L’édition de cette année du Zoute Grand Prix Week du 5 au 8 octobre marquera un tournant. L’événement ne sera plus sur trois sites mais concentré sur la digue avec deux pavillons érigés sur la plage entre le boulevard De Wieligen et la place Albert.
Le Centre du Festival
La “Zoute Gallery“, cœur du festival, s’étendra sur 8.000 m2 sur la plage Albert, adjacent à la place du même nom récemment rénovée. C’est ici que seront exposées toutes les voitures historiques du Grand Prix.
Baron
Le Second Pavillon
Le “Zoute Prado“, autre pavillon de 5.000 m2, se situera près du boulevard De Wielingen et accueillera comme toujours les voitures du passé et du présent, avec un accent sur l’art sous toutes ses formes.
Parade Automobile
Les voitures du Zoute Rally et du Zoute GT Tour défileront sur la digue, faisant de l’espace entre le boulevard De Wielingen et la place Albert un paradis pour les amateurs de belles carrosseries.
Tarifs
Les tickets standard coûtent 45 euros, les VIP jusqu’à 335 euros. Des billets combinés donnant accès aux deux pavillons sont aussi disponibles cette année.
Depuis le début de cette année, si vous achetez une maison ou un appartement avec un PEB E ou F, vous êtes obligé de le rénover énergétiquement. Cette obligation s’applique également à l’achat d’une résidence secondaire (où vous n’allez pas habiter principalement). Que vous utilisiez cette résidence secondaire pour vous-même ou que vous souhaitiez la louer, cela importe finalement assez peu…
En quoi consiste cette obligation de rénovation ?
Concrètement, dans les cinq ans suivant l’achat, vous devrez effectuer les travaux nécessaires pour que l’appartement obtienne au moins un PEB D. À l’avenir, les obligations de rénovation étant appelées à devenir encore plus strictes : essayez dès lors d’avoir un PEB bien supérieur à D !
La période de cinq ans commence dès la signature de l’acte notarié d’achat. Vous devrez prouver le respect de cette obligation au moyen d’un nouveau certificat PEB que vous devrez faire établir. Notez que ce dernier, une fois établi par un expert en énergie, sera automatiquement repris dans la base de données de l’Agence flamande de l’énergie et du climat (VEKA).
Sanction
Si vous ne respectez pas les règles, vous risquez une amende. Celle-ci peut aller de 500 euros à 200 000 euros. Le fait de recevoir une amende n’annule d’ailleurs nullement l’obligation de rénover. La VEKA vous imposera par ailleurs un nouveau délai de rénovation.
Une règle de base à la plage, mais souvent négligée : nager uniquement dans les zones surveillées et pendant les heures indiquées. Ostende redouble d’efforts pour sensibiliser ses visiteurs à cette précaution vitale, assurant ainsi leur sécurité en mer.
Pas de panique, votre enfant est sécurisé!
Chaque année, des centaines d’enfants se perdent sur les plages bondées. Pour combattre cela, Ostende promeut activement l’utilisation de bracelets de sécurité et de panneaux de signalisation visuels, permettant une localisation facile. Pour renforcer ces mesures, la ‘Beachteam’ d’Ostende sera sur le terrain, sensibilisant les touristes, distribuant des bracelets et fournissant des informations.
Messages préventifs omniprésents
Des panneaux préventifs généraux, abordant des thèmes comme la nage sécuritaire, la propreté des plages ou la protection contre la chaleur, accueillent les visiteurs dès leur arrivée sur le sable. Des messages qui peuvent paraître évidents pour de nombreux touristes, mais qu’il est toujours bon de rappeler !
Ces panoramas que vous découvrirez au fur et à mesure s’enchaînent comme dans un fascinant documentaire diffusé sur National Geographic. Ils se déclinent sous une dominante de vert qui brille en toutes saisons, mais encore plus l’été. Allons-y vous ne serez pas déçus…
Ljubljana, l’église franciscaine et les terrasses au bord de la rivière Myriam Thys | cms
Ljubljana, le charme de l’Ancien Monde
Véritable dédale de rues piétonnes, Ljubljana c’est le charme de l’Ancien Monde avec une touche résolument cosmopolite. La rivière Ljubljanica est l’artère de la ville, de nombreux bars et restaurants s’y sont installés le long et participent à l’ambiance très cool de ce quartier qui est fréquenté par de nombreux étudiants. Oui, Ljubljana est une ville jeune avec pas mal d’ambiance. L’emblématique Triple, pont menant au centre-ville est sans hésiter le Place to Be. Mais il n’est pas le seul : le pont du Dragon, construit en 1901, est aussi particulièrement photogénique.
Ljubljana et son château en arrière-plan Myriam Thys | cms
Parce que le dragon est le symbole de Ljubljana, quatre magnifiques spécimens en bronze trônent à ses angles. La légende dit que ceux-ci agitent leur queue à chaque fois qu’une jeune fille s’aventure sur cette passerelle… Faut vérifier sur place, de mon côté je n’ai rien remarqué ! Les joyaux architecturaux colorés du cœur historique sont aussi remarquables. L’édifice le plus spectaculaire est l’église franciscaine de l’Annonciation, située sur la place Prešeren. Et le meilleur spot pour admirer la ville est au départ du château qui domine Ljubljana. En été, des concerts en plein air y sont organisés. Mais on peut aussi visiter son musée ou manger dans l’un de ses deux excellents restaurants.
En quittant la capitale, vous pouvez rejoindre les montagnes de Kamnik-Savinja, séparées des Alpes juliennes par la vallée de la Save. C’est un point de départ idéal pour partir en randonnée. Avant même d’avoir fait le premier pas, voilà déjà un magnifique panorama sur la vallée. Après une courte randonnée, le mont Triglav se dresse déjà, roi incontesté des Alpes juliennes et point culminant du pays (2.864 m).
Cette montagne à trois têtes est aussi l’un des symboles de la Slovénie. Cette région est parsemée de pics abrupts, de glaciers, de flancs densément boisés, de vastes lacs et de cascades. En clair, c’est un véritable fait pour les randonneurs et pas très connu. Vous continuez le GR et voilà le Lepa Nadia que l’on peut traduire librement par « la belle Nadia ». Cette montagne ressemble à une dame perchée sur un sommet et qui laisse ses longs cheveux courir sur l’un de ses flancs. C’est aussi un endroit insolite pour les golfeurs, le green est en effet le plus du monde. Voici déjà la fin de journée, soyez prêts avec votre appareil photo, un majestueux coucher de soleil est annoncé. Remarquable tant les couleurs sont éclatantes.
Le plateau karstique du sud-ouest de la Slovénie, qui s’étend sur 10.000 km2, ressemble à un grand gruyère plein de trous. Il est ponctué de profondes gorges, de grottes et de rivières souterraines. D’après mon guide, la Slovénie compte quelque 13.000 grottes, dont beaucoup mesurent plus de 100 mètres de long. Après le paradis des randonneurs, c’est donc aussi un paradis pour les spéléologues. Si vous n’êtes pas claustrophobe, faites un petit tour dans la grotte de Škocjan, la plus célèbre, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
La visite se poursuit dans la grotte de Postojna, la deuxième plus longue du monde : 24 km et, croyez-moi, le réseau de galeries semble infini et on s’y perd. Seuls 5 km sont accessibles au public, ce qui est déjà vraiment pas mal. Et c’est d’une beauté spectaculaire, cette grotte s’est formée il y a 3 millions d’années, sculptée donc par le temps. L’endroit est aménagé et, depuis un pont de 40 mètres de haut, vous pourrez admirer la salle de concert installée dans ce lieu insolite, un espace de 3.000 m2.
Grottes de Postojna la plus longue du monde
Les nombreuses stalactites titillent les imaginations. On peut y deviner des animaux ou des silhouettes humaines. Certaines stalactites et stalagmites sont tout bonnement énormes, l’un des plus imposants atteint les 60 mètres de haut. Quand on sait qu’elles grandissent d’un centimètre tous les 100 ans, le calcul est facile… Anecdote : à 120 mètres sous terre, on trouve un bureau de poste d’où on peut envoyer une carte postale. Quel intérêt ? Affranchir la lettre avec le timbre original de la grotte ! A l’heure des emails, c’est cocasse !
Près de Postojna se trouve un château extraordinaire datant du XIIe siècle, celui de Predjama qui est l’un des plus grands forts troglodytes au monde. Suspendu à une falaise, il semble défier les lois de la gravité. L’ennemi n’avait d’ailleurs aucune chance : il était imprenable. Au XVe siècle, il a abrité un chevalier rebelle condamné à mort par l’empereur de l’époque. Comme celui-ci ne voulait pas se rendre, on l’a laissé mourir de faim. Or, personne ne savait que ce château était construit au sommet d’une grotte reliée par une longue galerie par laquelle de la nourriture était acheminée… L’histoire s’est toutefois mal terminée, car l’homme fût finalement tué dans la seule partie vulnérable : les toilettes suspendues de l’une des tours. Au XVIe siècle, l’édifice a été restauré dans le style Renaissance et aujourd’hui, il est devenu un musée qui vous promet un fascinant voyage dans le temps.
À l’ouest de la Slovénie, vous découvrirez la superbe vallée de la Soca, un paradis naturel fait de lacs et de rivières émeraude, dont la pièce maîtresse est la rivière Soca qui se fraye un chemin le long d’imposantes falaises et de profondes gorges, tantôt avec douceur, tantôt avec une violence tonitruante. Pour les amoureux de la nature et de l’aventure, c’est l’endroit idéal pour une belle randonnée ou du rafting. En pagayant dans les eaux de la rivière, de magnifiques paysages défilent devant vous.
À bord des canoës, on est littéralement entouré par une nature impressionnante, dense et intacte. Il est également possible de pêcher à la mouche, une activité davantage méditative, car les endroits calmes ne manquent pas non plus. Cette beauté naturelle immaculée a le don de ralentir votre rythme pour le plus grand bonheur de votre âme. Une chose est sûre, on comprend vite pourquoi la Soca est appelée la « plus belle rivière des Alpes ». Sa couleur qui résulte des nombreux minéraux présents dans l’eau est tout simplement unique. Et son tracé est absolument époustouflant, à elle seule, la Soca vaut le déplacement en Slovénie.
Le lac de Bled est de loin l’un des plus beaux sites de Slovénie, mais il est aussi le plus couru. Ce lieu emblématique est en effet envahi par les touristes en été. Découvrez-le hors saison. Depuis le château, au sommet d’une falaise bordant les majestueuses Alpes juliennes, on surplombe la minuscule et unique île slovène.
En son centre se dresse l’église baroque de l’Assomption de la Vierge Marie, aujourd’hui transformée en musée. Pour accéder à l’île, le plus amusant est d’emprunter le bateau traditionnel pletna, une forme de gondole slovène. Chaque bateau appartient à une famille et la technique unique de rame se transmet de père en fils. Mon guide exprime d’ailleurs parfaitement l’expérience de ce lac de Bled : « il ne faut pas de raison pour venir à Bled. Bled constitue elle-même la raison ». Décidément, encore une raison de venir en Slovénie…
Le lac de Bohinj est le plus grand du pays. Il est niché au cœur des Alpes juliennes et les montagnes se reflètent dans l’eau ondoyante comme des divas devant leur miroir. Les sommets forment autour de ce site comme un amphithéâtre, enserrant le lac dans un étau d’intimité. En empruntant les voies piétonnes le long des rives, vous traversez de charmants villages tandis que le paysage change constamment. Le hameau le plus visité est celui de Ribčev Laz dont l’attrait réside dans sa belle église Saint-Jean-Baptiste d’architecture gothique. Mais la nature n’est jamais loin et plusieurs superbes cascades se trouvent aussi à proximité, la plus célèbre étant celle de Savica. En été, il ne faut pas hésiter à vous baigner dans le lac, car c’est un rafraîchissement quasi salutaire. On peut aussi y pratiquer le canoë ou, plus moderne, du stand-up paddle. Nombreuses sont aussi les possibilités de rouler à vélo dans les environs. Cela dit, ce qui frappe dans cette région, c’est surtout l’environnement serein qui y règne en maître.
La côte slovène ne fait que 46 km. Tiens tiens, presque comme chez nous. Coincées entre l’Italie et la Croatie, ses villes sont tout à fait charmantes. Les nombreux palmiers et les jolies marinas de Piran, Izola et Koper vous plongent dans une toute autre ambiance, celle méditerranéenne.
Vue sur Piran et son port kasto – stock.adobe.com
Portorož est également connue comme étant le Nice slovène, une comparaison qui s’explique par les plages magnifiques et la culture du bien-être. L’architecture s’inspire quant à elle plutôt de Venise et de ce strict point de vue, Piran est incontestablement la ville la plus authentique de la Riviera slovène avec son labyrinthe de rues étroites.
Sur l’impressionnante place Tartinijev trg, on a l’intime conviction d’être catapulté quelques siècles en arrière. Et ça s’explique : Piran faisait autrefois partie de la cité-État de Venise. Ça a laissé de belles traces. Le clocher de l’église Saint-Georges, qui date du XVIe siècle, semble être une réplique du campanile de Venise. Par temps clair, on peut d’ailleurs apercevoir la cité des Doges depuis les remparts de la vieille ville. Et on peut d’ailleurs constater depuis ce même point de vue que Piran a été édifiée sur une péninsule. Presque entièrement entourée par la mer, elle ressemble à une forteresse invincible. Dans les rues étroites, l’odeur des fruits de mer se mêle à la brise salée de l’Adriatique. Le littoral regorge de restaurants et de bars. Les terrasses sont d’ailleurs bondées, ce qui décuple l’ambiance estivale qui règne dans ce lieu unique. Mince… mon voyage s’achève et ce soir je dois boucler mes valises avec beaucoup de nostalgie.
L’intercommunale de sauvetage côtier de Flandre-occidentale (IKWV) entend mettre en lumière les dangers inhérents à la baignade en mer du Nord. An Beun, la secrétaire générale de l’IKWV, a souligné l’importance de sensibiliser les baigneurs aux risques de forts courants marins et de la température de l’eau.
La sécurité sur le littoral
Un poste de secours est mis en place dans chaque commune du littoral mais en dépit de cette présence renforcée, les précautions lors de la baignade restent indispensables.
Les risques pour les nageurs expérimentés
Même les nageurs aguerris peuvent rencontrer des problèmes en mer du Nord. La mer est imprévisible, avec des courants forts et une température plus basse que celle d’une piscine.
Ça se sait peu, mais la tulipe est arrivée dans cette ville dès le XIe siècle, soit cinq siècles plus tôt que chez nos voisins du Nord. Istanbul regorge donc à la fois de trésors historiques, mais aussi de tulipes. Qui l’eût cru ?
Que vous souhaitiez vous perdre dans les vieilles ruelles, marchander dans le Grand Bazar ou le Bazar égyptien ou encore visiter des monuments emblématiques, Istanbul a tout ce qu’il vous faut. Une très belle architecture, mais aussi des galeries d’art moderne, de sympathiques cafés, de bons restaurants et, surtout, une ambiance animée jusque tard dans la nuit. Et il faut encore ajouter à ce tableau l’un des plus beaux ‘skyline’ au monde ainsi que d’innombrables mosquées et minarets classés UNESCO. De quoi être bien occupé et d’apprendre plein de choses le temps de votre séjour. Mais de grâce, évitez de visiter Istanbul les week-ends, car dès que le soleil se lève sur le Bosphore, le bras de mer qui sépare Istanbul et deux continents, c’est une déferlante de touristes qui s’abat sur la vieille ville ! À éviter.
Le célèbre tram rouge de la rue commerçante Myriam Thys | cms
The big five
Avant de me plonger dans l’immensité de la ville, j’ai besoin d’un café turc bien serré. Parfois, j’ai la nette impression de me trouver dans un jeu vidéo, une sensation qui émane du spectacle non orchestré de voitures qui klaxonnent à tout va, des nombreux taxis jaunes, des deux-roues hurlants et des piétons qui traversent les rues sans regarder. Avec une population de 17 millions d’habitants, difficile de faire autrement… Interdite aux voitures, la vieille ville est bien plus agréable, surtout en semaine, lorsque le nombre de piétons qui l’arpente diminue considérablement, ce qui permet alors de la découvrir en toute tranquillité et explorer les merveilles de ce quartier historique.
Dans l’air frais du petit matin, l’appel à la prière résonne, rappelant les traditions religieuses profondément enracinées. Ici, églises et mosquées se côtoient en toute fraternité. Et à un jet de pierre de celles-ci, on trouve des cafés branchés et des boutiques à la mode, ce qui atteste du bras de fer incessant qui se joue entre tradition et innovation. Cela dit, aucun voyage à Istanbul ne peut s’achever sans visite des 5 grands monuments de la ville : Sainte-Sophie, la Mosquée bleue, la Tour de Galata, le Palais de Topkapi et la Basilique Citerne.
Si les murs de Sainte-Sophie pouvaient parler, ils régurgiteraient 1.500 ans d’histoire. Église byzantine à l’origine, elle a été transformée en mosquée au XVe siècle, après la conquête d’Istanbul par les Ottomans. De 537 à 1453, alors qu’Istanbul était encore Constantinople, elle a aussi été la plus grande cathédrale du monde. Chose surprenante : cette église a servi de modèle à toutes les mosquées construites par la suite.
Sainte-Sophie a été construite en à peine six ans, ce qui, pour l’époque, relevait du miracle. On peut encore y admirer, entre autres, deux mosaïques chrétiennes orthodoxes, la colonne des vœux ainsi que la loge du sultan et de l’impératrice. Cela dit, Sainte-Sophie est avant tout d’un chef-d’œuvre architectural qui constitue aujourd’hui l’une des plus belles preuves du riche patrimoine culturel d’Istanbul.
Egalement connue sous le nom de Mosquée du Sultan Ahmet, elle est au moins aussi célèbre que Sainte-Sophie, même si elle a été construite près de 1.100 ans plus tard. Ce qui rend la mosquée immédiatement reconnaissable, ce sont ses six minarets. Pour éviter les douleurs aux cervicales, rappel : fuyez les visites le week-end, car avec la foule, il n’est possible d’admirer que les dômes.
Ils sont magnifiques, mais c’est un peu réducteur. Une visite en semaine permet dès lors d’admirer ce bâtiment dans ses moindres détails et notamment les fameux carreaux bleus d’Iznik qui ont donné d’ailleurs à la mosquée son nom. Tout aussi admirable, le mihrab (la niche de prière soigneusement décorée), vaut aussi le détour. Comme sur beaucoup d’autres bâtiments de la ville, les mosaïques représentent partout des tulipes qui sont aussi la fleur nationale. La Mosquée bleue est plus que jamais une icône urbaine incontournable qui se détache comme aucune autre construction dans le paysage d’Istanbul.
Autre trésor de l’Empire byzantin : la Basilique Citerne qui est sans conteste le point d’intérêt le plus surprenant de la ville. On reste en effet bouche bée en pénétrant ce gigantesque espace souterrain qui compte pas moins de 336 colonnes. Cette réserve d’eau datant du VIe siècle fait penser à un palais englouti, comme si des géants y avaient installé leur chambre secrète. L’eau était acheminée par un aqueduc depuis la forêt de Belgrade, à 19 km de là. De la sorte, 80.000 mètres cubes d’eau potable étaient stockés pour l’empereur de l’époque et sa cour.
Le décor est véritablement surréaliste et l’éclairage tamisé ajoute à la magie du lieu. Il n’est pas surprenant que de nombreux films y aient été tournés dans ce réservoir, notamment « Inferno » avec Tom Hanks ainsi que le James Bond « From Russia with Love ». La citerne est située sous l’Hippodrome, qui est également l’un des sites les plus anciens de la ville. Cette arène, destinée aux courses de chars et aux cérémonies importantes, est aujourd’hui devenue une immense place. Elle fut construite en 324 avant Jésus Christ ! L’impressionnante colonne de l’empereur Constantin est l’un des rares vestiges romains tandis que l’obélisque égyptien présente un état de conservation tout simplement fantastique avec ses élégants hiéroglyphes et sa jolie fontaine. Incontournables.
Les musées et monuments uniques au monde font d’Istanbul un véritable puits d’histoire. Construit en 1465, le palais de Topkapi, ancienne résidence des sultans ottomans, orne les rives du Bosphore depuis des siècles. Les sultans y résidaient avec leur somptueux harem qui comptait souvent quelque 300 concubines. Le palais de Topkapi est donc le témoin silencieux de siècles d’intrigues, d’opulence, de luttes politiques pour le pouvoir et d’amours secrets. Ce palais possède quatre cours, chacune ayant une fonction propre, ainsi que de magnifiques jardins.
Aujourd’hui, c’est un musée qui attire le monde. Parmi les trésors, il faut retenir la variété d’objets rares qui témoignent de l’extrême richesse des sultans ainsi qu’une fascinante collection de bijoux, tous plus spectaculaires les uns que les autres : la célèbre dague de Topkapi, vue dans le film du même nom, le deuxième plus gros diamant du monde (86 carats) ou le diamant du fabricant de cuillères (ou diamant de Tokapi) attirent logiquement tous les regards.
La Tour Galata Myriam Thys
La tour de Galata
Nichée dans le quartier animé de Karaköy, la tour de Galata surplombe la ville avec une élégance intemporelle. Construite au XIVe siècle, cette tour de 67 mètres de haut a vécu la transition de l’Empire byzantin à l’Empire ottoman et a assuré diverses fonctions au cours de sa longue vie : elle fut tour de guet, phare, observatoire et même prison pendant un moment ! Par un escalier de pierre en colimaçon, on accède à la plate-forme d’observation où vous serez récompensé par une vue fabuleuse sur Istanbul et de tous ses joyaux architecturaux.
Le restaurant à l’intérieur de la Tour Galata Myriam Thys | cms
Depuis des siècles, cette tour fait office de véritable point de repère dans le dédale de rues qui caractérise cette partie d’Istanbul. Le quartier qui l’entoure est animé, mais très agréable, avec de nombreux magasins, bars et restaurants.
Il faut aussi se rendre à l’embarcadère de Kabatas, où vous montrez à bord d’un yacht ultramoderne pour une excursion de deux heures sur le Bosphore. Les nombreux palais et mosquées défilent alors comme des stars sur un podium ! C’est un sentiment très particulier que de se tenir en équilibre sur la ligne de démarcation entre l’Europe et l’Asie, qui, ici, ne sont séparées que par un pont. Le plus ancien et le plus connu est le pont de Galata, d’où les pêcheurs tentent d’attraper leur repas directement dans le ‘fleuve’.
Le port de Galata, où accostent les bateaux de croisière, est un quartier sensiblement différent. Les blocs de bâtisses qui l’entourent sont branchés et dédiés à l’art, à la culture, au design, aux belles boutiques. On y trouve aussi d’excellents restaurants comme le « Muutto » qui sert des tapas turques revisitées avec modernité. Entièrement rénové, le centre culturel Atatürk (AKM), offre une splendeur encore plus contemporaine. De surcroît, je suis invitée à l’ouverture du prestigieux symposium mondial de musique chorale ! Cela dit, le bâtiment à lui seul vaut le détour.
Peu de gens savent que la tulipe est arrivée du Kazakhstan dès le XIe siècle dans ce qui était alors Constantinople. La tulipe telle que nous la connaissons aujourd’hui, est donc originaire de Turquie. Nos voisins du nord ne l’ont connue qu’au 16e siècle. Or, un siècle plus tôt, cette fleur connaissait son apogée dans l’Empire ottoman. Elle était un signe d’extrême richesse et un véritable symbole de statut social. Aujourd’hui encore, elle a le statut de fleur nationale. C’est pour cela que les représentations de tulipes sont partout : dans les mosquées, les palais, sur les tapis ou sur les pièces de monnaie. Même les verres à thé sont en forme de tulipe.
À l’époque, personne en Europe ne connaissait cette fleur, car les exportations étaient strictement interdites. En tout cas, jusqu’à ce que le sultan Süleyman fasse une exception au XVIe siècle et offre quelques bulbes à un diplomate autrichien ! Le reste appartient à l’histoire… Mais ce sont les Néerlandais qui ont donné à la tulipe sa renommée mondiale. Toujours bon à savoir : le mot « tulipe » provient du mot persan « tulipán », qui signifiait turban. Et, effectivement, avec un peu d’imagination, on peut y deviner un turban. En avril se tient le festival de la tulipe à Istanbul, moment où ces fleurs envahissent littéralement la ville. Il y a aussi des parcs dédiés aux tulipes comme Emirgan, qui rappelle le Keukenhof d’Amsterdam et qui attire des foules de touristes chaque année. Ici, la tulipe n’est pas seulement une fleur, c’est véritablement le symbole de la culture turque.
Au-delà de l’obsession pour le thé et le café, deux boissons qui coulent dans les veines des Turcs, il existe également une vraie et belle culture alimentaire à Istanbul. Attention toutefois : les calories s’additionnent rapidement quand on séjourne ici, la gastronomie est aussi tentante que les lumières et les couleurs vives du Grand Bazar et est une autre raison du retour des touristes dans cette ville.
Des savoureux kebabs aux délicieux mezze, en passant par les délices gastronomiques des restaurants super branchés, comme le Divan brasserie Fuaye, dans l’AKM, ou le Serenita où une femme chef office en maître. Vos papilles sautent littéralement de joie, car, en 2022, Istanbul comptait 53 restaurants classés au Michelin. Un autre endroit de référence pour les plus gourmands est le pont de Galata, où l’on peut manger de délicieux poissons et fumer le narguilé. Les sucreries me tentent moins, mais elles sont incroyablement populaires. Les baklavas et les loukoums font partie d’Istanbul au même titre que le sucre dans un café turc. Une chose est sûre, Istanbul est à découvrir pas à pas et elle se déguste à petites bouchées.
Cette année, le thème mis à l’honneur est : « Les lieux époustouflants ». Pour l’occasion, 47 photographes ont mis en image de manière particulière toute une série d’endroits à couper le souffle, abrités par le littoral. Un de leurs points communs est la « nostalgie » qu’ils dégagent. Car les bords de la mer du Nord présentent un grand avantage : tout le monde y a de merveilleux souvenirs, d’enfance ou plus récents. Retrouvez des idées d’escapades nostalgiques sur www.lelittoral.be.
Le présent article a été rédigé en collaboration avec lelittoral.be.
Que vous préfériez vous affaler sur un transat et profiter du calme de la douce brise marine ou plutôt vous lancer dans de fantastiques escapades, la côte belge vous évoquera de nombreux moments nostalgiques. Quelle que soit votre station de prédilection, elle vous coupera le souffle.
Kane Demeulemeester
La Panne, par exemple, est réputée être la station ayant la plus grande plage du littoral, mais ses étangs Markey sont tout aussi emblématiques. Des personnes de différentes générations se réunissent dans cet agréable parc pour profiter de la nature. Au centre de l’étang se trouve un ponton auquel on accède par un petit pont en bois. À proximité se tient la Hoeve Paepehof, une ferme authentique avec des animaux et un vaste terrain de jeux. Plaisir garanti, pour les grands et les tout petits !
2. Le phare de Nieuport
Westtoer
On raconte que s’embrasser sous le phare de Nieuport est la promesse d’un amour éternel. N’hésitez pas à tenter l’expérience lorsque vous visiterez cette charmante ville de l’ouest de notre pays. Si vous le souhaitez, empruntez le ferry gratuit pour vous rendre au phare. Vous passerez alors par le chenal et pourrez déjà apercevoir au loin la construction rouge et blanc. Le phare n’est pas ouvert au public, mais déjà rien que de l’extérieur, il vous offrira un spectacle saisissant. Les points d’embarquement et de débarquement du ferry sont bordés de nombreux bars et restaurants.
3. Se reposer sur un banc typique à Middelkerke
Vous les connaissez probablement : les bancs bleu et blanc nostalgiques sont indissociables de la digue de Middelkerke. Ces bancs caractéristiques de la célèbre station balnéaire méritent donc une place dans la liste des lieux époustouflants du littoral. Si vous voulez y déguster une glace, vous n’avez pas besoin d’aller bien loin. En effet, vous trouverez de nombreux marchands de glace sur le front de mer.
4. Repérer les pêcheurs de crevettes à Coxyde
Pour les fans de la célèbre bande dessinée Gil et Jo, c’est à Coxyde qu’il faut aller. Vous pourrez vous y évader en visitant une maison de pêcheur du 19e siècle, où Jef Nys, le créateur de Gil et Jo, passait autrefois ses vacances. En 2003, la maison a été transformée en petit musée, où vous pourrez revivre l’histoire de Coxyde. Les enfants pourront explorer le musée en compagnie du sympathique personnage de bande dessinée.
Martin Merten
Vous aurez également la possibilité de voir à l’œuvre les derniers pêcheurs de crevettes au monde sur le littoral de Coxyde. Une expérience unique en son genre ! Vêtus de cirés jaunes et de hautes bottes, ils montent de puissants chevaux de trait brabançons qui traînent un énorme filet à crevettes. Une scène à voir absolument !
5. Art et histoire à Ostende
Pour les amateurs d’œuvres d’art impressionnantes, Ostende est la bonne adresse. La plage de Mariakerke accueille l’œuvre de Rosa Barba « Pillage of the sea », une tour formée de sacs en pierre empilés. À l’origine destinée comme point d’orientation pour les promeneurs, cette tour est une œuvre magnifique à admirer dans le calme des lieux. Un vrai spectacle, surtout quand la marée monte et que l’œuvre est totalement submergée par l’eau. On s’imagine bien là au coucher du soleil, pas vous ?
Arne Deboosere
Vous souhaitez agrémenter votre séjour à la côte d’un peu d’histoire ? À Ostende, c’est parfaitement possible ! Au milieu des dunes d’Ostende se niche le Fort Napoléon. Avec la mer à quelques dizaines de mètres seulement, l’endroit est impressionnant. En 1706, Ostende a été bombardée pendant des jours par la flotte anglaise. Ce fort était donc d’une importance capitale. Aujourd’hui, il se visite et accueille de chouettes expositions interactives.
6. Bredene : plaisirs sportifs
Un des endroits les plus populaires de Bredene est le « Twins Club », un club de surf et bar de plage au bout de la digue dite Spinoladijk. Le club est totalement entouré de dunes, de la plage et de la mer. L’ambiance y est toujours au rendez-vous. Vous pourrez pratiquer divers sports nautiques (surf, planche à voile, kitesurf et voile) ou simplement vous détendre en prenant un verre au bar.
Westtoer
Pour d’autres activités sportives comme la marche, le vélo ou même la pêche, direction le domaine récréatif Grasduinen à Bredene. Vous y trouverez des pistes cyclables et de randonnée au bord de l’eau, un parcours VTT, un étang de pêche, divers terrains de sport et une aire de jeux. Un vrai paradis pour les amateurs de sport !
7. Les joies de la randonnée au Coq
Wenduine Westtoer
Si vous partez en vacances avec des enfants, vous préférerez peut-être la station balnéaire du Coq. Les bois dunaires de cette commune sont dotés de terrains de jeu naturels pour les enfants et constituent en même temps un lieu de promenade idéal. Les bois s’étendent de Vosseslag à Wenduine pour des kilomètres et des kilomètres de randonnée au milieu d’une faune et d’une flore magnifiques !
8. Le passé lié à la pêche de Blankenberge
Envie de faire un voyage dans le temps ? Il vous suffit de vous rendre dans la Maisonnette de Majutte à Blankenberge. À l’intérieur de cette ancienne maison de pêcheur, vous aurez une parfaite idée de la vie des pêcheurs au 19e siècle, époque où la digue de Blankenberge n’existait pas encore. Autrefois, une famille de 14 pêcheurs y habitait. Les histoires ont été préservées, tout comme de nombreux objets du passé. Après une visite du musée, vous pourrez vous détendre dans le café de l’établissement. Et pour rester dans le thème de la pêche, vous pourrez directement vous rendre au lieu époustouflant suivant : le port de plaisance moderne et luxueux de Blankenberge.
9. Promenade en cuistax à travers Zeebruges
Les cuistax sont indissociables de la côte. Vous vous souvenez sans aucun doute du plaisir que vous avez éprouvé la dernière fois que vous vous êtes installé à bord d’un tel engin. À la côte belge, vous en verrez à coup sûr quelques-uns passer devant vous. Et avec les circuits de cuistax à Zeebruges, l’expérience est encore plus amusante. La ville propose 17 tracés à parcourir en cuistax. Les différents itinéraires vous feront passer devant les endroits les plus nostalgiques du littoral : beach clubs, magnifiques scènes urbaines, agréables restaurants ou food trucks, pour n’en citer que quelques-uns.
10. Knokke-Heist : des cabines de plage uniques
Ludovic Maisant
Les cabines de plage typiques sont un incontournable à Knokke-Heist. Cela vous surprendra peut-être, mais il est très difficile d’en trouver deux identiques. Pour certains propriétaires, la tradition veut qu’ils repeignent leur cabane chaque saison. À Knokke-Heist, il est même parfaitement normal de donner un nom aux cabines de plage. Rien que pour cela, une visite de la station vaut la peine !
Le Swipe du Littoral
Vous avez du mal à choisir ? L’application « Swipe du Littoral » a été développée pour vous aider à planifier vos vacances. Comme sur Tinder, il vous suffit de « swiper » pour évaluer plusieurs lieux du littoral. Si vous aimez l’image, vous « swipez » vers la droite. Si elle ne vous plaît pas, vous la faites glisser vers la gauche. Sur la base de votre sélection, l’application créera votre profil de visiteur et vous recommandera des escapades. Avec l’aide de l’appli Swipe du Littoral, vous saurez exactement où trouver les lieux les plus époustouflants de la côte belge.
CNN rapporte effectivement qu’à Palma de Majorque, il est interdit de déambuler en maillot dans la ville. La ville veut préserver une certaine image, raison pour laquelle elle pourra imposer des amendes allant jusqu’à 3.000 euros aux touristes trop dévêtus. Une telle réglementation n’est pas exclusive à l’Espagne (Barcelone n’autorise les bikinis que sur la plage). En effet, d’autres destinations touristiques à travers le monde commencent à imposer des réglementations similaires dans le but de maintenir un certain niveau de décence publique.
Selon le géant américain Expedia, lors de l’été 2022, 90 % des consommateurs étaient à la recherche d’options durables en vue de leur voyage. A contrario, une autre étude américaine précise que la considération de l’impact environnemental des voyages n’a jamais été aussi basse, due à la pression inflationniste. Autrement dit, quand vient le moment de payer son voyage, lorsqu’il faut choisir entre l’environnement et un tarif raisonnable, c’est le second qui l’emporte. C’est donc avant tout le pouvoir d’achat qui détermine la volonté de durabilité lors de la réservation d’un voyage.
Les grandes tendances
Luke Dahlgren
Quoi qu’il en soit, plusieurs grandes tendances en matière de voyage devraient se dégager cette année. À commencer par le voyage solo qui fait de plus en plus d’adeptes. L’hiver dernier, le comparateur de vols et d’hôtels Kayak faisait part d’une tendance générale : les recherches pour des voyages en solitaire ont augmenté de près de 20 % en moyenne par rapport à 2021 ! Autre chiffre qui confirme cette tendance : l’explosion des recherches de vols par des voyageurs seuls de 275 % sur la période de Noël et du Nouvel An 2022-2023 par rapport à 2019 ! Le “temps pour soi” semble se généraliser, notamment pour les célibataires et les personnes divorcées qui ont de plus en plus facile à rencontrer des compagnons de voyage grâce à des applications dédiées.
Casper Menting
Autre marqueur indéniable : depuis le début de la pandémie, le besoin de nature semble de plus en plus prégnant pour les vacanciers. Ils sont désormais nombreux à privilégier une certaine authenticité à la campagne en louant des logements typiques au beau milieu de grands espaces avec des champs à perte de vue. Sans surprise, certaines destinations attirent désormais tous les regards, comme plusieurs départements ruraux français mais aussi l’Ardenne belge ou encore le Limbourg et l’Eifel en Allemagne. Un besoin de nature qui est généralement conjugué à une destination proche afin de limiter l’empreinte carbone du déplacement.
The Anam
Enfin, le bien-être constitue lui aussi désormais une donnée essentielle dans le choix d’un voyage ou d’une destination. D’après une étude réalisée par McKinsey, 79 % des personnes sondées considèrent le bien-être comme un critère capital pour leur temps libre, voire une priorité absolue pour 42 % d’entre elles ! Du coup, plusieurs acteurs du tourisme y voient une façon de réinventer l’expérience client. À titre d’exemples, des hôtels n’hésitent plus à investir dans du matériel visant à améliorer le sommeil de leurs clients, tandis que d’autres se lancent dans l’organisation de retraites pour des voyageurs en quête d’apaisement.
A six heures d’avion depuis Bruxelles, Boa Vista fait partie de l’archipel du Cap Vert qui compte dix îles disposées comme la lettre V dont la pointe est tournée vers l’Afrique. Tout au bout de celle-ci, comme une flèche vers le continent noir, voilà Boa Vista. L’île de Sal, au nord, se trouve à quelques coups d’aile de goéland. Toutes deux sont situées à moins de 500 km de la presqu’île du Cap vert au Sénégal, d’où le nom de l’archipel.
Avec ses 620 km², Boa Vista ressemble à un désert en mer avec des dunes à perte de vue, une végétation rare et parsemée, des routes pavées qui se perdent dans des paysages hérissés de grands palmiers pliés par les alizés. Le long de la côte, des plages immenses voient déferler des rouleaux d’écume venus du bleu intense de l’océan. Avec ses 378 mètres, le point culminant de l’île fut un volcan il y a belle lurette.
Les villages de Rabil, João Galego, Povoação Velha, Estância de Baixo alignent leurs maisonnettes de toutes les couleurs. Certains hameaux ont une école, parfois une taverne et quelques boutiques de souvenirs. Au bout des ruelles pavées, d’autres maisonnettes et puis souvent la petite église toute simple.
L’île fut découverte en 1456 par Diogo Gomes, explorateur portugais. Son nom traduit en « Belle Vue » s’explique peut-être du fait qu’elle fut la première à apparaître à l’horizon en venant d’Afrique. Un peu à l’écart des grandes routes commerciales, l’archipel devint aussitôt une colonie portugaise puis une escale pour le trafic des esclaves entre Afrique et Amérique.
Aujourd’hui, l’accueil des habitants est tout en gentillesse et convivialité. D’ailleurs, le slogan de l’archipel est « no stress ». On y parle portugais, un peu français et un créole unique. « Ici le crioulo n’est pas le même d’une île à l’autre… mais on se comprend toujours!», plaisantent les Capverdiens… L’île qui développe tranquillement son tourisme a vu la construction de quelques grands hôtels de luxe en all-in, incroyables Babylones entre dunes et plages.
Mis à part le farniente, la plage, les spas et autres bains de soleil près des immenses piscines, parmi les activités à faire viennent les excursions en quad, en pick up ou en 4X4 pour des tours de l’île. De quoi découvrir quelques plages perdues (Santa Monica et ses onze kilomètres de sable blanc, Santa Maria et sa célèbre épave rouillée…) ainsi que quelques petis saharas comme celui de Viana et ses vagues de dunes. Des sorties en mer permettent de profiter du soleil et des alizés, tandis que le kitesurf est plutôt réservé aux pros.
La capitale, Sal Rei est un ensemble hétéroclite d’habitations dont le centre et la petite plage ont gardé leur charme avec quelques ruelles pavées, des habitations colorées et des barques tirées sur le sable. Quelques bars ouverts sur la rue lâchent des airs de musique traditionnelle. Il s’agit du morna et du funaná. Le morna dont l’île est le berceau est une musique un peu nostalgique rendue célèbre chez nous par une certaine Césaria Evora. Plus rythmé et déhanché, le funaná a des petits airs cubains et se danse parfois, voire souvent, cela dépend de l’ambiance, des cocktails et des bières ainsi que du rhum qui coulent parfois à flots… Car de nombreux petits concerts improvisés ou programmés égaient les tavernes et les restaurants.
Boa Vista est également célèbre pour deux fantastiques rencontres mais qui ne se déroulent pas toute l’année. La plus impressionnante est l’arrivée des baleines à bosse (de mars à mai) avec des sorties en bateau pour les admirer des près. Quant aux tortues marines, ce sera plutôt de juillet à octobre, sur la côte sud-est de l’île qui est la troisième plus grande réserve mondiale de tortues caouannes après Oman et la Floride. Des visites guidées pour observer la nidification des tortues ont lieu tous les soirs de juin à mi-octobre… Bref, qui a dit qu’il n’y avait rien à faire à Boa Vista ?
L’archipel du Cap Vert est le royaume de l’été quasiment 360 jours par avec de rares journées d’harmattan et de « bruma seca » chargée de sable venu d’Afrique. Quant à la pluie, elle semble avoir oublié l’archipel. Et beaucoup de vent chaud… surtout en hiver.