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Category: À la plage

  • Rendez-vous aux Îles Féroé, dans l’archipel des confins

    Rendez-vous aux Îles Féroé, dans l’archipel des confins

    Des paysages et des villages en cinémascope

    Amoureux de panoramas vertigineux entre océan et montagnes, bienvenue aux Îles Féroé ! Cet archipel de 18 îles et 54 000 habitants aux airs de « nouveau monde » offre mille occasions de s’extasier devant des paysages intenses. Immenses falaises chutant en mer, routes de montagne ondulant à flanc de versants, villages de poche lovés au fond de petits fjords : la destination déploie un décor spectaculaire dans une palette de verts profonds, striée de cascades d’argent entretenues par la furia des pluies atlantiques.

    Eglise et village de Sandavágur, sur l’île de Vágar Philippe Bourget

    Ce mélange d’Ecosse, de Norvège et d’Irlande prend son tour le plus dramatique dans les îles du Nord. Depuis Tórshavn, capitale provinciale au vieux quartier bâti de maisons en bois – charme garanti ! -, un tunnel sous-marin relie à l’île d’Eysturoy, la seconde plus grande de l’archipel. Après avoir longé les fjords Skálafjørður puis Funningfjørður, voici Gjógv, village du bout du monde.

    On y découvre les traditionnelles maisons en bois aux toits recouverts d’herbe, les poissons pendus aux façades pour être séchés, une église blanche au clocher pointu, une faille rocheuse ouvrant la vue sur l’île Kalsoy et cette inimitable atmosphère de brume enveloppante, dévoilant sous les nuages la pointe émeraude du sommet Miðdagsfall (601 m).

    La cascade Fossá

    Il faut aimer la nature et la solitude pour vivre dans ces confins. Sur l’île Streymoy, colonisée par les moutons comme partout aux Féroé – on compte près de 80 000 ovins – la route vers Tjórnuvik le prouve. Le long du fjord Sundini, arrêt à la cascade Fossá, double chute d’eau tonitruante et solitaire. Elle précède ce village cul de sac isolé, posé au fond d’une baie entourée d’un amphithéâtre de montagnes ruisselantes. Un lieu prisé de villégiature.

    Les recoins de l’archipel recèlent d’autres secrets. Sur l’île de Vidðy, l’une des plus nordiques, cap sur Viðareiði, l’un des deux villages. Une poignée de maisons perdues fait face à d’impressionnantes falaises dégringolant en mer. Un décor propice aux sagas fantasy…

    Ile de Vagar Philippe Bourget

    Le meilleur est à venir sur l’île de Vagar. Passés le photogénique village de Bøur et l’îlot en lame de couteau de Tondhólmur, survient le hameau de Gásadalur. Il n’est relié au reste de l’île que depuis 2006, grâce à un tunnel. Un passage à emprunter absolument pour admirer la cascade de Múlafossur, bruyante chute d’eau plongeant soudainement en mer, fouettée par les vents du grand large.

    Le village de Vidareidi sur l’île de Vidoy

    Un destination de randonnées au grand air

    Si l’on aime marcher dans des décors aériens et solitaires et que l’on ne craint ni la pluie ni les vents, alors les Féroé sont une destination de rêve. Chacune ou presque des 18 îles est sillonnée de sentiers tracés dans la pierraille de basalte, roche endémique de cet archipel aux origines volcaniques bien qu’il n’abrite aucun volcan, contrairement à son voisin islandais.

    Les Îles Féroé disposent d’un réseau de sentiers plutôt bien balisé grâce à de petits piquets en bois plantés le long des itinéraires et d’imposants cairns édifiés pour mieux se repérer en cas de brouillard. Les parcours sont en général des one way ou des boucles, les treks longue durée sont rares surtout en l’absence de gites d’étape ou de refuges.

    De Tórshavn, vue sur les îles d’Hestur et de Koltur Philippe Bourget | cms

    Les niveaux de difficultés sont classés en plusieurs catégories, visibles sur des panneaux didactiques installés au départ des itinéraires ou sur des topos-guides fournis par les offices de tourisme. Certains itinéraires nécessitent le paiement d’un droit d’entrée. Le site faroeislands.com, via l’onglet « hiking », liste les balades payantes. Les dénivelés sont abrupts sur certains itinéraires. Le point culminant de l’archipel, le Slættaratindur (880 m), se trouve sur l’île d’Eysturoy.

    Parmi les balades, celle menant au phare de Mykines, l’île la plus à l’ouest de l’archipel, est mythique. La « rando », d’environ 2h30, dévoile des paysages vertigineux de falaises et le spectacle fascinant des macareux volant en été. Ce n’est pas pour rien que Mykines, accessible en ferry et en hélicoptère, est surnommée « l’île aux oiseaux ».

    Pour tenter une marche facile, on peut choisir celle qui mène des faubourgs de Thórshavn à Kirkjubøur. Au bout de la petite route Við Sandá, un sentier grimpe à travers les prairies à moutons et rejoint un plateau, depuis lequel la vue s’ouvre sur les îles vertes et montagneuses d’Hestur et de Koltur. La première rassemble une vingtaine d’habitants, groupés dans un seul village. La seconde héberge un couple unique de fermiers et n’est accessible qu’en hélicoptère.

    Vue sur la falaise d’Eiðiskollur, sur l’île d’Eysturoy Philippe Bourget

    Au bout de 2h de marche dans un paysage d’herbe et de rocaille, l’itinéraire conduit jusqu’à Kirkjubøur. Dans ce village de poche faisant face à l’île de Sandoy, se trouve l’un des seuls vestiges historiques des Îles Féroé : les ruines d’une cathédrale du 13ème s., souvenir d’un ancien évêché. Le retour à Thórshavn peut s’effectuer en bus ou en taxi.

    Une économie et un style de vie à forte identité

    Quelle est l’identité des Féroé ? A propos d’un archipel si peu connu, la question est légitime. Première réponse : même rattachées au royaume du Danemark, ces îles disposent d’une autonomie et ont toujours refusé d’appartenir à l’Union Européenne. Le Danemark verse une dotation pour assurer quelques services régaliens, comme la police. Pour le reste, les îles Féroé sont quasi souveraines.

    Côté identité, l’archipel possède sa langue, différente du danois. Sa monnaie est liée à la couronne danoise mais les Féroé émettent des billets qui n’ont pas cours au Danemark ! Ces différences exacerbent le sentiment national. Normal pour un territoire riche, sans chômage, dont l’insularité stimule l’idée d’une indépendance qui pourrait arriver un jour.

    Ferme d’élevage de saumon Philippe Bourget | cms

    L’économie provient pour l’essentiel de la pêche et de l’aquaculture. Dans les fjords, les visiteurs verront des fermes d’élevage de saumons, repérables à leurs bassins circulaires à côté desquels une barge alimente les poissons par des tuyaux. Le port de Klaksvik, seconde ville des Féroé, témoigne de l’importance de la pêche au long cours. La taille des navires-usines, véritables entreprises flottantes, interpelle. Ils font la fortune des dynasties de pêcheurs.

    Puisque l’on parle de pêche, évoquons un sujet délicat : la chasse au globicéphale noir. Elle est encore pratiquée sur cet archipel où les villages avaient l’habitude de tuer ces animaux marins pour subvenir à leurs besoins. Même sans cette nécessité nourricière, la tradition perdure, au grand dam des écologistes.

    Fermière et éleveuse de moutons Philippe Bourget

    L’autre production des îles est le mouton. Solitaires et en liberté dans cette immensité, on en croise partout, parfois même dans les villages. Côté architecture, les maisons en bois aux toits recouverts d’herbe sont l’image d’Epinal des Féroé. L’herbe isole du froid. Et quand il s’agit de la tailler, certains propriétaires n’hésitent pas à envoyer un mouton sur le toit !

    S’agissant des transports inter-îles, il existe des ferries, comme dans tous les archipels. Mais pour les îles plus éloignées, l’hélicoptère est roi. La compagnie Atlantic Airways, qui assure des vols vers les Féroé depuis Copenhague ou Paris, en possède deux. Prendre l’hélico comme d’autres prennent le bus pour rejoindre Svínoy ou Fugloy, deux îles septentrionales, est une expérience rare qui laissera un souvenir marquant.

    Une gastronomie originale

    Partir aux Féroé est aussi une aventure culinaire. Deux produits sont incontournables : le poisson et la viande d’agneau. Dans les restaurants ou les rares tables d’hôtes (comme « Heimablídni », chez Harriet et John Gørðum, à Æðuvik), on aura l’occasion de goûter aux deux. Côtiers ou du grand large, tous les poissons sauvages se retrouvent dans l’assiette. Le saumon est aussi omniprésent, issu directement des fermes d’élevage de l’archipel.

    Philippe Bourget | cms

    Côté agneau, tous les modes de préparation existent. Le meilleur est sans doute celui qui fait mijoter la viande durant 13h (!) dans un four. Sa tendreté est alors inimitable. Mais la grande tradition culinaire des Féroé est le ræst. C’est une technique de séchage du poisson et de la viande à l’air libre, ou dans de petits cabanons en bois ventilés naturellement. Après plusieurs semaines, ils prennent un goût fermenté et deviennent consommables. Cette tradition de conservation était utile jadis pour s’alimenter durant les longs hivers.

    Dégustation de brochette de fulmar Philippe Bourget | cms

    A Tórshavn, un restaurant gastronomique met typiquement cette cuisine à l’honneur : Ræst. Pour l’équivalent d’environ 120 € (dîner revient cher aux Féroé, la destination n’est de toute façon pas low cost et un budget conséquent sera nécessaire pour le voyage), on pourra goûter, à travers un menu-dégustation de 14 plats, de la baleine, des oursins, du mouton, du fulmar (oiseau marin), du drylur (pain plat des îles Féroé) ou encore du skerpikjøt (jambon de cuisse de mouton fermenté).

    Dégustation de coquillages au restaurant Ræst Philippe Bourget | cms

    Côté légumes, en revanche, la destination est pauvre. La terre des îles Féroé produit toutefois des pommes de terre et… de la rhubarbe, une plante rustique bien adaptée au climat. Ultime originalité (contestable pour les écologistes), sur l’île de Mykines (la fameuse île aux oiseaux, où le birdwatching est très pratiqué), les habitants ont l’habitude, une fois l’an aux alentours du mois de septembre, de capturer quelques fous de Bassan pour les manger. Tradition, encore, dans cet archipel rude où l’on a toujours eu le réflexe pour se nourrir d’utiliser ce que la nature pouvait offrir.

  • Costa Rica

    Costa Rica

    Résultat, 29 parcs nationaux et un respect immense pour l’environnement, la faune et la flore. Aller au Costa Rica promet de découvrir un pays intègre. A consommer sans modération.

    Back to the basic au Costa Rica

    Cas rare en Amérique Centrale, la démocratie apaisée qui s’est installée au Costa Rica a fait le choix de protéger sa biodiversité et de miser sur un tourisme responsable.

    Le volcan Rincon de la Vieja
    Le volcan Rincon de la Vieja Philippe Bourget

    Conséquence : du nord au sud du pays, plusieurs parcs nationaux sont ouverts au public. Ils sont dotés d’hébergements souvent à taille humaine et garantissent d’apercevoir un large spectre animal. En prime, le Costa Rica affiche un volcanisme actif. On pourra en mesurer la vigueur sur les pentes de plusieurs d’entre eux.

    La nature dans tous ses états

    Au nord, les provinces d’Alajuela et de Guanacaste combinent sites majeurs et lieux inédits. Impossible de louper le très connu volcan Arenal, cône parfait de la cordillère de Tilarán. Impensable de passer à côté des volcans Tenorio et Rincón de la Vieja. Leurs versants abritent une végétation humide et sèche qui balaie la panoplie entière des plantes tropicales connues et inconnues. Ne parlons même pas de la vie animale. Colorés et parfois bruyants (tels les singes hurleurs), oiseaux et mammifères sont une raison majeure (mais pas exclusive) de visiter le pays. Tourné vers l’ouest, le Guanacaste livre également sa côte Pacifique à des séjours balnéaires agréables, au bord d’un océan à l’eau tiède.

    Le volcan Tenorio
    Le volcan Tenorio Philippe Bourget

    La richesse de tout un peuple

    En mode immersif, l’Alajuela offre aussi la chance de rencontrer des communautés indigènes. Rare peuple amérindien présent au nord, les Malekus proposent une initiation riche et passionnante à leur univers culturel. Nous gardons le meilleur pour la fin – où plutôt le début : le Caño Negro. Non pas que ce territoire de lagune soit plus riche que les autres. Mais son isolement à l’extrême-nord du pays, près de la frontière du Nicaragua, et la profusion d’animaux qu’il abrite, visibles lors d’itinéraires en bateau, lui donne une touche de mystère qui mérite d’aller s’y perdre.
    La gentillesse légendaire du peuple costaricien fera le reste. Son accueil toujours courtois et des conditions de visites sûres sont la garantie d’un voyage mémorable.

    La communauté des Malekus
    La communauté des Malekus Philippe Bourget

    L’écosystème passionnant de la lagune de Caño Negro au Costa Rica

    Au nord du pays, ce « Refuge National de Vie Sylvestre » protège sur 10 000 ha des milliers d’oiseaux et d’animaux terrestres.

    Le rio Frio à l'extrême-nord costaricien
    Le rio Frio à l’extrême-nord costaricien Philippe Bourget

    Situé à deux pas du Nicaragua, ce sanctuaire de la nature est une véritable arche de Noé. Peu fréquenté par le grand tourisme, il assure une plongée inédite dans un écosystème passionnant.
    Ma surprise fut de taille. Avant de rejoindre le rio Frio et d’embarquer pour la croisière naturaliste, dans cet extrême-nord costaricien, l’arrêt nous avait été conseillé au pied d’un immense ceiba (arbre tropical), posé en retrait de la route. Tout en haut, un couple de jabirus était en train de construire son nid. Pas n’importe quel oiseau, cet échassier. Debout, il peut mesurer jusqu’à 1,30 m. Vision magnifique et rare que ce couple haut perché, plumage blanc et noir entrecoupé d’une collerette rouge.

    Une volière à ciel ouvert

    La suite fut à l’unisson. Dans l’immense plaine humide dont le niveau d’eau varie au gré des saisons, le rio Frio se fraye un chemin à grand spectacle au milieu de la faune. Les immenses prairies à zébus laissent ici la place à une volière sans filet où la cohabitation animale est la règle. Martins-pêcheurs de toutes tailles, cassiques de Montezuma au plumage marron et jaune, aningas élancés à l’air presque fragile, grands hérons bleus dominateurs, esthétiques spatules roses, petits jacanas au poitrail jaune, fiers hérons Onoré du Mexique en pleine parade nuptiale… tous observent notre navigation avec confiance, certains d’être les maîtres des lieux. D’autres ont l’œil aux aguets : les caïmans. En ce mois de février d’eaux refluantes, on ne voit qu’eux, tapis sur les berges boueuses, figés dans une immobilité parfaite. Certains ont la bouche ouverte, façon de réguler leur température corporelle. Nous n’y risquerons pas la main… Les hautes branches sont moins tranquilles. Des iguanes surpris par notre présence se jettent à l’eau, des singes hurleurs se baladent avec aisance, des balbuzards pêcheurs guettent leurs proies tandis que dans le ciel, un caracara huppé observe cela de ses yeux perçants.

    Héron bleu dans le Cano Negro
    Héron bleu dans le Cano Negro Philippe Bourget

    De nuit aussi…

    La balade oscille entre rio Frio et zones lagunaires. Elle montre aussi la petite vie des rives, ces campesinos qui vont et viennent sur leurs barques pour rejoindre un village ou un champ. Ou ces pêcheurs occupés à traquer d’immenses tilapias. Seul le cœur de la saison sèche, en mars-avril, empêche les habitants de naviguer sur tous les chenaux. Mais nous n’en avons pas fini avec les animaux…

    Pied mis à terre, nous allons nous poster sous un arbre où se perche un ibijau, énigmatique oiseau de la famille des nyctibiidae. Plus loin, au bord de la lagune, nous surprenons un lézard vert Jésus-Christ, appelé ainsi pour sa capacité unique à marcher sur l’eau. Au-delà, une cohorte de tortues forme des petits points noirs à la surface de l’eau, autant de têtes émergées occupées à surveiller l’horizon. Dans ce Caño Negro si surprenant, la balade diurne peut aussi devenir nocturne. A pied, elle dévoile un autre monde, celui des fourmis « balles de fusil » à la piqure douloureuse, des grenouilles taureaux peu farouches, des araignées rétiaires capturant leurs proies avec leurs toiles-filets… Vraiment un univers d’exception.

    Lézard vert
    Lézard vert Philippe Bourget

    Les Malekus, rencontre avec une communauté fragile costaricaine

    Parmi les six peuples amérindiens vivant dans le pays, les Malekus sont les moins nombreux. Installés dans trois villages autour de San Rafael Guatuso, dans la province de l’Alajuela, une partie de leurs 1 200 membres dévoile aux touristes une culture hélas menacée.

    La communauté des Malekus
    La communauté des Malekus Philippe Bourget

    La rencontre avec une communauté amérindienne laisse toujours des traces. A fortiori en Amérique Centrale où la colonisation a dévasté ces peuples premiers, victimes d’exactions et de maladies. Au Costa Rica, six tribus ont survécu. Les Cabécares demeurent les plus nombreux. Une dizaine de milliers d’entre eux vit au sud du pays. Les Malekus, eux, sont les moins visibles. Seuls 1 200 membres habitent encore trois villages, situés autour de San Rafael Guatuso, ville de la province d’Alajuela, au nord du pays. Sans information préalable, il n’est pas simple de les trouver. C’est grâce à notre guide que, contacté à l’avance, l’un d’eux nous fait signe sur le bord de la route. Quelques centaines de mètres en retrait se trouve l’un des trois villages, Palenque del Sol. Jimmy est son représentant.

    Transmettre leurs traditions aux visiteurs

    Cheveux noirs et longs, teint cuivré, il est le dépositaire d’une culture immémoriale hélas en train de s’éteindre. « Les Malekus savent qu’ils vont disparaitre. Ils ne sont plus assez nombreux. Leur souhait est de transmettre leurs traditions aux visiteurs afin qu’on connaisse leur histoire », explique Bertrand Ducos, guide naturaliste français installé au Costa Rica depuis plus de 20 ans. Ce que confirme Jimmy entre les lignes. « Nous sommes 1 200 mais seulement 600 d’entre nous sont de purs Malekus. Les 600 autres sont métisses. Et parmi les moins de 25 ans, 95% sont aussi métisses », admet-il. Plus aucun ne vit aujourd’hui dans ces maisons sur pieux de bois couvertes en feuilles de palme, telle que celle où nous sommes accueillis. Ils se sont adaptés au monde moderne. Mais ils y entretiennent leur mémoire. Elle est culinaire, avec la cuisine au feu de bois et les ustensiles traditionnels utilisés pour préparer les viandes, exclusivement issus d’animaux dont ils attribuent la création à leur Dieu – ils délaissent la chair attribuée aux « esprits malins », tels les serpents. Elle est culturelle, avec cette langue ihaïca qu’ils s’efforcent d’entretenir en famille et lors de représentations théâtrales pour les visiteurs. Elle est botanique, enfin, avec cette science des plantes qui leur permet de soigner et de fabriquer des objets.

    La communauté des Malekus
    La communauté des Malekus Philippe Bourget

    Tissu végétal…

    Nous partons en forêt avec Jimmy. Ses bottes en caoutchouc le protègent des morsures de serpents, notamment celle de la « vipère fer de lance », qui n’hésite pas à attaquer l’homme lorsqu’on empiète sur son espace vital. Son venin est mortel. Nous goutons le suc provenant de la tige d’une feuille inconnue. Amer, le goût provoque le rapide « endormissement » de notre lèvre et langue. « Nous nous en servons pour calmer les douleurs dentaires », dit Jimmy.

    La communauté des Malekus
    La communauté des Malekus Philippe Bourget

    Un peu plus loin, nous testons une plante étonnante. Posée sur le bras, elle reste fermement accrochée aux poils. Impossible de s’en débarrasser, sauf à la décrocher « à l’envers ». « Avec elle, nous jouions enfants à attraper des oiseaux en les attirant autour d’un fruit posé au sol. Leurs plumes collées par la plante, ils ne pouvaient plus voler », raconte le Maleku. Il avise un végétal aux longues feuilles garnies d’épines redoutables, dont il coupe une petite quantité. Débarrassées de leurs piquants et assouplies, elles laissent apparaître des fibres longues. Retirées puis enroulées ensemble, elles formeront un fil solide tissé pour fabriquer des sacs. Une rencontre passionnante avec cette communauté passée en dessous du seuil de reproduction pour perdurer mais parfaitement adaptée à la vie dans la forêt costaricienne.

    La communauté des Malekus
    La communauté des Malekus Philippe Bourget

    Tenorio et Rincón de la Vieja, volcanisme végétal au Costa Rica

    Protégés par des Parcs nationaux, ces deux volcans offrent un contraste inédit. S’ils sont riches en oiseaux, fumerolles et cours d’eau – et même une rivière bleue ! – le premier plonge le visiteur dans la forêt pluvieuse. Le second, lui, bascule dans un paysage digne de la savane africaine…

    Le volcan Tenorio
    Le volcan Tenorio Philippe Bourget

    A ne rater sous aucun prétexte

    Randonneurs fous de nature, bienvenue sur les pentes du Tenorio et du Rincón de la Vieja, au nord du Costa Rica. Deux volcans, deux mondes et des parcours pédestres incontournables.
    Nous sommes à Puesto Pilón, un matin pluvieux de février, à l’entrée du Parque Nacional du Volcan Tenorio. La météo maussade n’a rien d’étonnant. Heurté par les nuages venus de la mer des Caraïbes, les montagnes de la cordillère de Guanacaste forment une barrière qui reçoit toute l’année, côté Est, des précipitations importantes. La forêt… pluvieuse porte ainsi tous les stigmates de cette humidité, avec de grands arbres ruisselants et des arbustes cherchant la lumière sous la canopée. Ne pas oublier aussi que nous marchons sur les pentes d’un volcan.

    Une rivière qui change de couleur

    Après une trouée forestière ouvrant la vue sur les trois dômes volcaniques (Tenerio Uno – 1916 m -, Tenerio Dos et Cerro Montezuma), l’odeur de souffre ne trompe pas. Voici les borbollones, émanations de vapeurs d’eau issues des tréfonds de la terre. Le volcan n’est pas en éruption mais actif, du coup l’ascension aux sommets est interdite. Qu’à cela ne tienne. De passerelles en escaliers, le sentier conduit vers une curiosité qui fait vite oublier les cratères : une rivière qui change de couleur…

    Dans le parc national du volcan Rincon de la Vieja
    Dans le parc national du volcan Rincon de la Vieja Philippe Bourget

    Venu des hautes pentes, le río Buenavista modifie subitement son ph en précipitant des sédiments au fond de son lit. D’autres, à l’inverse, restent à la surface de l’eau. Irisée par la lumière du soleil, le cours d’eau devient soudain tout bleu. Un phénomène unique qui vaut le nom de rivière Céleste au torrent. On en apprécie la beauté à la Catarate Río Celeste, chute d’eau qui plonge dans un bassin bleu turquoise – sauf quand il pleut… En 3h30 de balade, on aura peut-être la chance d’apercevoir l’oiseau-soleil (ave sol). Le « Tenorio » offre une plongée magique dans la grande nature costaricienne.

    Chute d'eau de la Catarate Río Celeste
    Chute d’eau de la Catarate Río Celeste Philippe Bourget

    Ficus étrangleurs

    Changement de décor dans le parc national du Rincón de la Vieja… ou presque. Cet autre volcan actif – dernière éruption fin 2020 – tourne ses pentes ouest vers l’océan Pacifique. En saison sèche, la pluie y est rare. Sur les zones sans torrents, une végétation steppique dévoile sans crier gare un décor de savane sèche. Tout commence pourtant comme on peut s’y attendre en pays tropical : le sentier de Pailas s’enfonce dans une dense forêt humide marquée par la présence inquiétante des ficus étrangleurs. Ces arbres colons prospèrent sur des arbres tuteurs jusqu’à les étouffer de leurs branches enveloppantes.

    Le parc national du Rincón de la Vieja
    Le parc national du Rincón de la Vieja Philippe Bourget

    De la verdure à la sécheresse

    Nous entendons tout près le râle sourd du grand hocco, bel oiseau au bec jaune. Nous voyons aussi cavaler dans les arbres les singes capucins à face blanche. Quand soudain, après une zone de fumerolles où résonne le souffle de la terre, le paysage devient sec comme un coup de trique. Fini le vert, place aux gommiers, frangipaniers et autres arbustes desséchés. Sans eau, ces versants ont l’allure d’une steppe, parcourue par les peu sympathiques iguanes sténosaures. Frontière brutale, presque irréelle… Au loin, le dôme du volcan profite de cette trouée pour montrer son meilleur profil. Etonnant circuit de Pailas qui fait changer de monde en 2h30 de randonnée facile.

    Iguanes sténosaures
    Iguanes sténosaures Philippe Bourget

    Costa Rica, vues XL sur l’océan Pacifique

    Après les découvertes animalières et forestières, il est bon d’achever un séjour au Costa Rica par la détente balnéaire. Au nord-ouest, l’océan Pacifique s’y prête, avec ses hôtels Premium, ses eaux chaudes et ses excursions dans l’arrière-pays à vues plongeantes sur le littoral. Au programme : farniente actif du côté de Playa Panamá, dans la province de Guanacaste…

    Playa Panamá
    Playa Panamá Philippe Bourget

    Le Costa Rica est une terre d’écotourisme, personne ne dira le contraire. La nature est riche et le pays est enclin depuis des décennies à protéger sa biodiversité. Mais c’est aussi une destination de tourisme balnéaire. Les Américains le savent bien : ils sont 700 000 à venir chaque année s’alanguir sur les plages du Pacifique, débarquant par charters entiers à l’aéroport international de Liberia, le deuxième du pays. Pour ce que nous avons vu de la côte à proximité de la péninsule de Santa Rosa, au nord-ouest, les horreurs urbanistiques ont été évitées. Pas d’immeubles-hôtels défigurant le paysage mais plutôt des resorts « intégrés », impactant peut-être la nature mais avec douceur. Nous ne sommes pas à Cancún…

    Playa Panamá, parmi d’autres stations littorales, affiche ses établissements « bord de plage » avec une relative discrétion, à l’image d’El Mangroove. Quelques dizaines de mètres à peine séparent les chambres du sable sombre – terre volcanique oblige – et de la baignade en mer, dans une eau toujours chaude. Ceux qui ont fait trempette dans le Pacifique au Chili seront surpris de la différence… Au rayon des activités, nage, kayak et scooter des mers sont aisément praticables : Playa Panamá est au fond d’une baie, protégée des assauts de la grande houle Pacifique. Tout autour, d’autres plages affichent leurs petits restaurants locaux où l’on peut déguster d’excellents ceviches et poissons grillés. Des activités plus toniques sont aussi au programme. On ne sait pas si les Américains en profitent mais il existe des escapades en buggy qui valent tous les après-midis du monde au bord de la piscine.

    Piscine de l'hôtel El Mangroove, sur la côte Pacifique
    Piscine de l’hôtel El Mangroove, sur la côte Pacifique Philippe Bourget

    Pélicans volant dans l’azur infini

    Avec Buggy Tour (un prestataire local) direction les « hauts plateaux » de l’arrière-côte. Par des chemins poussiéreux, on grimpe depuis Playa Panamá à travers une végétation sèche à l’allure de savane épineuse. C’est la terre des immenses haciendas, ces fermes d’élevage bovin – en l’occurrence des zébus – étendues sur plusieurs centaines d’hectares. De ci, de là, quelques maisons éparses ponctuent le paysage. Des fermes plus importantes laissent voir leurs corrals, enclos de rassemblement des troupeaux.

    La côte Pacifique
    La côte Pacifique Philippe Bourget

    On y croise aussi un ou deux cavaliers à cheval, ces saboneros équivalents des cow-boys dont le travail consiste à conduire ou trier les zébus. Ce n’est pas tout. En s’enfonçant dans les chemins creux, on découvre deux lagunes à crocodiles, plans d’eau incongrus dans ce décor de western. Et puis arrive la récompense ultime… S’arrêtant net en bord de falaise, le chemin laisse place à un panorama gigantesque sur l’océan Pacifique, la côte rocheuse sinuant au nord jusqu’à la frontière du Nicaragua, les pélicans et les frégates volant dans l’azur infini… Inoubliable paysage d’autant plus remarquable que nous sommes seuls au monde. Le village où se trouve ce lieu magique se nomme El Triunfo. Un nom de baptême bien mérité.

    Saboneros, cow-boys local
    Saboneros, cow-boys local Philippe Bourget
  • Tourisme à la Côte : quel est l’impact de la pluie et des vacances dissociées ?

    Tourisme à la Côte : quel est l’impact de la pluie et des vacances dissociées ?

    Sander Weeteling

    En combinant les deux périodes de vacances, environ 1,8 million de touristes d’un jour ont visité la Côte belge, soit une légère baisse de 5% par rapport à l’année précédente.

    2,6 millions de nuitées !

    Westtoer a enregistré 2,6 millions de nuitées, une situation similaire à celle des vacances de Pâques et de la première quinzaine de mai 2022.

    Impact de la météo et des vacances disjointes

    Malgré une météo moins clémente, les chiffres du tourisme restent encourageants. Malgré les défis liés à la dissociation des vacances, Westtoer est convaincu que l’étalement des périodes de congé peut avoir un impact bénéfique à long terme pour le tourisme côtier.

  • Les francophones font grimper les chiffres du tourisme en Flandre

    Les francophones font grimper les chiffres du tourisme en Flandre

    Meng Hao

    En cause ? Le nouveau calendrier des vacances francophones et les conditions météorologiques favorables. La ville côtière a annoncé que le taux d’occupation a dépassé les 90% lors du week-end prolongé du 1er mai.

    Les chiffres des réservations dans les hôtels d’Ostende témoignent du choix de nombreux Belges francophones d’opter pour la côte lors de leurs vacances de printemps. Pendant les vacances de Pâques flamandes, on avait constaté une diminution logique du nombre de touristes wallons, mais celle-ci avait été compensée par une augmentation du nombre de touristes flamands et étrangers venus sur la Côte. Avec le nouveau calendrier scolaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la côte flamande bénéficie désormais d’un nouvel afflux de vacanciers.

    Nous investissons de toute manière en Belgique francophone, à travers les réseaux sociaux et une newsletter qui touchent un certain nombre de passionnés d’Ostende. Nous renforçons désormais cette stratégie avec des campagnes ciblées à l’approche des vacances, en espérant que cette tendance positive se poursuive à l’avenir“, explique Bart Tommelein, le bourgmestre d’Ostende.

  • Côte belge : 3 hébergements adaptés aux enfants

    Côte belge : 3 hébergements adaptés aux enfants

    Feri Tasos

    1. Camping

    Les enfants adorent le camping ! Cette façon de voyager reste, en outre, parfaite pour profiter pleinement de l’air marin. En fonction de ses préférences, on retrouve toutes sortes de camping à la Côte, depuis la tente au logement en dur ; à proximité de la plage ou d’une réserve naturelle, etc.

    Retrouvez toutes les bonnes adresses de camping à la Côte ici.

    2. Villages de vacances

    Opter pour un village de vacances peut aussi être une bonne alternative pour les familles, à mi-chemin entre le camping et un gîte traditionnel. On peut jouir de son propre chalet indépendant, tout en profitant d’un vaste domaine sécurisé mais également d’installations ludiques, comme un complexe avec piscines chauffées et toboggans, par exemple.

    Retrouvez toutes les bonnes adresses de villages de vacances à la Côte ici.

    3. Hôtels ou maisons de vacances

    Si l’on préfère séjourner à l’hôtel, de nombreuses solutions existent pour accueillir les familles avec enfants. Plus d’une vingtaine d’hôtels à la Côte belge peuvent s’enorgueillir du statut d’« hôtel familial ». Il y en a pour tous les goûts, depuis le petit hôtel ne comptant que quelques chambres au plus grand complexe offrant de nombreux services annexes. Et ce tant à quelques mètres de la plage que dans des zones reculées à l’intérieur des terres, plus paisibles.

    En alternative à l’hôtel, sachez qu’il existe aussi de nombreuses maisons de vacances en location au Littoral. Ici aussi, il y en a pour tous les goûts depuis les luxueuses villas jusqu’aux petites maisons authentiques en passant par les appartements avec vue sur mer.

    Retrouvez toutes les bonne adresses d’hôtels familiaux à la Côte ici ou de maisons de vacances à la Côte ici.

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  • Monemvasia petite pépite bien cachée du Péloponnèse en Grèce

    Monemvasia petite pépite bien cachée du Péloponnèse en Grèce

    Lorsque vous visitez Monemvasia, vous trouverez deux parties distinctes : la partie supérieure, appelée “Ano Polis”, qui est située sur le rocher et qui est principalement constituée de bâtiments médiévaux en pierre bien préservés.

    La partie historique sur l’île

    Les ruelles étroites et les bâtiments en pierre créent une atmosphère médiévale unique où on aime se perdre… enfin pas vraiment car le cité n’est pas grande et vous retrouvez vite votre chemin. Rues pavées, maisons traditionnelles, églises anciennes et vues panoramiques sur la mer Égée.

    Monemvasia coupée en deux parties Irina Rogova

    La partie inférieure de la ville, appelée “Kato Polis”, se trouve sur le continent et est plus moderne. C’est là que se trouvent les installations touristiques, les hôtels, les restaurants animés et les boutiques. Vous pouvez vous promener le long du front de mer, prendre un bain de soleil sur la plage et déguster des spécialités locales dans les restos traditionnels.

    Vous trouverez vraiment à Monemvasia  de magnifiques plages de sable et de galets où vous pourrez vous baigner après vos visites. Des activités nautiques sont disponibles telles que la plongée sous-marine et le kayak.

    En résumé, Monemvasia est une ville fascinante qui allie histoire, culture et beauté naturelle. Que vous soyez intéressé par l’histoire médiévale, les plages pittoresques ou simplement la découverte d’une destination unique c’est à  Monemvasia que nous vois donnons rendez-vous pour démarrer ou terminer une escapade dans le Péloponnèse.

  • Littoral Belge : les endroits les plus tranquilles à la mer

    Littoral Belge : les endroits les plus tranquilles à la mer

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    1. Les dunes du Zwin

    Qui n’a jamais entendu parler du parc naturel du Zwin ? Mais à proximité se trouvent aussi plus de 220 ha de dunes. Elles constituent la plus grande zone naturelle sur le territoire de Knokke-Heist. On peut y trouver plusieurs balades traversant un paysage particulièrement varié. Dans cette vaste zone diversifiée, chaque biotope présente alors sa propre flore et faune spécifique à admirer. Bon à savoir, des balades nature guidées y sont également organisées par l’asbl Natuurpunt, section Knokke-Heist.

    2. Koolhofput

    Apparu suite à l’extraction de sable pour l’aménagement de l’A18, le profond plan d’eau de 10 ha « Koolhofput » à proximité de Nieuwpoort est devenu une zone de refuge pour de nombreux oiseaux aquatiques. Une faune que l’on peut admirer en toute discrétion grâce aux huttes d’observation aménagées le long du chemin de promenade. Avis aux amateurs : une plateforme adaptée peut également accueillir les pêcheurs à la ligne.

    3. Les dunes de Warande

    Situées à Middelkerke, les dunes de Warande constituent l’une des plus belles régions de la côte centrale. Ces dunes calcaires offrent une zone de promenade éblouissante toute l’année, mais on vous conseille de vous y rendre en juin. Durant cette période, des milliers d’orchidées sont en effet en fleurs !

    Envie de découvrir d’autres endroits tranquilles à la mer ? Rendez-vous ici.

  • Côte belge : nos 5 idées d’activité sous la pluie

    Côte belge : nos 5 idées d’activité sous la pluie

    1. Parcs d’aventure ou animaliers

    En fonction de sa destination à la Côte, on peut trouver facilement un parc d’aventure ou un parc animalier pour une sortie familiale réussie, même sous la pluie. À Adinkerke, près de La Panne, se trouve notamment l’incontournable Plopsaland qui ravira les petits comme les grands. Mais on soulignera aussi la présence du parc familial De Sierk, à Klemskerke (De Haan). Toute la famille pourra s’y adonner aux plaisirs du Cirque protégé sous un grand chapiteau. Dans un autre registre, le Sea Life Blankenberge permet de s’émerveiller devant le mystérieux monde sous-marin au travers de plus de 50 aquariums.

    2. Nager au paradis

    Même sous la pluie ou par temps froid, il est bien sûr aussi possible de nager à la mer ! Outre de nombreuses piscines « classiques », on trouve également des centres aquatiques à la Côte. Comme l’Aqua Mondo du Center Parcs situé à De Haan, le Sun Aqua Park du Sunparks d’Oostduinkerke ou encore le Plopsaqua du Plopsaland de La Panne. Dans tous les cas, petits et grands s’amuseront pendant des heures grâce aux toboggans, piscines à vagues, pataugeoires, rivières sauvages, bains à remous, etc.

    3. Culture et musées

    Une journée de pluie peut aussi être l’occasion idéale pour se plonger au cœur de la culture côtière. On recense en effet plus de 180 musées ou lieux patrimoniaux au Littoral. Depuis la découverte du fameux trois-mâts Mercator à Oostende jusqu’au musée Cabour de la Seconde Guerre mondiale, près de La Panne, en passant par la chapelle des Pêcheurs à Heist, impossible de ne pas trouver une idée de sortie dans cette liste. Cerise sur le gâteau : certaines de ces activités peuvent jouir d’une réduction grâce au Pass Côte gratuit.

    Découvrir les 2 dernières activités

  • Le plus célèbre navire de Belgique va faire peau neuve !

    Le plus célèbre navire de Belgique va faire peau neuve !

    La première phase de travaux débutera dès le mois de mai, avec la dépose des mâts et la rénovation de l’ensemble du cordage avec blocs. L’entreprise spécialisée en charge de ces travaux enlèvera les vergues en bois pour les remplacer par des vergues en acier : « les vergues d’acier ont exactement la même apparence que les vergues actuelles, en bois, et ont été choisis par l’agence du patrimoine immobilier. Les vergues en acier sont également parfaites pour remettre le navire sous voile, si cela devait arriver », communique la ville d’Ostende.

    Le coût total des travaux s’élève à 500 000 euros, et la Ville d’Ostende recevra le soutien financier de l’agence du patrimoine immobilier pour mener à bien cette rénovation. Pour assurer la sécurité des travailleurs, le bateau-musée ferme ses portes du 1er au 7 mai inclus, mais les visiteurs pourront découvrir les travaux en cours à travers une exposition photographique qui sera mise en place sur le quai.

     

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