cms

Category: Actualité

  • Mystère des Orcades : Un tombeau millénaire refait surface !

    Mystère des Orcades : Un tombeau millénaire refait surface !

    De nouvelles fouilles sur l’archipel écossais des Orcades ont mis à jour un tombeau mesurant plus de 15 mètres datant de 3 000 av. J-C. Cette merveille architecturale néolithique s’ajoute à la richesse d’un site déjà inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

    Les artisans de cette découverte

    Le Dr Hugo Anderson-Whymark, conservateur principal en charge de la Préhistoire aux musées nationaux d’Écosse, et Vicki Cummings, professeur d’archéologie néolithique à l’université de Cardiff, ont dirigé ces fouilles. Ensemble, ils ont exploré l’archipel subarctique des Orcades et ont mis au jour les vestiges d’une tombe vieille de cinq mille ans. Cette découverte a été mise en lumière par un article de The Observer publié le 21 octobre 2023.

     

  • A Valence la modernité réveille les traditions

    A Valence la modernité réveille les traditions

    S’il n’y avait pas eu la révolution architecturale entamée en 1998 et l’accueil de l’America’s Cup en 2007, sans doute Valence serait-elle encore une ville « secondaire », rangée au rayon d’une destination de passage sur la route de l’Andalousie. Mais la troisième cité d’Espagne a su forcer son destin pour apparaître aux yeux du monde comme branchée et culturelle. L’explication tient en deux mots : audace urbanistique.

    Cité des Arts et des Sciences

    La Cité des Sciences

    Sur l’ancien lit du Turia, le fleuve détourné pour cause d’inondations destructrices, les grands noms de l’architecture ont érigé la Cité des Arts et des Sciences, un complexe culturel et de loisirs composé de bâtiments ultra contemporains. Musée des Sciences Príncipe Felipe, Umbracle (jardin-palmeraie), Oceanogràfic, Palais des Arts Reina Sofía (œuvre de Santiago Calatrava qui a également crée la gare Liège-Guillemins) et Hemisfèric. Conséquence : ces cinq OVNI architecturaux composent ce pôle avant-gardiste de Valence rendant ce lieu de visite absolument incontournable.

    Les jardins du Túria

     A vélo sur le lit du Túria

    Ce n’est pas tout, d’autres projets sont sortis de terre à Valence. Jeté entre le Musée des Sciences et l’Oceanogràfic, l’Assud de l’or, un pont effilé sur le Turia, envoie sa flèche blanche et ses haubans aux faux airs de harpe à 125 m dans le ciel. Et L’Agora, une conque de verre et de métal destinée à recevoir de grands événements sportifs et culturels rivalise à côté de symétrie et de finesse. Tous deux ont également été dessinés en 2010 par l’inévitable Calatrava, bâtisseur prodigue et enfant de Valence.

    La meilleure façon de découvrir cette ville dans la ville est le vélo : le lit du Túria s’est transformé en coulée verte avec allées, bassins, jardins et fontaines. L’occasion de traverser Valence sur 8 km, à l’écart de l’agitation urbaine. Vous pourrez ainsi pédaler dans ce corridor protégé jusqu’au parc de Cabecera et au Bioparc, un concept novateur de zoo urbain et écologique. Originalité : il a été pensé pour rendre invisibles les barrières entre les visiteurs et les animaux.

    Le port branché de Valence

     Fiesta au quartier branché du port

    A l’autre bout de ce poumon vert, voici le port, transformé en zone branchée avec restaurants et cafés-bars design, il clôt l’aménagement de cet ensemble spectaculaire et est devenu le nouveau place to be des jeunes valenciens. C’est là qu’en 2007 et en 2010 la ville a accueilli les voiliers de l’America’s Cup. Le port abrite restaurants tendance, cafés lounge à terrasses et hangars revisités en lieux festifs. Les voies d’accès portuaires, serpents de bitume tracés le long des quais, ont servi quant à elles de cadre au Grand Prix d’Europe de Formule 1.

    Cathédrale de Valence

    Patrimoine gothique et moderniste exceptionnel

    Tout cela suffirait déjà à motiver une escapade à Valence. Mais ce serait oublier bien vite que la ville s’est aussi construite avec l’Histoire et qu’elle dispose d’un centre urbain en tous points remarquable.

    Tour à tour romaine, arabe et chrétienne, Valence accumule les vestiges et s’enorgueillit de ses immeubles gothiques et modernistes. Le tout est baigné d’une atmosphère festive qui jaillit le soir dans les ruelles autour des traditionnels bars à tapas, bodegas, restaurants à paëllas et boites de nuits…. Parmi les bâtiments, il ne faut rater pour rien au monde le mercado central, la cathédrale, le palais de la Generalidad, le musée des Beaux-Arts, la remarquable gare du Nord au style Art Nouveau et surtout la Lonja. Cette ancienne bourse de la soie, joyau gothique, est classée au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Elle dévoile dans son immense salle une splendide série de colonnes torsadées. 

    Me Mercado central

    L’Oceanogràfic, rendez-vous avec le monde des mers

    Situé au cœur du complexe de la Cité des Arts et des Sciences, l’Oceanogràfic est considéré – notamment par les valenciens comme le plus grand aquarium d’Europe. Chacun des bâtiments aux toits profilés en forme de pagodes abrite un écosystème marin différent (Méditerranée, Tropiques, Mer Rouge, Arctique, Antarctique, Iles, Océans…) et la faune aquatique qui le peuple. Au total, 45 000 spécimens de 500 espèces différentes sont présentés, parmi lesquels dauphins, requins, pingouins, raies mantas, lions de mer, phoques, tortues, crustacés…

    Oceanogràfic de Valence

    Fait rare, c’est aussi le seul aquarium du Vieux Continent à héberger à la fois des morses et des belugas. Ces derniers, formidables « baleineaux » blancs que l’on trouve notamment dans le golfe du Saint-Laurent, au Québec, sont à eux seuls une découverte exceptionnelle. Mais l’Oceanogràfic n’est pas qu’un lieu d’exposition. Centre d’études, il mène des programmes de recherche scientifique et donne la possibilité aux visiteurs de vivre des expériences originales.

    Exemples ? Partager le quotidien d’un gardien auprès des phoques et des dauphins ; découvrir les coulisses de l’aquarium (nourriture, gestion de l’eau…) ; et même, pour les enfants, dormir une nuit dans le tunnel-aquarium, sous les requins!

    Oceanogràfic de Valence
  • AURA Invalides : Quand la technologie sublime le patrimoine parisien

    AURA Invalides : Quand la technologie sublime le patrimoine parisien

    Aura Invalides
    Aura Invalides

    Voilà une expérience qui sort de l’ordinaire ! Après la fermeture au public, le Dôme des Invalides se transforme en une salle de spectacles ! En 50 minutes, AURA Invalides combine vidéo mapping, éclairage, effets spéciaux et musique pour magnifier le Dôme des Invalides, ce joyau architectural de Paris.

    L’idée est née en 2019, lorsque Cultival, opérateur culturel français, inspiré par une réalisation similaire à la Basilique Notre-Dame de Montréal, sollicite Moment Factory pour concevoir la première expérience AURA en France.

    Aura Invalides
    Aura Invalides

    Technologie et respect du patrimoine : un équilibre délicat

    Le Dôme des Invalides, avec ses 90 mètres de hauteur et sa coupole de 30 mètres de diamètre, représentait un défi technique majeur. Plus de 45 millions de pixels ont été mappés sur 3 500 m². La particularité acoustique du Dôme, avec une réverbération de 10 secondes, a nécessité une spatialisation sonore innovante pour une immersion totale.

    La préservation du monument historique était primordiale. L’équipe a donc utilisé un scan par drone pour modéliser le Dôme en 3D, garantissant une intégration technologique respectueuse du site.

    Aura Invalides
    Aura Invalides

    Une narration en trois mouvements

    L’expérience AURA Invalides est structurée en trois mouvements, reflétant la construction, la mémoire et l’élévation du Dôme. Elle invite les visiteurs à une déambulation nocturne, où lumière et musique orchestrale révèlent la grandeur du lieu.

    La musique, élaborée par le studio Troublemakers en collaboration avec Moment Factory, a été spécialement conçue pour cette expérience, mêlant orchestre, synthétiseurs et voix, tout en faisant écho à la musique française du XIXe siècle.

    Aura Invalides
    Aura Invalides
  • Le Mont-Blanc a rapetissé !

    Le Mont-Blanc a rapetissé !

    Andrea Caramello

    Souvent décrit comme un « frigo » où les températures restent généralement sous zéro, le Mont-Blanc subit-il les effets du dérèglement climatique ? En effet, sa taille a récemment diminué de deux mètres. Aujourd’hui, il culmine à 4.805,59 mètres, soit 2,22 mètres de moins qu’en 2021, selon l’ordre des géomètres-experts.

    Mesures et incertitudes

    Cette nouvelle mesure provient d’une expédition organisée tous les deux ans depuis 2001. Cependant, il est crucial de noter que ces variations ne peuvent pas être directement attribuées au changement climatique. À une altitude de plus de 4.800 mètres, les effets du réchauffement climatique demeurent incertains. Jean des Garets, président de la chambre départementale des géomètres-experts de la Haute-Savoie, mentionne que le Mont-Blanc pourrait même être « plus haut » dans deux ans.

    Facteurs de variation

    Le vent joue un rôle crucial dans la formation du sommet, influençant ces variations. De plus, le niveau des précipitations et son impact sur la calotte glaciaire sont également des facteurs déterminants. Au-dessus du sommet rocheux, 30 mètres de glace et 2 mètres de neige sont affectés par les conditions météorologiques annuelles.

    Les glaciers européens en danger

    Les glaciers européens ont perdu environ un tiers de leur volume entre 2000 et 2020. La fonte des glaciers des Alpes françaises en 2022 a été qualifiée d’exceptionnelle, représentant 5 à 7 % de la masse glaciaire restante.

     

  • Un palais maya de 1 500 ans découvert au Mexique

    Un palais maya de 1 500 ans découvert au Mexique

    Située dans la région de Puuc, dans l’État du Yucatán, la zone archéologique de Kabah est un témoignage vivant de la splendeur de la civilisation maya. Connue pour ses structures dédiées à Chaac, le dieu maya de la pluie, Kabah est un site qui recèle de nombreux secrets. Récemment, des archéologues ont découvert un palais ancien, révélant des liens potentiels avec des ruines voisines au Guatemala.

    Un palais aux détails époustouflants

    Le palais nouvellement découvert, baptisé Palais Petenero, mesure 26 mètres de long et présente une façade principale composée d’un portique avec huit pilastres. Ornée de motifs de plumes, de perles et d’oiseaux sculptés dans son architecture, cette structure est estimée à plus de 1 500 ans. Les chercheurs pensent que le toit du bâtiment était fait d’un matériau périssable, comme le palmier guano, qui n’a pas survécu au fil du temps.

    Des liens avec le Guatemala ?

    Ce qui rend cette découverte encore plus fascinante, c’est la ressemblance du palais avec des vestiges mayas trouvés dans le département du Petén au Guatemala. Diego Prieto Hernández, directeur général de l’INAH, suggère qu’une importante migration en provenance de cette région pourrait avoir fondé Kabah. Cette théorie pourrait jeter un nouvel éclairage sur les mouvements et les interactions des anciennes civilisations mayas.

    Kabah : un site en constante évolution

    Bien que Kabah soit connue depuis des siècles, les récentes découvertes montrent que le site continue de révéler ses secrets. Les éléments retrouvés indiquent que l’histoire de Kabah remonte à environ 400 av. J.-C. Toutefois, c’est entre 750 et 900 ap. J.-C. que la ville semble avoir connu son apogée, avant d’être abandonnée par la dynastie régnante vers 950 ap. J.-C.

  • Thaïlande : une surprenante espèce de mygale  découverte !

    Thaïlande : une surprenante espèce de mygale découverte !

     

    Voir cette publication sur Instagram

     

    Une publication partagée par basin79 (@basin79)

    Il est exceptionnel de trouver du bleu dans la nature, surtout un bleu aussi vif et éclatant que celui de la nouvelle espèce de mygale découverte au sud de la Thaïlande. Cette araignée, mesurant plus de 7 centimètres de long, présente des marques irisées d’une couleur bleu électrique sur ses pattes, son dos et son appareil buccal.

    Chilobrachys natanicharum : une espèce unique

    Bien que cette mygale ait été connue dans le commerce des animaux de compagnie sous le nom de « mygale bleu électrique », une récente étude a confirmé qu’il s’agissait bien d’une espèce unique. Les chercheurs ont nommé cette mygale Chilobrachys natanicharum, en l’honneur de deux cadres thaïlandais.

    La science derrière le bleu

    Contrairement à d’autres couleurs qui proviennent de pigments, le bleu est le résultat de nanostructures dans les cellules qui reflètent cette couleur. Ces couleurs structurelles sont souvent iridescentes, changeant légèrement selon l’angle de vue. Les scientifiques pensent que cette teinte pourrait jouer un rôle dans l’accouplement ou la dissuasion des prédateurs.

    Une découverte dans un habitat inattendu

    C’est la première fois qu’une mygale de cette famille est découverte dans une forêt de mangrove en Thaïlande. Les chercheurs ont été surpris de découvrir que cette araignée pouvait également prospérer dans les forêts sempervirentes des hautes terres, montrant une incroyable adaptation.

     

  • Eurostar : le Thalys nous fait ses adieux ! Quels changements à l’avenir ?

    Eurostar : le Thalys nous fait ses adieux ! Quels changements à l’avenir ?

    eurostar
    hpgruesen

    Au cours des neuf premiers mois de l’année 2023, le groupe Eurostar a transporté 13 millions de passagers, soit 30% de plus qu’en 2022. Ces chiffres, annoncés lors de l’inauguration de la liaison à grande vitesse Bruxelles-Paris, laissent présager un retour au niveau de fréquentation de 2019, avec 19 millions de voyageurs. L’entreprise vise d’ailleurs les 30 millions de passagers d’ici 2030.

    Fusion et changement de marque

    Suite à la fusion d’Eurostar et Thalys, la décision a été prise de ne conserver que la marque Eurostar. Aujourd’hui, l’essentiel de l’identité de Thalys a été effacé, y compris sur le site web, l’application, et les billets. Les dernières mentions de Thalys disparaîtront complètement d’ici la fin de l’année.

    L’implication belge

    Sophie Dutordoir, dirigeante de la SNCB (détenant 18,5% d’Eurostar), a rappelé l’importance de la Belgique dans le réseau Eurostar. Le siège du groupe est basé à Bruxelles, et c’est là que l’entretien de nombreuses rames est effectué. De plus, la gare Bruxelles-Midi se positionne au cœur de ce réseau, reliant plusieurs pays européens. Hélas, à l’heure actuelle, cette porte d’entrée est plus effrayante qu’attirante…

  • Le Guide Michelin s’aventure dans l’hôtellerie : après les étoiles, place aux… clés !

    Le Guide Michelin s’aventure dans l’hôtellerie : après les étoiles, place aux… clés !

    hotel
    Velriia Bigaiova

    Après avoir décerné des étoiles aux restaurants, le guide Michelin s’apprête à attribuer des clés aux hôtels. Cette “nouvelle page” dans l’histoire du guide a été annoncée par son dirigeant, Gwendal Poullennec. L’objectif est d’”établir dans le domaine de l’hôtellerie une vraie référence de confiance“, à l’image de ce que représente le guide dans le monde de la gastronomie.

    Depuis quatre ans, les équipes du Michelin collaborent avec Tablet Hotel pour constituer une première sélection. À ce jour, cette sélection compte 5.300 hôtels répartis dans 120 pays. Cette base servira pour le futur palmarès, qui, à l’instar des restaurants, s’appuiera sur des inspecteurs “clients mystère“. Ces derniers baseront leurs décisions sur les retours des clients et une prise de décision collégiale.

    Des clés en guise de distinction

    Les hôtels distingués recevront des clés, décrites comme des symboles universels et intemporels. Le design de ces clés rappellera celui des étoiles du guide rouge. Le palmarès hôtelier sera dévoilé au premier semestre de l’année prochaine, bien que le format et la date exacte restent à préciser.

    Répondre à un besoin d’authenticité

    Le guide Michelin a été créé en 1900 pour aider les voyageurs à faire des choix éclairés. Aujourd’hui, face à une surabondance d’informations, les utilisateurs recherchent une référence fiable pour les guider. Le guide espère combler ce vide en proposant une sélection rigoureuse d’hôtels.

  • L’aéroport d’Anvers prend son envol : voici les nouvelles destinations !

    L’aéroport d’Anvers prend son envol : voici les nouvelles destinations !

    Ross Parmly

    Si l’été s’est déroulé sous les meilleurs auspices pour l’aéroport d’Anvers, c’est principalement grâce à l’ajout de douze destinations estivales, soit deux de plus que l’été précédent. Ces nouvelles liaisons concernent principalement Tenerife (Espagne), Antalya (Turquie) et Heraklion (Crète). L’introduction de ces destinations est rendue possible grâce à l’acquisition par TUI fly de trois nouveaux appareils Embraer de type E195-E2, offrant une capacité augmentée pour répondre à la demande croissante des voyageurs.

    Luxair et ASL Fly Executive joignent l’aventure

    Outre TUI fly, d’autres compagnies aériennes contribuent à l’expansion des destinations proposées. Depuis le 16 janvier 2023, Luxair propose quatre vols hebdomadaires entre Londres-City et l’aéroport d’Anvers. Par ailleurs, et outre ses vols vers Ibiza, ASL Fly Executive propose des vols depuis l’aéroport d’Anvers vers Innsbruck chaque mercredi pour la saison hivernale 2023. À noter également, des vols sont proposés vers Alicante et Bolzano selon le site officiel de l’aéroport d’Anvers.

    Vers un avenir prometteur

    L’expansion des destinations offertes est un signal fort du dynamisme retrouvé de l’aéroport d’Anvers, post-pandémie. Avec des compagnies aériennes prêtes à investir dans de nouveaux itinéraires, l’horizon semble dégagé pour l’aéroport, qui a déjà commencé à récolter les fruits de ces innovations avec une fréquentation record durant l’été 2023.

     

  • Versailles : grosse condamnation pour les « fausses alertes » !

    Versailles : grosse condamnation pour les « fausses alertes » !

    versailles
    Jean-Philippe Delberghe

    L’accusé a avoué avoir lancé l’alerte en déclarant : “Le trône de Louis XIV va sauter. A plus. Faites évacuer“. Suite à cet appel, une évacuation d’envergure a été déclenchée, concernant près de 11.000 visiteurs présents sur les lieux.

    Une multiplication des alertes

    Cet incident survient dans un contexte de recrudescence des menaces à la bombe en France, notamment après l’attentat d’Arras le 13 octobre. Le château de Versailles est devenu une cible récurrente, ayant subi sept fausses alertes en seulement neuf jours.

    Un préjudice lourd pour le château

    Si le montant exact des dommages reste à déterminer, Me Cyrille Mayoux, avocat du château, estime les pertes entre 100.000 et 150.000 euros suite à l’évacuation déclenchée par l’alerte de jeudi. Une procédure civile sera lancée pour évaluer ces dommages.

    Un prévenu suivi pour des troubles psychiatriques

    L’homme en question, diagnostiqué schizophrène à tendances paranoïaques, a reconnu n’avoir pas pris son traitement le jour de l’alerte. Suite à une expertise, il a été jugé apte à comparaître. Son sursis est conditionné par une obligation de soins psychiatriques et d’indemnisation envers le château de Versailles.

    La détermination du montant des dommages-intérêts sera discutée lors d’une prochaine audience fixée au 26 février 2024.