden Gate Bridge et même des représentations de villes célèbres comme New York ou Londres. Sur un espace de plus de 5.000 mètres carrés, plus de vingt artistes internationaux vont façonner plus de 5.000 tonnes de sable en sculptures impressionnantes. Le thème “Autour du monde en sable” permettra non seulement d’admirer ces œuvres d’art temporaires mais aussi d’en créer lors des ateliers de sculpture ouverts au public.

    Un défi contre les éléments

    L’année précédente, le festival a enregistré une baisse de fréquentation en raison du mauvais temps, attirant “que” 85.000 visiteurs, contre 100.000 en 2022. Les organisateurs espèrent une météo plus clémente cette année pour accueillir un nombre encore plus grand de visiteurs du 28 juin au 8 septembre. Pour plus d’informations et pour l’achat de billets, allez sur www.zandsculpturenfestival.be.

  • Julie nous fait découvrir Mons sous un angle joyeusement insolite !

    Julie nous fait découvrir Mons sous un angle joyeusement insolite !

    mons
    Visitmons – Gregory Mathelot

    Mons est une ville comme on les aime. Trop petite pour se perdre ; trop grande pour s’ennuyer ! J’ai bouclé notre sac avec joie : on partait flâner deux jours dans le chef-lieu de la Province de Hainaut. Ici, les plaisirs sont aussi nombreux que variés : musées, balades, restos et boutiques permettent l’évasion. Idéal pour une pause trendy en amoureux.

    Une nuit à l’Utopia

    Cela faisait un moment déjà qu’on voulait expérimenter l’Utopia Resort. Au cœur du Bois des Dames, mais à une encablure seulement de la ville, ce logement insolite saura vous surprendre ! Plusieurs lodges aux univers bien spécifiques sont proposés. Nous, on avait réservé la Black Box : un cube perché à 3 mètres au-dessus du sol ! Du bois doux et des teintes noires, une salle d’eau perchée et une mezzanine ouverte sur la nature. J’ai adoré dormir là. La terrasse est un autre lieu incroyable : 12m2 pour rêver à la cime des arbres. Avant de nous pelotonner sous la couette, nous avons été manger au Masu : quelques tables seulement et une cuisine créative et moderne. Je vous conseille l’épaule de porc caramélisée au miso, salsa ail des ours, crumble de pecorino et blé au chou-fleur. Délicieux ! Un Bib Gourmand qui est fermé le week-end : pensez-y.

    Utopia
    Utopia

    Mons, une ville audacieuse

    Samedi, on a commencé notre périple par la galerie BeCraft : cette vitrine avant-gardiste, qui se situe sur le site des anciens abattoirs de Mons, met à l’honneur les métiers d’arts appliqués. J’ai craqué pour un bijou proposé par un jeune créateur : à moi les boucles d’oreilles uniques. L’Artefacto Store aussi vaut le détour : on peut le dire, c’est un vrai cabinet de curiosités moderne. On ne sait où regarder tant tout est joli et intrigant. J’ai acheté une boule à neige déjantée pour ma fille. Et un pot de fleurs à l’effigie de Frida Kahlo. Pour clore cette matinée inspirante, on a poussé la porte de boutiques folles : La Vie Moderne et Hotsocks Vintage Shop. Du pop chic, du design décalé et du vintage époustouflant !

    Street Art

    Après avoir grignoté des tapas dans le bar à dégustation Le Vis-à-vis, on était d’attaque pour la suite. Parapluie grand ouvert, on est partis admirer les fresques du centre-ville et des villages du Grand Mons. De nombreux artistes internationaux ont participé à ce projet monumental. Moi qui aime la couleur, j’en ai pris plein les yeux. Le parcours « L’Art habite la ville » regroupe pas moins de 60 œuvres, c’est vous dire ! Au départ de la Grand Place, on a ainsi effectué 4 km dans cet univers splendide. Coup de cœur pour la fresque d’inspiration mexicaine DUEK : je me suis sentie happée par cet oiseau bleu qui prend son envol. Envoûtant. Comme le restaurant dans lequel on a fini la journée de samedi. Origines, autre Bib Gourmand, vaut le détour : mention pour le filet de dorade royale, perle à l’ail des ours et jeunes oignons. J’en ai encore l’eau à la bouche.

    mons
    Frédéric Raeven

     

    Mundaneum

    Dimanche matin, après un petit-déjeuner d’amoureux au lit, nous nous sommes rendus au Mundaneum, espace muséal et centre d’archives incroyable. On aurait pu y passer la journée : 12 millions de fiches bibliographiques se cachent ici ! L’intérieur du musée est aussi joli que l’extérieur. On se sent portés par l’architecture et le design. On en a profité pour visiter l’exposition qui s’y tient jusqu’en décembre et fait le point sur le danger des stéréotypes véhiculés par les milliers d’images qui nous parviennent chaque jour. J’étais si absorbée que je n’ai pas senti la faim me rattraper. C’est l’estomac de mon amoureux qui nous a menés au lieu emblématique des brunchs montois : le Ginger and Rosemary. Juste parfait, ce pancake aux pommes, à la vanille et caramel.

    Be Craft Visit Mons
    Be Craft Visit Mons

    Culture, Art et Patrimoine  

    On a consacré notre dernière après-midi au CAP. Je ne voulais pas partir sans avoir vu le nouveau complexe muséal qui vient d’ouvrir en plein centre-ville. Une fresque a été pensée pour accompagner les visiteurs depuis la rue Neuve jusqu’au jardin du « Poirier beurré », qui fait le trait d’union entre les deux sites du musée. Dans ce lieu qui s’articule en 3 parties, j’ai eu un coup de cœur pour le jardin botanico-historique. Les sculptures et les végétaux, c’est mon truc ! J’ai aimé y flâner. Le Musée des Beaux-Arts et la maison des Collections sont évidemment des pépites : mille choses à découvrir. Si ça vous dit, sachez que la première grande expo du CAP est consacrée à Rodin. On est revenus au jardin : s’attabler à la guinguette était une jolie manière de finir ce week-end tendance et branché !

    Coup de cœur : le Mundaneum et ses formidables trésors !

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