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Category: Actualité

  • Le Louvre s’offre un trésor byzantin !

    Le Louvre s’offre un trésor byzantin !

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    pixabay

    Ce passionné d’art sacré a réuni ces œuvres entre les années 1950 et 1970, avec des ajouts de son fils dans les années 1990. Notez que si le montant de la transaction reste secret (on imagine bien quelques zéros à la clé), l’importance artistique et historique de cet ensemble est, elle, incontestable. Ces icônes, provenant de Grèce, de Russie et des Balkans, racontent cinq siècles d’histoire, du XVe au XXe siècle.

    Des icônes rares et précieuses

    Parmi les pépites de cette collection, le Louvre met en avant un ensemble rare d’icônes du XVIIe siècle, issues du renouveau du patriarcat grec d’Antioche. Ces œuvres, créées notamment à Alep, témoignent du riche patrimoine des chrétiens arabophones de Syrie, du Liban et de Jérusalem.

    Ces trésors n’ont rien d’inédit pour les amateurs d’art sacré : la collection avait déjà été exposée au musée Carnavalet à Paris en 1993, puis au musée d’Art et d’Histoire de Genève en 1997. Depuis, certaines œuvres ont circulé à travers le monde, alimentant études et publications scientifiques.

    Un nouveau département pour un héritage millénaire

    Ces icônes viendront enrichir le futur département des Arts de Byzance et des chrétientés en Orient du Louvre, dont l’ouverture est prévue en 2027. Ce nouvel espace de 2.200 m² réunira environ 20 000 œuvres, couvrant une aire géographique immense, de l’Éthiopie à la Russie, des Balkans à la Mésopotamie. Les visiteurs pourront ainsi admirer des pièces retraçant l’histoire de l’image chrétienne, des catacombes du IIIe siècle jusqu’au XXe siècle.

  • Rio : quand le GPS vous mène tout droit dans une favela armée

    Rio : quand le GPS vous mène tout droit dans une favela armée

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    Rio de Janeiro, la “Ville merveilleuse”, attire des millions de touristes avec ses plages, son carnaval et son Christ Rédempteur. Mais derrière la carte postale, une réalité bien plus sombre s’impose : une guerre des gangs qui fait rage dans les favelas. Et parfois, un simple GPS peut transformer une promenade en enfer.

    En décembre dernier, un touriste argentin a suivi son itinéraire vers le Christ Rédempteur… et s’est retrouvé dans une favela. Son erreur lui a coûté la vie : touché par deux balles, il a succombé un mois plus tard. Quelques jours plus tard, une Brésilienne de São Paulo a connu un sort similaire, abattue d’un tir au cou alors que son Uber s’était trompé de route.

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    “Tirer avant de vérifier”

    Ces incidents tragiques ne sont pas des cas isolés. En 2024, 19 personnes ont été blessées et cinq ont été tuées après être entrées par erreur dans ces zones, un record selon l’Institut Fogo Cruzado. Les raisons ? Une guerre des gangs intense, où chaque entrée suspecte peut être perçue comme une menace. “Quand quelqu’un arrive à toute vitesse, un criminel en état d’alerte tire avant de vérifier de qui il s’agit“, explique Victor dos Santos, secrétaire à la Sécurité de l’État de Rio, à nos confrères de Geo.

    Les favelas, territoires sous tension

    Avec 1,5 million d’habitants, soit un quart de la population de Rio, les favelas sont omniprésentes, y compris aux abords des quartiers touristiques. Leur contrôle est disputé par quatre factions criminelles, qui se partagent 20 % du territoire de l’agglomération. Résultat : des règles tacites pour éviter le pire. Un habitant de la favela de Cidade Alta confie : “Il faut rouler à moins de 20 km/h, baisser les vitres, allumer les feux de détresse et l’éclairage intérieur“.

    Uber affirme bloquer certaines courses vers les zones dangereuses. Mais Google, propriétaire de deux applications de navigation très utilisées, reste silencieux face aux critiques sur la fiabilité de ses itinéraires.

  • Faux flocons et vraie polémique : ce village chinois est déserté par les touristes après avoir « triché » !

    Faux flocons et vraie polémique : ce village chinois est déserté par les touristes après avoir « triché » !

     

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    Tout semblait parfait au Chengdu Snow Village : un épais manteau blanc sur les toits, des trottoirs immaculés, une ambiance hivernale à souhait. Mais derrière cette carte postale glaciale, un détail clochait : la neige était en réalité un subtil mélange de coton et d’eau savonneuse. Oui, vous avez bien lu !

    L’histoire, rapportée par le South China Morning Post, a pris un tournant viral après que les premiers visiteurs ont dénoncé l’arnaque sur les réseaux sociaux. « Je me sens flouée, j’ai l’impression qu’on s’est moquée de moi », s’est indignée une touriste chinoise. Résultat : fermeture express du site et excuses publiques de la direction dès le 8 février, avec promesse de remboursement des billets.

    Un plan qui tombe à l’eau (savonneuse)

    Derrière cette supercherie, une explication assez simple : la région du Sichuan connaît normalement de vraies chutes de neige en hiver. Mais cette année, Dame Nature en a décidé autrement. Plutôt que de renoncer à l’ouverture, la direction a préféré recréer un décor hivernal… de manière artisanale.

    Le réchauffement climatique derrière la supercherie

    Si le communiqué officiel ne le mentionne pas, la vraie coupable de cette farce enneigée est probablement la crise climatique. L’hiver doux et l’absence de neige naturelle ont rendu l’attraction complètement caduque. Et ce n’est pas une première : en décembre dernier, une autre station touristique chinoise a été épinglée pour avoir utilisé du coton et du sable blanc afin d’imiter la neige. Et l’été ? Même combat ! L’année dernière, dans la province de Henan, des visiteurs ont découvert que des tuyaux cachés faisaient croire à des cascades naturelles en pleine saison sèche.

  • Amsterdam: bientôt des canaux bien plus propres ?

    Amsterdam: bientôt des canaux bien plus propres ?

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    javier-m

    Amsterdam, célèbre pour ses canaux pittoresques, prend un virage assez sec ! Dès le 1er avril, la municipalité interdira les bateaux de plaisance polluants dans le centre-ville. Objectif ? Améliorer la qualité de l’air et réduire le bruit des moteurs.

    “L’air pollué de la ville est mauvais pour la santé des habitants d’Amsterdam”, a rappelé la municipalité. Résultat : seuls les bateaux électriques, à hydrogène ou propulsés par la force des biceps seront autorisés. Oui, vos bras deviennent un moyen de transport officiel ! 🚣

    Quelques exceptions…

    Pour les grands axes de navigation, quelques exceptions sont prévues. Les bateaux habitables et les hybrides (tant qu’ils naviguent en mode zéro émission) garderont leur droit de passage.

    Et pour les célèbres bateaux-mouches, la transition est déjà en cours : ils doivent désormais être sans émission, sauf pour ceux dont le permis expire en 2026. Les navires de transport, eux, sont déjà passés au zéro émission depuis le 1er janvier.

     

  • Vous rêvez d’une seconde résidence en Australie ? Nous avons de mauvaises nouvelles…

    Vous rêvez d’une seconde résidence en Australie ? Nous avons de mauvaises nouvelles…

    australia
    Dan Freeman

    Le gouvernement australien vient de trancher : dès le 1er avril 2024, les étrangers – y compris les sociétés détenues par des non-résidents – ne pourront plus acheter de logement en Australie. L’objectif ? Stopper la flambée des prix et aider les Australiens à acheter.

    Sydney, par exemple, voit ses prix exploser : +70 % en 10 ans, avec un logement moyen à 1,2 million de dollars australiens (730 000 €). Pas étonnant que les jeunes Australiens s’inquiètent pour leur avenir !

    Un marché sous tension

    En un an, 1 800 logements ont été achetés par des étrangers. Avec cette mesure, le gouvernement espère libérer deux fois plus de biens pour les locaux. Bien sûr, cela ne freinera pas le tourisme. Vous pourrez toujours profiter des plages paradisiaques de la Gold Coast ou d’un road-trip dans l’Outback… mais acheter un petit bungalow sur la Great Ocean Road ? Oubliez pour l’instant !

    Et après ?

    Cette interdiction court jusqu’au 31 mars 2027, mais pourrait être prolongée. D’ici là, les étrangers devront se contenter de la location… ou patienter pour tenter leur chance plus tard !

  • Denis Van Weynbergh : bientôt le premier Belge à boucler le Vendée Globe ?

    Denis Van Weynbergh : bientôt le premier Belge à boucler le Vendée Globe ?

    vendee globe
    Denis Van Weynbergh

    Une course semée d’embûches

    Depuis son passage du légendaire Cap Horn le 23 janvier, Denis Van Weynbergh doit jongler avec une météo capricieuse. Le skipper belge de l’IMOCA D’Ieteren Group a dû s’adapter à des vents changeants, variant entre 15 et 50 km/h. «Je dois faire beaucoup de réglages et d’ajustements au niveau de ma trajectoire », expliquait-il début février. Mais rien n’ébranle sa détermination : après six ans de préparation, il est sur le point de concrétiser son rêve.

    Un exploit inédit pour la Belgique

    S’il franchit la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne, Denis deviendra le premier Belge à terminer cette course mythique, souvent qualifiée d’Everest des mers.

    Arrivée prévue le 2 mars

    Le décompte est lancé ! L’ETA (heure estimée d’arrivée) est fixée autour du 2 mars, sous réserve des conditions de navigation. On reste connectés pour suivre son avancée et connaître l’heure exacte du grand moment ! ⏳⛵

  • Le trafic aérien explose : plus de passagers que jamais en 2024 !

    Le trafic aérien explose : plus de passagers que jamais en 2024 !

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    patrick-tomasso

    Un record dans les airs

    Après des années de turbulences, l’aviation commerciale reprend son envol avec un record absolu de passagers-kilomètres en 2024. Selon l’Iata (Association internationale des compagnies aériennes), la demande a bondi de 10 % par rapport à 2023 et de 3,8 % par rapport à 2019, dernière année avant le Covid.

    C’est simple : les avions sont pleins ! Avec un taux de remplissage de 83,5 %, du jamais vu. Problème ? Les compagnies n’ont pas assez de sièges pour répondre à cette soif de voyage. Et il semble aussi que les résolutions prises durant le COVID (à savoir voyager plus proprement), ne sont plus qu’un lointain souvenir…

    L’Asie en tête, l’Europe et l’Amérique suivent

    Ce sont les compagnies asiatiques qui ont connu la plus forte progression (+16,9 %), dominant désormais le trafic mondial avec 33,5 % des parts. L’Europe (26,7 %) et l’Amérique du Nord (22,9 %) complètent le podium. Sans surprise, ce sont les vols internationaux qui mènent la danse (+13,6 %), bien devant les trajets intérieurs (+5,7 %).

    Des avions… en retard

    Willie Walsh, patron de l’Iata, pointe du doigt les retards de livraison des constructeurs : les chaînes d’approvisionnement peinent à suivre, freinant l’expansion des flottes. “Les problèmes d’approvisionnement affectent les recettes, les coûts et les progrès environnementaux“, déplore-t-il.

    2025 : toujours plus haut

    L’Iata prévoit encore une croissance de 8 % en 2025, atteignant 5,2 milliards de passagers. Seule ombre au tableau : un accident aux États-Unis rappelle que la sécurité aérienne reste une priorité absolue. “Nous ne cesserons jamais nos efforts“, affirme Walsh.

  • Les Belges en Turquie : un record historique en 2024 !

    Les Belges en Turquie : un record historique en 2024 !

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    mar-cerdeira

    Un chiffre impressionnant qui représente une hausse de 12,17 % par rapport à 2019 et de 4,85 % par rapport à l’an dernier. Même les Luxembourgeois s’y sont mis, avec 17.228 visiteurs, en hausse de 57,23 % sur cinq ans.

    Une croissance fulgurante

    Globalement, 62,2 millions de voyageurs ont visité la Turquie en 2024, une augmentation de 9,8 % par rapport à 2023 et de 20,3 % par rapport à 2019. Ce succès dépasse toutes les attentes et s’accompagne d’un chiffre d’affaires record de 61,1 milliards USD, en hausse de 8,3 %. Les Européens, Moyen-Orientaux et Asiatiques centraux forment le cœur du tourisme turc, mais l’Amérique, l’Inde et la Chine montent en puissance. Les chiffres sont parlants : + 8,1 % d’Américains, + 65,1 % de Chinois et + 20,7 % d’Indiens.

    Un séjour qui vaut le détour

    Les voyageurs restent en moyenne 10,7 jours en Turquie et dépensent 972 USD par personne. De quoi profiter des merveilles du pays, de la Cappadoce aux plages d’Antalya. Pour info, la Turquie figure désormais parmi les 5 destinations les plus visitées au monde, selon UN Tourism.

  • Pays de la Loire : la destination cocooning pour une fin d’hiver en douceur

    Pays de la Loire : la destination cocooning pour une fin d’hiver en douceur

    pays de la loire
    Laurène Philippot

    Quand la grisaille persiste et que le printemps se fait attendre, les Pays de la Loire offrent une bulle de sérénité parfaite pour se ressourcer ! Entre forêts verdoyantes, rivières paisibles et rivages apaisants, cette région pas très éloignée de la Belgique, se révèle être un refuge où l’on peut enfin souffler !

    Ici, pas de klaxons ni de métro bondé : seulement le murmure du vent dans les arbres et le clapotis de l’eau. Que ce soit pour une escapade detox ou un week-end de lâcher-prise, tout est pensé pour ralentir et renouer avec l’essentiel. Elle est pas belle la vie ?

    Détente et détox : le combo gagnant

    Envie de bouger en douceur ? Une balade en bateau électrique à la Ferté-Bernard, surnommée la « Petite Venise de l’Ouest », promet une connexion totale avec la nature. À Pornic, l’Éco-Domaine La Fontaine propose des séances de yoga et méditation en plein air pour une détente maximale.

    Les amateurs de randonnée ne seront pas en reste avec un itinéraire de 17 km dans les Alpes Mancelles, serpentant au fil de la Sarthe. Après l’effort, direction La Maison du Gasseau, où cuisine bio et chambres cosy attendent les explorateurs fatigués.

    Des nuits au cœur de la nature

    Le bien-être passe aussi par un sommeil réparateur. À Côté Rivière, près d’Angers, des lodges haut de gamme avec spa et hammam assurent une déconnexion totale. Pour une immersion zen à 30 minutes de Nantes, Slow Om propose un cadre propice à la méditation et aux soins ayurvédiques. Et si l’appel du large se fait sentir, cap sur l’Île d’Yeu et son hôtel-spa La Mission, où hammam et soins bien-être promettent une évasion sensorielle incomparable.

     

  • La première femme au monde arrive à Prague !

    La première femme au monde arrive à Prague !

    Un fossile star en tournée européenne

    Cinquante ans après sa découverte en Éthiopie, Lucy, la plus célèbre des australopithèques, quitte enfin son cocon d’Addis-Abeba pour une escapade inédite. Direction le Musée national de Prague, où ses précieux ossements seront exposés à partir du 25 août pour deux mois. Une première historique sur le Vieux Continent, saluée avec enthousiasme par le Premier ministre tchèque Petr Fiala : « C’est la première fois qu’ils seront présentés sur le Vieux Continent. »

    Lucy, Selam et un peu d’histoire

    Lucy n’arrive pas seule. Elle sera accompagnée de Selam, un autre squelette d’australopithèque découvert en 2000. Âgée de 3 ans au moment de sa mort, Selam aurait vécu 100 000 ans avant Lucy. Un véritable duo préhistorique sous haute sécurité, prêt à fasciner autant les touristes que les chercheurs.

    Lucy, initialement nommée A.L-288-1 (moins fun, avouons-le), doit son prénom à la célèbre chanson des Beatles, « Lucy in the Sky with Diamonds », que fredonnait l’équipe de scientifiques lors de sa découverte en 1974. Haute de 1,10 m pour 29 kg, Lucy est un véritable puzzle fossilisé, reconstitué à 40 %.

    Une occasion unique à ne pas manquer !

    Habituellement conservée à l’abri des regards au Musée national d’Éthiopie, Lucy n’a jamais quitté l’Afrique. Cette exposition exceptionnelle offre donc une chance rare d’admirer de près celle qui a révolutionné la compréhension de nos ancêtres. Comme le souligne Selamawit Kassa, ministre éthiopienne du Tourisme : « Cette exposition historique va offrir aux touristes et aux chercheurs une occasion unique de voir de près ces fossiles humains. »