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Category: Actualité

  • Brabant wallon : sur les traces de 40-45 avec le Rallye du Souvenir

    Brabant wallon : sur les traces de 40-45 avec le Rallye du Souvenir

    Le circuit reliera quatre musées d’Histoire vivante emblématiques du Brabant wallon, chacun apportant un éclairage singulier sur les heures sombres de 1940-1945.

    Musée de la Cavalerie Française
    Musée de la Cavalerie Française MTBW

    Votre journée commencera au Musée du Corps de Cavalerie français à Jandrain, un lieu de mémoire fascinant consacré aux affrontements des 12, 13 et 14 mai 1940 dans la région d’Orp-Jauche. Vous y découvrirez une impressionnante collection d’uniformes, d’armes, de munitions, ainsi que des photos et des cartes permettant de mieux comprendre le déroulé du conflit. Le musée rend hommage au Corps de Cavalerie du Général Prioux, chargé d’empêcher l’avancée allemande vers la ligne de défense. Cet épisode marqua la première bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale. Fait touchant : toutes les pièces exposées ont été offertes par les familles des soldats ou les habitants de la région, soulignant la portée humaine de ce lieu unique.

    Musée de la Première Armée Française
    Musée de la Première Armée Française MTBW

    Cap ensuite sur le Musée de la 1ère Armée Française à Cortil-Noirmont, installé dans les anciennes classes d’une école où, en mai 1940, un régiment marocain établit son quartier général. Les enseignants sont alors priés d’évacuer. Lieu chargé d’histoire, le musée retrace les opérations de 1940 menées par l’Armée française en Belgique, illustrées par de nombreux objets militaires : armes, munitions, uniformes, cartes et documents d’époque. On y découvre aussi les actions conjointes des armées belge, française et britannique dans le cadre de la manœuvre de la Dyle, où l’Armée française a résisté héroïquement. La visite peut être enrichie par un détour à la nécropole et au champ de bataille à proximité.

    Musée du Souvenir 40-45 à Malèves
    Musée du Souvenir 40-45 à Malèves MTBW

    Troisième étape : le Musée du Souvenir 40-45 à Malèves, aménagé dans une ferme familiale. Père et fils y ont patiemment rassemblé des milliers d’objets et une septantaine de mannequins pour donner à voir le matériel utilisé durant la guerre. Le musée offre une visite guidée par le propriétaire lui-même, dans un esprit pédagogique et intimiste. Les petites anecdotes partagées valent leur pesant d’or et permettent de mieux comprendre les réalités de l’invasion, de l’occupation et de la libération.

    Musée First Wing
    Musée First Wing MTBW

    Le rallye se terminera au Musée du 1Wing à Beauvechain, installé dans l’ancienne ferme De Waersegger, transformée dès 1940 par les Allemands, puis utilisée par les Alliés et enfin par la Force Aérienne Belge. Ce musée est un incontournable pour les passionnés d’aviation : avions, moteurs (dont certains didactiques), véhicules, uniformes et objets historiques retracent l’histoire de la base aérienne de Beauvechain depuis les années 30. Le lieu a fêté ses 25 ans en 2023, une belle preuve de pérennité pour cette mémoire vivante. Et pour clôturer la journée : brocante et petite restauration au programme !

    Un événement accessible à tous

    Peu importe le modèle de votre véhicule, tous sont les bienvenus : anciens, militaires ou récents. Le rallye est ouvert à toutes et tous, et chaque voiture inscrite recevra un roadbook et un petit cadeau souvenir.

    Infos pratiques

    • Date : dimanche 28 septembre 2025
    • Départs entre 9h et 11h au Musée du Corps de Cavalerie français à Jandrain
    • Prix : 20€ par personne, incluant le petit-déjeuner, l’accès aux musées et le verre de l’amitié
    • Tous véhicules acceptés
    • Inscription obligatoire et paiement avant le 10 septembre 2025
  • Visitez Amsterdam en 1941 avec Anne Frank et l’IA

    Visitez Amsterdam en 1941 avec Anne Frank et l’IA

    ANNE FRANK
    François Piette | cms

    Difficile d’imaginer l’Amsterdam de 1941 en flânant aujourd’hui le long des canaux. Et pourtant, une visite virtuelle immersive vient bousculer notre manière de faire mémoire, rapporte geo.fr. Grâce à l’intelligence artificielle, une application propose un parcours interactif retraçant la vie d’Anne Frank dans une ville occupée et en proie aux lois antisémites.

    Ce projet, signé CityFans, répond à une frustration bien connue : la Maison Anne Frank est trop petite pour accueillir tous les visiteurs. Alors pourquoi ne pas agrandir le musée… dans la rue, et dans nos téléphones ?

    Une balade urbaine entre mémoire et technologie

    Il suffit d’un smartphone, d’écouteurs et d’un peu de curiosité. Le parcours de 7 kilomètres est divisé en 12 étapes, avec des animations basées sur des archives rigoureuses : celles de l’Institut Anne Frank, de la ville, et du musée de l’Holocauste.

    On y apprend par exemple qu’Anne et sa sœur devaient marcher 2,5 km pour aller à l’école, exclues des transports publics. Une réalité rendue plus palpable par l’IA, qui anime même les visages sur les photos.

    L’étape chez Miep Gies, la Néerlandaise qui a aidé les Frank à se cacher, est bouleversante. Dans le quartier de De Pijp, l’appli révèle qu’un simple marchand de glaces juif fut à l’origine d’une révolte contre les nazis. Ce genre de récits, souvent oubliés, retrouvent ici leur place.

    Bien sûr, on pourrait s’interroger : est-ce que la technologie ne risque pas de trop changer le récit ? A chacun de voir, mais le devoir de mémoire, lui, est incontournable.

  • Brésil : les Baleines font le show le long des côtes !

    Brésil : les Baleines font le show le long des côtes !

    wale
    gonzalo-esteguy

    Originaires de l’Antarctique, ces stars marines migrent jusqu’aux eaux chaudes du Brésil pour pouponner. Leur spécialité ? Un show aérien à base de sauts, de coups de nageoire et de vrilles spectaculaires. Bonne nouvelle, leur population, autrefois menacée, atteint désormais 30.000 individus selon l’Institut Baleia Jubarte.

    wale
    abigail-lynn

    Les hotspots d’observation

    • Nord de São Paulo : saison démarrée assez tôt cette année, avec 200 baleines repérées dès juin. ProBaV y cartographie les cétacés, et le tourisme devrait peser 120.000 visiteurs.
    • Bahia : avec Abrolhos et Praia do Forte, c’est le cœur du sanctuaire. Sorties pédagogiques à la clé.
    • Arraial do Cabo (RJ) : top pour l’observation depuis la terre ferme. Clou du spectacle : une baleine gonflable géante de 16 mètres !
    • Santa Catarina : royaume des baleines franches australes, plus rares et toujours menacées. Arrivées plus tôt que prévu, elles rappellent l’importance de l’observation responsable.

    Quelques règles de base pour l’observation des baleines :

    • Pas de poursuite en bateau.
    • 100 mètres minimum.
    • Drones : usage strictement encadré.
    • Et surtout, choisissez un opérateur certifié.
  • Expo Universelle à Osaka : déjà un demi-million de visiteurs pour le pavillon belge !

    Expo Universelle à Osaka : déjà un demi-million de visiteurs pour le pavillon belge !

    pavillon belge
    Belgium

    Ce lundi soir, le pavillon belge a accueilli son 500.000e visiteur, a annoncé BelExpo. “Ce cap est une belle reconnaissance du travail et de la passion qui animent notre pavillon“, s’est réjoui Pieter De Crem, Commissaire général, dans un communiqué. “Cela montre que notre message touche le public et que la Belgique a vraiment quelque chose à partager avec le monde.”

    Régénération humaine et science made in Belgium

    Le pavillon belge ne vend pas que du folklore. Il met en avant le thème de la régénération humaine, avec une mise en valeur des talents belges dans la santé, la science et l’innovation médicale.

    Installé sur l’île artificielle de Yumeshima, le site de l’Expo accueille plus de 160 pays du 13 avril au 13 octobre 2025. L’événement espère attirer 28 millions de visiteurs. Le pavillon belge, lui, vise les 900.000 entrées d’ici la clôture.

    Le 14 septembre, le pavillon aura droit à sa journée nationale belge, l’occasion pour le Plat Pays de briller encore un peu plus au pays du Soleil-Levant ?

     

  • Finies les files d’attente ? En Italie, la carte d’embarquement fait (presque) tout le boulot !

    Finies les files d’attente ? En Italie, la carte d’embarquement fait (presque) tout le boulot !

    alitalia
    miguel-angel-sanz

    C’est l’ENAC, l’autorité de l’aviation civile italienne, qui a dégainé cette nouveauté, validée par le ministère de l’Intérieur, selon le Corriere della Sera. On parle d’un gain de temps conséquent : jusqu’à 50 % de contrôles en moins. Un joli bonus pour les 51 millions de passagers concernés chaque année. Pierluigi Di Palma, président de l’ENAC, l’explique avec un certain panache : « Il est temps de traiter le voyage aérien comme le voyage en train. » En clair : si vous êtes déjà passé par les portiques de sécurité, c’est que vous êtes dans les clous. Pas besoin de re-montrer patte blanche à chaque étape.

    Des exceptions qui confirment la règle

    Mais ne rêvons pas trop vite. Les vols vers l’Allemagne, la France, la Suède et les Pays-Bas conservent leurs contrôles, question de sensibilité migratoire. Et pour le Royaume-Uni ou tout autre vol hors Schengen, rien ne change : papiers, s’il vous plaît. Et attention : toujours garder ses papiers d’identité sur soi. En cas de contrôle inopiné, l’absence de pièce pourrait bien vous clouer au sol.

  • Voici les 5 plus belles îles de Croatie

    Voici les 5 plus belles îles de Croatie

    Matthias Mullie

    Entre criques turquoise, plages de rêve, villages paisibles et paysages étonnamment variés (plaines arides, forêts denses, champs de lavande…), les îles croates savent séduire. Que vous soyez en couple, entre amis ou en famille, voici notre sélection des 5 plus belles îles de Croatie à mettre sur votre itinéraire.

    Korčula : histoire, nature et plages

    Si vous aimez les vieilles pierres et les balades tranquilles, Korčula est idéale. Avec son centre médiéval fortifié, ses ruelles pavées et son ambiance authentique, elle séduit au premier regard. C’est aussi l’île la plus boisée de Croatie, parfaite pour les randonnées à l’ombre des pins. Et bien sûr, vous y trouverez aussi des plages superbes pour vous détendre après vos explorations.

     

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    Brač : nature active et plages célèbres

    Brač est surtout connue pour sa plage emblématique : Zlatni Rat, une bande de sable en forme de flèche plongeant dans une mer cristalline. Mais l’île offre bien plus : vignobles, villages pittoresques, grottes, et même un monastère troglodyte (Blaca). C’est aussi un terrain de jeu pour les plus actifs : surf, parapente, VTT ou snorkeling sont au programme.

     

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    Hvar : fêtes, criques et patrimoine

    Reconnue comme la plus festive des îles croates, Hvar attire les amateurs de soirées branchées. Mais ne vous y trompez pas : elle est aussi l’une des plus belles îles de l’Adriatique avec ses criques secrètes, ses champs de lavande et ses panoramas grandioses. Louez un vélo ou un scooter pour l’explorer à votre rythme. Ne manquez pas Stari Grad, un joyau historique classé à l’UNESCO.

     

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    Vis : authenticité et douceur de vivre

    Plus isolée et moins fréquentée, Vis a conservé un charme naturel et discret. C’est le choix parfait pour les voyageurs en quête de tranquillité et d’authenticité. On y découvre des villages adorables, des sentiers de randonnée spectaculaires, des spots de plongée réputés, et une ambiance apaisante qu’on ne retrouve plus ailleurs. Ici, on prend son temps… et on apprécie chaque instant.

    Lastovo : nature sauvage et ciel étoilé

    Parmi les îles les plus sauvages et préservées, Lastovo est un petit paradis hors des sentiers battus. Peu peuplée, quasiment sans tourisme de masse, elle abrite un parc naturel protégé avec de nombreux sentiers de rando et de jolies plages de galets. Et pour couronner le tout : c’est l’un des meilleurs endroits d’Europe pour observer les étoiles. Si vous aimez la nature et le calme, c’est ici qu’il faut aller.

     

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  • La Flandre attire toujours plus d’étrangers, mais un peu moins de Belges !

    La Flandre attire toujours plus d’étrangers, mais un peu moins de Belges !

    antwerp
    Frans Ruiter

    En effet, selon Statistiek Vlaanderen, on relève une hausse de 4% des nuitées par rapport à 2023. Les Belges, eux, ont un peu boudé leur propre région.

    Une tendance haussière, malgré un léger désamour local

    Avec 28,2 millions de nuitées en 2024, la région ne s’en sort pas trop mal. Elle enregistre même une progression de 7% par rapport à l’ère pré-Covid (2019). Plus de la moitié (55%) de ces nuitées restent tout de même l’œuvre de touristes belges, mais la balance penche doucement vers l’étranger.

    Les voisins frontaliers tiennent le haut du pavé : Néerlandais en tête, suivis des Allemands. Les Français et Britanniques sont un peu moins nombreux.

    Hôtels, plages et art en haut du classement

    Côté hébergements, l’hôtel reste le roi (38% des nuitées), devant les gîtes et maisons de vacances (19%), puis les parcs de vacances et les auberges de jeunesse. La Côte flamande reste un aimant à touristes (28%), mais les cinq fameuses villes d’artAnvers, Bruges, Gand, Louvain et Malines — attirent aussi 26% des curieux. Mention spéciale à Anvers, qui empile fièrement 2,8 millions de nuitées.

  • États-Unis : une note toujours plus salée pour les touristes ?

    États-Unis : une note toujours plus salée pour les touristes ?

    los angeles
    venti-views

    L’ESTA, ce sésame pour entrer aux États-Unis sans visa, passe de 21 $ à 40 $. Une hausse de près de 90 % ! Pour une famille comptant 4 enfants, cela fait rapidement un petit budget supplémentaire..

    Autre sujet d’inquiétude pour le secteur touristique américain : Brand USA, qui sert à faire la promotion de du pays, voit son budget amputé de… 80 %, tombant de 100 M$ à 20 M$ par an. Nul doute que cette annonce fait l’effet d’une bombe… A cela, il convient évidemment de rajouter les prix différents appliqués aux touristes étrangers visitant les parcs nationaux.

    Bref, le pays sous l’ère Trump semble moins soucieux d’attirer des visiteurs étrangers, même s’il investit dans le même temps dans le secteur aérien et dans les douanes. Un bilan contrasté qui peut faire peur aux acteurs du secteur, alors que l’on s’approche du 250e anniversaire des États-Unis, de la Coupe du monde 2026 et des JE 2028…

  • Corée du Nord : Kim Jong Un ferme son « Waikiki » aux touristes étrangers

    Corée du Nord : Kim Jong Un ferme son « Waikiki » aux touristes étrangers

     

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    Inauguré avec tambours, trompettes et propagande bien huilée, le complexe balnéaire Wonsan-Kalma sur la côte est nord-coréenne devait accueillir jusqu’à 20.000 chanceux. Surnommé par la presse sud-coréenne le « Waikiki nord-coréen », il semble pourtant déjà faire sa timide : les touristes étrangers ne sont “temporairement pas acceptés”, a sobrement indiqué l’administration nationale du tourisme sur un site officiel.

    Aucune justification n’a été fournie. Mais la fermeture tombe comme un soufflé… juste après la visite du ministre russe des Affaires étrangères dans la région. Simple coïncidence diplomatique ou réajustement express de la stratégie touristique ?

    Les Russes d’abord, les autres… on verra

    Curieusement, des groupes de touristes russes sont toujours attendus ce mois-ci, selon les médias d’État. De quoi laisser penser que le gel ne concerne pas tout le monde. Déjà en 2023, Pyongyang avait rouvert ses portes aux Russes après la longue pause COVID, avant un petit frémissement côté voyagistes occidentaux plus tôt cette année.

    Kim Jong Un, VRP du balnéaire

    Depuis ses débuts, Kim Jong Un s’est montré passionné par le développement du tourisme local, misant sur Wonsan-Kalma comme projet vitrine. « L’un des plus grands succès de cette année », aurait-il affirmé, promettant au passage d’autres zones touristiques XXL. En face, à Séoul, on reste sceptique : le ministère de l’Unification estime que le tourisme restera limité, faute d’avions… et peut-être aussi d’enthousiasme international.

  • Barcelone : croisières limitées dès 2030 !

    Barcelone : croisières limitées dès 2030 !

    barcelona
    Lucas Rosin

    La municipalité de Barcelone a annoncé un plan de réduction du nombre de navires de croisière accueillis dans son port d’ici à 2030. Objectif ? Réduire les nuisances liées au surtourisme et hisser les installations portuaires aux “standards de qualité et de durabilité les plus exigeants“, selon un communiqué conjoint de la ville et de l’autorité portuaire. Derrière cette manœuvre, un constat : 3,65 millions de croisiéristes ont débarqué l’an dernier…

    Le plan prévoit la fermeture de trois terminaux dédiés aux croisiéristes, remplacés par un nouveau terminal unique et modernisé. À terme, seuls cinq terminaux accueilleront les bateaux, contre sept aujourd’hui. Une décision qualifiée de “première historique” par le maire Jaume Collboni, visiblement soulagé de poser des limites à un tourisme maritime galopant : “Pour la première fois dans l’histoire, une limite à la croissance des croisières dans la ville est fixée.”

    Un chantier à 185 millions d’euros

    Ce recentrage coûtera environ 185 millions d’euros, financés à la fois par le public et le privé, en plus des 265 millions déjà investis depuis un précédent accord en 2018. Et même si le tourisme représente 14% du PIB local, les habitants, eux, n’en peuvent plus. Selon le baromètre municipal, ses effets négatifs arrivent en troisième position des préoccupations des Barcelonais.