L’été est souvent synonyme de détente et d’évasion, mais pour certains, il peut aussi rimer avec imprévus et complications. L’organisme d’assistance voyage Touring a, en effet, enregistré une augmentation significative des appels d’assistance depuis l’étranger. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 48.893 appels pendant juillet et août 2023, contre 41.047 l’été précédent.
Les raisons de cette hausse sont diverses !
D’une part, l’Europe a été secouée par diverses catastrophes naturelles : incendies dans le sud, tempêtes de grêle en Italie et inondations dans plusieurs pays. Ces événements ont sans aucun doute joué un rôle dans l’augmentation des demandes d’assistance.
D’autre part, un nombre important de Belges ont pris la route de manière spontanée, fuyant la météo morose en Belgique. Selon Touring, cette impulsivité pourrait expliquer pourquoi certains vacanciers sont partis moins préparés, augmentant ainsi les risques de pannes ou d’accidents.
Et en ce qui concerne les appels médicaux ?
Une vague de chaleur sans précédent a causé son lot de complications. Aliments et boissons se détériorant plus rapidement, déshydratation, et problèmes cardiaques ont été plus fréquents que d’habitude. Les destinations les plus touchées par ces complications étaient la France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et les Pays-Bas.
Il est toutefois intéressant de noter que, malgré ces mésaventures à l’étranger, de nombreux Belges ont opté pour des vacances locales.
Lorsque vous préparez vos bagages pour un voyage en avion, vous pensez sûrement à vos vêtements, vos accessoires et vos gadgets électroniques. Mais avez-vous pensé à la manière dont vous allez transporter vos piles et batteries?
Connaître la capacité de vos batteries
Tout dépend de la capacité et de la composition de vos piles ou batteries. Les batteries au lithium, par exemple, doivent généralement être emportées dans un bagage à main. Si elles sont dans un appareil électronique, elles peuvent parfois être placées dans un bagage enregistré. Pour les powerbanks, la plupart restent sous les 100 Wh, ce qui les rend aptes à être transportés en cabine. Si vous avez des batteries entre 100 et 160 Wh, signalez-le lors de l’enregistrement.
Notez que si les batteries doivent de préférence être en cabine, c’est parce que cela facilite l’accès en cas d’explosion !
Vérifiez les règles de votre compagnie aérienne
Chaque compagnie aérienne a ses propres directives concernant le transport de piles et batteries. Certaines peuvent exiger qu’elles soient emportées en cabine, tandis que d’autres peuvent avoir des zones spécifiques dans la soute pour elles. Consultez toujours le site web de votre compagnie aérienne pour connaître ses règles spécifiques.
Conseils pour un transport sécurisé
Si vous emportez des batteries de rechange, assurez-vous de les ranger en toute sécurité. Utilisez du ruban adhésif pour couvrir les pôles positif et négatif et placez chaque batterie dans un sac en plastique. Informez toujours le personnel au comptoir d’enregistrement de la présence de batteries dans vos bagages.
Wartburg : un voyage à travers mille ans d’histoire et de culture allemandes
Dans la petite ville d’Eisenach, à l’ouest de la Thuringe, le Château de Wartburg se dresse majestueusement, tel un puissant symbole de l’unité allemande. Le château est associé à de nombreux événements de l’histoire allemande et a été une source d’inspiration pour d’illustres personnalités. Martin Luther, par exemple, y a traduit le Nouveau Testament en allemand, contribuant ainsi à l’unification de la langue allemande. Le château est aussi associé à la légendaire « guerre des chanteurs », berceau de la littérature allemande. Enfin, le compositeur allemand Richard Wagner s’est également inspiré de l’édifice et de ses légendes pour écrire son célèbre opéra Tannhäuser.
Étant donné sa valeur tant historique que culturelle et ses qualités de « château idéal », Wartburg a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1999. L’unique Palas, une belle résidence du XIIe siècle, fait également partie du patrimoine. Grâce à une exposition permanente, des expositions temporaires et divers événements culturels, les visiteurs y sont conviés à un voyage enchanteur à travers près de mille ans d’histoire. Cerise sur le gâteau, cette forteresse superbement intégrée dans le paysage offre un magnifique panorama sur les forêts verdoyantes et la ville idyllique blottie dans la vallée.
Le parc national de Hainich : terrain d’expression de la nature
Situé au cœur du triangle que forment les villes d’Eisenach, Bad Langensalza et Mühlhausen, le parc national de Hainich est un véritable trésor pour les amoureux de la nature. Couvrant une superficie de 75 km2, le parc regorge d’arbres à feuilles caduques semblant tutoyer les nuages et à l’abri desquels des espèces rares d’animaux élèvent leurs petits, loin du tumulte de la vie humaine.
Le 31 décembre 1997, la partie sud de Hainich a été classée parc national où la nature peut s’exprimer librement. Le parc porte également le titre prestigieux de patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est l’un des rares endroits au monde où l’on peut trouver les derniers vestiges de vastes forêts de hêtres intactes, ayant les caractéristiques d’Europe centrale, sur sol calcaire.
Outre le fait qu’il soit le Walhalla des amateurs de randonnée et de cyclisme, le parc offre encore bien d’autres possibilités. Il vous invite notamment à vous promener parmi la canopée en empruntant le sentier à la cime des arbres. Tantôt prolongé par des ponts suspendus, ce sentier en bois permet en effet aux visiteurs de marcher au-dessus des arbres et de profiter de vues exceptionnelles.
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Weimar Bauhaus : le berceau d’un mouvement révolutionnaire
La ville culturelle et universitaire de Weimar regorge de sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces derniers, au nombre de 19, illustrent d’ailleurs tant la « Weimar classique » que la « Weimar Bauhaus ».
Il y a plus d’un siècle, l’université Bauhaus ouvrait ses portes à Weimar. À l’époque, Walter Gropius, son fondateur, était loin d’imaginer que les idées révolutionnaires du mouvement Bauhaus allaient influencer le travail de nombreux architectes et designers jusqu’à ce jour. Bien que d’authentiques sites Bauhaus soient disséminés dans toute la Thuringe, Weimar, en tant que berceau du mouvement, vaut vraiment le détour. Trois sites emblématiques du Bauhaus y incarnent en effet les idées révolutionnaires de l’époque : le bâtiment principal de l’université du Bauhaus, Haus Am Horn et Henry-Van-de-Velde Bau. Tous trois sont d’ailleurs classés au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1996.
Le trésor culturel de Weimar : sur les traces d’intellectuels célèbres
La Weimar classique regorge quant à elle de richesses culturelles et littéraires. Pas moins de 16 sites sont en effet classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont la maison de Goethe, la maison de Schiller, la bibliothèque de la duchesse Anna Amalia et le tombeau des Princes dans le Cimetière historique (Fürstengruft auf dem Historischen Friedhof) où reposent Goethe et Schiller. Cette ville est donc un véritable paradis pour les amateurs d’art et les passionnés d’histoire. À chaque coin de rue, la ville vous donne en effet rendez-vous avec l’héritage des intellectuels de renom ayant marqué la ville. Peintres, écrivains, poètes, musiciens et philosophes y ont trouvé une source d’inspiration. Qu’il s’agisse de Wolfgang Goethe, Johann Sebastian Bach, Franz Liszt, Friedrich Schiller ou encore de Walter Gropius : leur présence reste très palpable dans l’atmosphère de Weimar. En flânant dans ses rues pavées, vous ne pourrez qu’être en pâmoison devant l’architecture témoignant de la grandeur d’antan. Chaque pas vous fera davantage plonger dans le glorieux passé de la cité.
Découvrez le patrimoine mondial de la Thuringe ici !
Les autorités népalaises envisagent d’augmenter le prix d’entrée pour les aventuriers étrangers, en faisant passer le billet d’ascension de 11.000 dollars à 15.000 dollars. Le conseil des ministres est actuellement en plein brainstorming. En cas d’accord, préparez-vous à réajuster vos budgets de voyage à partir de 2025.
Si vous pensiez que l’herbe (ou plutôt la neige) était plus blanche en Chine, détrompez-vous! L’ascension depuis l’Empire du milieu y est déjà légèrement plus onéreuse. Et avec l’engouement croissant pour l’Everest, le Népal n’est pas le seul à jouer avec les tarifs.
L’Antarctique n’est probablement pas la première destination qui vient à l’esprit du touriste lambda mais celle-ci gagne néanmoins en popularité, d’autant que les possibilités d’atteindre cette zone reculée sont de plus en plus nombreuses. Une fréquentation en nette hausse qui pousse certains à appeler à interdire le tourisme vers le “Continent blanc”. C’est notamment le cas de la journaliste Sara Clemence qui n’hésite pas à expliquer, dans un article paru sur le site de The Atlantic, pourquoi l’Antarctique est une destination à oublier en tant que touriste.
Une zone préservée… à préserver
L’Antarctique, qui est resté inaccessible à l’homme pendant des siècles et n’a été ouvert au tourisme que récemment, présente un attrait que peu d’autres endroits sur Terre peuvent offrir, notamment grâce à sa nature sauvage et intacte. À l’instar du tourisme spatial ou de la plongée, les globetrotters sont attirés par la nouveauté que représente la visite d’un paysage totalement gelé et vierge, mais aussi d’un endroit où peu d’autres personnes se sont aventurées auparavant. L’aspect “tourisme de la dernière chance” conjugué à l’idée de visiter un endroit qui disparaîtra bientôt en raison du changement climatique, renforce encore l’intérêt pour la destination.
Cassie Matias
Sara Clemence estime que c’est précisément pour cette raison que les touristes devraient être interdits de fréquenter le continent car leur présence en hausse constante menace l’environnement délicat dans lequel ils pénètrent. L’été dernier, 100.000 touristes sont arrivés en Antarctique, principalement par le biais de croisières, ce qui représente une augmentation de 40 % par rapport aux années antérieures à la pandémie et n’est en rien comparable aux quelques centaines de visiteurs que le continent recevait au cours de l’été il y a quarante ans.
Pour rappel, l’Antarctique n’est pas accessible par le train ou les transports publics et il n’y a aucune alternative de transport respectueuse de l’environnement. Il n’y a que deux options, les avions et les croisières, qui doivent tous deux parcourir des milliers de kilomètres pour atteindre les côtes du continent, en brûlant des réservoirs remplis de carburant en chemin. “L’empreinte carbone d’une personne effectuant une croisière en Antarctique est comparable aux émissions annuelles d’un Européen moyen”, affirme la journaliste.
Rod Long
Un sacré paradoxe…
Comble de l’indécence, l’année dernière, un tour-opérateur a ouvert un camp de luxe, uniquement accessible par jet privé, offrant même aux couples à la recherche d’une expérience exceptionnelle la possibilité de se marier au beau milieu de ce désert blanc. “Les invités, qui paient au moins 65.000 $ par séjour, sont encouragés à explorer le continent en avion, en ski-Doo et en camion arctique, avant de déguster un repas gastronomique dont les ingrédients sont acheminés par avion depuis l’Afrique du Sud…”, déplore l’auteure.
Le sort de l’Antarctique relève donc du paradoxe : son attrait inné est ce qui, en fin de compte, contribue à sa destruction.
Il est courant d’entendre qu’il faut réserver son billet d’avion à une heure précise, comme à 3 heures du matin un mardi, ou encore utiliser la navigation privée pour obtenir un meilleur tarif. Cependant, selon Frédéric Pilloud, directeur marketing et e-commerce de MisterFly et cité dans le Figaro, ces astuces relèvent davantage de la légende urbaine. En réalité, l’heure et le jour de la réservation n’ont pas d’impact direct sur le prix final du billet.
Pourquoi les prix fluctuent-ils autant?
Les variations de prix constantes s’expliquent par le “yield management”. Cette méthode de fixation des prix s’adapte en fonction de la demande et du nombre de recherches. Les compagnies aériennes peuvent ajuster leurs tarifs en fonction de divers facteurs, tels que le taux de remplissage ou les tarifs des concurrents. De plus, chaque rangée de sièges dans un avion a un prix spécifique, et dès qu’elle est réservée, le tarif passe à la tranche supérieure.
La clé : Anticiper
L’anticipation est la véritable astuce pour obtenir un bon tarif. Il est conseillé de réserver son billet plusieurs mois à l’avance, idéalement en janvier pour un départ en été. Cependant, réserver trop tôt, comme un an avant le départ, peut ne pas être avantageux, car les compagnies peuvent réduire leurs tarifs au fil des mois. De plus, les départs en milieu de semaine, du mardi au jeudi, sont souvent moins onéreux que ceux du week-end. Les mois de juin et septembre offrent également des tarifs avantageux par rapport à la haute saison de juillet et août.
Conseils supplémentaires
Pour maximiser vos chances d’obtenir un bon tarif, inscrivez-vous aux newsletters des compagnies aériennes pour être informé des ventes flash. Vous pouvez également créer des alertes sur des comparateurs de vols pour être notifié lorsque les prix baissent pour votre trajet et période souhaités.
A ce stade, je ne suis pas pressé de voir le centre, j’ai étudié à Louvain, je crois connaitre la ville et je préfère me concentrer sur mon hôtel. Les contacts téléphoniques que j’ai eu avec Zohra pour préparer le reportage ont aiguisé mon appétit. Qui est cette femme et où a-t-elle bien pu installer un hôtel ?
Benjamin Maréchal
Nous sommes dans un quartier de Louvain-la-Neuve, à l’écart des étudiants. Zohra, la guide touristique, y a ouvert son propre boutique-hôtel. Une performance quand on connait le poids des grands groupes hôtelier. Dans l’entrée du B-Lodge, il y a de la couleur et des tableaux partout. La maitresse des lieux nous a sorti le grand jeu. A l’étage un artiste est entrain de peindre des visages sur les murs. Ici tout est personnalisé. De la chambre « Jacques Brel » à la « chambre soleil », Zohra a tout pensé avec soin. Nous nous amusons à mettre en scène un dodo dans la chambre Tintin pour les besoins de la vidéo.
Impossible de lutter contre sa nature profonde, Zohra est guide et tient à nous montrer les richesses de sa ville. Jusqu’au centre, il y a 10 minutes de marche, je me laisse porter. Première surprise, je découvre sur la place de l’Université un bras qui sort du mur et tend un diplôme. Incroyable, je suis régulièrement passé devant ce mur, et en 20 ans, je ne l’ai jamais remarqué. Une photo plus tard, Zohra m’invite à descendre sur le quai de la gare. Je suis sceptique et m’attends à y voir quelques graffitis… En réalité, les murs face aux quais sont recouverts de fresques géantes. L’art est partout, je ne l’avais pas remarqué non plus. En remontant vers la surface, nous nous arrêtons devant une peinture géante de Roger Somville, 21m de haut sur 6m de large. On se sent tout petit, la ville semble apaisée, Zohra a réussi son coup et me laisse flâner.
Benjamin Maréchal
Visit Wallonia m’a conseillé de passer au musée L de Louvain-la-Neuve près de la place des sciences. De l’extérieur, le bâtiment est 100% louvaniste. A l’intérieur, cette drôle de cathédrale en béton abrite un peu de tout. De l’histoire de l’université, aux tableaux, en passant par l’art religieux, il se dégage de l’endroit une drôle d’impression. Le cabinet de curiosité avec son flamingo rose vaut à lui seul le détour.
J’avoue un petit privilège, au détour des couloirs, le musée nous a donné accès à sa terrasse panoramique. Vue sur ville imprenable. J’en profite pour m’excuser. Louvain-la-Neuve, je t’avais mal jugé.
Kosmopolite Art Tour : Un voyage coloré à Louvain-la-Neuve
Depuis le confortable B-Lodge, une courte marche de 10 minutes vous plonge au cœur de Louvain-la-Neuve, la bouillante ville étudiante qui a vu le jour en 1970. Derrière ses façades de briques et de béton, Louvain-la-Neuve cache un trésor artistique en constante évolution : le Kosmopolite Art Tour. Ce parcours est le fruit du festival international de Street Art qui a pris ses quartiers dans la ville en 2012 et 2015. Si certaines œuvres d’antan ont disparu, elles ont laissé place à de nouvelles expressions, rappelant que l’art urbain est vivant et en perpétuel mouvement.
Benjamin Maréchal
La gare est un point de départ incontournable. Là, un mur impressionnant de 150 mètres se dévoile, sur lequel cinq artistes ont projeté leurs univers. En poursuivant votre chemin, chaque coin de rue est une invitation à la découverte. Mais le clou du spectacle se trouve Place Lemaire. Là, “La Tour Infinie” de François Schuiten s’élève majestueusement. Une œuvre où une femme nue, plongée dans sa lecture, semble émerger de la structure. C’est le street art dans toute sa grandeur, une célébration de la créativité qui fait de Louvain-la-Neuve un véritable musée à ciel ouvert.
Hôtel B-Lodge : Une évasion urbaine à Louvain-la-Neuve
Le B-Lodge, c’est l’hôtel qui réinvente l’hospitalité ! Ici, chaque recoin respire la culture et l’authenticité de la cité estudiantine. Dès votre arrivée, Zorah, la propriétaire au grand cœur, vous accueille avec une chaleur qui tranche avec les réceptions stériles que l’on trouve ailleurs. Dans cet ancien atelier métamorphosé en boutique-hôtel, elle a su insuffler une âme, créant un cocon qui rappelle les maisons d’hôtes les plus chaleureuses. Chez Zorah, ce n’est pas juste une nuit que vous réservez, c’est une expérience.
Chaque chambre est une invitation à la découverte. La Belgique est mise à l’honneur, et de quelle manière ! Dans la chambre Chocolat, une délicieuse odeur de cacao vous enveloppe, tandis que la tête de lit, évoquant une tablette de chocolat croquée, vous fait sourire. Et pour les gourmands, une boîte de délices d’un chocolatier local vous attend. Pour les fans de BD, la chambre Aventurier belge vous transporte dans les péripéties de héros emblématiques, à deux pas du musée Hergé. Mais chut… Les 5 autres chambres gardent leurs secrets, à vous de les dévoiler !
La Sarre est l’une des plus belles régions de randonnée des basses montagnes allemandes. Quelque 70 sentiers de randonnée vous y attendent. Tous sont gages d’agréables découvertes au plus près de la nature, le tout agrémenté de vues magnifiques et d’un excellent balisage. Empruntez, par exemple, ces sentiers sillonnant une forêt bien préservée pour vous mener à des pierres celtiques historiques. Installez-vous sur un banc pour déguster votre pique-nique en appréciant la jolie vue sur une hêtraie ou un verger chatoyant. Ou arpentez le Schauinslandweg pour admirer de beaux lacs et une impressionnante carrière. Quant au sentier de Cloef, il vous séduira par ses sublimes points de vue sur la Sarre et vous emmènera le long de la vallée romantique et escarpée du Steinbach, avec ses chemins sinueux et abrupts.
La Saarschleife, le plus beau méandre d’Allemagne, est non seulement le symbole de la Sarre, mais aussi une véritable merveille de la nature ! En surplomb des arbres, la vue sur la Boucle de la Sarre est absolument magnifique. Tout en vous baladant dans la forêt, vous passerez par le château de Montclair, qui figurait parmi les forteresses les plus imposantes jusqu’à sa destruction en 1351. Plus loin sur les rives de la Sarre, en contrebas du château, vous pourrez monter à bord du ferry ‘Welles’. Vous atteindrez la vallée en passant par la réserve naturelle de Steinbachtal. Une succession de ponts en bois vous mènera jusqu’aux formations rocheuses.
De merveilleuses balades à vélo
Tout en pédalant, vous ferez le plein de culture, de surprises culinaires et de splendeurs naturelles : que vous vous détendiez sur les rives de la Sarre, de la Moselle et des canaux français, ou que vous vous mesuriez à davantage de dénivelés dans les vignobles à la frontière avec la France et le Luxembourg. De très nombreux circuits cyclistes vous attendent ici ! Que diriez-vous de consacrer plusieurs jours aux 276,3 kilomètres du circuit Saar-Alsace ? Il commence à Trèves pour vous emmener jusqu’à Strasbourg en passant par des villes historiques et en traversant des paysages pittoresques ainsi que des écluses romantiques.
Vous préférez vous en tenir à une journée de découverte à vélo ? Dans ce cas, nous ne pouvons que vous recommander le Noswendeler-See-Runde, long de 18,5 km, qui vous conduira au centre de loisirs du Noswendelseer See. Le parcours cyclable Adebar-Runde vous permettra quant à lui d’apercevoir des cigognes, des chevaux de race Konik, du bétail et diverses espèces d’oiseaux. Cet itinéraire vous fera traverser les charmantes prairies bordant la Blies et la vallée de Kirkel.
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La culture dans toute sa splendeur : l’usine sidérurgique de Völklingen, site du patrimoine mondial de l’UNESCO
L’ancienne usine sidérurgique de Völklingen a été fermée en 1986 et accueille depuis divers événements et expositions. Au cours de votre visite, vous pourrez explorer les couloirs sombres de la Möllerhalle ou monter sur la plate-forme d’observation du haut-fourneau.
Cette année, le 150e anniversaire du site sera célébré au travers d’une programmation spéciale, avec des expositions uniques telles que The story of Planet A de Jens Harder, qui traite de l’évolution industrielle depuis le Big Bang, ou le reportage sur l’évolution des films allemands de 1895 à nos jours. Au mois de septembre, le théâtre de musique accueillera notamment 1200°, un projet transmédia proposant un subtil mélange de musique, d’art et de théâtre.
La Saarland Card vous ouvre toutes les portes
Grâce à la Saarland Card, découvrez plus de 100 activités, dont l’usine sidérurgique de Völklingen, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans le cadre de séjours de deux nuits ou plus chez des hôtes participants, cette carte permet en outre de bénéficier de la gratuité pour les trajets en bus et en train avec les transports publics.
L’Australie, pays déjà marqué par des conditions climatiques extrêmes, pourrait voir son économie gravement affectée par le réchauffement climatique. Un rapport gouvernemental récent estime que, sans adaptation, le coût pourrait atteindre 252 milliards d’euros. La hausse des températures menace directement les conditions de travail, avec une potentielle baisse de la production allant de 81 à 252 milliards d’euros.
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Des solutions partielles
Si des solutions comme la plantation d’arbres ou la modification architecturale des bâtiments peuvent améliorer les conditions de travail, elles ne seraient efficaces que dans une “certaine mesure“. De plus, l’impact sur des secteurs clés comme l’agriculture ou le tourisme n’est pas encore chiffré. L’érosion des plages pourrait notamment repousser de nombreux touristes.
Un appel à l’action
Jim Chalmers, ministre de l’Économie australien, souligne l’importance de répondre au changement climatique, tant sur le plan environnemental qu’économique. Bien que des milliards soient nécessaires pour atteindre l’objectif zéro carbone en 2050, l’Australie a une carte à jouer avec ses richesses minérales. “La demande en minerais va exploser, c’est l’opportunité du siècle”, affirme-t-il.
C’est principalement le Sud-Est de l’Australie qui connaît un cruel manque de neige. Les chaînes de télévision locales, dont 9News, tirent la sonnette d’alarme sur cette situation inédite. Selwyn Snow Resort et Mount Baw Baw, respectivement situés dans les États de Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria, sont parmi les plus touchés. À peine deux remontées mécaniques ont pu fonctionner.
Le coupable? Un mois de juillet anormalement chaud. Habituellement parmi les mois les plus froids, juillet a surpris par ses températures élevées (de 2 à 3 degrés en plus que d’habitude), selon Weatherzone. Bob Neil, de ce même service météorologique, souligne l’impact de cette hausse : “Même si cela ne semble pas beaucoup, c’est crucial en ce qui concerne les chutes de neige et le maintien du manteau neigeux existant.”
Mais tout n’est pas sombre pour les skieurs. Les stations en altitude, comme Guthega dans les Snowy Mountains, a pu offrir quelques belles pistes enneigées.